* Le tabernacle juif et ses ustensiles. (1-5) Leur emploi et leur signification. (6-10) Leur r�le est accompli en Christ. (11-22) La n�cessit�, la sup�riorit� et le pouvoir de Son sacerdoce et de Son sacrifice. (23-28) (1-5)
L�auteur de l��p�tre aux H�breux diff�rencie la constitution typique du tabernacle, de celle de, spirituelle, de la nouvelle Alliance, en Christ.
Le tabernacle �tait un temple mobile, pr�figurant l��tat de l��glise ici-bas et de la nature humaine du Seigneur J�sus-Christ, en qui la pl�nitude de la Divinit� demeure corporellement. Le r�le sp�cifique de ces �l�ments a �t� expliqu� dans les pr�c�dents commentaires�; on y trouve les ordonnances et les ustensiles de l�alliance Mosa�que, nous rappelant, sous forme all�gorique, que Christ est notre Lumi�re et le Pain de vie de notre �me�; ils nous rappellent �galement Sa divinit�, Son saint sacerdoce, Sa parfaite justice, et Son intercession� constante incomparable aupr�s du P�re.
Telle est la repr�sentation de la pl�nitude du Seigneur J�sus-Christ, d�s le commencement. Lorsque ces �l�ments du tabernacle sont �tudi�s de nos jours, au temps de l��vangile, on d�couvre la repr�sentation glorieuse de la Sagesse de Dieu et cela affermit notre foi en Celui qu�ils pr�figuraient.�
H�breux 9:6
(6-10)
L�auteur de l��p�tre aux H�breux continue en parlant du service des sacrificateurs, sp�cifique � l�Ancien Testament. Christ, notre Souverain sacrificateur, ne pouvait pas retourner au ciel tant qu�Il n�avait pas vers� Son sang pour nous�; aucun de nous ne peut pr�tendre pouvoir de lui-m�me conna�tre la pr�sence de Dieu, que ce soit par Sa Gr�ce ici-bas, ou directement dans Sa pr�sence glorieuse ensuite, si ce n�est par le sang de J�sus.
Les p�ch�s sont des erreurs commises, de graves erreurs, � la fois de jugement et de pratique�; qui peut comprendre toutes ses propres erreurs�? Elles laissent stagner notre culpabilit� sur notre conscience, et on ne peut les faire dispara�tre que par le sang de Christ. Nous devons ��confesser�� le r�le de ce sang ici-bas, pendant que Christ plaide pour nous dans le ciel�!
Les croyants de l��poque de cette �pitre, gr�ce � l�enseignement divin, connaissaient l�acc�s qui m�ne � Dieu�; ils savaient comment entrer en communion avec Lui, et comment �tre admis dans les lieux c�lestes, par le biais du R�dempteur promis�; les Isra�lites, quant � eux, n�ont pas cherch� � aller au del� de ce qu�ils connaissaient de la loi et de ses sacrifices classiques.
Le service des sacrificateurs ne pouvait supprimer ni la souillure, ni la domination du p�ch�. Il ne pouvait effacer les dettes, ni supprimer les doutes de celui qui l�accomplissait.
Le temps de l��vangile doit �tre, un temps de r�forme, une v�ritable ��lumi�re�� sur tout ce qui est connu�; l��vangile doit animer en nous l�amour pour notre prochain, nous permettant d��touffer toute mauvaise pens�e et d�accentuer toute bonne volont�, envers tous.
Avec l��vangile, nous avons une enti�re libert�, � la fois en esprit comme en parole�; nous avons �galement de plus grandes obligations, nous invitant � pratiquer la saintet�!
H�breux 9:11
(11-14)
Toutes les b�n�dictions pass�es, pr�sentes, et � venir, sont fond�es sur la fonction sacerdotale de Christ�; elles nous sont octroy�es par cette derni�re. Notre ��Souverain Sacrificateur�� est entr� dans le ciel une fois pour toutes, et nous a acquis le salut �ternel.
