Joseph est aim� par Jacob, mais il est ha� par ses fr�res. (1-4) Le songe de Joseph. (5-11) Jacob envoie Joseph visiter ses fr�res, ils complotent de le faire mourir. (12-22) Les fr�res de Joseph le vendent. (23-10) La d�ception de Jacob, Joseph vendu � Potiphar. (31-36) (1-4)
Dans l�histoire de Joseph, nous voyons quelques similitudes avec celle de J�sus-Christ, qui a �t� premi�rement humili�, puis honor�. Nous voyons �galement le sort des chr�tiens qui cheminent vers le royaume c�leste en traversant de nombreuses tribulations. C�est une histoire unique�; elle montre � quel point l�esprit humain est tortueux, � la fois bon et mauvais�; on peut y voir la providence divine utilisant les personnages de ce texte pour accomplir ses desseins. Bien que Joseph ait �t� le fils pr�f�r� de son p�re, il n�a pas �t� �lev� dans l�oisivet�.
Ceux qui n�aiment pas vraiment leurs enfants, ne les confrontent pas au monde des affaires, du travail et des difficult�s. Trop g�ter ses enfants peut vraiment les conduire � la corruption. Ceux qui sont �lev�s dans l�oisivet� sont susceptibles de n��tre que des bons � rien.
Jacob r�v�le son amour, en habillant Joseph de mani�re plus raffin�e qu�il n�a habill� le reste de ses enfants. Il n�est pas bon que les parents fassent une diff�rence entre leurs enfants, � moins qu�il n�y ait � cela une raison s�rieuse, par exemple, la conduite de ces derniers. Quand les parents font une telle diff�rence, les enfants le remarquent bien vite et cela n�am�ne que des querelles dans les familles. Les fils de Jacob �taient dans ce cas�: bien qu�ils soient sous la responsabilit� de leur p�re, ils ne se trouvaient pas � la maison, avec lui�; Joseph fit un rapport � son p�re, quant � la mauvaise conduite de ses fr�res, afin que le patriarche les corrige. La mauvaise attitude de ces derniers n�a pas �t� rapport�e pour semer la discorde�: la conduite de Joseph �tait celle d�un fr�re fid�le.
Gen�se 37:5
(5-11)
Dieu a fait voir � Joseph la perspective de sa destin�e, pour l�encourager et le soulager lors de ses futures �preuves, qui s�av�reront longues et p�nibles. Il faut noter que le songe de Joseph correspond � des p�riodes de b�n�dictions et non pas � son emprisonnement. Ainsi, beaucoup de jeunes, � l�aube de leur vie, ne pensent qu�� la prosp�rit� et au plaisir, jamais aux �preuves �ventuelles.
Les fr�res de Joseph ont correctement interpr�t� le songe, bien qu�ils en d�testaient la teneur. Quand ils commirent les crimes visant � la perte de leur fr�re, ils furent en r�alit� les ��instruments�� accomplissant la volont� divine. De m�me, les juifs ont compris ce que Christ a dit, au sujet de Son royaume. �tant d�termin�s � ne pas Le voir r�gner sur eux, ils se sont concert�s pour Le mettre � mort�; et par Sa crucifixion, ils l�ont conduit vers la gloire de Son �uvre r�demptrice, une destin�e qu�ils voulaient assur�ment ne pas voir s�accomplir�!
Gen�se 37:12
(12-22)
Remarquez la bonne disposition de Joseph pour ob�ir aux ordres de son p�re�!
Les enfants qui sont vraiment aim�s par leurs parents devraient �tre les plus prompts � ob�ir. Notez �galement � quel point les fr�res de Joseph �taient d�lib�r�ment contre lui. Ils ont pr�m�dit� de le tuer et de masquer leur acte en maquillant son v�tement avec du sang.
Quiconque hait son fr�re est un meurtrier, 1�Jean�3:15. Les fils de Jacob ont d�test� leur fr�re parce que leur p�re le pr�f�rait � eux. Tout ce qui est arriv�, en particulier ces diff�rents songes, a conduit � cette violence�; ses fr�res avaient de la ranc�ur contre Joseph, ranc�ur qui ne pouvait s�apaiser que par sa mort. Tous les c�urs sont dans les mains de Dieu. Ruben, le premier-n�, avait les pires raisons d��tre jaloux de Joseph, cependant il a prouv� qu�il �tait son meilleur ami.
