La profession religieuse des Juifs n��tait qu�hypocrisie. (1-9) Les proc�d�s cruels des ennemis d�Isra�l. (10-18) L�apostasie et l�idol�trie du peuple juif. (19-31)
(1-9)
On ne trouvait en Isra�l, aucun homme empreint de droiture, et de pi�t�. L��ternel avait bien d�cel� la v�ritable nature du peuple, au travers de toutes ses hypocrisies. M�me les pauvres vivaient dans l�ignorance de la d�votion, s�adonnant fatalement � la m�chancet�. Que pouvait-�tre le devenir d�un tel peuple, pratiquant les ���uvres des t�n�bres��, en ignorant tout ce qui concerne Dieu�?
Il existe des personnes modestes, mais pieuses, qui, en d�pit de leur pauvret�, connaissent les voies du Seigneur�: elles les pratiquent et accomplissent leur devoir, mais ceux qui ignorent volontairement la pi�t� n�ont aucune excuse. Les riches sont souvent insolents et hautains, et leurs diff�rents exc�s les rendent plus que fautifs.
J�r�mie 5:10
(10-18)
Des multitudes furent vou�es � la ruine, en croyant que Dieu n��tait pas aussi s�v�re qu�Il l�annon�ait dans Sa Parole�; par cette fausse id�e, Satan a d�truit l�humanit�!
Les p�cheurs, par nature, ne sont pas dispos�s � accepter la v�racit� de la Parole de Dieu�; cela ne les inqui�te nullement, et ils continuent � pratiquer leurs p�ch�s. Ils se raillent et se moquent des messages du Seigneur, � la mesure de leur iniquit�.
Dieu peut nous faire subir l��preuve, pour les causes les plus vari�es, en divers endroits. Il a de la mis�ricorde ��en r�serve�� pour les Siens, leur indiquant les limites � ne pas d�passer, afin de ne pas provoquer Ses jugements.
Ne n�gligeons pas le ��mais�� qui commence le verset 18
: il repr�sente l�engagement de l��ternel envers Isra�l. Il proclame Sa saintet� et Son m�contentement total � l��gard du p�ch�, m�me s�Il semble parfois �pargner le p�cheur, Psaumes�89:30-35.
J�r�mie 5:19
(19-31)
Les c�urs non repentants sont toujours pr�ts � accuser Dieu d�injustice, � cause des afflictions qu�ils subissent. Ils peuvent n�anmoins constater que c�est leur p�ch� qui a provoqu� leur punition. Si les hommes s�enquerraient davantage de l�origine des difficult�s que leur envoie le Seigneur, cela les ferait r�fl�chir sur leurs diff�rents p�ch�s.
Les vagues agit�es ob�issent aux d�crets divins�: m�me si elles ont la taille d�une montagne, elles ne doivent pas outrepasser le sable des rivages�; cependant, elles rappellent parfois toutes les r�gles absolues de la loi divine, lorsqu�elles d�ferlent sans mesure sur le monde, suite � la m�chancet� des p�cheurs ici-bas, ces derniers ne cherchant qu�� satisfaire leur propre int�r�t.
Tandis que le Seigneur, ann�e apr�s ann�e, nous r�serve des semaines propices � la moisson, les hommes abusent de cette bont�: ils continuent � transgresser Ses commandements. Le p�ch� nous prive des b�n�dictions divines�; il rend le ciel et la terre aust�res, aussi durs que des m�taux. Il est certain que les �l�ments de ce monde ne sont pas les meilleurs, compar�s aux merveilles c�lestes�; il ne faut pas estimer, que malgr� la prosp�rit� de certains hommes m�chants, Dieu tol�re leur conduite. Bien que la sentence divine contre les mauvaises �uvres semble parfois tarder, elle sera in�luctablement ex�cut�e.
