La maladie de Lazare. (1-6) Christ revient en Jud�e. (7-10) La mort de Lazare. (11-16) Christ arrive � B�thanie. (17-32) Il ressuscite Lazare. (33-46) Les pharisiens complotent contre J�sus. (47-53) Les Juifs recherchent J�sus. (54-57)
(1-6)
Il n�est pas nouveau de voir certaines personnes, aim�es de Christ, tomber malades�; les disfonctionnements corporels nous rappellent notre faiblesse, ils manifestent aussi souvent la Gr�ce de Dieu � l��gard de Son peuple.
J�sus n�est pas venu ici-bas pour nous pr�server des afflictions, mais pour nous sauver de nos p�ch�s, et de la col�re divine � venir�; il nous incombe cependant de recourir � la Puissance du Seigneur, quand nos parents ou nos amis sont malades ou dans l�affliction. Puissions-nous �tre spirituellement ��en phase�� avec les actions parfois incompr�hensibles de la Providence divine, afin qu�elles manifestent toutes la Gloire de Dieu, que ce soit dans la maladie, les d�ceptions, voire le d�c�s d�un proche... Si Dieu en ressort glorifi�, nous en serons alors les plus heureux�!
J�sus aimait Marthe et sa s�ur, ainsi que Lazare. Les familles dans lesquelles l�amour et la paix abondent, sont grandement privil�gi�es�; quant � celles que J�sus aime, et au sein desquelles Il est le ��bien-aim頻, elles sont encore plus heureuses. Ce cas semble h�las assez rare...
Dieu accorde toujours Sa Gr�ce, m�me si Elle semble parfois tarder. Quand l��uvre de d�livrance est diff�r�e, qu�elle soit mat�rielle ou spirituelle, publique ou personnelle, elle s�accomplit toujours au temps marqu� par le Seigneur�!
Jean 11:7
(7-10)
Christ ne pousse jamais les Siens � braver le danger seuls�: Il les accompagne toujours�!
Nous avons quelquefois tendance � estimer que nous sommes suffisamment z�l�s pour le Seigneur, alors qu�en r�alit� nous ne le sommes souvent que pour assurer notre richesse, notre r�putation, nos aises, et notre s�curit�; en fait, nous avons besoin de tester r�ellement nos motivations...
Le temps n�cessaire � notre minist�re et � notre t�moignage nous sera toujours octroy� par le Seigneur jusqu�� ce que notre t�che soit termin�e. Un homme trouve toujours le r�confort et la satisfaction spirituelle tant qu�il est sur le chemin du devoir, conform�ment � la parole de Dieu et pleinement dirig� par la Providence divine.
Christ, o� qu�Il p�t aller, marchait durant le jour�: il en sera ainsi pour nous, si nous suivons Ses pas. Si un homme marche selon la voie de son c�ur, dans le train de ce monde, s�il se fie davantage � ses propres raisonnements charnels plut�t qu�� la Volont� et � la Puissance divines, il succombe alors aux tentations et aux pi�ges. Il tr�buche parce qu�il n�y a pas de lumi�re en lui�; la lumi�re spirituelle qui est en nous est un v�ritable guide pour nos actions morales�: cette lumi�re �claire alors tous nos faits et gestes�!
Jean 11:11
(11-16)
Puisque nous sommes certains de ressusciter au dernier jour, pourquoi l�esp�rance de cette r�surrection � la vie �ternelle ne nous �terait-t-elle pas toute crainte de quitter notre corps et de mourir�? Ce passage dans l�au-del� consiste en fait � nous d�v�tir de notre parure mortelle et � nous ��endormir��.
Un v�ritable chr�tien ne dort que lorsqu�il meurt�; il se repose des travaux ��du jour��. La mort est pr�f�rable au sommeil, car ce dernier n�est qu�un court repos, alors que la mort est la fin des soucis et des labeurs terrestres.
Les disciples pensaient qu�il �tait maintenant inutile pour Christ d�aller voir Lazare, et de se montrer au peuple... Quand il y a un risque � pratiquer de bonnes �uvres, nous esp�rons alors que d�autres s�en chargeront�! Quand J�sus a ressuscit� Lazare, beaucoup furent amen�s � croire en Lui, et la foi de ceux qui croyaient d�j�, fut affermie.
Approchons-nous de Christ�; la mort ne peut pas nous s�parer de Son amour, ni nous mettre hors de port�e de Son appel. Comme le fit Thomas dans ce texte, les chr�tiens doivent s�encourager mutuellement dans les moments difficiles.
L�ob�issance du Seigneur J�sus, lors de Sa mort � la croix, doit nous inciter � accepter sereinement de mourir, � l�heure o� Dieu nous appelle...
Jean 11:17
(17-32)
Nous trouvons dans ce texte une maison o� il y avait la crainte de Dieu, et sur laquelle la b�n�diction reposait�; c��tait cependant une maison en deuil... La Gr�ce est capable de soulager la peine du c�ur, mais pas la tristesse d�une demeure.
