Bildad r�primande Job. (1-4) La ruine guette le m�chant. (5-10) La ruine du m�chant. (11-21)
(1-4)
Bildad avait donn� � Job, auparavant, de bons conseils et des encouragements�; il ne lui fait ici que des r�primandes et d�clare qu�il est perdu. Il conclut que Job ne b�n�ficie plus de la Providence divine pour ses affaires ici-bas, le patriarche ne voulant pas accepter le fait d��tre compt� parmi les p�cheurs.
Job 18:5
(5-10)
Bildad d�crit ici l��tat malheureux dans lequel se trouve le m�chant�: c�est une r�alit� absolue, si nous consid�rons qu�un p�cheur est dans une triste condition et que le p�ch� conduit les hommes � la ruine, � moins qu�ils ne se repentent. Bien que Bildad ait pens� que cette id�e puisse s�appliquer facilement � Job, il n�en �tait pourtant pas totalement convaincu.
Il est fr�quent de voir les critiqueurs acerbes mettre leurs adversaires au rang des ennemis de Dieu et de tirer ensuite des conclusions d�nu�es de v�rit� r�elle.
La destruction du m�chant est pr�dite. Cette destruction est un peu comme une b�te ou un oiseau pris au pi�ge, un malfaiteur pris sur le fait. Satan, en tant que meurtrier, �tait aussi un voleur, d�s le commencement. Lui, le Tentateur, tend des pi�ges contre les p�cheurs, o� qu�ils aillent. S�Il les conduit dans le p�ch�, comme Lui m�me le pratique, il les rendra malheureux, comme d�ailleurs Il l�est Lui-m�me. Satan est � l�aff�t de la vie, si pr�cieuse. Quand un homme commet une transgression, il se pi�ge lui-m�me, et Dieu se pr�pare � le d�truire. Remarquez ici comment le p�cheur se jette dans le pi�ge.
Job 18:11
(11-21)
Bildad d�crit dans ce texte le sort qui est r�serv� aux m�chants dans l�au-del�, et qui, dans une certaine mesure, les saisit souvent ici-bas. La voie du p�ch� est celle de la crainte, elle m�ne � une confusion permanente�: la terreur au jour le jour d�une conscience impure, comme en leur temps, Ca�n et Judas l�ont �prouv�. La mort du m�chant est en effet bien mis�rable, alors qu�il se croyait en s�curit� toute sa vie durant. Avez-vous vu un tel homme mourir�? Tous les fondements sur lesquels il s�appuyait lui sont �t�s. Par contre, que les saints sont heureux, de quelle dette ils sont redevables au Seigneur J�sus, par lequel la mort est maintenant abolie�; le Roi des rois, disposant d�un jugement terrifiant, est maintenant pour les rachet�s, un Ami et un Serviteur�!
Remarquez � quel point la famille du m�chant est abaiss�e et diss�min�e�! Ses enfants p�riront, avec lui ou apr�s lui. Ceux qui respectent le v�ritable honneur de leur famille et qui jouissent de son bien-�tre, seront effray�s � l�id�e de tout d�truire par le p�ch�. Les jugements de Dieu suivent le m�chant apr�s sa mort, preuve de la mis�re qui attend son �me dans l�au del�, de la honte et du m�pris �ternels qui lui sont r�serv�s au jour du jugement. La m�moire du juste est b�nie, mais le nom du m�chant tombera en pourriture, Proverbes�10:7.
Il serait souhaitable que cette description du m�chant puisse faire r�fl�chir celui-ci en vue de le sauver de la col�re � venir, car aucune puissance politique ni les richesses d�ici-bas ne pourront alors le sauver.
Mais J�sus vit �ternellement pour d�livrer tous ceux qui placent leur confiance en Lui. Supportez les �preuves, amis croyants�! Vous pourrez pour un peu de temps �tre �prouv�s, mais votre Bien Aim� Sauveur ne vous quittera pas des yeux�; vos c�urs se r�jouiront, et personne ne pourra vous ravir cette joie.
