* Exhortations � divers devoirs, � nous contenter de ce que la Providence nous alloue. (1-6) Respecter les directives des pasteurs fid�les, avertissements contre ce qui peut �tre sugg�r� par des doctrines �trang�res � la Parole. (7-15) Exhortations suppl�mentaires aux devoirs, envers Dieu, notre prochain, et envers ceux qui nous dirigent dans le Seigneur. (16-21) Cette �p�tre doit �tre s�rieusement consid�r�e. (22-25) (1-6)
Le dessein de Christ, en se livrant Lui-m�me pour nous, � la croix, a �t� de racheter les p�cheurs, en vue de constituer un ��peuple particulier��, z�l� pour les bonnes �uvres. La v�ritable pi�t� provoque un lien d�amiti� fraternelle, le plus intense qui soit.
Nous trouvons dans ce texte de s�rieuses exhortations, relatives � diff�rents devoirs chr�tiens, avec en particulier, celle du contentement. Plusieurs p�ch�s s�opposent � cela�: la cupidit�, d�sir inassouvi de gagner de l�argent ici-bas, et la jalousie envers ceux qui en ont beaucoup plus que nous. Poss�dant des tr�sors spirituels dans le ciel, nous pouvons nous contenter du ��moindre�� ici-bas, ce que nous accorde en fait le Seigneur.
Ceux qui n�ob�issent pas � cette exhortation, restent sans cesse en qu�te de possession, bien que Dieu ait parfois �lev� leur condition en ce monde.
Adam, dans le jardin d��den, a connu le paradis, mais cependant, par son p�ch�, n��tait pas satisfait d�une telle situation�; certains anges dans le ciel rest�rent �galement dans l�insatisfaction�; l�ap�tre Paul, quant � lui, bien qu�humili� et d�pouill�, a appris � tout moment, en tous points, � vivre dans le contentement.
Les chr�tiens doivent se satisfaire de leur sort pr�sent et s�appuyer avec foi sur les promesses divines�: ��je ne te d�laisserai point, je ne t�abandonnerai point.�� Josu�1:5.
Dans le texte original, il ne se trouve pas moins de cinq n�gations rassembl�es pour confirmer cette promesse�: le v�ritable croyant b�n�ficiera de la pr�sence de Dieu, pleine de Gr�ce, durant sa vie, � l�aube de sa mort, et pour l��ternit�! Les hommes ne peuvent nuire � Dieu�; ce Dernier contr�le tout ce qu�ils font envers Son peuple �lu, en bien ou en mal�!
H�breux 13:7
(7-15)
Les directives et les exemples des serviteurs de Dieu, qui ont honorablement et correctement apport� leur t�moignage, doivent �tre particuli�rement gard�s en m�moire par ceux qui leur ont surv�cu.
Bien que quelques-uns de ces serviteurs soient d�c�d�s, d�autres, en fin de vie, les H�breux devaient se rappeler que la ��T�te��, le ��Souverain sacrificateur�� de l��glise, ��l��v�que�� de leurs �mes, vit � jamais, et qu�Il est toujours le m�me�: Christ, en effet, demeure semblable � Lui-m�me, que ce soit au temps de l�Ancien Testament, ou en celui de l��vangile�; Il sera aussi toujours pour les Siens, mis�ricordieux, puissant, et omnipotent.
Christ continue � rassasier l�affam�, Il encourage celui qui tremble, et accueille les p�cheurs qui se repentent�: Il continue � rejeter l�orgueilleux et celui qui s�auto-justifie, Il rejette la profession de foi non fond�e sur Sa Parole et Il enseigne � celui qu�Il sauve, � aimer la justice et � ha�r l�iniquit�.
Les croyants doivent s�efforcer d�avoir un c�ur plac� sous la d�pendance de la Gr�ce, par le Saint-Esprit, le ��Consolateur��, qui les garde et les prot�ge de toute fausse illusion personnelle. Christ est � la fois notre ��Autel�� et notre ��Sacrifice��, tous deux sanctifi�s. Le repas du Seigneur, la Sainte C�ne, est la c�l�bration de la ��P�que de l��vangile��.
