La parabole du bon berger. (1-5) Christ la Porte. (6-9) Christ le bon Berger. (10-18) L�opinion des Juifs � propos de J�sus. (19-21) Son sermon � la f�te de la d�dicace. (22-30) Les Juifs tentent de lapider J�sus. (31-38) Il quitte J�rusalem. (39-42)
(1-5)
Nous trouvons dans ce texte une parabole, (ou une similitude), tir�e des coutumes orientales relatives � la garde des brebis. Les hommes, en tant que cr�atures d�pendant de leur Cr�ateur, sont appel�s ici ��les brebis�� de Son p�turage.
L��glise, en ce monde, est similaire � une bergerie, expos�e aux dangers des trompeurs et des pers�cuteurs. Le grand Berger des brebis conna�t toutes celles qui Lui appartiennent, Il les garde par Sa Providence, les guide par Son Esprit et Sa Parole, et marche devant eux, comme le faisaient les bergers orientaux, qui pr�c�daient leurs brebis, afin qu�elles suivent l�empreinte de leurs pas.
Les serviteurs de Dieu doivent assister leurs ��brebis��, dans leurs inqui�tudes spirituelles. L�Esprit de Christ disposera alors devant eux une ��porte ouverte��. Les brebis de Christ observeront leur Berger, seront prudentes et s��carteront des �trangers qui voudraient les �loigner de la foi en leur Seigneur et les entra�ner dans diverses d�viations spirituelles.
Jean 10:6
(6-9)
Beaucoup de personnes, parmi celles qui entendent la parole de Christ, ne la comprennent pas, parce qu�en fait, elles ne font aucun effort pour l�assimiler.
Nous pouvons constater qu�un passage de l��criture en explique un autre, et que l�Esprit nous fait conna�tre J�sus�! Christ est ��la Porte���: quelle plus grande s�curit� pourrait avoir l��glise, devant cette Porte que le Seigneur a plac�e entre elle et tous ses ennemis�?
Christ est une porte ouverte�: on peut la franchir et communiquer avec Lui. Il y a dans cette image, de claires directives sur la mani�re de faire partie du ��troupeau spirituel���: nous devons y entrer par l�interm�diaire de J�sus-Christ, en effet, Il est cette Porte. Il est, par la foi, le grand M�diateur entre Dieu et l�homme.
Nous avons �galement de pr�cieuses promesses � l�intention de ceux qui veulent franchir cette Porte�: Christ prend soin de Son �glise et de chaque croyant, tel un bon berger envers son troupeau�; Il d�sire que tous les Siens s�attendent � Lui, et demeurent dans Son p�turage.
Jean 10:10
(10-18)
Christ est vraiment un bon Berger�; beaucoup, sans �tre v�ritablement des ��voleurs�� (verset 10*)
, ont n�glig� cependant leur devoir au sein de l��glise, et � cause de cette n�gligence, le ��troupeau�� s�est trouv �s�rieusement affect�. Les mauvais principes sont � l�origine des mauvaises pratiques.
Le Seigneur J�sus conna�t ceux qu�Il a choisis, et leur accorde Sa confiance�; les Siens savent aussi en Qui ils ont cru, ils savent qu�ils peuvent compter sur J�sus.
Remarquez, au verset 18*, la Gr�ce de Christ�: personne ne pouvant Lui �ter la vie, Il l�a offerte Lui-m�me, pour notre r�demption�! Il s�est offert Lui-m�me, Il est le Sauveur�: ��voici, Je viens��. Notre triste cas n�cessite l�obtention de ce salut�: Christ s�est donn� Lui-m�me, en Sacrifice pour le p�ch�. Il a �t� � la fois Sacrificateur et Offrande�: en donnant Sa vie, Il s�est livr� Lui-m�me.
Il est clair par ce fait, qu�Il est mort en lieu et place des iniques, pour obtenir leur lib�ration et le pardon de leurs p�ch�s�; seule Sa mort pouvait provoquer ce pardon. Notre Seigneur n�a pas donn� Sa vie � titre glorieux, mais directement pour Ses brebis�?!
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.
Jean 10:19
(19-21)
Satan m�ne beaucoup de gens � la ruine spirituelle, en leur faisant tourner en d�rision la Parole de Dieu et Ses ordonnances. Les hommes n�aiment pas que l�on se moque de leur nourriture, n�cessaire � la vie, cependant ils acceptent de se moquer eux-m�mes de l�essentiel�: la ��nourriture spirituelle��.
Si notre z�le et notre ferveur pour la cause de Christ, dans notre minist�re pour conduire Ses brebis dans Sa bergerie, provoquent des insultes, n�y prenons pas garde�: souvenons-nous que notre Ma�tre a �t� trait� ainsi avant nous�!
Jean 10:22
(22-30)
Tous ceux qui cherchaient J�sus, pouvaient le trouver dans le temple de J�rusalem.
Christ voudrait que nous puissions croire � Ses paroles�: h�las, nous avons souvent tendance � en douter...
