L�invasion de la Jud�e. (1-8) La justice des op�rations divines. (9-17) Toutes les m�thodes utilis�es par les hommes pour contrecarrer ces derni�res, sont vaines. (18-30)
(1-8)
Quelles que soient les m�thodes employ�es, il est vain de vouloir tenter de faire face aux jugements divins. Plus nous nous livrons aux vains plaisirs de cette vie, plus nous serons incapables de lutter contre l��preuve qui pourrait nous surprendre.
L�arm�e chald�enne �tait sur le point d�envahir la terre de Juda�: en peu de temps elle allait ��d�vorer�� tous ses habitants. Le jour arrive, o� ceux qui se croient en toute s�curit�, alors qu�ils pratiquent leur p�ch�, seront rappel�s � l�ordre. C�est de la folie de traiter � la l�g�re la question de notre salut �ternel et de tenter de repousser ceux qui essaient de favoriser l�obtention de ce dernier.
Les habitants de J�rusalem �taient d�sireux, non pas de voir s�accomplir les intentions divines, mais de satisfaire leurs propres convoitises�; malgr� tout, Dieu a accompli Ses desseins.
Le c�ur corrompu de l�homme, dans son �tat naturel, est toujours une source de mauvaises pens�es, telle une fontaine qui produit inlassablement son eau�: elle coule toujours, intarissable.
Le Dieu de Mis�ricorde est peu dispos� � d�laisser Son peuple, m�me si ce dernier Le provoque�: Il tente toujours de le pousser � se r�concilier avec Lui, par le repentir et un changement de conduite, afin de tenter d��viter l�utilisation de solutions dissuasives extr�mes.
J�r�mie 6:9
(9-17)
Quand l��ternel surgit pour ex�cuter Sa vengeance, aucun p�cheur, quels que soient son �ge, son rang, ou son sexe, ne peut en r�chapper. ��Le reste d�Isra�l�� fut dispers� parmi les nations, attir� compl�tement par l�amour du monde.
Si nous cherchons dans la Parole de Dieu des exemples de ce type, nous trouvons des multitudes de cas semblables, en tous lieux, quel que soit le rang social de leurs auteurs. Ceux qui nous flattent et nous incitent � suivre la voie du p�ch�, doivent �tre compt�s comme nos pires ennemis dangereux.
Ah, si les hommes pouvaient avoir la sagesse, de se soucier de leur �me�! Il suffirait simplement d�observer les ��bonnes voies�� d�antan�: la pi�t� et la droiture ont toujours �t� celles que Dieu a b�nies et ordonn� de suivre. Demandez-Lui quels sont ces ��anciens chemins��, d�finis par Sa Parole�! Quand vous aurez rep�r� ��la�� bonne voie, suivez-la, vous trouverez la r�compense promise � la fin de votre p�riple ici-bas.
Mais si les hommes n�ob�issent pas � la Parole de Dieu et ne fuient pas vers le Refuge qu�Il propose, il appara�tra clairement, au jour du jugement, qu�ils sont perdus, � cause de leur rejet de la loi divine.
J�r�mie 6:18
(18-30)
Dans ce texte, nous voyons Dieu rejeter les actions du peuple, quant � son service religieux�: il n�a aucune valeur, �tant incapable de r�concilier les enfants d�Isra�l avec l��ternel, � cause de leurs p�ch�s. Les holocaustes et l�encens allaient en fait pr�parer la voie vers Christ, le M�diateur�; mais en continuant � p�cher, apr�s avoir offert ces sacrifices, ils provoquaient Dieu.
Les p�ch�s commis par ceux qui confessent appartenir au Seigneur, font d�eux une proie facile, aux yeux de leurs ennemis�: ils ne sont plus du tout cr�dibles. Les saints peuvent se r�jouir dans l�esp�rance des mis�ricordes divines, ils ne les discernent cependant, que sous forme de promesse�: les p�cheurs, quant � eux, devraient se lamenter, face aux jugements divins qui les attendent, bien qu�ils ne puissent les distinguer que sous forme de menaces.
Ceux qui simulent une quelconque pi�t� sont en fait malhonn�tes. Ils ne sont que des p�cheurs, voire des tentateurs. On peut les comparer � du minerai, cens� contenir un m�tal noble, mais ils ne sont que des scories. Rien ne pourra leur �ter leurs p�ch�s. On peut les consid�rer comme de l�argent d�prav�, inutile et sans valeur.
Quand les avertissements, les corrections, les r�primandes, et tous les moyens de la Gr�ce, ne parviennent pas � renouveler le c�ur des hommes, ces derniers sont alors rejet�s par Dieu, et connaissent la mis�re �ternelle.