Dieu a outrepass� toutes choses pour atteindre Son propre objectif�; il a fait de Joseph l�instrument qui a sauv� beaucoup de vies humaines. Joseph �tait une image de Christ�; bien qu�Il soit le Fils bien-aim� du P�re, Christ, dans son amour, est descendu parmi nous, en toute humilit�. Du ciel, Il est venu sur terre pour nous chercher et nous sauver�; Il a subi ici-bas tous les affronts et les pi�ges dress�s contre Lui. Les siens ne l�ont pas re�u, et ils l�ont crucifi�. Cette soumission �tait volontaire, dans le but de nous racheter et de nous sauver.
Gen�se 37:23
(23-30)
Ils ont jet� Joseph dans une citerne, afin qu�il p�risse, de faim et de froid�; quelle cruaut� de la part de ses fr�res�! Ils l�ont maltrait� et laiss� en pleine d�tresse, et n�ont pas �t� afflig�s par le d�sarroi de leur fr�re, voir Amos�6:6�; alors que ce dernier �tait au fond de cette citerne, ils se sont assis calmement autour pour manger leur pain. Ils n�ont �prouv� aucun remord pour leur p�ch�. La col�re de l�homme finira par glorifier Dieu, et du r�sultat de cette col�re, Il se ceindra, Psaumes�76:10.
Les fr�res de Joseph furent divinement retenus, dans leur tentative d�assassinat, et la vente qu�ils ont ensuite op�r�e a contribu� merveilleusement � l��loge divin�!
Gen�se 37:31
(31-36)
Quand Satan a convaincu les hommes de commettre un p�ch�, il leur enseigne d�essayer de le dissimuler parmi d�autres iniquit�s�; par exemple, pour cacher le vol et le meurtre, on utilise le mensonge et les faux serments�: ces dissimulations du p�ch� ne subsistent gu�re. Les fr�res de Joseph ont tent� de garder ce secret pendant un certain temps�; mais leur vilenie a �t� d�couverte et fut connue de tous. Pour convaincre leur p�re, ils lui ont envoy� la tunique bigarr�e de Joseph�; Jacob, en voyant ce v�tement sanglant, a tout de suite pens� que Joseph avait �t� d�chiquet� par une b�te f�roce. Que ceux qui sont assez sensibles pour bien conna�tre le c�ur de leurs parents, puissent imaginer l�agonie du pauvre Jacob. Ses fils ont bassement feint de le soulager, mais, en fait, leur sentiments n��taient qu�hypocrisie. S�ils avaient vraiment d�sir� le soulager, ils auraient pu imm�diatement le faire en lui disant la v�rit�. Il faut bien constater que le c�ur est endurci par la fausset� du p�ch�. Jacob a refus� d��tre consol�.
La grande affection qu�on �prouve pour une personne doit nous pr�parer � subir une affliction en rapport avec la force de notre sentiment�: un amour anormal finit g�n�ralement par une peine du m�me type. Il est sage pour des parents, de ne pas trop choyer leurs enfants, car ces derniers ne pourront �tre aguerris, face aux difficult�s qu�ils rencontreront au cours de leur vie.
Dans tout ce chapitre, nous voyons les merveilleux cheminements de la Providence. Les fr�res de Joseph pensaient avoir atteint leur but�; les marchands, qui n�avaient aucun scrupule sur la nature de ce qu�ils avaient acquis, pensaient avoir atteint leur objectif�; quant � Potiphar, ayant acquis un excellent jeune esclave, il a pens� qu�il faisait une bonne affaire�! Mais les desseins de Dieu se r�alisent par tous les moyens. Cette histoire fera descendre Isra�l en �gypte�; tout cela finira par la d�livrance du peuple par Mo�se�; c�est le point de d�part de la v�ritable religion dans le monde et de sa diffusion parmi toutes les nations, par l��vangile. Ainsi, la col�re de l�homme finira par manifester la gloire du Seigneur, malgr� les aspects n�gatifs, au d�part.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 37". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-37.html. 1706.