Ayant rappel�, d�apr�s les r�gles du L�vitique, que le corps des animaux sacrifi�s devait �tre br�l� hors du camp, l�auteur de l��p�tre ajoute�: ��sortons donc pour aller � Lui, hors du camp���; sortons de la loi ��c�r�monielle��, du p�ch�, du monde, et de notre �gocentrisme. Vivants par la foi, en Christ, mis � part pour Dieu, par Son sang, soyons volontairement s�par�s du mal qui envahit ce monde. Le p�ch�, les p�cheurs, et m�me la mort, ne peuvent nous retenir ici-bas�!
Marchons donc d�sormais par la foi, et cherchons en Christ, le repos et la paix que ce monde ne peut offrir. Apportons nos ��sacrifices spirituels�� � cet autel, � notre Souverain sacrificateur, et faisons-les monter vers Dieu, par Son interm�diaire.
Nous devons offrir en permanence notre ��sacrifice de louange�� � Dieu. Dans ce ��sacrifice�� se trouvent notre adoration, notre pri�re, et nos actions de gr�ces�!
H�breux 13:16
(16-21)
Nous devons, en fonction de nos possibilit�s, pourvoir aux besoins de notre prochain, en particulier de son �me�: Dieu acceptera de notre part, cette ��offrande spirituelle��, avec plaisir, Il acceptera et b�nira ceux qui les lui offrent, par le biais de Christ.
L�auteur de l��pitre aux H�breux rappelle ensuite quel est notre devoir envers nos conducteurs spirituels�: leur ob�ir et leur �tre soumis, car cela est agr�able � l�Esprit et � la Volont� de Dieu, Celui qui nous a r�v�l� cela dans Sa Parole.
Les chr�tiens ne doivent pas avoir un trop haute opinion d�eux-m�mes�: ils doivent apprendre � pratiquer la sagesse, la bont�, et la grandeur d��me. Nous devons tous, sonder les �critures, recevoir l�enseignement spirituel des serviteurs de Dieu, accepter leurs directives, comme venant directement de la Parole de Dieu, qui agit dans le c�ur des croyants. Nous devons recevoir cet enseignement avec joie�!
Les fid�les serviteurs de Dieu s�enrichissent d�abord eux-m�mes spirituellement, mais ils auront aussi � rendre compte de toute chute �ventuelle de ceux qu�ils enseignent. Plus l�on prie avec ferveur, en faveur de ces serviteurs, plus l�on peut attendre de bienfaits de leurs minist�res. Une conscience en paix �prouve du respect pour tout ce qui concerne le service de Dieu. Ceux qui poss�dent un tel esprit ont cependant besoin des pri�res des autres.
Quand des serviteurs de Dieu s�approchent d�une communaut� qui prie pour eux, ils sont encourag�s, et cela se traduit par divers bienfaits en faveur de ces chr�tiens.
Nous devons rechercher les mis�ricordes divines par la pri�re. Dieu est le Dieu de Paix, r�concili� enti�rement avec les croyants�; Il a trac� un chemin pour cette Paix et cette R�conciliation, entre Lui-m�me et les p�cheurs�; Il appr�cie un tel �tat paisible ici-bas, en particulier au sein de� l��glise. Il est l�Auteur de la paix spirituelle qui r�gne dans le c�ur et la conscience des siens. Quelle solidit� peut-on constater dans une telle ��alliance��, qui a son fondement dans le sang du Fils de Dieu�!
Le perfectionnement des saints en toute bonne �uvre est le mieux qu�ils puissent d�sirer et qui puisse convenir parfaitement � leur minist�re spirituel ici-bas, comme dans leur f�licit� c�leste. Rien n�est bon en nous-m�me, sinon l��uvre que Dieu a op�r�e en notre c�ur. Rien de bon ne peut �tre apport� en nous, par Dieu et Son Esprit, si ce n�est � travers Christ�!
H�breux 13:22
(22-25)
�La corruption du p�ch� rend si mauvais le c�ur des hommes, comme celui des croyants, que lorsque qu�ils re�oivent, pour leur bien, la doctrine convaincante de la Parole, ils doivent y apporter toute leur attention.
Il est bon d�avoir la sainte loi de l�amour fraternel et de la tendresse ���crite�� dans le c�ur des chr�tiens. La pi�t �enseigne les fondements d�une bonne conduite et d�une bonne �ducation, � l�inverse d�une mauvaise humeur ou du manque de courtoisie.