Le Saint-Esprit a d�abord signifi� et r�v�l� que les sacrifices de l�Ancien Testament ont seulement lib�r� l�homme de son impuret�, en le rendant apte � recevoir quelques privil�ges. Qu�est-ce qui a donn� un tel pouvoir au sang de Christ�? Il s�agissait� d�une ��offrande volontaire��, Celui qui, cependant, n�avait aucune culpabilit� inh�rente � Sa nature ou Sa vie.
Par le sacrifice de Christ, la conscience la plus coupable est lib�r�e des ���uvres mortes���; celui qui est ainsi purifi� peut servir le Dieu vivant�; on peut comprendre avec ��les �uvres coupables��, la pollution de l��me�; ce qui peut signifier pour des Juifs, de toucher un cadavre�; la Gr�ce qui scelle le pardon divin fait ��rena�tre�� l��me pollu�e.
Rien ne d�truit davantage la foi en l��vangile, que tout ce qui tente d�amoindrir le v�ritable pouvoir du sang de Christ, vers� pour nous. Nous sommes incapables de sonder la profondeur du myst�re du sacrifice de Christ, ni de comprendre la ��sup�riorit頻 d�un tel acte. Nous sommes incapables de nous-m�mes, d�estimer la grandeur, la sagesse, l�amour et la gr�ce qui r�sident en ce don merveilleux.
Mais en consid�rant, avec pi�t�, le sacrifice de Christ, la foi trouve la vie spirituelle, la nourriture, et le rafra�chissement�!
H�breux 9:15
(15-22)
Les transactions solennelles entre Dieu et l�homme, sont parfois appel�es une ��alliance���; ce texte nous parle de ��testament��, ce qui repr�sente l�acte volontaire d�une personne l�guant ses biens � celles qui sont mentionn�es dessus�; cet h�ritage ne prend effet qu�� la mort du testateur.
Ainsi, Christ est mort, non seulement pour obtenir les b�n�dictions relatives � notre salut, mais pour nous donner tout pouvoir d�en disposer. Tous les hommes, par leurs p�ch�s, sont coupables devant Dieu, et se privent ainsi de tout salut�; mais Dieu, dispos� � montrer la grandeur de Sa Mis�ricorde, a proclam� une nouvelle alliance, par Sa Gr�ce.
Rien ici-bas, ne peut purifier un p�cheur, pas m�me l�accomplissement de ses devoirs religieux�; sa culpabilit� ne peut �tre effac�e que par un sacrifice divin.
Puissions-nous offrir notre service � cette m�me cause qui procure le salut, (le sang de Christ), et offrir � ce Dernier nos ��sacrifices spirituels��, �tant ��recouverts�� par ce sang, donc purifi�s de toute souillure�!
H�breux 9:23
(23-28)
Il est �vident que le sacrifice de Christ est infiniment sup�rieur � ceux de l�ancienne alliance, sous la loi, ces derniers ne pouvant ni obtenir le pardon du p�ch�, ni faire r�agir les fautifs contre ce dernier.
Si nous �tions encore sous l�ancienne Alliance, notre p�ch� ne nous aurait pas quitt�, et aurait encore une influence pr�pond�rante sur nous�; mais J�sus-Christ, par Son seul sacrifice, a d�truit les �uvres du diable, afin que les croyants deviennent vertueux, saints, et heureux. Comme aucune sagesse, �rudition, vertu, richesse ou pouvoir, ne peuvent garder un �tre humain de la mort, de la m�me fa�on, rien ne peut d�livrer un p�cheur de la condamnation, au jour du jugement, except� le sacrifice expiatoire de Christ�; nul ne sera sauv� du ch�timent �ternel s�il m�prise ou n�glige ce grand salut. Le croyant sait que son R�dempteur est vivant, et qu�il Le verra un jour, face � face�!
