* La valeur, la dignit� et la sup�riorit� de Christ par rapport � Mo�se sont d�montr�es dans ce texte. (1-6) Les H�breux sont pr�venus du p�ch� et du danger de l�incr�dulit�. (7-13) La n�cessit� de croire en Christ, et de Le suivre avec assiduit�. (14-19) (1-6)
�Christ est consid�r� dans ce texte comme ��l�Ap�tre de notre profession de foi��, le ��Messager��, envoy� par Dieu aux hommes, le grand ��R�v�lateur�� de cette foi que nous professons avoir, et de cette esp�rance que nous d�clarons poss�der. Christ, le Messie, a �t� oint aussi bien pour la fonction d�Ap�tre que pour celle de Souverain Sacrificateur. J�sus est notre Sauveur, Celui qui nous gu�rit de nos fautes, le grand M�decin des �mes�!
Consid�rez-Le ainsi�! Consid�rons ce qu�Il est en lui-m�me, ce qu�Il est pour nous, et ce qu�Il sera plus tard et � jamais�!
Quand nous m�ditons s�rieusement sur la personne de Christ, nous sommes amen�s � mieux Le conna�tre, et � l�aimer.
Les Juifs avaient une haute opinion de la fid�lit� de Mo�se, mais celui-ci n��tait cependant qu�une ��image de Christ��. Christ est le Ma�tre de la maison d�crite dans ce texte, le Ma�tre de Son �glise, de Son peuple�; Il en est le ��Constructeur��. Mo�se �tait un serviteur fid�le�; Christ, en tant que Fils �ternel de Dieu, est le ��Propri�taire�� l�gitime de cette ��maison spirituelle��, le Dirigeant souverain de l��glise.
Il ne suffit pas d�emprunter fid�lement les voies que Christ nous a trac�es, il faut aussi les suivre avec pers�v�rance, et ce, jusqu�� la fin. Toute m�ditation sur Sa personne et Son salut, nous conduira vers la Sagesse, et nous aurons de nouveaux motifs pour L�aimer, Lui accorder notre confiance et Lui ob�ir�!
H�breux 3:7
(7-13)
Les jours de tentation sont souvent des jours de provocation. Le fait de provoquer Dieu, alors qu�Il nous permet de constater que nous d�pendons et vivons enti�rement de Lui, est en effet une grave atteinte. L�endurcissement du c�ur est la source de tous les p�ch�s. Ceux des autres, sp�cialement de nos relations, doivent �tre des avertissements pour nous. Tout p�ch�, en particulier ceux commis par celui qui pr�tend �tre au service du Seigneur, non seulement provoque Dieu, mais L�attriste.
Dieu r�pugne � d�truire ceux qui pratiquent ouvertement le p�ch�; Il use de patience envers eux et leurs manifeste Sa gr�ce. Mais ce p�ch�, s�il persiste trop longtemps, fera �clater le courroux divin, qui d�truira tout imp�nitent�; il n�y a pas de repos devant la col�re de Dieu���
Ce texte nous avertit�: ��Prenez garde�;�� tous ceux qui veulent ��obtenir�� le ciel doivent consid�rer cet avertissement�; si parfois nous nous permettions de douter de Dieu, nous pourrions bient�t l�abandonner��� Que ceux qui pensent ���tre debout�� prennent garde de la chute toujours possible. Puisque demain ne nous appartient pas, faisons le meilleur usage du temps pr�sent.
Aucun chr�tien, m�me le plus fort du ��troupeau��, ne peut pr�tendre pouvoir se dispenser de l�aide des autres chr�tiens. Et il n�y en a aucun, d�autre part, qui soit trop bas ou m�prisable pour �tre aid�, mais il appartient � tous de se tenir debout, par la foi, et d�assurer tout soutien mutuel. Le p�ch� emprunte tant de chemins et d�aspects, que nous avons souvent besoin du regard des autres pour constater sa pr�sence. Au premier abord, il para�t parfois plaisant, mais en fait il est vil�; il para�t agr�able, mais il est destructeur�; il promet beaucoup, mais ne construit rien. La tromperie du p�ch� endurcit l��me�; un premier p�ch� accept� ouvre le chemin au suivant�; chaque faute commise peut devenir habituelle. Que chacun se m�fie donc du p�ch�!
H�breux 3:14
(14-19)
En devenant des ��participants de Christ��, les saints ont re�u un v�ritable privil�ge, � savoir Son Esprit, Sa nature, Sa Gr�ce, Sa droiture et Sa vie�; ils sont impliqu�s dans toute la Personne de Christ, dans tout ce qu�Il accomplit ou accomplira.
L�esprit avec lequel les chr�tiens cheminent en commun dans les voies de Dieu, doit �tre maintenu jusqu�au terme de leur vie. La pers�v�rance dans la foi est la meilleure �vidence de son authenticit�. Entendre la Parole est souvent un moyen d�acc�der au salut, par contre, le fait de ne pas l�accepter expose davantage � la col�re divine.
