L�idol�trie des Juifs leur est reproch�e. (1-8) Malgr� tout, leur d�livrance leur est promise. (9-15) Avertissements solennels envers ceux qui persistent dans les voies du mal. (16-22)
(1-8)
Les Juifs disent repr�senter la descendance de Jacob, et utilisent le nom de J�hovah, en tant que Dieu. Ils s�enorgueillissent du fait d�avoir b�ti J�rusalem et le temple, bien qu�il n�y ait aucune trace r�elle de saintet� dans leur vie.
Si nous ne sommes pas sinc�res dans notre pi�t�, nous ne faisons qu�invoquer le nom du Seigneur en vain.
Par l�interm�diaire des proph�ties, Dieu a r�v�l� Ses plans aux enfants d�Isra�l, quant � leur avenir, bien avant qu�elles ne se r�alisent.
Dieu a suffisamment annonc� et r�alis� Ses desseins, pour emp�cher les hommes de se vanter de quoi que ce soit�; le p�ch� et la ruine condamn�rent en fait les plus orgueilleux�; t�t ou tard, toutes les bouches seront muettes, tout deviendra silencieux devant Sa Face.
Nous sommes tous, des ��enfants de la d�sob�issance��. L� o� le p�ch� original a �t� commis, toute iniquit� suivra. La conscience de chaque �tre humain ne peut que t�moigner de la v�racit� des �critures. Puisse le Seigneur nous r�v�ler notre �tat r�el, et nous rendre fervents dans la lecture de Sa Parole�!
�sa�e 48:9
(9-15)
N�ayant rien � pr�senter � Dieu pour notre d�fense, pourquoi ce Dernier �prouverait-Il de la mis�ricorde � notre �gard�? Quand Il dispense en effet Sa compassion et nous �pargne, cela ne peut que L�honorer�!
Les enfants d�Isra�l, toujours dans l��preuve, allaient encore b�n�ficier de la bont� de l��ternel. Il se devait de purifier Son peuple, mais pas comme on �pure l�argent (Verset 10*). Cet ��affinage�� ne devait pas �tre effectu� � l�extr�me, comme le font d�ordinaire les raffineurs. Si Dieu traitait Son peuple en toute justice, ce dernier serait r�duit � l��tat de ��scories��, et, en tant que tel, ne serait pas �pargn�. Heureusement, Il ne l�a ��raffin頻 qu�en partie seulement. Beaucoup d�enfants d�Isra�l furent rapatri�s en leur patrie, tels des ��vases�� s�lectionn�s par l��ternel, afin d�accomplir l��uvre de la Gr�ce commenc�e auparavant, lors de leur affliction.
Il est r�confortant pour les enfants de Dieu, de savoir que ce Dernier veille � l�ex�cution de Ses promesses, en l�occurrence, � la d�livrance des Siens. Si Dieu d�livre Son peuple, ce n�est pas pour l�abandonner ensuite. Dieu a form� un plan, dans lequel, pour Sa cause, conform�ment � la grandeur de Sa Gr�ce, Il sauve tous ceux qui viennent � Lui.
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.
�sa�e 48:16
(16-22)
Le Saint-Esprit qualifie les serviteurs de Dieu pour le service auquel ils sont appel�s�; ces derniers pourront alors parler avec hardiesse�: Dieu et Son Esprit les envoient�! Ceci s�applique aussi � Christ�: Il a �t� envoy� ici-bas, rempli de l�Esprit au maximum. Celui que Dieu rach�te, Il l�enseigne ensuite�; Il l�initie � se fortifier lors de l�affliction, le faisant devenir ainsi un ��partenaire�� de Sa Saintet�. En outre, par Sa Gr�ce, Il conduit Son enfant sur le chemin du devoir�; par Sa Providence, Il le d�livre de l�oppresseur.
Dieu n�afflige pas les Siens volontairement. Si leurs p�ch�s ne les avaient pas d�tourn�s, ils auraient sans cesse dans leur c�ur une abondance de paix�!
Les joies spirituelles sont toujours accompagn�es d�une vie de saintet�, dans le respect de la volont� divine. Il n�y a rien de plus triste et mis�rable pour celui qui transgresse les commandements divins, que de penser � quel point il aurait pu �tre heureux pr�s du Seigneur. Il en est autrement en ce qui concerne l�assurance du salut, donn�e � ceux qui ne sont plus sous le joug du p�ch�. Ceux que Dieu rach�te, pour les placer dans Sa demeure, Il en prend soin, afin qu�ils ne regrettent jamais leur cheminement vers le ciel. Ceci s�applique �galement � la Gr�ce qui nous est donn�e en J�sus-Christ�: de Lui proviennent toutes b�atitudes, telle l�eau qui sortait du rocher dans le d�sert, pour les enfants d�Isra�l�: ce Rocher �tait Christ�!
