�liphaz annonce que le p�ch� m�ne � la ruine. (1-5) L�affliction que Dieu envoie, ne doit pas �tre d�daign�e. (6-16) La fin heureuse des sanctions divines. (17-27)
(1-5)
Dans ce texte, �liphaz invite Job � r�pondre � ses propos. N�y a-t-il pas eu beaucoup de saints ou de serviteurs de Dieu tels que Job, ayant �t� sond�s par de tels agissements divins, et qui ne se soient jamais comport�s comme lui, face � leur douleur�? Le terme, ��saint�� ou plus pr�cis�ment, ��qui est consacr頻, semble de tous temps avoir �t� appliqu� au peuple de Dieu, par le biais du Sacrifice �tabli pour sa r�conciliation.
�liphaz est convaincu que la transgression des p�cheurs les m�ne directement � la ruine. Ils se d�truisent par leur convoitise ou autres sentiments de ce genre�; en conclusion, il appara�t sans aucun doute, que Job a commis une folie qui l�a mis dans cette situation. Il est �vident que l�allusion d��liphaz visait l�ancienne prosp�rit� de Job�; il n�y eut, par contre, manifestement aucun signe de m�chancet� dans la conduite de Job, et la critique qui lui a �t� faite �tait injuste et s�v�re.
Job 5:6
(6-16)
�liphaz rappelle � Job, qu�aucune affliction ne survient par hasard, donc qu�elle ne peut �tre n�glig�e. On ne peut pas distinguer aussi facilement la diff�rence entre la prosp�rit� et l�adversit�, que celle entre le jour et la nuit, l��t� et l�hiver�; ces deux �tats arrivent selon la volont� et la biens�ance de Dieu. Nous ne devons pas attribuer nos afflictions � notre mauvaise fortune, elles nous sont envoy�es directement par Dieu�; elles ne d�coulent pas non plus n�cessairement de nos p�ch�s ou d�une certaine malchance, car elles proviendraient alors de nous-m�mes. L�homme est n� dans le p�ch�, et doit donc en subir les cons�quences. Il n�y a rien en ce monde qui puisse justifier ce pourquoi nous sommes n�s, et rien ne peut vraiment nous appartenir, sinon le p�ch� et l��preuve. En fait, les transgressions que nous commettons ne sont que les �tincelles qui s��chappent de la fournaise de la corruption originelle. Telles sont la faiblesse de nos corps, et la vanit� de tous nos plaisirs, lorsque nos ennuis surgissent comme des �tincelles qui jaillissent �a et l�; on peut dire que nous ne manquons pas de probl�mes, le dernier se termine � peine, que d�j� le suivant est l�! �liphaz reproche � Job de ne pas rechercher Dieu, et de se rebeller contre Lui.
Quelqu�un est-il dans la souffrance�? Qu�il prie�! C�est le chemin de la paix du c�ur, un baume pour chaque blessure. �liphaz parle de la pluie, que nous pouvons consid�rer comme une chose anodine�; si l�on songe, par contre, comment elle est produite, et ce qu�elle engendre ensuite, nous devons alors constater qu�il s�agit d�une r�alisation bonne et puissante.
Trop souvent le grand Auteur de tous les bienfaits dont nous jouissons et la mani�re avec laquelle Il nous les accorde, ne sont pas remarqu�s, parce que nous les recevons comme des choses naturelles. Quand la Providence agit, les exp�riences de certains sont de r�els encouragements pour d�autres, cela leur permet de garder l�espoir, lors des p�riodes les plus sombres�; car la Gloire de Dieu envoie de l�aide au d�laiss�, et de l�esp�rance au malheureux. Devant toutes ces choses, les p�cheurs les plus audacieux sont confondus et forc�s de reconna�tre la Justice des d�marches divines.
Job 5:17
(17-27)
�liphaz adresse � Job une exhortation � la prudence�: il ne faut pas d�daigner le ch�timent du Tout-Puissant. Le vrai ch�timent est celui qui vient de l�Amour du P�re, et qui s�av�re bienfaisant pour l�enfant�; il faut le consid�rer comme �tant un ��message�� du ciel. �liphaz encourage �galement Job � accepter son �tat. Un homme pieux est heureux, m�me dans l�affliction, parce qu�il n�a pas perdu son contact avec Dieu, ni la promesse de son salut�; il est heureux d��tre afflig�. La correction mortifie ses corruptions, �loigne son c�ur du monde, le rapproche de Dieu, de la Bible, le place aux genoux du P�re. Bien que Dieu meurtrisse parfois ses enfants, Il les soutient n�anmoins, lors des les afflictions, et les d�livre en temps voulu.