Que la faveur de Dieu repose sur vous, que Sa Gr�ce �uvre continuellement en vous, vous apportant les fruits de la saintet�, comme pr�mices de la gloire c�leste�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Hebrews 13". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/hebrews-13.html. 1706.
versets 1-25
H�breux 13:1
* Exhortations � divers devoirs, � nous contenter de ce que la Providence nous alloue. (1-6)
Respecter les directives des pasteurs fid�les, avertissements contre ce qui peut �tre sugg�r� par des doctrines �trang�res � la Parole. (7-15)
Exhortations suppl�mentaires aux devoirs, envers Dieu, notre prochain, et envers ceux qui nous dirigent dans le Seigneur. (16-21)
Cette �p�tre doit �tre s�rieusement consid�r�e. (22-25)
(1-6)
Le dessein de Christ, en se livrant Lui-m�me pour nous, � la croix, a �t� de racheter les p�cheurs, en vue de constituer un ��peuple particulier��, z�l� pour les bonnes �uvres. La v�ritable pi�t� provoque un lien d�amiti� fraternelle, le plus intense qui soit.
Nous trouvons dans ce texte de s�rieuses exhortations, relatives � diff�rents devoirs chr�tiens, avec en particulier, celle du contentement. Plusieurs p�ch�s s�opposent � cela�: la cupidit�, d�sir inassouvi de gagner de l�argent ici-bas, et la jalousie envers ceux qui en ont beaucoup plus que nous. Poss�dant des tr�sors spirituels dans le ciel, nous pouvons nous contenter du ��moindre�� ici-bas, ce que nous accorde en fait le Seigneur.
Ceux qui n�ob�issent pas � cette exhortation, restent sans cesse en qu�te de possession, bien que Dieu ait parfois �lev� leur condition en ce monde.
Adam, dans le jardin d��den, a connu le paradis, mais cependant, par son p�ch�, n��tait pas satisfait d�une telle situation�; certains anges dans le ciel rest�rent �galement dans l�insatisfaction�; l�ap�tre Paul, quant � lui, bien qu�humili� et d�pouill�, a appris � tout moment, en tous points, � vivre dans le contentement.
Les chr�tiens doivent se satisfaire de leur sort pr�sent et s�appuyer avec foi sur les promesses divines�: ��je ne te d�laisserai point, je ne t�abandonnerai point.�� Josu�1:5.
Dans le texte original, il ne se trouve pas moins de cinq n�gations rassembl�es pour confirmer cette promesse�: le v�ritable croyant b�n�ficiera de la pr�sence de Dieu, pleine de Gr�ce, durant sa vie, � l�aube de sa mort, et pour l��ternit�! Les hommes ne peuvent nuire � Dieu�; ce Dernier contr�le tout ce qu�ils font envers Son peuple �lu, en bien ou en mal�!
H�breux 13:7
(7-15)
Les directives et les exemples des serviteurs de Dieu, qui ont honorablement et correctement apport� leur t�moignage, doivent �tre particuli�rement gard�s en m�moire par ceux qui leur ont surv�cu.
Bien que quelques-uns de ces serviteurs soient d�c�d�s, d�autres, en fin de vie, les H�breux devaient se rappeler que la ��T�te��, le ��Souverain sacrificateur�� de l��glise, ��l��v�que�� de leurs �mes, vit � jamais, et qu�Il est toujours le m�me�: Christ, en effet, demeure semblable � Lui-m�me, que ce soit au temps de l�Ancien Testament, ou en celui de l��vangile�; Il sera aussi toujours pour les Siens, mis�ricordieux, puissant, et omnipotent.
Christ continue � rassasier l�affam�, Il encourage celui qui tremble, et accueille les p�cheurs qui se repentent�: Il continue � rejeter l�orgueilleux et celui qui s�auto-justifie, Il rejette la profession de foi non fond�e sur Sa Parole et Il enseigne � celui qu�Il sauve, � aimer la justice et � ha�r l�iniquit�.
Les croyants doivent s�efforcer d�avoir un c�ur plac� sous la d�pendance de la Gr�ce, par le Saint-Esprit, le ��Consolateur��, qui les garde et les prot�ge de toute fausse illusion personnelle. Christ est � la fois notre ��Autel�� et notre ��Sacrifice��, tous deux sanctifi�s. Le repas du Seigneur, la Sainte C�ne, est la c�l�bration de la ��P�que de l��vangile��.
