Bible Commentaries
Hébreux 3

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-19

H�breux 3:1

* La valeur, la dignit� et la sup�riorit� de Christ par rapport � Mo�se sont d�montr�es dans ce texte. (1-6)
Les H�breux sont pr�venus du p�ch� et du danger de l�incr�dulit�. (7-13)
La n�cessit� de croire en Christ, et de Le suivre avec assiduit�. (14-19)
(1-6)

�Christ est consid�r� dans ce texte comme ��l�Ap�tre de notre profession de foi��, le ��Messager��, envoy� par Dieu aux hommes, le grand ��R�v�lateur�� de cette foi que nous professons avoir, et de cette esp�rance que nous d�clarons poss�der. Christ, le Messie, a �t� oint aussi bien pour la fonction d�Ap�tre que pour celle de Souverain Sacrificateur. J�sus est notre Sauveur, Celui qui nous gu�rit de nos fautes, le grand M�decin des �mes�!

Consid�rez-Le ainsi�! Consid�rons ce qu�Il est en lui-m�me, ce qu�Il est pour nous, et ce qu�Il sera plus tard et � jamais�!

Quand nous m�ditons s�rieusement sur la personne de Christ, nous sommes amen�s � mieux Le conna�tre, et � l�aimer.

Les Juifs avaient une haute opinion de la fid�lit� de Mo�se, mais celui-ci n��tait cependant qu�une ��image de Christ��. Christ est le Ma�tre de la maison d�crite dans ce texte, le Ma�tre de Son �glise, de Son peuple�; Il en est le ��Constructeur��. Mo�se �tait un serviteur fid�le�; Christ, en tant que Fils �ternel de Dieu, est le ��Propri�taire�� l�gitime de cette ��maison spirituelle��, le Dirigeant souverain de l��glise.

Il ne suffit pas d�emprunter fid�lement les voies que Christ nous a trac�es, il faut aussi les suivre avec pers�v�rance, et ce, jusqu�� la fin. Toute m�ditation sur Sa personne et Son salut, nous conduira vers la Sagesse, et nous aurons de nouveaux motifs pour L�aimer, Lui accorder notre confiance et Lui ob�ir�!

H�breux 3:7

(7-13)

Les jours de tentation sont souvent des jours de provocation. Le fait de provoquer Dieu, alors qu�Il nous permet de constater que nous d�pendons et vivons enti�rement de Lui, est en effet une grave atteinte. L�endurcissement du c�ur est la source de tous les p�ch�s. Ceux des autres, sp�cialement de nos relations, doivent �tre des avertissements pour nous. Tout p�ch�, en particulier ceux commis par celui qui pr�tend �tre au service du Seigneur, non seulement provoque Dieu, mais L�attriste.

Dieu r�pugne � d�truire ceux qui pratiquent ouvertement le p�ch�; Il use de patience envers eux et leurs manifeste Sa gr�ce. Mais ce p�ch�, s�il persiste trop longtemps, fera �clater le courroux divin, qui d�truira tout imp�nitent�; il n�y a pas de repos devant la col�re de Dieu���

Ce texte nous avertit�: ��Prenez garde�;�� tous ceux qui veulent ��obtenir�� le ciel doivent consid�rer cet avertissement�; si parfois nous nous permettions de douter de Dieu, nous pourrions bient�t l�abandonner��� Que ceux qui pensent ���tre debout�� prennent garde de la chute toujours possible. Puisque demain ne nous appartient pas, faisons le meilleur usage du temps pr�sent.

Aucun chr�tien, m�me le plus fort du ��troupeau��, ne peut pr�tendre pouvoir se dispenser de l�aide des autres chr�tiens. Et il n�y en a aucun, d�autre part, qui soit trop bas ou m�prisable pour �tre aid�, mais il appartient � tous de se tenir debout, par la foi, et d�assurer tout soutien mutuel. Le p�ch� emprunte tant de chemins et d�aspects, que nous avons souvent besoin du regard des autres pour constater sa pr�sence. Au premier abord, il para�t parfois plaisant, mais en fait il est vil�; il para�t agr�able, mais il est destructeur�; il promet beaucoup, mais ne construit rien. La tromperie du p�ch� endurcit l��me�; un premier p�ch� accept� ouvre le chemin au suivant�; chaque faute commise peut devenir habituelle. Que chacun se m�fie donc du p�ch�!

H�breux 3:14

(14-19)

En devenant des ��participants de Christ��, les saints ont re�u un v�ritable privil�ge, � savoir Son Esprit, Sa nature, Sa Gr�ce, Sa droiture et Sa vie�; ils sont impliqu�s dans toute la Personne de Christ, dans tout ce qu�Il accomplit ou accomplira.

L�esprit avec lequel les chr�tiens cheminent en commun dans les voies de Dieu, doit �tre maintenu jusqu�au terme de leur vie. La pers�v�rance dans la foi est la meilleure �vidence de son authenticit�. Entendre la Parole est souvent un moyen d�acc�der au salut, par contre, le fait de ne pas l�accepter expose davantage � la col�re divine.

La joie d��tre ��participants�� de Christ et de Son parfait salut, ainsi que la crainte de la col�re de Dieu et de la mis�re �ternelle qui attend le p�cheur rebelle, doivent nous pousser � pers�v�rer dans une foi ob�issante. M�fions-nous � ne pas nous laisser s�duire par les vains privil�ges de ce monde ni par de pi�tres professions de foi. Prions pour �tre compt�s parmi les croyants authentiques, ceux qui entreront au ciel, alors que tous les p�cheurs incr�dules chuteront���

De m�me que notre ob�issance est en rapport avec la puissance de notre foi, nos p�ch�s et la non satisfaction de nos besoins spirituels sont la cons�quence de� l�incr�dulit� qui demeure en nous���

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Hebrews 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/hebrews-3.html. 1706.