Occasionner une blessure fait parfois partie d�un traitement. �liphaz promet � Job que Dieu le b�nirait, s�il consentait � s�humilier devant Lui.
Quelles que soient les �preuves que les hommes pieux puissent subir, elles ne peuvent en fait leur faire r�ellement du mal. �tant enclins � fuir le p�ch�, ils sont pr�serv�s des attaques du mal. Et si les serviteurs de Christ ne sont pas d�livr�s dans l�imm�diat, des �preuves qui les assaillent de tous c�t�s, ils sont aptes � les surmonter et � les vaincre en totalit�. Quelles que soient les m�disances qui pourront �tre contre eux, aucune ne pourra les blesser. Ils auront alors la sagesse et la gr�ce requises pour dominer leurs difficult�s. La plus grande b�n�diction, dans nos travaux et dans nos joies ici-bas, consiste � �tre pr�serv� du p�ch�. Nous finirons alors notre p�riple terrestre dans la joie et l�honneur. L�homme qui finit sa vie, qui a termin� son travail, est pr�t � se diriger vers un autre monde. C�est une gr�ce de mourir rassasi� de jours, cela fait un peu penser au ma�s bien m�r et gorg� de soleil, qui est coup� et engrang� soigneusement�; c�est encore une gr�ce de quitter ce monde, avant que les souffrances interminables ne nous atteignent.
Notre temps est dans des mains de Dieu�; c�est bien ainsi. Les croyants ne doivent pas s�attendre � avoir de grandes richesses, une longue vie ou �tre �pargn�s de toute �preuve. Mais tout concourt au bien-�tre de leur �me. Il faut remarquer, dans l�histoire de Job, son int�grit� d�esprit et de c�ur, lors de l��preuve�: c�est un des accomplissements les plus manifestes de la foi. Quand toutes choses vont pour le mieux, il y a peu d��preuve de la foi. Quand Dieu soul�ve une temp�te, en se tenant apparemment � distance pour �couter nos pri�res, et qu�Il permet � l�ennemi d�envoyer l��preuve vague apr�s vague, le fait de ��s�agripper�� � Lui, en Lui faisant confiance, malgr� Son apparente indiff�rence, d�note la v�ritable patience des saints. B�ni soit le Sauveur�! Comme il est doux, en de tels moments, de regarder � Toi, l�auteur et le consommateur de la foi�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-5.html. 1706.
versets 1-27
Job 5:1
�liphaz annonce que le p�ch� m�ne � la ruine. (1-5)
L�affliction que Dieu envoie, ne doit pas �tre d�daign�e. (6-16)
La fin heureuse des sanctions divines. (17-27)
(1-5)
Dans ce texte, �liphaz invite Job � r�pondre � ses propos. N�y a-t-il pas eu beaucoup de saints ou de serviteurs de Dieu tels que Job, ayant �t� sond�s par de tels agissements divins, et qui ne se soient jamais comport�s comme lui, face � leur douleur�? Le terme, ��saint�� ou plus pr�cis�ment, ��qui est consacr頻, semble de tous temps avoir �t� appliqu� au peuple de Dieu, par le biais du Sacrifice �tabli pour sa r�conciliation.
�liphaz est convaincu que la transgression des p�cheurs les m�ne directement � la ruine. Ils se d�truisent par leur convoitise ou autres sentiments de ce genre�; en conclusion, il appara�t sans aucun doute, que Job a commis une folie qui l�a mis dans cette situation. Il est �vident que l�allusion d��liphaz visait l�ancienne prosp�rit� de Job�; il n�y eut, par contre, manifestement aucun signe de m�chancet� dans la conduite de Job, et la critique qui lui a �t� faite �tait injuste et s�v�re.
Job 5:6
(6-16)
�liphaz rappelle � Job, qu�aucune affliction ne survient par hasard, donc qu�elle ne peut �tre n�glig�e. On ne peut pas distinguer aussi facilement la diff�rence entre la prosp�rit� et l�adversit�, que celle entre le jour et la nuit, l��t� et l�hiver�; ces deux �tats arrivent selon la volont� et la biens�ance de Dieu. Nous ne devons pas attribuer nos afflictions � notre mauvaise fortune, elles nous sont envoy�es directement par Dieu�; elles ne d�coulent pas non plus n�cessairement de nos p�ch�s ou d�une certaine malchance, car elles proviendraient alors de nous-m�mes. L�homme est n� dans le p�ch�, et doit donc en subir les cons�quences. Il n�y a rien en ce monde qui puisse justifier ce pourquoi nous sommes n�s, et rien ne peut vraiment nous appartenir, sinon le p�ch� et l��preuve. En fait, les transgressions que nous commettons ne sont que les �tincelles qui s��chappent de la fournaise de la corruption originelle. Telles sont la faiblesse de nos corps, et la vanit� de tous nos plaisirs, lorsque nos ennuis surgissent comme des �tincelles qui jaillissent �a et l�; on peut dire que nous ne manquons pas de probl�mes, le dernier se termine � peine, que d�j� le suivant est l�! �liphaz reproche � Job de ne pas rechercher Dieu, et de se rebeller contre Lui.