Lorsque Dieu, par Sa Gr�ce et Sa Providence, s�approche de nous, plein de mis�ricorde, nous devons, comme Marthe, marcher par la foi, l�esp�rance et la pri�re, afin de Le rencontrer. Quand Marthe est all�e � la rencontre de J�sus, Marie �tait encore assise dans la maison�; cette attitude avait �t� quelque temps auparavant, lou�e par le Seigneur, alors qu�elle �tait � Ses pieds pour entendre Sa Parole�; mais aujourd�hui, au jour de la d�tresse, le c�ur de Marie �tait m�lancolique.
Il est sage de veiller � ne pas c�der aux tentations, et chercher � ne pas tomber dans la moindre faiblesse � cet �gard. Lorsque nous ne savons pas tr�s bien ce que nous devons demander ou attendre du Seigneur, remettons Lui toutes choses�; laissons Le op�rer comme bon Lui semble, ce sera bien�!. Pour affermir l�esp�rance de Marthe, notre Seigneur lui d�clara qu�Il �tait Lui-m�me la R�surrection et la Vie. Dans tous les sens du terme, Il est ��la�� R�surrection, la source, la substance, les pr�mices et la cause de la vie. Apr�s la mort, l��me rachet�e vit dans la f�licit�; apr�s la r�surrection, le corps et l��me sont gard�s ensemble de tout mal, pour toujours.
Lorsque nous avons lu ou entendu dans la Parole de Dieu, tout ce qui concerne le ��grandiose�� de l�au-del�, nous pouvons alors nous demander�: ��crois-tu vraiment tout cela���? Les �preuves, comme les consolations �ph�m�res de ce monde peuvent nous para�tre bien faibles, compar�es � la f�licit� �ternelle�!
Lorsque Christ, notre Ma�tre s�approche de nous, Il nous appelle. Il vient Lui-m�me avec Sa Parole et Ses ordonnances et nous invite � les observer�; ceux qui, paisiblement, sont ��assis spirituellement��aux pieds du Seigneur, afin d��tre enseign�s, peuvent trouver toute consolation au jour de l��preuve�: restez � Ses pieds pour trouver Sa faveur�!
Jean 11:33
(33-46)
Nous voyons dans ce texte l��motion que J�sus manifeste envers la famille de Lazare�: cela prouve la tendre affection qu�Il avait � son �gard.
Devant toutes les afflictions des croyants, J�sus est afflig�. Son inqui�tude pour eux appara�t dans Sa question au sujet de la d�pouille de Son ami d�c�d�. Ayant rev�tu ici-bas une nature humaine, Christ r�agit comme un homme. Il l�a d�montr� par Ses larmes, lors de cette sc�ne de la mort de Lazare...
Christ �tait un homme de douleurs, habitu� � la souffrance. Il versa des larmes de compassion. Il n�a jamais affich� ce genre de fausse sensibilit� de laquelle beaucoup se glorifient devant la moindre d�tresse des autres, mais qui en r�alit�, demeurent, le c�ur endurci, face au v�ritable malheur. J�sus nous laisse ici un exemple, en quittant le c�t� plaisant de Son minist�re, afin de consoler cette famille afflig�e.
Nous n�avons pas un ��Souverain Sacrificateur�� qui ne puisse pas compatir � nos infirmit�s. Pour ramener une �me � la vie, le premier pas consiste � �ter la dalle du ��s�pulcre spirituel�� dans laquelle elle se trouve�: elle outrepasse alors les divers pr�jug�s qui pourraient la retenir et le chemin est tout trac� pour laisser la Parole entrer dans son c�ur.
Si nous saisissons la Parole de Christ, en comptant sur Son pouvoir et Sa fid�lit�, nous verrons alors la Gloire de Dieu�: nous conna�trons la f�licit�! Notre Seigneur J�sus nous a enseign�, par Son propre exemple, � invoquer Dieu le P�re dans la pri�re�; Il nous a command� de nous approcher de Lui, tels des enfants vers leur p�re, en toute humilit�, mais cependant avec une ��sainte hardiesse��. Christ a ouvertement manifest� cette attitude devant Dieu, devant le tombeau de Lazare, en �levant les yeux et d�une voix forte, afin que tous puissent �tre convaincus que le P�re L�avait envoy� en tant Fils bien-aim�, en ce monde.
J�sus aurait pu ressusciter Lazare discr�tement, par Son pouvoir et par l�action invisible de l�Esprit de vie�; mais il l�a fait par un appel retentissant. C�est une image de l�appel de l��vangile, par lequel les �mes spirituellement mortes sortent de la ��tombe du p�ch頻�: au son de la trompette de l�archange, au ��dernier jour��, tous ceux qui dorment dans la poussi�re seront r�veill�s et appel�s devant le grand tribunal.
