Job justifie ses plaintes. (1-7) Il d�sire mourir. (8-13) Job reproche � ses amis leur duret�. (14-30)
(1-7)
Job continue � essayer de se justifier, tout en se plaignant. En plus de la souffrance provoqu�e par ses �preuves, la col�re divine a an�anti tout ce qui lui restait comme courage et r�solution. Il est plus difficile de supporter la col�re de Dieu que toutes les afflictions ext�rieures. Songez � ce qu�a support� le Sauveur, dans le jardin de Geths�man� et sur la croix, quand Il a port� nos p�ch�s, et quand son �me a �t� sacrifi�e pour nous justifier�! Quel que soit le fardeau qui nous afflige, (dans le corps ou dans notre entourage), Dieu se plait � nous couvrir de Son aile, de sorte que nous puissions nous soumettre � Lui aussi longtemps qu�Il se r�v�le � notre raison et � notre conscience, par Sa paix�; mais si la communion est rompue, notre cas est alors vraiment pitoyable. Job se retourne contre ses amis. Il estime n�avoir re�u aucun soulagement de leurs jugements, malgr� son �tat de d�sarroi, de r�pugnance et d�accablement.
Job 6:8
(8-13)
Job avait d�sir� la mort, qui lui semblait la seule fin heureuse � ses malheurs. �liphaz l�avait r�primand� � cause de cette pens�e, mais il le critique encore, avec plus de v�h�mence. L�ulc�re de Job devait �tre vraiment p�nible � supporter pour qu�il puisse dire que Dieu se plaisait � le d�truire. Qui, pour une heure, pourrait supporter la col�re du Tout-Puissant, si ce Dernier �tendait Sa main contre lui�?
Faisons plut�t, comme David, qui disait � Dieu�: ���pargne-moi���!
Job, au plus profond de son �preuve, en livrant son �tat de conscience, a �t�, dans un certain sens, utile � la Gloire de Dieu. Ceux qui b�n�ficient de la Gr�ce, qui la poss�dent de toute �vidence et qui la manifeste dans leur vie, poss�dent la sagesse, ce qui s�av�re �tre une aide dans les plus mauvais moments.
Job 6:14
(14-30)
Au temps de sa prosp�rit�, Job estimait beaucoup ses amis, mais maintenant, ces derniers le d�cevaient vraiment. Il compare le d�roulement de ces faits aux torrents qui tarissent en �t�. Ceux qui placent leur attente dans les hommes, ne r�colteront que d�convenue lorsqu�ils r�clameront leur aide�; par contre, ceux qui placent leur confiance en Dieu, seront secourus s�ils se trouvent un jour dans le besoin, H�breux�4:16. Ceux qui fondent tout leur espoir sur l�or, en y pla�ant leur confiance, en �prouveront t�t ou tard de la honte.
Il est sage d��viter toute d�pendance par rapport � l�homme. Pla�ons toute notre confiance dans le Rocher �ternel, au lieu de nous appuyer sur des roseaux avachis�! Abreuvons-nous � la Fontaine de la vie au lieu d�aller vers les citernes crevass�es�! L�affirmation est tr�s lourde de sens�; ��vous �tes comme si vous n�existiez pas��. Il serait bon pour nous d�avoir toujours de telles convictions, par rapport � la vanit� de l�homme, lors de la maladie, des ennuis de conscience ou � l�approche de la mort. Job r�primande ses amis pour leur s�v�rit�. Il ne d�sirait en somme rien de plus de leur part, que de bonnes appr�ciations ou des paroles d�encouragement. Ce genre de situation se produit souvent�: nous recevons de l�homme moins que nous ne pouvions en escompter. Par contre, nous recevons de Dieu, beaucoup plus que nous ne pouvions imaginer dans le meilleur des cas�! Bien que Job soit diff�rent de ses amis, il �tait pr�t � reconna�tre ses erreurs, si elles �taient mises en �vidence. Bien que Job puisse avoir �t� en faute, ses amis n�auraient pas d� le r�primander aussi durement. La droiture �tait le leitmotiv dont il ne voulait pas d�vier. Il estimait ne pas �tre aussi inique qu�ils l�avaient suppos�. Mais il n�y a rien de mieux que de nous placer devant Celui qui garde nos �mes�; au grand jour du jugement, le croyant int�gre recevra finalement l��loge de Dieu.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 6". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-6.html. 1706.