Les Juifs comprirent le sens de l�image des brebis, employ�e par J�sus, mais ils ne purent alt�rer le sens de Ses paroles pour qu�elles deviennent une charge contre Lui. Christ d�crit la paix et le bonheur de Ses brebis�; beaucoup entendirent Sa parole et crurent�: ils suivirent alors le Seigneur, tels des disciples fid�les�; aucune brebis ne doit p�rir�; le P�re et le Fils ne font ��qu�un��.
J�sus est capable de d�fendre Ses brebis contre les attaques de tous leurs ennemis�: c�est pour cette raison qu�Il revendiquait aupr�s des Juifs, la puissance et la perfection divines, comme Son P�re�!
Jean 10:31
(31-38)
Les �uvres de Christ, pleines de puissance et de mis�ricorde, Le proclament comme �tant au-dessus de tout, le Dieu b�ni, pour l��ternit�, afin que tous puissent savoir et croire qu�Il est ��dans�� le P�re, et le P�re ��en�� Lui.
Le P�re sanctifie ceux qu�Il envoie. Le Dieu saint ne r�compense ni n�emploie nulle autre personne que celle qu�Il a sanctifi�e. Le P�re �tait ��dans�� le Fils, afin que par la Puissance divine, Christ puisse op�rer Ses miracles�; le Fils �tait aussi ��dans�� le P�re, afin de conna�tre tout Son Esprit.
Nous ne pouvons pas parvenir � un tel degr� de perfection, m�me avec la plus grande rigueur, mais nous pouvons n�anmoins conna�tre et accepter toutes les d�clarations du Seigneur�!
Jean 10:39
(39-42)
Aucune arme �chafaud�e contre notre Seigneur J�sus ne pourra r�ussir � Le vaincre. Nous voyons dans ce texte J�sus s��chapper, non parce qu�Il avait peur, mais parce que Son heure n��tait pas encore venue.
Christ, Celui qui savait d�j� � cette �poque, comment �chapper � Ses ennemis, sait aussi comment d�livrer l�homme pieux de ses tentations, et comment lui pr�parer une �chappatoire en cas d�attaque de l�ennemi.
Les pers�cuteurs pouvaient chasser J�sus et Son �vangile hors de leur ville ou de leur pays, par contre, ils �taient incapables de Le faire mourir�!
Quand, par la foi, notre c�ur conna�t v�ritablement le Seigneur, nous trouvons alors que toutes Ses paroles dans l��criture ne sont que v�rit�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur John 10". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/john-10.html. 1706.
versets 1-42
Jean 10:1
La parabole du bon berger. (1-5)
Christ la Porte. (6-9)
Christ le bon Berger. (10-18)
L�opinion des Juifs � propos de J�sus. (19-21)
Son sermon � la f�te de la d�dicace. (22-30)
Les Juifs tentent de lapider J�sus. (31-38)
Il quitte J�rusalem. (39-42)
(1-5)
Nous trouvons dans ce texte une parabole, (ou une similitude), tir�e des coutumes orientales relatives � la garde des brebis. Les hommes, en tant que cr�atures d�pendant de leur Cr�ateur, sont appel�s ici ��les brebis�� de Son p�turage.
L��glise, en ce monde, est similaire � une bergerie, expos�e aux dangers des trompeurs et des pers�cuteurs. Le grand Berger des brebis conna�t toutes celles qui Lui appartiennent, Il les garde par Sa Providence, les guide par Son Esprit et Sa Parole, et marche devant eux, comme le faisaient les bergers orientaux, qui pr�c�daient leurs brebis, afin qu�elles suivent l�empreinte de leurs pas.
Les serviteurs de Dieu doivent assister leurs ��brebis��, dans leurs inqui�tudes spirituelles. L�Esprit de Christ disposera alors devant eux une ��porte ouverte��. Les brebis de Christ observeront leur Berger, seront prudentes et s��carteront des �trangers qui voudraient les �loigner de la foi en leur Seigneur et les entra�ner dans diverses d�viations spirituelles.
Jean 10:6
(6-9)
Beaucoup de personnes, parmi celles qui entendent la parole de Christ, ne la comprennent pas, parce qu�en fait, elles ne font aucun effort pour l�assimiler.
Nous pouvons constater qu�un passage de l��criture en explique un autre, et que l�Esprit nous fait conna�tre J�sus�! Christ est ��la Porte���: quelle plus grande s�curit� pourrait avoir l��glise, devant cette Porte que le Seigneur a plac�e entre elle et tous ses ennemis�?
Christ est une porte ouverte�: on peut la franchir et communiquer avec Lui. Il y a dans cette image, de claires directives sur la mani�re de faire partie du ��troupeau spirituel���: nous devons y entrer par l�interm�diaire de J�sus-Christ, en effet, Il est cette Porte. Il est, par la foi, le grand M�diateur entre Dieu et l�homme.