Telles sont la foi et la patience qui animent l��glise et tous les croyants sinc�res. Cette pri�re continuelle, est le fruit et l�expression de leur foi�: ��Viens bient�t, Seigneur J�sus�!��
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Hebrews 9". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/hebrews-9.html. 1706.
versets 1-28
H�breux 9:1
* Le tabernacle juif et ses ustensiles. (1-5)
Leur emploi et leur signification. (6-10)
Leur r�le est accompli en Christ. (11-22)
La n�cessit�, la sup�riorit� et le pouvoir de Son sacerdoce et de Son sacrifice. (23-28)
(1-5)
L�auteur de l��p�tre aux H�breux diff�rencie la constitution typique du tabernacle, de celle de, spirituelle, de la nouvelle Alliance, en Christ.
Le tabernacle �tait un temple mobile, pr�figurant l��tat de l��glise ici-bas et de la nature humaine du Seigneur J�sus-Christ, en qui la pl�nitude de la Divinit� demeure corporellement. Le r�le sp�cifique de ces �l�ments a �t� expliqu� dans les pr�c�dents commentaires�; on y trouve les ordonnances et les ustensiles de l�alliance Mosa�que, nous rappelant, sous forme all�gorique, que Christ est notre Lumi�re et le Pain de vie de notre �me�; ils nous rappellent �galement Sa divinit�, Son saint sacerdoce, Sa parfaite justice, et Son intercession� constante incomparable aupr�s du P�re.
Telle est la repr�sentation de la pl�nitude du Seigneur J�sus-Christ, d�s le commencement. Lorsque ces �l�ments du tabernacle sont �tudi�s de nos jours, au temps de l��vangile, on d�couvre la repr�sentation glorieuse de la Sagesse de Dieu et cela affermit notre foi en Celui qu�ils pr�figuraient.�
H�breux 9:6
(6-10)
L�auteur de l��p�tre aux H�breux continue en parlant du service des sacrificateurs, sp�cifique � l�Ancien Testament. Christ, notre Souverain sacrificateur, ne pouvait pas retourner au ciel tant qu�Il n�avait pas vers� Son sang pour nous�; aucun de nous ne peut pr�tendre pouvoir de lui-m�me conna�tre la pr�sence de Dieu, que ce soit par Sa Gr�ce ici-bas, ou directement dans Sa pr�sence glorieuse ensuite, si ce n�est par le sang de J�sus.
Les p�ch�s sont des erreurs commises, de graves erreurs, � la fois de jugement et de pratique�; qui peut comprendre toutes ses propres erreurs�? Elles laissent stagner notre culpabilit� sur notre conscience, et on ne peut les faire dispara�tre que par le sang de Christ. Nous devons ��confesser�� le r�le de ce sang ici-bas, pendant que Christ plaide pour nous dans le ciel�!
Les croyants de l��poque de cette �pitre, gr�ce � l�enseignement divin, connaissaient l�acc�s qui m�ne � Dieu�; ils savaient comment entrer en communion avec Lui, et comment �tre admis dans les lieux c�lestes, par le biais du R�dempteur promis�; les Isra�lites, quant � eux, n�ont pas cherch� � aller au del� de ce qu�ils connaissaient de la loi et de ses sacrifices classiques.
Le service des sacrificateurs ne pouvait supprimer ni la souillure, ni la domination du p�ch�. Il ne pouvait effacer les dettes, ni supprimer les doutes de celui qui l�accomplissait.
Le temps de l��vangile doit �tre, un temps de r�forme, une v�ritable ��lumi�re�� sur tout ce qui est connu�; l��vangile doit animer en nous l�amour pour notre prochain, nous permettant d��touffer toute mauvaise pens�e et d�accentuer toute bonne volont�, envers tous.
Avec l��vangile, nous avons une enti�re libert�, � la fois en esprit comme en parole�; nous avons �galement de plus grandes obligations, nous invitant � pratiquer la saintet�!
H�breux 9:11
(11-14)
Toutes les b�n�dictions pass�es, pr�sentes, et � venir, sont fond�es sur la fonction sacerdotale de Christ�; elles nous sont octroy�es par cette derni�re. Notre ��Souverain Sacrificateur�� est entr� dans le ciel une fois pour toutes, et nous a acquis le salut �ternel.