Ayant rappel�, d�apr�s les r�gles du L�vitique, que le corps des animaux sacrifi�s devait �tre br�l� hors du camp, l�auteur de l��p�tre ajoute�: ��sortons donc pour aller � Lui, hors du camp���; sortons de la loi ��c�r�monielle��, du p�ch�, du monde, et de notre �gocentrisme. Vivants par la foi, en Christ, mis � part pour Dieu, par Son sang, soyons volontairement s�par�s du mal qui envahit ce monde. Le p�ch�, les p�cheurs, et m�me la mort, ne peuvent nous retenir ici-bas�!
Marchons donc d�sormais par la foi, et cherchons en Christ, le repos et la paix que ce monde ne peut offrir. Apportons nos ��sacrifices spirituels�� � cet autel, � notre Souverain sacrificateur, et faisons-les monter vers Dieu, par Son interm�diaire.
Nous devons offrir en permanence notre ��sacrifice de louange�� � Dieu. Dans ce ��sacrifice�� se trouvent notre adoration, notre pri�re, et nos actions de gr�ces�!
H�breux 13:16
(16-21)
Nous devons, en fonction de nos possibilit�s, pourvoir aux besoins de notre prochain, en particulier de son �me�: Dieu acceptera de notre part, cette ��offrande spirituelle��, avec plaisir, Il acceptera et b�nira ceux qui les lui offrent, par le biais de Christ.
L�auteur de l��pitre aux H�breux rappelle ensuite quel est notre devoir envers nos conducteurs spirituels�: leur ob�ir et leur �tre soumis, car cela est agr�able � l�Esprit et � la Volont� de Dieu, Celui qui nous a r�v�l� cela dans Sa Parole.
Les chr�tiens ne doivent pas avoir un trop haute opinion d�eux-m�mes�: ils doivent apprendre � pratiquer la sagesse, la bont�, et la grandeur d��me. Nous devons tous, sonder les �critures, recevoir l�enseignement spirituel des serviteurs de Dieu, accepter leurs directives, comme venant directement de la Parole de Dieu, qui agit dans le c�ur des croyants. Nous devons recevoir cet enseignement avec joie�!
Les fid�les serviteurs de Dieu s�enrichissent d�abord eux-m�mes spirituellement, mais ils auront aussi � rendre compte de toute chute �ventuelle de ceux qu�ils enseignent. Plus l�on prie avec ferveur, en faveur de ces serviteurs, plus l�on peut attendre de bienfaits de leurs minist�res. Une conscience en paix �prouve du respect pour tout ce qui concerne le service de Dieu. Ceux qui poss�dent un tel esprit ont cependant besoin des pri�res des autres.
Quand des serviteurs de Dieu s�approchent d�une communaut� qui prie pour eux, ils sont encourag�s, et cela se traduit par divers bienfaits en faveur de ces chr�tiens.
Nous devons rechercher les mis�ricordes divines par la pri�re. Dieu est le Dieu de Paix, r�concili� enti�rement avec les croyants�; Il a trac� un chemin pour cette Paix et cette R�conciliation, entre Lui-m�me et les p�cheurs�; Il appr�cie un tel �tat paisible ici-bas, en particulier au sein de� l��glise. Il est l�Auteur de la paix spirituelle qui r�gne dans le c�ur et la conscience des siens. Quelle solidit� peut-on constater dans une telle ��alliance��, qui a son fondement dans le sang du Fils de Dieu�!
Le perfectionnement des saints en toute bonne �uvre est le mieux qu�ils puissent d�sirer et qui puisse convenir parfaitement � leur minist�re spirituel ici-bas, comme dans leur f�licit� c�leste. Rien n�est bon en nous-m�me, sinon l��uvre que Dieu a op�r�e en notre c�ur. Rien de bon ne peut �tre apport� en nous, par Dieu et Son Esprit, si ce n�est � travers Christ�!
H�breux 13:22
(22-25)
�La corruption du p�ch� rend si mauvais le c�ur des hommes, comme celui des croyants, que lorsque qu�ils re�oivent, pour leur bien, la doctrine convaincante de la Parole, ils doivent y apporter toute leur attention.
Il est bon d�avoir la sainte loi de l�amour fraternel et de la tendresse ���crite�� dans le c�ur des chr�tiens. La pi�t �enseigne les fondements d�une bonne conduite et d�une bonne �ducation, � l�inverse d�une mauvaise humeur ou du manque de courtoisie.
Que la faveur de Dieu repose sur vous, que Sa Gr�ce �uvre continuellement en vous, vous apportant les fruits de la saintet�, comme pr�mices de la gloire c�leste�!