Les b�n�dictions spirituelles de la R�demption, et la d�livrance de l��glise, de la tyrannie de l�ant�christ, sont annonc�es dans ce texte. Quel que soit le cours des �v�nements, le Seigneur avertit toujours les p�cheurs�: ils ne seront jamais b�nis par le ciel�; ils seront toujours sujets aux �preuves, aux angoisses, ces derni�res r�sultant de la col�re divine.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Isaiah 48". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/isaiah-48.html. 1706.
versets 1-22
�sa�e 48:1
L�idol�trie des Juifs leur est reproch�e. (1-8)
Malgr� tout, leur d�livrance leur est promise. (9-15)
Avertissements solennels envers ceux qui persistent dans les voies du mal. (16-22)
(1-8)
Les Juifs disent repr�senter la descendance de Jacob, et utilisent le nom de J�hovah, en tant que Dieu. Ils s�enorgueillissent du fait d�avoir b�ti J�rusalem et le temple, bien qu�il n�y ait aucune trace r�elle de saintet� dans leur vie.
Si nous ne sommes pas sinc�res dans notre pi�t�, nous ne faisons qu�invoquer le nom du Seigneur en vain.
Par l�interm�diaire des proph�ties, Dieu a r�v�l� Ses plans aux enfants d�Isra�l, quant � leur avenir, bien avant qu�elles ne se r�alisent.
Dieu a suffisamment annonc� et r�alis� Ses desseins, pour emp�cher les hommes de se vanter de quoi que ce soit�; le p�ch� et la ruine condamn�rent en fait les plus orgueilleux�; t�t ou tard, toutes les bouches seront muettes, tout deviendra silencieux devant Sa Face.
Nous sommes tous, des ��enfants de la d�sob�issance��. L� o� le p�ch� original a �t� commis, toute iniquit� suivra. La conscience de chaque �tre humain ne peut que t�moigner de la v�racit� des �critures. Puisse le Seigneur nous r�v�ler notre �tat r�el, et nous rendre fervents dans la lecture de Sa Parole�!
�sa�e 48:9
(9-15)
N�ayant rien � pr�senter � Dieu pour notre d�fense, pourquoi ce Dernier �prouverait-Il de la mis�ricorde � notre �gard�? Quand Il dispense en effet Sa compassion et nous �pargne, cela ne peut que L�honorer�!
Les enfants d�Isra�l, toujours dans l��preuve, allaient encore b�n�ficier de la bont� de l��ternel. Il se devait de purifier Son peuple, mais pas comme on �pure l�argent (Verset 10*). Cet ��affinage�� ne devait pas �tre effectu� � l�extr�me, comme le font d�ordinaire les raffineurs. Si Dieu traitait Son peuple en toute justice, ce dernier serait r�duit � l��tat de ��scories��, et, en tant que tel, ne serait pas �pargn�. Heureusement, Il ne l�a ��raffin頻 qu�en partie seulement. Beaucoup d�enfants d�Isra�l furent rapatri�s en leur patrie, tels des ��vases�� s�lectionn�s par l��ternel, afin d�accomplir l��uvre de la Gr�ce commenc�e auparavant, lors de leur affliction.
Il est r�confortant pour les enfants de Dieu, de savoir que ce Dernier veille � l�ex�cution de Ses promesses, en l�occurrence, � la d�livrance des Siens. Si Dieu d�livre Son peuple, ce n�est pas pour l�abandonner ensuite. Dieu a form� un plan, dans lequel, pour Sa cause, conform�ment � la grandeur de Sa Gr�ce, Il sauve tous ceux qui viennent � Lui.
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.
�sa�e 48:16
(16-22)
Le Saint-Esprit qualifie les serviteurs de Dieu pour le service auquel ils sont appel�s�; ces derniers pourront alors parler avec hardiesse�: Dieu et Son Esprit les envoient�! Ceci s�applique aussi � Christ�: Il a �t� envoy� ici-bas, rempli de l�Esprit au maximum. Celui que Dieu rach�te, Il l�enseigne ensuite�; Il l�initie � se fortifier lors de l�affliction, le faisant devenir ainsi un ��partenaire�� de Sa Saintet�. En outre, par Sa Gr�ce, Il conduit Son enfant sur le chemin du devoir�; par Sa Providence, Il le d�livre de l�oppresseur.
Dieu n�afflige pas les Siens volontairement. Si leurs p�ch�s ne les avaient pas d�tourn�s, ils auraient sans cesse dans leur c�ur une abondance de paix�!
Les joies spirituelles sont toujours accompagn�es d�une vie de saintet�, dans le respect de la volont� divine. Il n�y a rien de plus triste et mis�rable pour celui qui transgresse les commandements divins, que de penser � quel point il aurait pu �tre heureux pr�s du Seigneur. Il en est autrement en ce qui concerne l�assurance du salut, donn�e � ceux qui ne sont plus sous le joug du p�ch�. Ceux que Dieu rach�te, pour les placer dans Sa demeure, Il en prend soin, afin qu�ils ne regrettent jamais leur cheminement vers le ciel. Ceci s�applique �galement � la Gr�ce qui nous est donn�e en J�sus-Christ�: de Lui proviennent toutes b�atitudes, telle l�eau qui sortait du rocher dans le d�sert, pour les enfants d�Isra�l�: ce Rocher �tait Christ�!
Les b�n�dictions spirituelles de la R�demption, et la d�livrance de l��glise, de la tyrannie de l�ant�christ, sont annonc�es dans ce texte. Quel que soit le cours des �v�nements, le Seigneur avertit toujours les p�cheurs�: ils ne seront jamais b�nis par le ciel�; ils seront toujours sujets aux �preuves, aux angoisses, ces derni�res r�sultant de la col�re divine.