Le Saint-Esprit a d�abord signifi� et r�v�l� que les sacrifices de l�Ancien Testament ont seulement lib�r� l�homme de son impuret�, en le rendant apte � recevoir quelques privil�ges. Qu�est-ce qui a donn� un tel pouvoir au sang de Christ�? Il s�agissait� d�une ��offrande volontaire��, Celui qui, cependant, n�avait aucune culpabilit� inh�rente � Sa nature ou Sa vie.
Par le sacrifice de Christ, la conscience la plus coupable est lib�r�e des ���uvres mortes���; celui qui est ainsi purifi� peut servir le Dieu vivant�; on peut comprendre avec ��les �uvres coupables��, la pollution de l��me�; ce qui peut signifier pour des Juifs, de toucher un cadavre�; la Gr�ce qui scelle le pardon divin fait ��rena�tre�� l��me pollu�e.
Rien ne d�truit davantage la foi en l��vangile, que tout ce qui tente d�amoindrir le v�ritable pouvoir du sang de Christ, vers� pour nous. Nous sommes incapables de sonder la profondeur du myst�re du sacrifice de Christ, ni de comprendre la ��sup�riorit頻 d�un tel acte. Nous sommes incapables de nous-m�mes, d�estimer la grandeur, la sagesse, l�amour et la gr�ce qui r�sident en ce don merveilleux.
Mais en consid�rant, avec pi�t�, le sacrifice de Christ, la foi trouve la vie spirituelle, la nourriture, et le rafra�chissement�!
H�breux 9:15
(15-22)
Les transactions solennelles entre Dieu et l�homme, sont parfois appel�es une ��alliance���; ce texte nous parle de ��testament��, ce qui repr�sente l�acte volontaire d�une personne l�guant ses biens � celles qui sont mentionn�es dessus�; cet h�ritage ne prend effet qu�� la mort du testateur.
Ainsi, Christ est mort, non seulement pour obtenir les b�n�dictions relatives � notre salut, mais pour nous donner tout pouvoir d�en disposer. Tous les hommes, par leurs p�ch�s, sont coupables devant Dieu, et se privent ainsi de tout salut�; mais Dieu, dispos� � montrer la grandeur de Sa Mis�ricorde, a proclam� une nouvelle alliance, par Sa Gr�ce.
Rien ici-bas, ne peut purifier un p�cheur, pas m�me l�accomplissement de ses devoirs religieux�; sa culpabilit� ne peut �tre effac�e que par un sacrifice divin.
Puissions-nous offrir notre service � cette m�me cause qui procure le salut, (le sang de Christ), et offrir � ce Dernier nos ��sacrifices spirituels��, �tant ��recouverts�� par ce sang, donc purifi�s de toute souillure�!
H�breux 9:23
(23-28)
Il est �vident que le sacrifice de Christ est infiniment sup�rieur � ceux de l�ancienne alliance, sous la loi, ces derniers ne pouvant ni obtenir le pardon du p�ch�, ni faire r�agir les fautifs contre ce dernier.
Si nous �tions encore sous l�ancienne Alliance, notre p�ch� ne nous aurait pas quitt�, et aurait encore une influence pr�pond�rante sur nous�; mais J�sus-Christ, par Son seul sacrifice, a d�truit les �uvres du diable, afin que les croyants deviennent vertueux, saints, et heureux. Comme aucune sagesse, �rudition, vertu, richesse ou pouvoir, ne peuvent garder un �tre humain de la mort, de la m�me fa�on, rien ne peut d�livrer un p�cheur de la condamnation, au jour du jugement, except� le sacrifice expiatoire de Christ�; nul ne sera sauv� du ch�timent �ternel s�il m�prise ou n�glige ce grand salut. Le croyant sait que son R�dempteur est vivant, et qu�il Le verra un jour, face � face�!
Telles sont la foi et la patience qui animent l��glise et tous les croyants sinc�res. Cette pri�re continuelle, est le fruit et l�expression de leur foi�: ��Viens bient�t, Seigneur J�sus�!��