Joseph r�conforte ses fr�res, et envoie chercher son p�re. (1-15) Pharaon agr�e le fait que Joseph invite les siens � le rejoindre�; les pr�sents que Joseph donne � ses fr�res. (16-24) Jacob re�oit la nouvelle�: Joseph est toujours en vie. (25-28) (1-15)
Joseph a laiss� Juda continuer son expos�, et a �cout� tout ce qu�il avait � dire. Il a constat� que ses fr�res se sont humili�s, conscients des p�ch�s qu�ils avaient commis�; il a �galement vu que Juda avait mentionn� deux fois le nom de "Joseph" dans son discours, qu�il respectait son p�re, et qu�il aimait son fr�re Benjamin. Il �tait maintenant temps que Joseph se fasse conna�tre � ses fr�res. Il a command� � tous ses serviteurs de se retirer. De m�me, Christ a r�v�l� Son amour et Sa bont� envers les siens�; Il l�a exprim� � chacun, d�une mani�re tout � fait personnelle. Joseph versa des larmes de tendresse et d�affection, qui contrastaient avec la cruaut� que lui avaient jusqu�ici manifest�e ses fr�res. C�est une image de la compassion divine envers les p�cheurs repentants. ��Je suis Joseph, votre fr�re��. Cette phrase, qui aurait du les humilier, en leur rappelant leur p�ch� d�avoir vendu Joseph, les a en fait encourag�s � esp�rer un traitement de cl�mence. De m�me, quand Christ a voulu convaincre Paul, Il s�est �cri�: ��Je suis J�sus, ne crains pas���; quand J�sus se manifeste � ses enfants, il les encourage � s�approcher de Lui, avec un c�ur sinc�re. Joseph a fait ainsi, et a montr� � ses fr�res, que quelles qu�auraient pu �tre leurs pens�es contre lui, Dieu avait pr�par� un merveilleux plan. Les p�cheurs doivent �tre afflig�s et attrist�s par leurs p�ch�s�; Dieu a Son plan de mis�ricorde et rien de bon ne peut �maner de ceux qui pratiquent l�iniquit�. La solution au probl�me du p�cheur c�est ��Christ���; il est tr�s saisissant de Le voir se manifester ainsi � ces �mes. J�sus-Christ ne sous-estime pas le p�ch�, Il consid�re qu�il s�agit du plus grand des maux�; Joseph �tait vraiment arm� contre le d�sespoir, et pouvait �galement se r�jouir de tout ce Dieu a fait; Il ne pouvait que trembler, face aux dangers et � la destruction auxquels les siens ont �chapp�. Joseph promet de prendre soin de son p�re et de toute la famille. Il est du devoir des enfants, si la n�cessit� l�exige, de soutenir leurs parents et de leur fournir tout ce qu�ils peuvent; ce n�est qu�un t�moignage de pi�t�, 1�Timoth�e�5:4. Apr�s que Joseph ait embrass� Benjamin, il a entour� d�affection tous ses fr�res; c�est alors que ces derniers ont parl� librement avec lui, de toutes les affaires de la maison paternelle. Apr�s s��tre v�ritablement r�concili� avec le Seigneur J�sus, qu�il est doux de ressentir la communion qui en r�sulte�!
Gen�se 45:16
(16-24)
Pharaon entretenait de bons rapports avec Joseph et �prouvait de l�int�r�t pour sa famille. L��gypte voulait compenser les pertes que cette famille avait subies lors de ses derniers d�placements. Ainsi ceux que J�sus-Christ a destin�s � Sa gloire merveilleuse, ne doivent pas avoir un int�r�t exag�r� envers les choses du monde. Les meilleurs plaisirs ne sont que pacotille�; nous ne pouvons pas les conserver bien longtemps ici-bas, et encore moins pourrons-nous les emporter dans l�au-del�. Ne laissons pas nos yeux ou notre c�ur s�attacher aux plaisirs du monde�; il y a de meilleures b�n�dictions qui nous sont r�serv�es par J�sus-Christ, ��notre Joseph���; Il s�en est all� pour nous pr�parer une place. Joseph a cong�di� ses fr�res avec une recommandation particuli�re�: ��Ne vous querellez pas en chemin��. Il connaissait bien leur temp�rament belliqueux�; et apr�s leur avoir tout pardonn�, il les laissa partir. Ce commandement, notre Seigneur nous l�a aussi donn�: Aimons notre prochain et quoi qu�il arrive, cherchons � le relever lors de ses chutes. Car nous sommes tous fr�res, nous avons chacun un seul P�re. Nous sommes tous coupables, et au lieu de nous disputer, cherchons plut�t � ne pas tomber. Nous sommes, ou esp�rons �tre, pardonn�s par Dieu, ce Dieu que nous avons tous offens� et nous devrions, en cons�quence, �tre pr�ts � nous pardonner l�un l�autre. Nous sommes pour ainsi dire ��en chemin��, un chemin, qui, de mani�re imag�e, passe par l��gypte, o� beaucoup de regards sont fix�s sur nous, cherchant � tirer avantage de notre situation�; un chemin qui nous m�ne au merveilleux pays de Canaan, o� nous esp�rons �tre � jamais dans une paix parfaite.
