Joseph, l�esclave pr�f�r� de Potiphar. (1-6) Joseph r�siste � la tentation. (7-12) Joseph est faussement accuse par sa ma�tresse. (13-18) Il est jet� en prison, et Dieu est alors aupr�s de lui. (19-23) (1-6)
Nos ennemis peuvent nous d�pouiller de nos distinctions et de nos ornements�; la Sagesse et la Gr�ce, par contre, ne peuvent pas nous �tre �t�es. Ces m�mes ennemis peuvent �galement nous s�parer de nos amis, de nos parents et de notre pays, mais ils ne peuvent nous s�parer de la pr�sence du Seigneur. Ils peuvent nous isoler des b�n�dictions ext�rieures, nous voler notre libert�, et nous confiner dans les prisons, mais ils ne peuvent nous priver de la communion avec Dieu et du tr�ne de la gr�ce, ils ne peuvent nous s�parer des b�n�dictions du salut. Joseph a �t� b�ni, merveilleusement b�ni, m�me dans la maison o� il s�journait, en tant qu�esclave.
La pr�sence de Dieu parmi nous, fait prosp�rer toutes nos entreprises. Les hommes pieux sont les b�n�dictions de l�endroit o� ils habitent�; il en est ainsi pour les domestiques qui vivent sous le regard du Seigneur, m�me s�ils sont peu consid�r�s. La prosp�rit� du m�chant servira de toute fa�on la cause de l�homme pieux. Dans ce texte, cette famille ��du monde�� a �t� b�nie par la pr�sence d�un pieux domestique chez elle.
Gen�se 39:7
(7-12)
La beaut� chez les hommes ou les femmes, est souvent un pi�ge qui interdit toute fiert� � cet �gard, et exige une vigilance constante envers toute tentation qui pourrait survenir. Nous avons grand besoin de ma�triser nos yeux, de peur que les d�sirs qu�ils font na�tre en nous ne finissent par infecter notre c�ur. Quand le luxe et l�aisance sont ma�tres de toutes choses, la d�cence, la r�putation et la conscience peuvent �tres r�duites � n�ant. L��pouse de Potiphar a prouv� que son c�ur �tait enti�rement vou� au mal. Quand Satan a constat� qu�il ne pouvait vaincre Joseph par les �preuves mat�rielles, il l�a attaqu� avec une arme redoutable�: les plaisirs des sens, qui ont vaincu beaucoup d��mes. Mais Joseph, par la gr�ce de Dieu, a pu r�sister et surmonter cette tentation�; sa r�sistance envers cette femme a �t� la d�monstration de la Puissance divine, cette m�me Puissance qui a d�livr� Daniel et ses compagnons de la fournaise ardente.
Joseph aurait pu facilement tomber et commettre ce p�ch�. Le tentateur, dans ce texte, �tait sa ma�tresse�; une fois ce p�ch �commis, Joseph aurait pu jouir d�un certain appui suppl�mentaire, de la part de cette femme, pour son avancement. Refuser ses avances, pla�ait Joseph dans une situation plus que P�rilleuse�; il a fait de cette femme son ennemi. Le lieu et le moment �taient favorables � cette tentation. De plus, Joseph �tait constamment sollicit� par cette femme. La gr�ce toute puissante de Dieu a permis � Joseph de surmonter cet assaut de l�ennemi. Le patriarche a donn� priorit� � Dieu et au respect d� au ma�tre de la maison. Nous sommes li�s tant par l�honneur que par la justice et la gratitude, afin de ne pas pratiquer le mal en secret envers ceux qui placent leur confiance en nous.
Joseph n�a pas voulu offenser son Dieu. Il faut souligner trois points par lesquels Joseph s�est distingu�:
1) Il a constat� qu�il �tait la victime de cette tentation. Il s�est souvenu qu�il �tait engag� envers Dieu et qu�il a t�moign� aux autres sa pi�t�.
2) Ce p�ch� a bien �t� l�objet de cette tentation. D�autres auraient pu minimiser la gravit� de cette faute, Joseph l�a tr�s bien �valu�e�; il faut appeler le p�ch� par son propre nom et ne jamais l�amoindrir. Que les fautes de cette nature soient toujours consid�r�es comme �tant l�objet d�une terrible gravit�?!
3) En fait, c�est contre Dieu que Joseph aurait p�ch�. L�iniquit �est contre Dieu, contre Sa nature et Sa domination, contre Son amour et Ses plans. Ceux qui aiment Dieu ha�ssent le p�ch�.