Prions, afin que, comme l�argent, nous puissions �tre ��affin�s�� par le Seigneur�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Jeremiah 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/jeremiah-6.html. 1706.
versets 1-30
J�r�mie 6:1
L�invasion de la Jud�e. (1-8)
La justice des op�rations divines. (9-17)
Toutes les m�thodes utilis�es par les hommes pour contrecarrer ces derni�res, sont vaines. (18-30)
(1-8)
Quelles que soient les m�thodes employ�es, il est vain de vouloir tenter de faire face aux jugements divins. Plus nous nous livrons aux vains plaisirs de cette vie, plus nous serons incapables de lutter contre l��preuve qui pourrait nous surprendre.
L�arm�e chald�enne �tait sur le point d�envahir la terre de Juda�: en peu de temps elle allait ��d�vorer�� tous ses habitants. Le jour arrive, o� ceux qui se croient en toute s�curit�, alors qu�ils pratiquent leur p�ch�, seront rappel�s � l�ordre. C�est de la folie de traiter � la l�g�re la question de notre salut �ternel et de tenter de repousser ceux qui essaient de favoriser l�obtention de ce dernier.
Les habitants de J�rusalem �taient d�sireux, non pas de voir s�accomplir les intentions divines, mais de satisfaire leurs propres convoitises�; malgr� tout, Dieu a accompli Ses desseins.
Le c�ur corrompu de l�homme, dans son �tat naturel, est toujours une source de mauvaises pens�es, telle une fontaine qui produit inlassablement son eau�: elle coule toujours, intarissable.
Le Dieu de Mis�ricorde est peu dispos� � d�laisser Son peuple, m�me si ce dernier Le provoque�: Il tente toujours de le pousser � se r�concilier avec Lui, par le repentir et un changement de conduite, afin de tenter d��viter l�utilisation de solutions dissuasives extr�mes.
J�r�mie 6:9
(9-17)
Quand l��ternel surgit pour ex�cuter Sa vengeance, aucun p�cheur, quels que soient son �ge, son rang, ou son sexe, ne peut en r�chapper. ��Le reste d�Isra�l�� fut dispers� parmi les nations, attir� compl�tement par l�amour du monde.
Si nous cherchons dans la Parole de Dieu des exemples de ce type, nous trouvons des multitudes de cas semblables, en tous lieux, quel que soit le rang social de leurs auteurs. Ceux qui nous flattent et nous incitent � suivre la voie du p�ch�, doivent �tre compt�s comme nos pires ennemis dangereux.
Ah, si les hommes pouvaient avoir la sagesse, de se soucier de leur �me�! Il suffirait simplement d�observer les ��bonnes voies�� d�antan�: la pi�t� et la droiture ont toujours �t� celles que Dieu a b�nies et ordonn� de suivre. Demandez-Lui quels sont ces ��anciens chemins��, d�finis par Sa Parole�! Quand vous aurez rep�r� ��la�� bonne voie, suivez-la, vous trouverez la r�compense promise � la fin de votre p�riple ici-bas.
Mais si les hommes n�ob�issent pas � la Parole de Dieu et ne fuient pas vers le Refuge qu�Il propose, il appara�tra clairement, au jour du jugement, qu�ils sont perdus, � cause de leur rejet de la loi divine.
J�r�mie 6:18
(18-30)
Dans ce texte, nous voyons Dieu rejeter les actions du peuple, quant � son service religieux�: il n�a aucune valeur, �tant incapable de r�concilier les enfants d�Isra�l avec l��ternel, � cause de leurs p�ch�s. Les holocaustes et l�encens allaient en fait pr�parer la voie vers Christ, le M�diateur�; mais en continuant � p�cher, apr�s avoir offert ces sacrifices, ils provoquaient Dieu.
Les p�ch�s commis par ceux qui confessent appartenir au Seigneur, font d�eux une proie facile, aux yeux de leurs ennemis�: ils ne sont plus du tout cr�dibles. Les saints peuvent se r�jouir dans l�esp�rance des mis�ricordes divines, ils ne les discernent cependant, que sous forme de promesse�: les p�cheurs, quant � eux, devraient se lamenter, face aux jugements divins qui les attendent, bien qu�ils ne puissent les distinguer que sous forme de menaces.
Ceux qui simulent une quelconque pi�t� sont en fait malhonn�tes. Ils ne sont que des p�cheurs, voire des tentateurs. On peut les comparer � du minerai, cens� contenir un m�tal noble, mais ils ne sont que des scories. Rien ne pourra leur �ter leurs p�ch�s. On peut les consid�rer comme de l�argent d�prav�, inutile et sans valeur.
Quand les avertissements, les corrections, les r�primandes, et tous les moyens de la Gr�ce, ne parviennent pas � renouveler le c�ur des hommes, ces derniers sont alors rejet�s par Dieu, et connaissent la mis�re �ternelle.
Prions, afin que, comme l�argent, nous puissions �tre ��affin�s�� par le Seigneur�!