versets 1-36
Gen�se 37:1
Joseph est aim� par Jacob, mais il est ha� par ses fr�res. (1-4)
Le songe de Joseph. (5-11)
Jacob envoie Joseph visiter ses fr�res, ils complotent de le faire mourir. (12-22)
Les fr�res de Joseph le vendent. (23-10)
La d�ception de Jacob, Joseph vendu � Potiphar. (31-36)
(1-4)
Dans l�histoire de Joseph, nous voyons quelques similitudes avec celle de J�sus-Christ, qui a �t� premi�rement humili�, puis honor�. Nous voyons �galement le sort des chr�tiens qui cheminent vers le royaume c�leste en traversant de nombreuses tribulations. C�est une histoire unique�; elle montre � quel point l�esprit humain est tortueux, � la fois bon et mauvais�; on peut y voir la providence divine utilisant les personnages de ce texte pour accomplir ses desseins. Bien que Joseph ait �t� le fils pr�f�r� de son p�re, il n�a pas �t� �lev� dans l�oisivet�.
Ceux qui n�aiment pas vraiment leurs enfants, ne les confrontent pas au monde des affaires, du travail et des difficult�s. Trop g�ter ses enfants peut vraiment les conduire � la corruption. Ceux qui sont �lev�s dans l�oisivet� sont susceptibles de n��tre que des bons � rien.
Jacob r�v�le son amour, en habillant Joseph de mani�re plus raffin�e qu�il n�a habill� le reste de ses enfants. Il n�est pas bon que les parents fassent une diff�rence entre leurs enfants, � moins qu�il n�y ait � cela une raison s�rieuse, par exemple, la conduite de ces derniers. Quand les parents font une telle diff�rence, les enfants le remarquent bien vite et cela n�am�ne que des querelles dans les familles. Les fils de Jacob �taient dans ce cas�: bien qu�ils soient sous la responsabilit� de leur p�re, ils ne se trouvaient pas � la maison, avec lui�; Joseph fit un rapport � son p�re, quant � la mauvaise conduite de ses fr�res, afin que le patriarche les corrige. La mauvaise attitude de ces derniers n�a pas �t� rapport�e pour semer la discorde�: la conduite de Joseph �tait celle d�un fr�re fid�le.
Gen�se 37:5
(5-11)
Dieu a fait voir � Joseph la perspective de sa destin�e, pour l�encourager et le soulager lors de ses futures �preuves, qui s�av�reront longues et p�nibles. Il faut noter que le songe de Joseph correspond � des p�riodes de b�n�dictions et non pas � son emprisonnement. Ainsi, beaucoup de jeunes, � l�aube de leur vie, ne pensent qu�� la prosp�rit� et au plaisir, jamais aux �preuves �ventuelles.
Les fr�res de Joseph ont correctement interpr�t� le songe, bien qu�ils en d�testaient la teneur. Quand ils commirent les crimes visant � la perte de leur fr�re, ils furent en r�alit� les ��instruments�� accomplissant la volont� divine. De m�me, les juifs ont compris ce que Christ a dit, au sujet de Son royaume. �tant d�termin�s � ne pas Le voir r�gner sur eux, ils se sont concert�s pour Le mettre � mort�; et par Sa crucifixion, ils l�ont conduit vers la gloire de Son �uvre r�demptrice, une destin�e qu�ils voulaient assur�ment ne pas voir s�accomplir�!
Gen�se 37:12
(12-22)
Remarquez la bonne disposition de Joseph pour ob�ir aux ordres de son p�re�!
Les enfants qui sont vraiment aim�s par leurs parents devraient �tre les plus prompts � ob�ir. Notez �galement � quel point les fr�res de Joseph �taient d�lib�r�ment contre lui. Ils ont pr�m�dit� de le tuer et de masquer leur acte en maquillant son v�tement avec du sang.
Quiconque hait son fr�re est un meurtrier, 1�Jean�3:15. Les fils de Jacob ont d�test� leur fr�re parce que leur p�re le pr�f�rait � eux. Tout ce qui est arriv�, en particulier ces diff�rents songes, a conduit � cette violence�; ses fr�res avaient de la ranc�ur contre Joseph, ranc�ur qui ne pouvait s�apaiser que par sa mort. Tous les c�urs sont dans les mains de Dieu. Ruben, le premier-n�, avait les pires raisons d��tre jaloux de Joseph, cependant il a prouv� qu�il �tait son meilleur ami.