Nous avons �galement de pr�cieuses promesses � l�intention de ceux qui veulent franchir cette Porte�: Christ prend soin de Son �glise et de chaque croyant, tel un bon berger envers son troupeau�; Il d�sire que tous les Siens s�attendent � Lui, et demeurent dans Son p�turage.
Jean 10:10
(10-18)
Christ est vraiment un bon Berger�; beaucoup, sans �tre v�ritablement des ��voleurs�� (verset 10*)
, ont n�glig� cependant leur devoir au sein de l��glise, et � cause de cette n�gligence, le ��troupeau�� s�est trouv �s�rieusement affect�. Les mauvais principes sont � l�origine des mauvaises pratiques.
Le Seigneur J�sus conna�t ceux qu�Il a choisis, et leur accorde Sa confiance�; les Siens savent aussi en Qui ils ont cru, ils savent qu�ils peuvent compter sur J�sus.
Remarquez, au verset 18*, la Gr�ce de Christ�: personne ne pouvant Lui �ter la vie, Il l�a offerte Lui-m�me, pour notre r�demption�! Il s�est offert Lui-m�me, Il est le Sauveur�: ��voici, Je viens��. Notre triste cas n�cessite l�obtention de ce salut�: Christ s�est donn� Lui-m�me, en Sacrifice pour le p�ch�. Il a �t� � la fois Sacrificateur et Offrande�: en donnant Sa vie, Il s�est livr� Lui-m�me.
Il est clair par ce fait, qu�Il est mort en lieu et place des iniques, pour obtenir leur lib�ration et le pardon de leurs p�ch�s�; seule Sa mort pouvait provoquer ce pardon. Notre Seigneur n�a pas donn� Sa vie � titre glorieux, mais directement pour Ses brebis�?!
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.
Jean 10:19
(19-21)
Satan m�ne beaucoup de gens � la ruine spirituelle, en leur faisant tourner en d�rision la Parole de Dieu et Ses ordonnances. Les hommes n�aiment pas que l�on se moque de leur nourriture, n�cessaire � la vie, cependant ils acceptent de se moquer eux-m�mes de l�essentiel�: la ��nourriture spirituelle��.
Si notre z�le et notre ferveur pour la cause de Christ, dans notre minist�re pour conduire Ses brebis dans Sa bergerie, provoquent des insultes, n�y prenons pas garde�: souvenons-nous que notre Ma�tre a �t� trait� ainsi avant nous�!
Jean 10:22
(22-30)
Tous ceux qui cherchaient J�sus, pouvaient le trouver dans le temple de J�rusalem.
Christ voudrait que nous puissions croire � Ses paroles�: h�las, nous avons souvent tendance � en douter...
Les Juifs comprirent le sens de l�image des brebis, employ�e par J�sus, mais ils ne purent alt�rer le sens de Ses paroles pour qu�elles deviennent une charge contre Lui. Christ d�crit la paix et le bonheur de Ses brebis�; beaucoup entendirent Sa parole et crurent�: ils suivirent alors le Seigneur, tels des disciples fid�les�; aucune brebis ne doit p�rir�; le P�re et le Fils ne font ��qu�un��.
J�sus est capable de d�fendre Ses brebis contre les attaques de tous leurs ennemis�: c�est pour cette raison qu�Il revendiquait aupr�s des Juifs, la puissance et la perfection divines, comme Son P�re�!
Jean 10:31
(31-38)
Les �uvres de Christ, pleines de puissance et de mis�ricorde, Le proclament comme �tant au-dessus de tout, le Dieu b�ni, pour l��ternit�, afin que tous puissent savoir et croire qu�Il est ��dans�� le P�re, et le P�re ��en�� Lui.
Le P�re sanctifie ceux qu�Il envoie. Le Dieu saint ne r�compense ni n�emploie nulle autre personne que celle qu�Il a sanctifi�e. Le P�re �tait ��dans�� le Fils, afin que par la Puissance divine, Christ puisse op�rer Ses miracles�; le Fils �tait aussi ��dans�� le P�re, afin de conna�tre tout Son Esprit.
Nous ne pouvons pas parvenir � un tel degr� de perfection, m�me avec la plus grande rigueur, mais nous pouvons n�anmoins conna�tre et accepter toutes les d�clarations du Seigneur�!
Jean 10:39
(39-42)
Aucune arme �chafaud�e contre notre Seigneur J�sus ne pourra r�ussir � Le vaincre. Nous voyons dans ce texte J�sus s��chapper, non parce qu�Il avait peur, mais parce que Son heure n��tait pas encore venue.
Christ, Celui qui savait d�j� � cette �poque, comment �chapper � Ses ennemis, sait aussi comment d�livrer l�homme pieux de ses tentations, et comment lui pr�parer une �chappatoire en cas d�attaque de l�ennemi.
Les pers�cuteurs pouvaient chasser J�sus et Son �vangile hors de leur ville ou de leur pays, par contre, ils �taient incapables de Le faire mourir�!
Quand, par la foi, notre c�ur conna�t v�ritablement le Seigneur, nous trouvons alors que toutes Ses paroles dans l��criture ne sont que v�rit�!