Gen�se 45:25
(25-28)
Pour Jacob, le fait d�entendre que Joseph �tait vivant, paraissait une trop bonne nouvelle pour qu�elle soit vraie; Jacob resta froid, parce qu�il ne le croyait pas. Nous restons souvent impassibles parce que nous ne croyons pas. � la longue, Jacob fut convaincu par la v�rit�. Il �tait vieux, et ne comptait pas vivre encore bien longtemps. Il dit�: ��Que mes yeux soient r�g�n�r�s par la vue de mon fils, avant qu�ils ne soient ferm�s�; il ne m�en faudra alors pas plus pour me rendre heureux en ce monde��. Contemplons J�sus, car Il s�est manifest� Lui-m�me comme un Fr�re et un Ami, m�me � ceux qui, par le pass�, L�ont m�pris�, en tant qu�ennemi. Il a assur� � tous Son amour et les richesses de Sa gr�ce. Il a command� d��viter les envies, les irritations, la m�chancet�, les diff�rends, et de vivre en paix les uns avec les autres. Il a enseign� � renoncer au monde et � se tourner vers Lui pour jouir de Sa pl�nitude. Christ a fourni tout ce qui �tait n�cessaire � Ses enfants, pour les ramener � Lui, dans Sa demeure, afin que l� o� Il se trouve, ils y soient �galement. Et malgr� tout cela, alors qu�Il a tout accompli pour les Siens, ces derniers �prouvent encore quelques doutes et craintes devant la perspective de voir Sa gloire et d��tre avec Lui�; ils peuvent m�me dire, comme Jacob�: ��c�est assez, je suis dispos� � mourir���; puis ils s��crient�: ��je vais aller voir, afin d��tre avec Celui qui aime mon �me��.
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Genesis 45". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/genesis-45.html. 1706.
versets 1-28
Gen�se 45:1
Joseph r�conforte ses fr�res, et envoie chercher son p�re. (1-15)
Pharaon agr�e le fait que Joseph invite les siens � le rejoindre�; les pr�sents que Joseph donne � ses fr�res. (16-24)
Jacob re�oit la nouvelle�: Joseph est toujours en vie. (25-28)
(1-15)
Joseph a laiss� Juda continuer son expos�, et a �cout� tout ce qu�il avait � dire. Il a constat� que ses fr�res se sont humili�s, conscients des p�ch�s qu�ils avaient commis�; il a �galement vu que Juda avait mentionn� deux fois le nom de "Joseph" dans son discours, qu�il respectait son p�re, et qu�il aimait son fr�re Benjamin. Il �tait maintenant temps que Joseph se fasse conna�tre � ses fr�res. Il a command� � tous ses serviteurs de se retirer. De m�me, Christ a r�v�l� Son amour et Sa bont� envers les siens�; Il l�a exprim� � chacun, d�une mani�re tout � fait personnelle. Joseph versa des larmes de tendresse et d�affection, qui contrastaient avec la cruaut� que lui avaient jusqu�ici manifest�e ses fr�res. C�est une image de la compassion divine envers les p�cheurs repentants. ��Je suis Joseph, votre fr�re��. Cette phrase, qui aurait du les humilier, en leur rappelant leur p�ch� d�avoir vendu Joseph, les a en fait encourag�s � esp�rer un traitement de cl�mence. De m�me, quand Christ a voulu convaincre Paul, Il s�est �cri�: ��Je suis J�sus, ne crains pas���; quand J�sus se manifeste � ses enfants, il les encourage � s�approcher de Lui, avec un c�ur sinc�re. Joseph a fait ainsi, et a montr� � ses fr�res, que quelles qu�auraient pu �tre leurs pens�es contre lui, Dieu avait pr�par� un merveilleux plan. Les p�cheurs doivent �tre afflig�s et attrist�s par leurs p�ch�s�; Dieu a Son plan de mis�ricorde et rien de bon ne peut �maner de ceux qui pratiquent l�iniquit�. La solution au probl�me du p�cheur c�est ��Christ���; il est tr�s saisissant de Le voir se manifester ainsi � ces �mes. J�sus-Christ ne sous-estime pas le p�ch�, Il consid�re qu�il s�agit du plus grand des maux�; Joseph �tait vraiment arm� contre le d�sespoir, et pouvait �galement se r�jouir de tout ce Dieu a fait; Il ne pouvait que trembler, face aux dangers et � la destruction auxquels les siens ont �chapp�. Joseph promet de prendre soin de son p�re et de toute la famille. Il est du devoir des enfants, si la n�cessit� l�exige, de soutenir leurs parents et de leur fournir tout ce qu�ils peuvent; ce n�est qu�un t�moignage de pi�t�, 1�Timoth�e�5:4. Apr�s que Joseph ait embrass� Benjamin, il a entour� d�affection tous ses fr�res; c�est alors que ces derniers ont parl� librement avec lui, de toutes les affaires de la maison paternelle. Apr�s s��tre v�ritablement r�concili� avec le Seigneur J�sus, qu�il est doux de ressentir la communion qui en r�sulte�!
