Bible Commentaries
Job 5

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-27

Job 5:1

�liphaz annonce que le p�ch� m�ne � la ruine. (1-5)
L�affliction que Dieu envoie, ne doit pas �tre d�daign�e. (6-16)
La fin heureuse des sanctions divines. (17-27)

(1-5)

Dans ce texte, �liphaz invite Job � r�pondre � ses propos. N�y a-t-il pas eu beaucoup de saints ou de serviteurs de Dieu tels que Job, ayant �t� sond�s par de tels agissements divins, et qui ne se soient jamais comport�s comme lui, face � leur douleur�? Le terme, ��saint�� ou plus pr�cis�ment, ��qui est consacr頻, semble de tous temps avoir �t� appliqu� au peuple de Dieu, par le biais du Sacrifice �tabli pour sa r�conciliation.

�liphaz est convaincu que la transgression des p�cheurs les m�ne directement � la ruine. Ils se d�truisent par leur convoitise ou autres sentiments de ce genre�; en conclusion, il appara�t sans aucun doute, que Job a commis une folie qui l�a mis dans cette situation. Il est �vident que l�allusion d��liphaz visait l�ancienne prosp�rit� de Job�; il n�y eut, par contre, manifestement aucun signe de m�chancet� dans la conduite de Job, et la critique qui lui a �t� faite �tait injuste et s�v�re.

Job 5:6

(6-16)

�liphaz rappelle � Job, qu�aucune affliction ne survient par hasard, donc qu�elle ne peut �tre n�glig�e. On ne peut pas distinguer aussi facilement la diff�rence entre la prosp�rit� et l�adversit�, que celle entre le jour et la nuit, l��t� et l�hiver�; ces deux �tats arrivent selon la volont� et la biens�ance de Dieu. Nous ne devons pas attribuer nos afflictions � notre mauvaise fortune, elles nous sont envoy�es directement par Dieu�; elles ne d�coulent pas non plus n�cessairement de nos p�ch�s ou d�une certaine malchance, car elles proviendraient alors de nous-m�mes. L�homme est n� dans le p�ch�, et doit donc en subir les cons�quences. Il n�y a rien en ce monde qui puisse justifier ce pourquoi nous sommes n�s, et rien ne peut vraiment nous appartenir, sinon le p�ch� et l��preuve. En fait, les transgressions que nous commettons ne sont que les �tincelles qui s��chappent de la fournaise de la corruption originelle. Telles sont la faiblesse de nos corps, et la vanit� de tous nos plaisirs, lorsque nos ennuis surgissent comme des �tincelles qui jaillissent �a et l�; on peut dire que nous ne manquons pas de probl�mes, le dernier se termine � peine, que d�j� le suivant est l�! �liphaz reproche � Job de ne pas rechercher Dieu, et de se rebeller contre Lui.

Quelqu�un est-il dans la souffrance�? Qu�il prie�! C�est le chemin de la paix du c�ur, un baume pour chaque blessure. �liphaz parle de la pluie, que nous pouvons consid�rer comme une chose anodine�; si l�on songe, par contre, comment elle est produite, et ce qu�elle engendre ensuite, nous devons alors constater qu�il s�agit d�une r�alisation bonne et puissante.

Trop souvent le grand Auteur de tous les bienfaits dont nous jouissons et la mani�re avec laquelle Il nous les accorde, ne sont pas remarqu�s, parce que nous les recevons comme des choses naturelles. Quand la Providence agit, les exp�riences de certains sont de r�els encouragements pour d�autres, cela leur permet de garder l�espoir, lors des p�riodes les plus sombres�; car la Gloire de Dieu envoie de l�aide au d�laiss�, et de l�esp�rance au malheureux. Devant toutes ces choses, les p�cheurs les plus audacieux sont confondus et forc�s de reconna�tre la Justice des d�marches divines.

Job 5:17

(17-27)

�liphaz adresse � Job une exhortation � la prudence�: il ne faut pas d�daigner le ch�timent du Tout-Puissant. Le vrai ch�timent est celui qui vient de l�Amour du P�re, et qui s�av�re bienfaisant pour l�enfant�; il faut le consid�rer comme �tant un ��message�� du ciel. �liphaz encourage �galement Job � accepter son �tat. Un homme pieux est heureux, m�me dans l�affliction, parce qu�il n�a pas perdu son contact avec Dieu, ni la promesse de son salut�; il est heureux d��tre afflig�. La correction mortifie ses corruptions, �loigne son c�ur du monde, le rapproche de Dieu, de la Bible, le place aux genoux du P�re. Bien que Dieu meurtrisse parfois ses enfants, Il les soutient n�anmoins, lors des les afflictions, et les d�livre en temps voulu.

Occasionner une blessure fait parfois partie d�un traitement. �liphaz promet � Job que Dieu le b�nirait, s�il consentait � s�humilier devant Lui.

Quelles que soient les �preuves que les hommes pieux puissent subir, elles ne peuvent en fait leur faire r�ellement du mal. �tant enclins � fuir le p�ch�, ils sont pr�serv�s des attaques du mal. Et si les serviteurs de Christ ne sont pas d�livr�s dans l�imm�diat, des �preuves qui les assaillent de tous c�t�s, ils sont aptes � les surmonter et � les vaincre en totalit�. Quelles que soient les m�disances qui pourront �tre contre eux, aucune ne pourra les blesser. Ils auront alors la sagesse et la gr�ce requises pour dominer leurs difficult�s. La plus grande b�n�diction, dans nos travaux et dans nos joies ici-bas, consiste � �tre pr�serv� du p�ch�. Nous finirons alors notre p�riple terrestre dans la joie et l�honneur. L�homme qui finit sa vie, qui a termin� son travail, est pr�t � se diriger vers un autre monde. C�est une gr�ce de mourir rassasi� de jours, cela fait un peu penser au ma�s bien m�r et gorg� de soleil, qui est coup� et engrang� soigneusement�; c�est encore une gr�ce de quitter ce monde, avant que les souffrances interminables ne nous atteignent.

Notre temps est dans des mains de Dieu�; c�est bien ainsi. Les croyants ne doivent pas s�attendre � avoir de grandes richesses, une longue vie ou �tre �pargn�s de toute �preuve. Mais tout concourt au bien-�tre de leur �me. Il faut remarquer, dans l�histoire de Job, son int�grit� d�esprit et de c�ur, lors de l��preuve�: c�est un des accomplissements les plus manifestes de la foi. Quand toutes choses vont pour le mieux, il y a peu d��preuve de la foi. Quand Dieu soul�ve une temp�te, en se tenant apparemment � distance pour �couter nos pri�res, et qu�Il permet � l�ennemi d�envoyer l��preuve vague apr�s vague, le fait de ��s�agripper�� � Lui, en Lui faisant confiance, malgr� Son apparente indiff�rence, d�note la v�ritable patience des saints. B�ni soit le Sauveur�! Comme il est doux, en de tels moments, de regarder � Toi, l�auteur et le consommateur de la foi�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-5.html. 1706.