La gr�ce de Dieu a permis � Joseph de surmonter la tentation, tout en �vitant la col�re. Il n�est pas rest� au stade de cette tentation, mais il s�en est rapidement �loign�, il s�est �chapp�, pour sauver sa vie.
Si nous professons de ne pas vouloir commettre l�iniquit�, fuyons comme l�oiseau qui a d�cel� le pi�ge, comme une jeune proie qui a rep�r� le chasseur.
Gen�se 39:13
(13-18)
La ma�tresse de Joseph, ayant essay� en vain de le faire fauter, a tent� de se venger�: ceux qui ont rompu les liens de la modestie, ne seront jamais retenus par ceux de la v�rit�. Il n�est pas nouveau que le meilleur des hommes soit faussement accus� de crimes, par le pire des tueurs. Il est bon de savoir qu�un jour, tout finira par se savoir, que tout sera r�v�l�.
Gen�se 39:19
(19-23)
Le ma�tre de Joseph a cru l�accusation prononc�e par son �pouse. Il est probable que Potiphar ait choisi cette prison � cause de la fermet� de sa discipline�; mais Dieu a con�u ce cheminement pour pr�parer la destin�e merveilleuse de Joseph. Ce dernier a �t� gard� et conduit par son Dieu. Le patriarche �tait loin de tous ses amis et de toute sa famille�; il n�y avait personne pour l�aider ou le r�conforter�; mais le Seigneur �tait avec Joseph, et lui a r�v�l� Sa mis�ricorde. Les innocents qui sont en prison doivent savoir que Dieu est � leur c�t�. Dans notre texte, Dieu a fait remarquer Joseph par le garde de la prison�; ce gardien lui a fait confiance pour contr�ler les affaires de la prison.
Un homme pieux fera du bien partout o� il se trouve, et sera une b�n�diction, m�me dans les liens et l�exil. N�oublions pas, au travers de cette histoire de Joseph, de regarder � J�sus, Celui qui a souffert, �tant tent� et n�ayant pas p�ch�; J�sus a �t� calomni�, pers�cut� et emprisonn�, sans cause�; par la croix, Il est mont� ensuite sur Son tr�ne.
Puissions-nous suivre le m�me cheminement, dans la soumission et dans la souffrance, en ayant comme esp�rance, la Gloire c�leste�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 39". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-39.html. 1706.
versets 1-23
Gen�se 39:1
Joseph, l�esclave pr�f�r� de Potiphar. (1-6)
Joseph r�siste � la tentation. (7-12)
Joseph est faussement accuse par sa ma�tresse. (13-18)
Il est jet� en prison, et Dieu est alors aupr�s de lui. (19-23)
(1-6)
Nos ennemis peuvent nous d�pouiller de nos distinctions et de nos ornements�; la Sagesse et la Gr�ce, par contre, ne peuvent pas nous �tre �t�es. Ces m�mes ennemis peuvent �galement nous s�parer de nos amis, de nos parents et de notre pays, mais ils ne peuvent nous s�parer de la pr�sence du Seigneur. Ils peuvent nous isoler des b�n�dictions ext�rieures, nous voler notre libert�, et nous confiner dans les prisons, mais ils ne peuvent nous priver de la communion avec Dieu et du tr�ne de la gr�ce, ils ne peuvent nous s�parer des b�n�dictions du salut. Joseph a �t� b�ni, merveilleusement b�ni, m�me dans la maison o� il s�journait, en tant qu�esclave.
La pr�sence de Dieu parmi nous, fait prosp�rer toutes nos entreprises. Les hommes pieux sont les b�n�dictions de l�endroit o� ils habitent�; il en est ainsi pour les domestiques qui vivent sous le regard du Seigneur, m�me s�ils sont peu consid�r�s. La prosp�rit� du m�chant servira de toute fa�on la cause de l�homme pieux. Dans ce texte, cette famille ��du monde�� a �t� b�nie par la pr�sence d�un pieux domestique chez elle.
Gen�se 39:7
(7-12)
La beaut� chez les hommes ou les femmes, est souvent un pi�ge qui interdit toute fiert� � cet �gard, et exige une vigilance constante envers toute tentation qui pourrait survenir. Nous avons grand besoin de ma�triser nos yeux, de peur que les d�sirs qu�ils font na�tre en nous ne finissent par infecter notre c�ur. Quand le luxe et l�aisance sont ma�tres de toutes choses, la d�cence, la r�putation et la conscience peuvent �tres r�duites � n�ant. L��pouse de Potiphar a prouv� que son c�ur �tait enti�rement vou� au mal. Quand Satan a constat� qu�il ne pouvait vaincre Joseph par les �preuves mat�rielles, il l�a attaqu� avec une arme redoutable�: les plaisirs des sens, qui ont vaincu beaucoup d��mes. Mais Joseph, par la gr�ce de Dieu, a pu r�sister et surmonter cette tentation�; sa r�sistance envers cette femme a �t� la d�monstration de la Puissance divine, cette m�me Puissance qui a d�livr� Daniel et ses compagnons de la fournaise ardente.