Dieu a outrepass� toutes choses pour atteindre Son propre objectif�; il a fait de Joseph l�instrument qui a sauv� beaucoup de vies humaines. Joseph �tait une image de Christ�; bien qu�Il soit le Fils bien-aim� du P�re, Christ, dans son amour, est descendu parmi nous, en toute humilit�. Du ciel, Il est venu sur terre pour nous chercher et nous sauver�; Il a subi ici-bas tous les affronts et les pi�ges dress�s contre Lui. Les siens ne l�ont pas re�u, et ils l�ont crucifi�. Cette soumission �tait volontaire, dans le but de nous racheter et de nous sauver.
Gen�se 37:23
(23-30)
Ils ont jet� Joseph dans une citerne, afin qu�il p�risse, de faim et de froid�; quelle cruaut� de la part de ses fr�res�! Ils l�ont maltrait� et laiss� en pleine d�tresse, et n�ont pas �t� afflig�s par le d�sarroi de leur fr�re, voir Amos�6:6�; alors que ce dernier �tait au fond de cette citerne, ils se sont assis calmement autour pour manger leur pain. Ils n�ont �prouv� aucun remord pour leur p�ch�. La col�re de l�homme finira par glorifier Dieu, et du r�sultat de cette col�re, Il se ceindra, Psaumes�76:10.
Les fr�res de Joseph furent divinement retenus, dans leur tentative d�assassinat, et la vente qu�ils ont ensuite op�r�e a contribu� merveilleusement � l��loge divin�!
Gen�se 37:31
(31-36)
Quand Satan a convaincu les hommes de commettre un p�ch�, il leur enseigne d�essayer de le dissimuler parmi d�autres iniquit�s�; par exemple, pour cacher le vol et le meurtre, on utilise le mensonge et les faux serments�: ces dissimulations du p�ch� ne subsistent gu�re. Les fr�res de Joseph ont tent� de garder ce secret pendant un certain temps�; mais leur vilenie a �t� d�couverte et fut connue de tous. Pour convaincre leur p�re, ils lui ont envoy� la tunique bigarr�e de Joseph�; Jacob, en voyant ce v�tement sanglant, a tout de suite pens� que Joseph avait �t� d�chiquet� par une b�te f�roce. Que ceux qui sont assez sensibles pour bien conna�tre le c�ur de leurs parents, puissent imaginer l�agonie du pauvre Jacob. Ses fils ont bassement feint de le soulager, mais, en fait, leur sentiments n��taient qu�hypocrisie. S�ils avaient vraiment d�sir� le soulager, ils auraient pu imm�diatement le faire en lui disant la v�rit�. Il faut bien constater que le c�ur est endurci par la fausset� du p�ch�. Jacob a refus� d��tre consol�.
La grande affection qu�on �prouve pour une personne doit nous pr�parer � subir une affliction en rapport avec la force de notre sentiment�: un amour anormal finit g�n�ralement par une peine du m�me type. Il est sage pour des parents, de ne pas trop choyer leurs enfants, car ces derniers ne pourront �tre aguerris, face aux difficult�s qu�ils rencontreront au cours de leur vie.
Dans tout ce chapitre, nous voyons les merveilleux cheminements de la Providence. Les fr�res de Joseph pensaient avoir atteint leur but�; les marchands, qui n�avaient aucun scrupule sur la nature de ce qu�ils avaient acquis, pensaient avoir atteint leur objectif�; quant � Potiphar, ayant acquis un excellent jeune esclave, il a pens� qu�il faisait une bonne affaire�! Mais les desseins de Dieu se r�alisent par tous les moyens. Cette histoire fera descendre Isra�l en �gypte�; tout cela finira par la d�livrance du peuple par Mo�se�; c�est le point de d�part de la v�ritable religion dans le monde et de sa diffusion parmi toutes les nations, par l��vangile. Ainsi, la col�re de l�homme finira par manifester la gloire du Seigneur, malgr� les aspects n�gatifs, au d�part.