��Ne ch�tierais-je pas ces choses l�, dit l��ternel���? (Verset 29)
. Cette question souligne la v�racit� et l�imminence des jugements divins. Que ceux qui marchent dans de mauvaises voies consid�rent bien que leurs agissements auront une fin, et que cette derni�re sera bien am�re.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Jeremiah 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/jeremiah-5.html. 1706.
versets 1-31
J�r�mie 5:1
La profession religieuse des Juifs n��tait qu�hypocrisie. (1-9)
Les proc�d�s cruels des ennemis d�Isra�l. (10-18)
L�apostasie et l�idol�trie du peuple juif. (19-31)
(1-9)
On ne trouvait en Isra�l, aucun homme empreint de droiture, et de pi�t�. L��ternel avait bien d�cel� la v�ritable nature du peuple, au travers de toutes ses hypocrisies. M�me les pauvres vivaient dans l�ignorance de la d�votion, s�adonnant fatalement � la m�chancet�. Que pouvait-�tre le devenir d�un tel peuple, pratiquant les ���uvres des t�n�bres��, en ignorant tout ce qui concerne Dieu�?
Il existe des personnes modestes, mais pieuses, qui, en d�pit de leur pauvret�, connaissent les voies du Seigneur�: elles les pratiquent et accomplissent leur devoir, mais ceux qui ignorent volontairement la pi�t� n�ont aucune excuse. Les riches sont souvent insolents et hautains, et leurs diff�rents exc�s les rendent plus que fautifs.
J�r�mie 5:10
(10-18)
Des multitudes furent vou�es � la ruine, en croyant que Dieu n��tait pas aussi s�v�re qu�Il l�annon�ait dans Sa Parole�; par cette fausse id�e, Satan a d�truit l�humanit�!
Les p�cheurs, par nature, ne sont pas dispos�s � accepter la v�racit� de la Parole de Dieu�; cela ne les inqui�te nullement, et ils continuent � pratiquer leurs p�ch�s. Ils se raillent et se moquent des messages du Seigneur, � la mesure de leur iniquit�.
Dieu peut nous faire subir l��preuve, pour les causes les plus vari�es, en divers endroits. Il a de la mis�ricorde ��en r�serve�� pour les Siens, leur indiquant les limites � ne pas d�passer, afin de ne pas provoquer Ses jugements.
Ne n�gligeons pas le ��mais�� qui commence le verset 18
: il repr�sente l�engagement de l��ternel envers Isra�l. Il proclame Sa saintet� et Son m�contentement total � l��gard du p�ch�, m�me s�Il semble parfois �pargner le p�cheur, Psaumes�89:30-35.
J�r�mie 5:19
(19-31)
Les c�urs non repentants sont toujours pr�ts � accuser Dieu d�injustice, � cause des afflictions qu�ils subissent. Ils peuvent n�anmoins constater que c�est leur p�ch� qui a provoqu� leur punition. Si les hommes s�enquerraient davantage de l�origine des difficult�s que leur envoie le Seigneur, cela les ferait r�fl�chir sur leurs diff�rents p�ch�s.
Les vagues agit�es ob�issent aux d�crets divins�: m�me si elles ont la taille d�une montagne, elles ne doivent pas outrepasser le sable des rivages�; cependant, elles rappellent parfois toutes les r�gles absolues de la loi divine, lorsqu�elles d�ferlent sans mesure sur le monde, suite � la m�chancet� des p�cheurs ici-bas, ces derniers ne cherchant qu�� satisfaire leur propre int�r�t.
Tandis que le Seigneur, ann�e apr�s ann�e, nous r�serve des semaines propices � la moisson, les hommes abusent de cette bont�: ils continuent � transgresser Ses commandements. Le p�ch� nous prive des b�n�dictions divines�; il rend le ciel et la terre aust�res, aussi durs que des m�taux. Il est certain que les �l�ments de ce monde ne sont pas les meilleurs, compar�s aux merveilles c�lestes�; il ne faut pas estimer, que malgr� la prosp�rit� de certains hommes m�chants, Dieu tol�re leur conduite. Bien que la sentence divine contre les mauvaises �uvres semble parfois tarder, elle sera in�luctablement ex�cut�e.
��Ne ch�tierais-je pas ces choses l�, dit l��ternel���? (Verset 29)
. Cette question souligne la v�racit� et l�imminence des jugements divins. Que ceux qui marchent dans de mauvaises voies consid�rent bien que leurs agissements auront une fin, et que cette derni�re sera bien am�re.