La conduite de Joseph, face � ses fr�res, son affection pour Benjamin. (1-17) La supplication de Juda aupr�s de Joseph. (18-34) (1-17)
Joseph a test� les sentiments de ses fr�res vis-�-vis de Benjamin. Il a voulu voir s�ils l�ont envi� et d�test� de la m�me mani�re que ce qu�ils ont fait subir � Joseph auparavant, et s�ils avaient les m�mes intentions de tromperie vis-�-vis de leur p�re Jacob, comme ils lui avaient jadis menti. Quand la coupe a �t� trouv�e dans le sac de Benjamin, ils auraient peut-�tre invent� un pr�texte pour le laisser sur place, comme esclave.
Nous ne pouvons pas juger le c�ur des hommes � un certain moment, selon ce qu�ils ont �t� auparavant�; ni ce qu�ils feront, quand on regarde leurs �uvres accomplies.
L�intendant les a accus�s d��tre ingrats, en r�pondant au bien par le mal�; il leur a montr� que c��tait de la folie d�emporter la coupe dont se servait le ma�tre journellement�: il ne pouvait que s�apercevoir rapidement de sa disparition, et l�aurait imm�diatement recherch�e�; son seigneur buvait tous les jours dans cette coupe, et il avait pour elle un penchant particulier.
��En la laissant n�gligemment sur la table, il vous a mis � l��preuve, pour voir si vous �tes d�honn�tes hommes��. Ses fr�res se sont humblement livr�s � la mansu�tude de Joseph, en reconnaissant la droiture divine�; peut-�tre se souvenaient-ils des vilenies faites autrefois � leur fr�re, pensant que Dieu leur demandait maintenant des comptes. Dans les cas o� nous penons avoir fait du tort aux autres, nous devons savoir que nous avons un Dieu parfait, tout � fait capable de d�couvrir notre p�ch�.
Gen�se 44:18
(18-34)
Comme Juda le supposait, Joseph �tait �tranger � la famille de Jacob, et de ce fait, ne pouvait pas �tre interpell� par la fermet� de sa conduite. Joseph n�avait pas besoin d�informations compl�mentaires sur Jacob et son fils, Benjamin�; il les aimait v�ritablement. La s�paration de Juda et de Benjamin, en ce moment de d�tresse, a �t� compens�e longtemps apr�s, lorsque la tribu de Benjamin est rest�e fid�le � la tribu de Juda, alors que toutes les autres l�ont abandonn�e. Dans le livre des H�breux, l�auteur, en parlant de Christ, le M�diateur, rappelle que notre Seigneur est issu de la tribu de Juda, H�breux�7:14�; et il a non seulement �t� l�Intercesseur pour les transgresseurs de la loi, mais il est aussi devenu une S�curit� pour eux, t�moignant par la m�me, qu�Il se soucie d�eux, avec tendresse, � la fois vis-�-vis du P�re et de leurs fr�res. J�sus, v�ritable image de Joseph, humilie et �prouve son peuple, m�me si ce dernier a pu avoir un certain avant-go�t de Son tendre amour. Il leur rappelle leurs p�ch�s, pour les conduire � la repentance, et leur montrer combien ils sont redevables � Sa mis�ricorde.
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 44". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-44.html. 1706.
versets 1-34
Gen�se 44:1
La conduite de Joseph, face � ses fr�res, son affection pour Benjamin. (1-17)
La supplication de Juda aupr�s de Joseph. (18-34)
(1-17)
Joseph a test� les sentiments de ses fr�res vis-�-vis de Benjamin. Il a voulu voir s�ils l�ont envi� et d�test� de la m�me mani�re que ce qu�ils ont fait subir � Joseph auparavant, et s�ils avaient les m�mes intentions de tromperie vis-�-vis de leur p�re Jacob, comme ils lui avaient jadis menti. Quand la coupe a �t� trouv�e dans le sac de Benjamin, ils auraient peut-�tre invent� un pr�texte pour le laisser sur place, comme esclave.
Nous ne pouvons pas juger le c�ur des hommes � un certain moment, selon ce qu�ils ont �t� auparavant�; ni ce qu�ils feront, quand on regarde leurs �uvres accomplies.
L�intendant les a accus�s d��tre ingrats, en r�pondant au bien par le mal�; il leur a montr� que c��tait de la folie d�emporter la coupe dont se servait le ma�tre journellement�: il ne pouvait que s�apercevoir rapidement de sa disparition, et l�aurait imm�diatement recherch�e�; son seigneur buvait tous les jours dans cette coupe, et il avait pour elle un penchant particulier.
��En la laissant n�gligemment sur la table, il vous a mis � l��preuve, pour voir si vous �tes d�honn�tes hommes��. Ses fr�res se sont humblement livr�s � la mansu�tude de Joseph, en reconnaissant la droiture divine�; peut-�tre se souvenaient-ils des vilenies faites autrefois � leur fr�re, pensant que Dieu leur demandait maintenant des comptes. Dans les cas o� nous penons avoir fait du tort aux autres, nous devons savoir que nous avons un Dieu parfait, tout � fait capable de d�couvrir notre p�ch�.
Gen�se 44:18
(18-34)
Comme Juda le supposait, Joseph �tait �tranger � la famille de Jacob, et de ce fait, ne pouvait pas �tre interpell� par la fermet� de sa conduite. Joseph n�avait pas besoin d�informations compl�mentaires sur Jacob et son fils, Benjamin�; il les aimait v�ritablement. La s�paration de Juda et de Benjamin, en ce moment de d�tresse, a �t� compens�e longtemps apr�s, lorsque la tribu de Benjamin est rest�e fid�le � la tribu de Juda, alors que toutes les autres l�ont abandonn�e. Dans le livre des H�breux, l�auteur, en parlant de Christ, le M�diateur, rappelle que notre Seigneur est issu de la tribu de Juda, H�breux�7:14�; et il a non seulement �t� l�Intercesseur pour les transgresseurs de la loi, mais il est aussi devenu une S�curit� pour eux, t�moignant par la m�me, qu�Il se soucie d�eux, avec tendresse, � la fois vis-�-vis du P�re et de leurs fr�res. J�sus, v�ritable image de Joseph, humilie et �prouve son peuple, m�me si ce dernier a pu avoir un certain avant-go�t de Son tendre amour. Il leur rappelle leurs p�ch�s, pour les conduire � la repentance, et leur montrer combien ils sont redevables � Sa mis�ricorde.