Jacob est persuad� qu�il faut envoyer Benjamin en �gypte. (1-14) Joseph re�oit ses fr�res, leurs craintes. (15-25) Joseph fait un festin pour ses fr�res. (26-34) (1-14)
Jacob insiste pour que ses fils aillent acheter un peu de nourriture en �gypte�; en p�riode de p�nurie la moindre nourriture est appr�ci�e. Juda prie instamment son p�re pour que Benjamin puisse les accompagner en �gypte. Il n�y a rien de d�shonorant pour des enfants, � conseiller leurs parents, en toute humilit�, et le cas �ch�ant, � raisonner avec eux. Jacob a mesur� l�urgence de la situation et a pris les mesures qui s�imposaient. Sa prudence et son honn�tet� se sont manifest�es sous trois points�:
A) Il a renvoy� l�argent que ses fils avaient trouv� dans leur sac. L�honn�tet� nous oblige � restituer non seulement ce qui vient � nous, par notre propre faute, mais aussi ce que peuvent nous fournir les autres par erreur. Bien que nous puissions obtenir quelque chose par inadvertance, si nous le gardons, t�t ou tard cela sera d�couvert, et la supercherie sera r�v�l�e. B) Le patriarche a renvoy� tout ce que ses fils avaient emmen� lors de leur premier voyage�; d�une part, le prix du bl�, afin que tout soit en r�gle, mais aussi de l�argent pour payer une �ventuelle ran�on pour Sim�on.
C) Il a envoy� aussi des pr�sents, les pr�mices que la terre avait pu lui accorder, et ce qui pouvait �tre rare en �gypte�: Le baume, le miel, etc. La Providence n�est pas dispens�e � tous de mani�re identique. Le miel et les �pices ne pourront jamais remplacer le pain. La famine �tait forte en Canaan, malgr� la disponibilit� dans le pays, de baume et de myrrhe. Nous pouvons tr�s bien vivre avec de la nourriture simple, sans luxe�; par contre, nous ne pouvons pas vivre que de mets luxueux, sans la nourriture de base.
Remercions Dieu de ce qu�Il nous accorde le n�cessaire et l�utile, d�une mani�re g�n�ralement simple et souvent au meilleur prix. Bien que les hommes aient une tendance � aimer l�or, l�argent, le luxe et l�aisance, au temps de la famine, ils �changent volontiers tout cela contre du pain. Tous ces produits de luxe ne sont que peu de chose, au jour de la col�re divine�!
Combien devrions-nous �tre pr�ts � renoncer � beaucoup de choses, pour l�excellence de la connaissance de J�sus-Christ�! Si nous voulons prosp�rer ici-bas, sachons d�abord vivre pieusement, dans la pri�re, avec le Seigneur. Remercions Le pour toutes les gr�ces qu�Il nous accorde dans notre vie, et m�me pour toutes les afflictions�!
Gen�se 43:15
(15-25)
Les fils de Jacob descendirent une deuxi�me fois en �gypte pour y acheter du bl�.
Si nous devions vraiment savoir ce que signifie la famine, nous serions beaucoup plus motiv�s � rechercher de la nourriture spirituelle, comme le faisaient les fils de Jacob pour leur subsistance corporelle.
L�intendant de Joseph a re�u des ordres de son ma�tre, afin de recevoir les fils de Jacob dans sa maison. Ceci les a d�ailleurs effray�s�! Ceux qui sont coupables, voient souvent un c�t� n�gatif en chaque chose. L�intendant les a encourag�s. Dans ses propos, il appara�t que Joseph ait enseign� � son serviteur la connaissance du vrai Dieu, le Dieu des H�breux.
Les domestiques pieux devraient saisir toutes les occasions propices pour parler de Dieu et de Sa providence, avec toute la r�v�rence et le s�rieux que cela impose.
Gen�se 43:26
(26-34)
Il faut noter, dans ce texte, le profond respect qu�avaient les fils de Jacob, vis-�-vis de Joseph. C�est en fait ce qu�esp�rait ce dernier�; tous ses v�ux se sont accomplis. Joseph a t�moign� une grande bont� � ses fr�res. Il les a trait�s avec noblesse�; il faut toutefois signaler que les juifs gardaient une certaine distance, vis-�-vis des gentils.
En p�riode de famine, la seule chose qui compte est de s�alimenter�; les fr�res de Joseph ont �t� rassasi�s. Leurs soucis et leurs craintes �taient maintenant �cart�s, et ils ont mang� leur pain avec joie, reconnaissant pleinement qu�ils recevaient le plein agr�ment du ma�tre de ce pays. Si Dieu agr�e nos actes, nous avons de bonnes raisons d��tre joyeux.
Joseph a montr� une attention particuli�re envers Benjamin, pour essayer de voir si ses fr�res enviaient ce dernier. Il y a une r�gle que nous devons observer�: �tre satisfait de ce que nous avons et ne pas �tre envieux de ce que d�autres poss�dent.