Quelqu�un est-il dans la souffrance�? Qu�il prie�! C�est le chemin de la paix du c�ur, un baume pour chaque blessure. �liphaz parle de la pluie, que nous pouvons consid�rer comme une chose anodine�; si l�on songe, par contre, comment elle est produite, et ce qu�elle engendre ensuite, nous devons alors constater qu�il s�agit d�une r�alisation bonne et puissante.
Trop souvent le grand Auteur de tous les bienfaits dont nous jouissons et la mani�re avec laquelle Il nous les accorde, ne sont pas remarqu�s, parce que nous les recevons comme des choses naturelles. Quand la Providence agit, les exp�riences de certains sont de r�els encouragements pour d�autres, cela leur permet de garder l�espoir, lors des p�riodes les plus sombres�; car la Gloire de Dieu envoie de l�aide au d�laiss�, et de l�esp�rance au malheureux. Devant toutes ces choses, les p�cheurs les plus audacieux sont confondus et forc�s de reconna�tre la Justice des d�marches divines.
Job 5:17
(17-27)
�liphaz adresse � Job une exhortation � la prudence�: il ne faut pas d�daigner le ch�timent du Tout-Puissant. Le vrai ch�timent est celui qui vient de l�Amour du P�re, et qui s�av�re bienfaisant pour l�enfant�; il faut le consid�rer comme �tant un ��message�� du ciel. �liphaz encourage �galement Job � accepter son �tat. Un homme pieux est heureux, m�me dans l�affliction, parce qu�il n�a pas perdu son contact avec Dieu, ni la promesse de son salut�; il est heureux d��tre afflig�. La correction mortifie ses corruptions, �loigne son c�ur du monde, le rapproche de Dieu, de la Bible, le place aux genoux du P�re. Bien que Dieu meurtrisse parfois ses enfants, Il les soutient n�anmoins, lors des les afflictions, et les d�livre en temps voulu.
Occasionner une blessure fait parfois partie d�un traitement. �liphaz promet � Job que Dieu le b�nirait, s�il consentait � s�humilier devant Lui.
Quelles que soient les �preuves que les hommes pieux puissent subir, elles ne peuvent en fait leur faire r�ellement du mal. �tant enclins � fuir le p�ch�, ils sont pr�serv�s des attaques du mal. Et si les serviteurs de Christ ne sont pas d�livr�s dans l�imm�diat, des �preuves qui les assaillent de tous c�t�s, ils sont aptes � les surmonter et � les vaincre en totalit�. Quelles que soient les m�disances qui pourront �tre contre eux, aucune ne pourra les blesser. Ils auront alors la sagesse et la gr�ce requises pour dominer leurs difficult�s. La plus grande b�n�diction, dans nos travaux et dans nos joies ici-bas, consiste � �tre pr�serv� du p�ch�. Nous finirons alors notre p�riple terrestre dans la joie et l�honneur. L�homme qui finit sa vie, qui a termin� son travail, est pr�t � se diriger vers un autre monde. C�est une gr�ce de mourir rassasi� de jours, cela fait un peu penser au ma�s bien m�r et gorg� de soleil, qui est coup� et engrang� soigneusement�; c�est encore une gr�ce de quitter ce monde, avant que les souffrances interminables ne nous atteignent.
Notre temps est dans des mains de Dieu�; c�est bien ainsi. Les croyants ne doivent pas s�attendre � avoir de grandes richesses, une longue vie ou �tre �pargn�s de toute �preuve. Mais tout concourt au bien-�tre de leur �me. Il faut remarquer, dans l�histoire de Job, son int�grit� d�esprit et de c�ur, lors de l��preuve�: c�est un des accomplissements les plus manifestes de la foi. Quand toutes choses vont pour le mieux, il y a peu d��preuve de la foi. Quand Dieu soul�ve une temp�te, en se tenant apparemment � distance pour �couter nos pri�res, et qu�Il permet � l�ennemi d�envoyer l��preuve vague apr�s vague, le fait de ��s�agripper�� � Lui, en Lui faisant confiance, malgr� Son apparente indiff�rence, d�note la v�ritable patience des saints. B�ni soit le Sauveur�! Comme il est doux, en de tels moments, de regarder � Toi, l�auteur et le consommateur de la foi�!