Joseph aurait pu facilement tomber et commettre ce p�ch�. Le tentateur, dans ce texte, �tait sa ma�tresse�; une fois ce p�ch �commis, Joseph aurait pu jouir d�un certain appui suppl�mentaire, de la part de cette femme, pour son avancement. Refuser ses avances, pla�ait Joseph dans une situation plus que P�rilleuse�; il a fait de cette femme son ennemi. Le lieu et le moment �taient favorables � cette tentation. De plus, Joseph �tait constamment sollicit� par cette femme. La gr�ce toute puissante de Dieu a permis � Joseph de surmonter cet assaut de l�ennemi. Le patriarche a donn� priorit� � Dieu et au respect d� au ma�tre de la maison. Nous sommes li�s tant par l�honneur que par la justice et la gratitude, afin de ne pas pratiquer le mal en secret envers ceux qui placent leur confiance en nous.
Joseph n�a pas voulu offenser son Dieu. Il faut souligner trois points par lesquels Joseph s�est distingu�:
1) Il a constat� qu�il �tait la victime de cette tentation. Il s�est souvenu qu�il �tait engag� envers Dieu et qu�il a t�moign� aux autres sa pi�t�.
2) Ce p�ch� a bien �t� l�objet de cette tentation. D�autres auraient pu minimiser la gravit� de cette faute, Joseph l�a tr�s bien �valu�e�; il faut appeler le p�ch� par son propre nom et ne jamais l�amoindrir. Que les fautes de cette nature soient toujours consid�r�es comme �tant l�objet d�une terrible gravit�?!
3) En fait, c�est contre Dieu que Joseph aurait p�ch�. L�iniquit �est contre Dieu, contre Sa nature et Sa domination, contre Son amour et Ses plans. Ceux qui aiment Dieu ha�ssent le p�ch�.
La gr�ce de Dieu a permis � Joseph de surmonter la tentation, tout en �vitant la col�re. Il n�est pas rest� au stade de cette tentation, mais il s�en est rapidement �loign�, il s�est �chapp�, pour sauver sa vie.
Si nous professons de ne pas vouloir commettre l�iniquit�, fuyons comme l�oiseau qui a d�cel� le pi�ge, comme une jeune proie qui a rep�r� le chasseur.
Gen�se 39:13
(13-18)
La ma�tresse de Joseph, ayant essay� en vain de le faire fauter, a tent� de se venger�: ceux qui ont rompu les liens de la modestie, ne seront jamais retenus par ceux de la v�rit�. Il n�est pas nouveau que le meilleur des hommes soit faussement accus� de crimes, par le pire des tueurs. Il est bon de savoir qu�un jour, tout finira par se savoir, que tout sera r�v�l�.
Gen�se 39:19
(19-23)
Le ma�tre de Joseph a cru l�accusation prononc�e par son �pouse. Il est probable que Potiphar ait choisi cette prison � cause de la fermet� de sa discipline�; mais Dieu a con�u ce cheminement pour pr�parer la destin�e merveilleuse de Joseph. Ce dernier a �t� gard� et conduit par son Dieu. Le patriarche �tait loin de tous ses amis et de toute sa famille�; il n�y avait personne pour l�aider ou le r�conforter�; mais le Seigneur �tait avec Joseph, et lui a r�v�l� Sa mis�ricorde. Les innocents qui sont en prison doivent savoir que Dieu est � leur c�t�. Dans notre texte, Dieu a fait remarquer Joseph par le garde de la prison�; ce gardien lui a fait confiance pour contr�ler les affaires de la prison.
Un homme pieux fera du bien partout o� il se trouve, et sera une b�n�diction, m�me dans les liens et l�exil. N�oublions pas, au travers de cette histoire de Joseph, de regarder � J�sus, Celui qui a souffert, �tant tent� et n�ayant pas p�ch�; J�sus a �t� calomni�, pers�cut� et emprisonn�, sans cause�; par la croix, Il est mont� ensuite sur Son tr�ne.
Puissions-nous suivre le m�me cheminement, dans la soumission et dans la souffrance, en ayant comme esp�rance, la Gloire c�leste�!