Gen�se 45:16
(16-24)
Pharaon entretenait de bons rapports avec Joseph et �prouvait de l�int�r�t pour sa famille. L��gypte voulait compenser les pertes que cette famille avait subies lors de ses derniers d�placements. Ainsi ceux que J�sus-Christ a destin�s � Sa gloire merveilleuse, ne doivent pas avoir un int�r�t exag�r� envers les choses du monde. Les meilleurs plaisirs ne sont que pacotille�; nous ne pouvons pas les conserver bien longtemps ici-bas, et encore moins pourrons-nous les emporter dans l�au-del�. Ne laissons pas nos yeux ou notre c�ur s�attacher aux plaisirs du monde�; il y a de meilleures b�n�dictions qui nous sont r�serv�es par J�sus-Christ, ��notre Joseph���; Il s�en est all� pour nous pr�parer une place. Joseph a cong�di� ses fr�res avec une recommandation particuli�re�: ��Ne vous querellez pas en chemin��. Il connaissait bien leur temp�rament belliqueux�; et apr�s leur avoir tout pardonn�, il les laissa partir. Ce commandement, notre Seigneur nous l�a aussi donn�: Aimons notre prochain et quoi qu�il arrive, cherchons � le relever lors de ses chutes. Car nous sommes tous fr�res, nous avons chacun un seul P�re. Nous sommes tous coupables, et au lieu de nous disputer, cherchons plut�t � ne pas tomber. Nous sommes, ou esp�rons �tre, pardonn�s par Dieu, ce Dieu que nous avons tous offens� et nous devrions, en cons�quence, �tre pr�ts � nous pardonner l�un l�autre. Nous sommes pour ainsi dire ��en chemin��, un chemin, qui, de mani�re imag�e, passe par l��gypte, o� beaucoup de regards sont fix�s sur nous, cherchant � tirer avantage de notre situation�; un chemin qui nous m�ne au merveilleux pays de Canaan, o� nous esp�rons �tre � jamais dans une paix parfaite.
Gen�se 45:25
(25-28)
Pour Jacob, le fait d�entendre que Joseph �tait vivant, paraissait une trop bonne nouvelle pour qu�elle soit vraie; Jacob resta froid, parce qu�il ne le croyait pas. Nous restons souvent impassibles parce que nous ne croyons pas. � la longue, Jacob fut convaincu par la v�rit�. Il �tait vieux, et ne comptait pas vivre encore bien longtemps. Il dit�: ��Que mes yeux soient r�g�n�r�s par la vue de mon fils, avant qu�ils ne soient ferm�s�; il ne m�en faudra alors pas plus pour me rendre heureux en ce monde��. Contemplons J�sus, car Il s�est manifest� Lui-m�me comme un Fr�re et un Ami, m�me � ceux qui, par le pass�, L�ont m�pris�, en tant qu�ennemi. Il a assur� � tous Son amour et les richesses de Sa gr�ce. Il a command� d��viter les envies, les irritations, la m�chancet�, les diff�rends, et de vivre en paix les uns avec les autres. Il a enseign� � renoncer au monde et � se tourner vers Lui pour jouir de Sa pl�nitude. Christ a fourni tout ce qui �tait n�cessaire � Ses enfants, pour les ramener � Lui, dans Sa demeure, afin que l� o� Il se trouve, ils y soient �galement. Et malgr� tout cela, alors qu�Il a tout accompli pour les Siens, ces derniers �prouvent encore quelques doutes et craintes devant la perspective de voir Sa gloire et d��tre avec Lui�; ils peuvent m�me dire, comme Jacob�: ��c�est assez, je suis dispos� � mourir���; puis ils s��crient�: ��je vais aller voir, afin d��tre avec Celui qui aime mon �me��.