La joie d��tre ��participants�� de Christ et de Son parfait salut, ainsi que la crainte de la col�re de Dieu et de la mis�re �ternelle qui attend le p�cheur rebelle, doivent nous pousser � pers�v�rer dans une foi ob�issante. M�fions-nous � ne pas nous laisser s�duire par les vains privil�ges de ce monde ni par de pi�tres professions de foi. Prions pour �tre compt�s parmi les croyants authentiques, ceux qui entreront au ciel, alors que tous les p�cheurs incr�dules chuteront���
De m�me que notre ob�issance est en rapport avec la puissance de notre foi, nos p�ch�s et la non satisfaction de nos besoins spirituels sont la cons�quence de� l�incr�dulit� qui demeure en nous���
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Hebrews 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/hebrews-3.html. 1706.
versets 1-19
H�breux 3:1
* La valeur, la dignit� et la sup�riorit� de Christ par rapport � Mo�se sont d�montr�es dans ce texte. (1-6)
Les H�breux sont pr�venus du p�ch� et du danger de l�incr�dulit�. (7-13)
La n�cessit� de croire en Christ, et de Le suivre avec assiduit�. (14-19)
(1-6)
�Christ est consid�r� dans ce texte comme ��l�Ap�tre de notre profession de foi��, le ��Messager��, envoy� par Dieu aux hommes, le grand ��R�v�lateur�� de cette foi que nous professons avoir, et de cette esp�rance que nous d�clarons poss�der. Christ, le Messie, a �t� oint aussi bien pour la fonction d�Ap�tre que pour celle de Souverain Sacrificateur. J�sus est notre Sauveur, Celui qui nous gu�rit de nos fautes, le grand M�decin des �mes�!
Consid�rez-Le ainsi�! Consid�rons ce qu�Il est en lui-m�me, ce qu�Il est pour nous, et ce qu�Il sera plus tard et � jamais�!
Quand nous m�ditons s�rieusement sur la personne de Christ, nous sommes amen�s � mieux Le conna�tre, et � l�aimer.
Les Juifs avaient une haute opinion de la fid�lit� de Mo�se, mais celui-ci n��tait cependant qu�une ��image de Christ��. Christ est le Ma�tre de la maison d�crite dans ce texte, le Ma�tre de Son �glise, de Son peuple�; Il en est le ��Constructeur��. Mo�se �tait un serviteur fid�le�; Christ, en tant que Fils �ternel de Dieu, est le ��Propri�taire�� l�gitime de cette ��maison spirituelle��, le Dirigeant souverain de l��glise.
Il ne suffit pas d�emprunter fid�lement les voies que Christ nous a trac�es, il faut aussi les suivre avec pers�v�rance, et ce, jusqu�� la fin. Toute m�ditation sur Sa personne et Son salut, nous conduira vers la Sagesse, et nous aurons de nouveaux motifs pour L�aimer, Lui accorder notre confiance et Lui ob�ir�!
H�breux 3:7
(7-13)
Les jours de tentation sont souvent des jours de provocation. Le fait de provoquer Dieu, alors qu�Il nous permet de constater que nous d�pendons et vivons enti�rement de Lui, est en effet une grave atteinte. L�endurcissement du c�ur est la source de tous les p�ch�s. Ceux des autres, sp�cialement de nos relations, doivent �tre des avertissements pour nous. Tout p�ch�, en particulier ceux commis par celui qui pr�tend �tre au service du Seigneur, non seulement provoque Dieu, mais L�attriste.
Dieu r�pugne � d�truire ceux qui pratiquent ouvertement le p�ch�; Il use de patience envers eux et leurs manifeste Sa gr�ce. Mais ce p�ch�, s�il persiste trop longtemps, fera �clater le courroux divin, qui d�truira tout imp�nitent�; il n�y a pas de repos devant la col�re de Dieu���
Ce texte nous avertit�: ��Prenez garde�;�� tous ceux qui veulent ��obtenir�� le ciel doivent consid�rer cet avertissement�; si parfois nous nous permettions de douter de Dieu, nous pourrions bient�t l�abandonner��� Que ceux qui pensent ���tre debout�� prennent garde de la chute toujours possible. Puisque demain ne nous appartient pas, faisons le meilleur usage du temps pr�sent.
Aucun chr�tien, m�me le plus fort du ��troupeau��, ne peut pr�tendre pouvoir se dispenser de l�aide des autres chr�tiens. Et il n�y en a aucun, d�autre part, qui soit trop bas ou m�prisable pour �tre aid�, mais il appartient � tous de se tenir debout, par la foi, et d�assurer tout soutien mutuel. Le p�ch� emprunte tant de chemins et d�aspects, que nous avons souvent besoin du regard des autres pour constater sa pr�sence. Au premier abord, il para�t parfois plaisant, mais en fait il est vil�; il para�t agr�able, mais il est destructeur�; il promet beaucoup, mais ne construit rien. La tromperie du p�ch� endurcit l��me�; un premier p�ch� accept� ouvre le chemin au suivant�; chaque faute commise peut devenir habituelle. Que chacun se m�fie donc du p�ch�!
H�breux 3:14
(14-19)
En devenant des ��participants de Christ��, les saints ont re�u un v�ritable privil�ge, � savoir Son Esprit, Sa nature, Sa Gr�ce, Sa droiture et Sa vie�; ils sont impliqu�s dans toute la Personne de Christ, dans tout ce qu�Il accomplit ou accomplira.
L�esprit avec lequel les chr�tiens cheminent en commun dans les voies de Dieu, doit �tre maintenu jusqu�au terme de leur vie. La pers�v�rance dans la foi est la meilleure �vidence de son authenticit�. Entendre la Parole est souvent un moyen d�acc�der au salut, par contre, le fait de ne pas l�accepter expose davantage � la col�re divine.
La joie d��tre ��participants�� de Christ et de Son parfait salut, ainsi que la crainte de la col�re de Dieu et de la mis�re �ternelle qui attend le p�cheur rebelle, doivent nous pousser � pers�v�rer dans une foi ob�issante. M�fions-nous � ne pas nous laisser s�duire par les vains privil�ges de ce monde ni par de pi�tres professions de foi. Prions pour �tre compt�s parmi les croyants authentiques, ceux qui entreront au ciel, alors que tous les p�cheurs incr�dules chuteront���
De m�me que notre ob�issance est en rapport avec la puissance de notre foi, nos p�ch�s et la non satisfaction de nos besoins spirituels sont la cons�quence de� l�incr�dulit� qui demeure en nous���