Bildad r�primande Job. (1-7) Les hypocrites seront d�truits. (8-19) Bildad expose � Job les jugements divins. (20-22)
(1-7)
Jusqu�� pr�sent, Job a tent� de justifier ses propos�; mais Bildad, belliqueux et press� d�en finir, r�sume rapidement la situation�: ��combien de temps encore, vas-tu tenir le m�me langage���? L�opinion personnelle des hommes n�est pas forc�ment la meilleure, et ils sont parfois r�primand�s, accus�s de n�avoir que de mauvaises pens�es. Dans les d�saccords au sujet de la religion, il est tr�s facile de traiter les autres avec acidit�, et de m�priser leurs arguments. La r�ponse de Bildad montre qu�il n�avait pas une opinion favorable sur Job. Ce dernier �tait toutefois persuad� que Dieu a des jugements immuables�; il savait donc que Ses enfants n��taient pas r�prouv�s, et qu�ils ne sont pas morts � cause d�une grande transgression. Les afflictions extraordinaires ne sont pas forc�ment la punition de graves p�ch�s, elles peuvent �tre parfois des �preuves tr�s particuli�res envoy�es par la Gr�ce divine�: quand nous jugeons le cas d�une personne, cherchons � l�analyser favorablement. Bildad a redonn� de l�espoir � Job, en ce sens que si ce dernier ne se sentait pas particuli�rement coupable, il devrait voir une heureuse issue � ses tourments.
Dieu, dans sa souveraine gr�ce, utilise ce moyen pour affermir les �mes de ses enfants. Au d�but, les �preuves peuvent �tre modestes, mais elles peuvent nous faire progresser vers la perfection. La ��lumi�re�� spirituelle naissante de l�enfant de Dieu, devient peu � peu celle �clatante du milieu de journ�e�!
Job 8:8
(8-19)
Le discours de Bildad condamne les hypocrites et les impies, et d�crit la triste fin de tous leurs espoirs et joies.
Il confirme cette v�rit� en mentionnant l�issue fatale de la vie de telles personnes. Pour ce faire, Bildad rapporte le t�moignage des anciens. Les meilleurs enseignements sont ceux qui sont exprim�s par des propos vivants, qui �manent du c�ur, qui parlent d�une exp�rience r�elle des choses spirituelles et divines. Une plante peut sembler tr�s verte, malgr� sa croissance rapide dans un sol mar�cageux�; mais au temps de la s�cheresse, elle se d�fra�chit�; il en est de m�me pour les hypocrites, qui ne brillent qu�en p�riode de prosp�rit�. La toile de l�araign�e, tiss�e avec une grande technique, mais malgr� tout tr�s vuln�rable, est semblable � l�homme qui se pr�tend religieux mais qui ne poss�de pas la gr�ce divine dans son c�ur. Celui qui conseille les autres, en vue de r�conforter leur �me, a tendance en g�n�ral, � se flatter�; par contre, il ne doute pas de son salut, il est en paix, et est � l�abri des id�es fausses et vaines du monde. L��panouissement d�un arbre plant� dans un jardin, sa racine s�agrippant � la roche, se termine pourtant par une coupe, et il est alors jet� � terre; c�est une image des m�chants�: quand ils sont fermement �tablis, soudainement ils sont extermin�s de leur place et oubli�s. Cette doctrine de la vanit� d�une confiance hypocrite, ou de la prosp�rit� de l�homme inique, n�est qu�illusion�; mais ce n��tait pas le cas de Job, m�me si ce dernier avait v�cu dans notre monde actuel.
Job 8:20
(20-22)
Bildad ici, r�conforte Job, en lui assurant qu�il retrouvera sa prosp�rit� d�autrefois�; il a ainsi �t� conclu que le patriarche sortirait vainqueur de cette dure �preuve.
Dieu ne rejette pas l�homme droit�; Il peut l��prouver pour un temps, mais jamais Il ne l�abandonnera d�finitivement. Le p�ch� ne peut que ruiner les personnes et les familles. Dans leur discussion avec Job, ses amis lui montraient son incr�dulit�, sa m�chancet�, son injustice et son manque d�amour. L�erreur de raisonnement commise par ces derniers consistait � ne pas distinguer la diff�rence entre l��tat actuel du patriarche, dans son �preuve, pleine de soumission, et sa position � venir, lors du jugement divin final. Puissions-nous choisir la bonne part, garder notre confiance en Dieu, porter notre croix, et mourir dans la justice�; entre temps, soyons vigilants � ne pas blesser les autres, par nos jugements imp�tueux et � ne pas nous laisser affliger inutilement par les vains avis que nos amis pourraient nous adresser.
