Bible Commentaries
Job 2

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-13

Job 2:1

Satan obtient la permission d��prouver Job. (1-6)
Les souffrances de Job. (7-10)
Ses amis viennent le r�conforter. (11-13)

(1-6)

Qu�il est r�confortant de savoir qu�au jugement dernier, ni les hommes ni les forces diaboliques ne seront finalement nos juges�! Toute justice sera effectu�e par le Seigneur, qui Lui, ne se trompe jamais. Job, dans son �preuve, reste int�gre, ce qui fait sa force. Dieu mentionne la puissance de Sa gr�ce. L��go�sme et l�instinct de conservation sont des sentiments intenses dans le c�ur des hommes. Mais Satan accuse Job, le traitant d��go�ste, en disant qu�il ne recherche que son propre int�r�t et sa s�curit�. Il en est souvent ainsi pour le peuple de Dieu, souvent bl�m� � tort par le diable et ses sujets. Satan est autoris� � dispenser l��preuve, mais dans certaines limites. Si Dieu n�avait pas encha�n� ce lion hurlant, nous aurions �t� bien vite d�vor�s�!

Job, ainsi diffam� par Satan, �tait une image de Christ, dont la proph�tie annon�ait, au d�but des temps, que Satan devait blesser Son talon et �tre finalement �cras� par le Roi des rois.

Job 2:7

(7-10)

Le diable tente ses propres enfants et les m�ne au p�ch�, Il les �prouve et les conduit � la ruine�; dans notre passage, le serviteur de Dieu est afflig� et est alors tent� de maudire cette affliction. Le diable a provoqu� Job pour que ce dernier maudisse Dieu. Cette souffrance �tait tr�s dure � supporter. Si, � tout moment, nous pouvons �tre �prouv�s par des maladies douloureuses et p�nibles, ne pensons pas �tre trait�s injustement, car Dieu peut parfois agir ainsi envers certains de Ses saints ou de Ses serviteurs les plus z�l�s. Job s�est humili� sous la puissante main de Dieu, il Lui a confi� son esprit. Son �pouse l�a incit� � maudire Dieu, pour mourir ensuite. Satan fait toujours des efforts pour �loigner les hommes de Dieu, comme il l�a d�j� fait avec nos premiers parents, en leur sugg�rant de se rebeller contre le Seigneur�; rien n�est finalement plus mauvais pour l�homme. Mais Job a r�sist� et a surmont� la tentation. Recevrions-nous, cr�atures sans valeur, fautives et souill�es que nous sommes, beaucoup de b�n�dictions, d�un Dieu juste et saint, tout en refusant d�accepter la punition due � nos p�ch�s�? Nous sommes punis, en fait, tellement moins que nous ne le m�ritons�!Que nos murmures, aussi bien que nos vantardises, s��loignent de nous � jamais�! Jusqu�ici Job a r�sist� � l��preuve, ce qui l�a affermi pour le tourment de l�affliction suivante. Il aurait pu na�tre en son c�ur des sentiments n�gatifs, mais la Gr�ce a eu finalement le dessus.

Job 2:11

(11-13)

Les amis de Job semblent remarquables � la fois par leur rang social, leur sagesse et leur pi�t�. Une grande partie du r�confort que nous trouvons ici-bas provient de notre lien amical avec des personnes prudentes et vertueuses. En venant pleurer avec Job, ses trois amis lui ont manifest� la peine qu�ils ressentaient r�ellement. Ils vinrent donc pour le soulager et se sont assis aupr�s de lui. Au vu de ces �preuves, il semblerait qu�ils aient suspect� un jugement c�leste relatif � quelque crime commis par le patriarche, malgr� sa profession de pi�t�. Beaucoup consid�rent que ces trois personnages ont rendu tout simplement visite � leur ami �prouv�; nous devons prendre exemple de cette d�marche�: si la religion anime notre c�ur, du fruit doit en ressortir dans nos vies. Et si l�exemple des amis de Job n�est pas suffisant pour nous faire �prouver de la piti� pour l�afflig�, recherchons plut�t � avoir l�esprit qui animait Christ.

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-2.html. 1706.