versets 1-30
Job 6:1
Job justifie ses plaintes. (1-7)
Il d�sire mourir. (8-13)
Job reproche � ses amis leur duret�. (14-30)
(1-7)
Job continue � essayer de se justifier, tout en se plaignant. En plus de la souffrance provoqu�e par ses �preuves, la col�re divine a an�anti tout ce qui lui restait comme courage et r�solution. Il est plus difficile de supporter la col�re de Dieu que toutes les afflictions ext�rieures. Songez � ce qu�a support� le Sauveur, dans le jardin de Geths�man� et sur la croix, quand Il a port� nos p�ch�s, et quand son �me a �t� sacrifi�e pour nous justifier�! Quel que soit le fardeau qui nous afflige, (dans le corps ou dans notre entourage), Dieu se plait � nous couvrir de Son aile, de sorte que nous puissions nous soumettre � Lui aussi longtemps qu�Il se r�v�le � notre raison et � notre conscience, par Sa paix�; mais si la communion est rompue, notre cas est alors vraiment pitoyable. Job se retourne contre ses amis. Il estime n�avoir re�u aucun soulagement de leurs jugements, malgr� son �tat de d�sarroi, de r�pugnance et d�accablement.
Job 6:8
(8-13)
Job avait d�sir� la mort, qui lui semblait la seule fin heureuse � ses malheurs. �liphaz l�avait r�primand� � cause de cette pens�e, mais il le critique encore, avec plus de v�h�mence. L�ulc�re de Job devait �tre vraiment p�nible � supporter pour qu�il puisse dire que Dieu se plaisait � le d�truire. Qui, pour une heure, pourrait supporter la col�re du Tout-Puissant, si ce Dernier �tendait Sa main contre lui�?
Faisons plut�t, comme David, qui disait � Dieu�: ���pargne-moi���!
Job, au plus profond de son �preuve, en livrant son �tat de conscience, a �t�, dans un certain sens, utile � la Gloire de Dieu. Ceux qui b�n�ficient de la Gr�ce, qui la poss�dent de toute �vidence et qui la manifeste dans leur vie, poss�dent la sagesse, ce qui s�av�re �tre une aide dans les plus mauvais moments.
Job 6:14
(14-30)
Au temps de sa prosp�rit�, Job estimait beaucoup ses amis, mais maintenant, ces derniers le d�cevaient vraiment. Il compare le d�roulement de ces faits aux torrents qui tarissent en �t�. Ceux qui placent leur attente dans les hommes, ne r�colteront que d�convenue lorsqu�ils r�clameront leur aide�; par contre, ceux qui placent leur confiance en Dieu, seront secourus s�ils se trouvent un jour dans le besoin, H�breux�4:16. Ceux qui fondent tout leur espoir sur l�or, en y pla�ant leur confiance, en �prouveront t�t ou tard de la honte.
Il est sage d��viter toute d�pendance par rapport � l�homme. Pla�ons toute notre confiance dans le Rocher �ternel, au lieu de nous appuyer sur des roseaux avachis�! Abreuvons-nous � la Fontaine de la vie au lieu d�aller vers les citernes crevass�es�! L�affirmation est tr�s lourde de sens�; ��vous �tes comme si vous n�existiez pas��. Il serait bon pour nous d�avoir toujours de telles convictions, par rapport � la vanit� de l�homme, lors de la maladie, des ennuis de conscience ou � l�approche de la mort. Job r�primande ses amis pour leur s�v�rit�. Il ne d�sirait en somme rien de plus de leur part, que de bonnes appr�ciations ou des paroles d�encouragement. Ce genre de situation se produit souvent�: nous recevons de l�homme moins que nous ne pouvions en escompter. Par contre, nous recevons de Dieu, beaucoup plus que nous ne pouvions imaginer dans le meilleur des cas�! Bien que Job soit diff�rent de ses amis, il �tait pr�t � reconna�tre ses erreurs, si elles �taient mises en �vidence. Bien que Job puisse avoir �t� en faute, ses amis n�auraient pas d� le r�primander aussi durement. La droiture �tait le leitmotiv dont il ne voulait pas d�vier. Il estimait ne pas �tre aussi inique qu�ils l�avaient suppos�. Mais il n�y a rien de mieux que de nous placer devant Celui qui garde nos �mes�; au grand jour du jugement, le croyant int�gre recevra finalement l��loge de Dieu.