Ainsi, J�sus r�v�le aux autres ceux qu�il aime, et satisfait chaque jour davantage leurs besoins. Il leur fait voir qu�Il est leur seul Refuge contre la destruction. Il surmonte leur r�ticence � s�approcher de Lui. Puis, dans Sa bont�, il leur r�v�le Son amour, Il les accueille dans Sa maison, et s�affaire s�rieusement � leur procurer ce dont ils ont besoin�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 43". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-43.html. 1706.
versets 1-34
Gen�se 43:1
Jacob est persuad� qu�il faut envoyer Benjamin en �gypte. (1-14)
Joseph re�oit ses fr�res, leurs craintes. (15-25)
Joseph fait un festin pour ses fr�res. (26-34)
(1-14)
Jacob insiste pour que ses fils aillent acheter un peu de nourriture en �gypte�; en p�riode de p�nurie la moindre nourriture est appr�ci�e. Juda prie instamment son p�re pour que Benjamin puisse les accompagner en �gypte. Il n�y a rien de d�shonorant pour des enfants, � conseiller leurs parents, en toute humilit�, et le cas �ch�ant, � raisonner avec eux. Jacob a mesur� l�urgence de la situation et a pris les mesures qui s�imposaient. Sa prudence et son honn�tet� se sont manifest�es sous trois points�:
A) Il a renvoy� l�argent que ses fils avaient trouv� dans leur sac. L�honn�tet� nous oblige � restituer non seulement ce qui vient � nous, par notre propre faute, mais aussi ce que peuvent nous fournir les autres par erreur. Bien que nous puissions obtenir quelque chose par inadvertance, si nous le gardons, t�t ou tard cela sera d�couvert, et la supercherie sera r�v�l�e. B) Le patriarche a renvoy� tout ce que ses fils avaient emmen� lors de leur premier voyage�; d�une part, le prix du bl�, afin que tout soit en r�gle, mais aussi de l�argent pour payer une �ventuelle ran�on pour Sim�on.
C) Il a envoy� aussi des pr�sents, les pr�mices que la terre avait pu lui accorder, et ce qui pouvait �tre rare en �gypte�: Le baume, le miel, etc. La Providence n�est pas dispens�e � tous de mani�re identique. Le miel et les �pices ne pourront jamais remplacer le pain. La famine �tait forte en Canaan, malgr� la disponibilit� dans le pays, de baume et de myrrhe. Nous pouvons tr�s bien vivre avec de la nourriture simple, sans luxe�; par contre, nous ne pouvons pas vivre que de mets luxueux, sans la nourriture de base.
Remercions Dieu de ce qu�Il nous accorde le n�cessaire et l�utile, d�une mani�re g�n�ralement simple et souvent au meilleur prix. Bien que les hommes aient une tendance � aimer l�or, l�argent, le luxe et l�aisance, au temps de la famine, ils �changent volontiers tout cela contre du pain. Tous ces produits de luxe ne sont que peu de chose, au jour de la col�re divine�!
Combien devrions-nous �tre pr�ts � renoncer � beaucoup de choses, pour l�excellence de la connaissance de J�sus-Christ�! Si nous voulons prosp�rer ici-bas, sachons d�abord vivre pieusement, dans la pri�re, avec le Seigneur. Remercions Le pour toutes les gr�ces qu�Il nous accorde dans notre vie, et m�me pour toutes les afflictions�!
Gen�se 43:15
(15-25)
Les fils de Jacob descendirent une deuxi�me fois en �gypte pour y acheter du bl�.
Si nous devions vraiment savoir ce que signifie la famine, nous serions beaucoup plus motiv�s � rechercher de la nourriture spirituelle, comme le faisaient les fils de Jacob pour leur subsistance corporelle.
L�intendant de Joseph a re�u des ordres de son ma�tre, afin de recevoir les fils de Jacob dans sa maison. Ceci les a d�ailleurs effray�s�! Ceux qui sont coupables, voient souvent un c�t� n�gatif en chaque chose. L�intendant les a encourag�s. Dans ses propos, il appara�t que Joseph ait enseign� � son serviteur la connaissance du vrai Dieu, le Dieu des H�breux.
Les domestiques pieux devraient saisir toutes les occasions propices pour parler de Dieu et de Sa providence, avec toute la r�v�rence et le s�rieux que cela impose.
Gen�se 43:26
(26-34)
Il faut noter, dans ce texte, le profond respect qu�avaient les fils de Jacob, vis-�-vis de Joseph. C�est en fait ce qu�esp�rait ce dernier�; tous ses v�ux se sont accomplis. Joseph a t�moign� une grande bont� � ses fr�res. Il les a trait�s avec noblesse�; il faut toutefois signaler que les juifs gardaient une certaine distance, vis-�-vis des gentils.
En p�riode de famine, la seule chose qui compte est de s�alimenter�; les fr�res de Joseph ont �t� rassasi�s. Leurs soucis et leurs craintes �taient maintenant �cart�s, et ils ont mang� leur pain avec joie, reconnaissant pleinement qu�ils recevaient le plein agr�ment du ma�tre de ce pays. Si Dieu agr�e nos actes, nous avons de bonnes raisons d��tre joyeux.
Joseph a montr� une attention particuli�re envers Benjamin, pour essayer de voir si ses fr�res enviaient ce dernier. Il y a une r�gle que nous devons observer�: �tre satisfait de ce que nous avons et ne pas �tre envieux de ce que d�autres poss�dent.
Ainsi, J�sus r�v�le aux autres ceux qu�il aime, et satisfait chaque jour davantage leurs besoins. Il leur fait voir qu�Il est leur seul Refuge contre la destruction. Il surmonte leur r�ticence � s�approcher de Lui. Puis, dans Sa bont�, il leur r�v�le Son amour, Il les accueille dans Sa maison, et s�affaire s�rieusement � leur procurer ce dont ils ont besoin�!