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Job 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/job-8.html. 1706.
versets 1-22
Job 8:1
Bildad r�primande Job. (1-7)
Les hypocrites seront d�truits. (8-19)
Bildad expose � Job les jugements divins. (20-22)
(1-7)
Jusqu�� pr�sent, Job a tent� de justifier ses propos�; mais Bildad, belliqueux et press� d�en finir, r�sume rapidement la situation�: ��combien de temps encore, vas-tu tenir le m�me langage���? L�opinion personnelle des hommes n�est pas forc�ment la meilleure, et ils sont parfois r�primand�s, accus�s de n�avoir que de mauvaises pens�es. Dans les d�saccords au sujet de la religion, il est tr�s facile de traiter les autres avec acidit�, et de m�priser leurs arguments. La r�ponse de Bildad montre qu�il n�avait pas une opinion favorable sur Job. Ce dernier �tait toutefois persuad� que Dieu a des jugements immuables�; il savait donc que Ses enfants n��taient pas r�prouv�s, et qu�ils ne sont pas morts � cause d�une grande transgression. Les afflictions extraordinaires ne sont pas forc�ment la punition de graves p�ch�s, elles peuvent �tre parfois des �preuves tr�s particuli�res envoy�es par la Gr�ce divine�: quand nous jugeons le cas d�une personne, cherchons � l�analyser favorablement. Bildad a redonn� de l�espoir � Job, en ce sens que si ce dernier ne se sentait pas particuli�rement coupable, il devrait voir une heureuse issue � ses tourments.
Dieu, dans sa souveraine gr�ce, utilise ce moyen pour affermir les �mes de ses enfants. Au d�but, les �preuves peuvent �tre modestes, mais elles peuvent nous faire progresser vers la perfection. La ��lumi�re�� spirituelle naissante de l�enfant de Dieu, devient peu � peu celle �clatante du milieu de journ�e�!
Job 8:8
(8-19)
Le discours de Bildad condamne les hypocrites et les impies, et d�crit la triste fin de tous leurs espoirs et joies.
Il confirme cette v�rit� en mentionnant l�issue fatale de la vie de telles personnes. Pour ce faire, Bildad rapporte le t�moignage des anciens. Les meilleurs enseignements sont ceux qui sont exprim�s par des propos vivants, qui �manent du c�ur, qui parlent d�une exp�rience r�elle des choses spirituelles et divines. Une plante peut sembler tr�s verte, malgr� sa croissance rapide dans un sol mar�cageux�; mais au temps de la s�cheresse, elle se d�fra�chit�; il en est de m�me pour les hypocrites, qui ne brillent qu�en p�riode de prosp�rit�. La toile de l�araign�e, tiss�e avec une grande technique, mais malgr� tout tr�s vuln�rable, est semblable � l�homme qui se pr�tend religieux mais qui ne poss�de pas la gr�ce divine dans son c�ur. Celui qui conseille les autres, en vue de r�conforter leur �me, a tendance en g�n�ral, � se flatter�; par contre, il ne doute pas de son salut, il est en paix, et est � l�abri des id�es fausses et vaines du monde. L��panouissement d�un arbre plant� dans un jardin, sa racine s�agrippant � la roche, se termine pourtant par une coupe, et il est alors jet� � terre; c�est une image des m�chants�: quand ils sont fermement �tablis, soudainement ils sont extermin�s de leur place et oubli�s. Cette doctrine de la vanit� d�une confiance hypocrite, ou de la prosp�rit� de l�homme inique, n�est qu�illusion�; mais ce n��tait pas le cas de Job, m�me si ce dernier avait v�cu dans notre monde actuel.
Job 8:20
(20-22)
Bildad ici, r�conforte Job, en lui assurant qu�il retrouvera sa prosp�rit� d�autrefois�; il a ainsi �t� conclu que le patriarche sortirait vainqueur de cette dure �preuve.
Dieu ne rejette pas l�homme droit�; Il peut l��prouver pour un temps, mais jamais Il ne l�abandonnera d�finitivement. Le p�ch� ne peut que ruiner les personnes et les familles. Dans leur discussion avec Job, ses amis lui montraient son incr�dulit�, sa m�chancet�, son injustice et son manque d�amour. L�erreur de raisonnement commise par ces derniers consistait � ne pas distinguer la diff�rence entre l��tat actuel du patriarche, dans son �preuve, pleine de soumission, et sa position � venir, lors du jugement divin final. Puissions-nous choisir la bonne part, garder notre confiance en Dieu, porter notre croix, et mourir dans la justice�; entre temps, soyons vigilants � ne pas blesser les autres, par nos jugements imp�tueux et � ne pas nous laisser affliger inutilement par les vains avis que nos amis pourraient nous adresser.