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 18". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-18.html. 1706.
versets 1-21
Job 18:1
Bildad r�primande Job. (1-4)
La ruine guette le m�chant. (5-10)
La ruine du m�chant. (11-21)
(1-4)
Bildad avait donn� � Job, auparavant, de bons conseils et des encouragements�; il ne lui fait ici que des r�primandes et d�clare qu�il est perdu. Il conclut que Job ne b�n�ficie plus de la Providence divine pour ses affaires ici-bas, le patriarche ne voulant pas accepter le fait d��tre compt� parmi les p�cheurs.
Job 18:5
(5-10)
Bildad d�crit ici l��tat malheureux dans lequel se trouve le m�chant�: c�est une r�alit� absolue, si nous consid�rons qu�un p�cheur est dans une triste condition et que le p�ch� conduit les hommes � la ruine, � moins qu�ils ne se repentent. Bien que Bildad ait pens� que cette id�e puisse s�appliquer facilement � Job, il n�en �tait pourtant pas totalement convaincu.
Il est fr�quent de voir les critiqueurs acerbes mettre leurs adversaires au rang des ennemis de Dieu et de tirer ensuite des conclusions d�nu�es de v�rit� r�elle.
La destruction du m�chant est pr�dite. Cette destruction est un peu comme une b�te ou un oiseau pris au pi�ge, un malfaiteur pris sur le fait. Satan, en tant que meurtrier, �tait aussi un voleur, d�s le commencement. Lui, le Tentateur, tend des pi�ges contre les p�cheurs, o� qu�ils aillent. S�Il les conduit dans le p�ch�, comme Lui m�me le pratique, il les rendra malheureux, comme d�ailleurs Il l�est Lui-m�me. Satan est � l�aff�t de la vie, si pr�cieuse. Quand un homme commet une transgression, il se pi�ge lui-m�me, et Dieu se pr�pare � le d�truire. Remarquez ici comment le p�cheur se jette dans le pi�ge.
Job 18:11
(11-21)
Bildad d�crit dans ce texte le sort qui est r�serv� aux m�chants dans l�au-del�, et qui, dans une certaine mesure, les saisit souvent ici-bas. La voie du p�ch� est celle de la crainte, elle m�ne � une confusion permanente�: la terreur au jour le jour d�une conscience impure, comme en leur temps, Ca�n et Judas l�ont �prouv�. La mort du m�chant est en effet bien mis�rable, alors qu�il se croyait en s�curit� toute sa vie durant. Avez-vous vu un tel homme mourir�? Tous les fondements sur lesquels il s�appuyait lui sont �t�s. Par contre, que les saints sont heureux, de quelle dette ils sont redevables au Seigneur J�sus, par lequel la mort est maintenant abolie�; le Roi des rois, disposant d�un jugement terrifiant, est maintenant pour les rachet�s, un Ami et un Serviteur�!
Remarquez � quel point la famille du m�chant est abaiss�e et diss�min�e�! Ses enfants p�riront, avec lui ou apr�s lui. Ceux qui respectent le v�ritable honneur de leur famille et qui jouissent de son bien-�tre, seront effray�s � l�id�e de tout d�truire par le p�ch�. Les jugements de Dieu suivent le m�chant apr�s sa mort, preuve de la mis�re qui attend son �me dans l�au del�, de la honte et du m�pris �ternels qui lui sont r�serv�s au jour du jugement. La m�moire du juste est b�nie, mais le nom du m�chant tombera en pourriture, Proverbes�10:7.
Il serait souhaitable que cette description du m�chant puisse faire r�fl�chir celui-ci en vue de le sauver de la col�re � venir, car aucune puissance politique ni les richesses d�ici-bas ne pourront alors le sauver.
Mais J�sus vit �ternellement pour d�livrer tous ceux qui placent leur confiance en Lui. Supportez les �preuves, amis croyants�! Vous pourrez pour un peu de temps �tre �prouv�s, mais votre Bien Aim� Sauveur ne vous quittera pas des yeux�; vos c�urs se r�jouiront, et personne ne pourra vous ravir cette joie.