Le ��s�pulcre�� du p�ch�, le monde, n�est pas un lieu o� doivent rester d�finitivement ceux � qui Christ a donn� Sa vie�: ils doivent en sortir. Lazare a �t� totalement ranim�: il a non seulement recouvr� la vie, mais aussi la sant�. Le p�cheur est incapable de r�g�n�rer seul son �me, il doit pour cela utiliser la Gr�ce�; le croyant ne peut pas se sanctifier lui-m�me, mais il doit d�abord se d�barrasser de tout obstacle et de tout fardeau spirituels.
Nous sommes incapables de convertir nos parents et nos amis � Christ, par contre, nous devons les instruire, les pr�venir, et les inviter � s�approcher de Lui�!
Jean 11:47
(47-53)
Il semble, d�apr�s ce texte, qu�il soit difficile de constater plus clairement la folie qui r�gne dans le c�ur de l�homme et l�inimiti� irr�m�diable de ce dernier envers Dieu.
De toute �vidence, les paroles proph�tiques de ce souverain sacrificateur ne manifestaient pas une abondance de Gr�ce en son c�ur. Quand nous cherchons � fuir la calamit� en pratiquant le p�ch�, nous ne faisons en r�alit� qu�attirer cette derni�re sur notre t�te�; il en est de m�me pour ceux qui pensent qu�en s�opposant au Royaume de Christ, leurs int�r�ts ici-bas ne pourront que cro�tre�: le sort r�serv� aux m�chants les atteindra inexorablement...
Lorsque les �mes se convertissent � Christ, elles se rassemblent spirituellement autour de Lui�; Il est leur Souverain et leur Refuge, Il est mort dans ce but�! Par cette mort, Il a rachet� ces �mes pour Lui-m�me, pour leur octroyer ensuite le Saint-Esprit�; en cet Amour manifest� � la croix, les croyants sont alors �troitement unis�!
Jean 11:54
(54-57)
Avant de c�l�brer le Seigneur, par notre ��P�que spirituelle��, nous devons nous purifier, et renouveler notre repentance.
Par une purification volontaire, ces Juifs t�moignaient d�une r�elle pi�t� et d�une grande d�votion, en passant un certain temps � J�rusalem, avant la p�que.
Quand nous esp�rons rencontrer Dieu, nous devons nous y pr�parer solennellement. Aucun stratag�me humain ne peut changer les desseins de Dieu�: alors que les hommes affichent parfois leur pi�t� hypocrite sous diff�rentes formes, et poursuivent leurs propres plans, J�sus conduit toutes choses, pour Sa propre Gloire et le salut de Son peuple�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur John 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/john-11.html. 1706.
versets 1-57
Jean 11:1
La maladie de Lazare. (1-6)
Christ revient en Jud�e. (7-10)
La mort de Lazare. (11-16)
Christ arrive � B�thanie. (17-32)
Il ressuscite Lazare. (33-46)
Les pharisiens complotent contre J�sus. (47-53)
Les Juifs recherchent J�sus. (54-57)
(1-6)
Il n�est pas nouveau de voir certaines personnes, aim�es de Christ, tomber malades�; les disfonctionnements corporels nous rappellent notre faiblesse, ils manifestent aussi souvent la Gr�ce de Dieu � l��gard de Son peuple.
J�sus n�est pas venu ici-bas pour nous pr�server des afflictions, mais pour nous sauver de nos p�ch�s, et de la col�re divine � venir�; il nous incombe cependant de recourir � la Puissance du Seigneur, quand nos parents ou nos amis sont malades ou dans l�affliction. Puissions-nous �tre spirituellement ��en phase�� avec les actions parfois incompr�hensibles de la Providence divine, afin qu�elles manifestent toutes la Gloire de Dieu, que ce soit dans la maladie, les d�ceptions, voire le d�c�s d�un proche... Si Dieu en ressort glorifi�, nous en serons alors les plus heureux�!
J�sus aimait Marthe et sa s�ur, ainsi que Lazare. Les familles dans lesquelles l�amour et la paix abondent, sont grandement privil�gi�es�; quant � celles que J�sus aime, et au sein desquelles Il est le ��bien-aim頻, elles sont encore plus heureuses. Ce cas semble h�las assez rare...
Dieu accorde toujours Sa Gr�ce, m�me si Elle semble parfois tarder. Quand l��uvre de d�livrance est diff�r�e, qu�elle soit mat�rielle ou spirituelle, publique ou personnelle, elle s�accomplit toujours au temps marqu� par le Seigneur�!
Jean 11:7
(7-10)
Christ ne pousse jamais les Siens � braver le danger seuls�: Il les accompagne toujours�!
Nous avons quelquefois tendance � estimer que nous sommes suffisamment z�l�s pour le Seigneur, alors qu�en r�alit� nous ne le sommes souvent que pour assurer notre richesse, notre r�putation, nos aises, et notre s�curit�; en fait, nous avons besoin de tester r�ellement nos motivations...
Le temps n�cessaire � notre minist�re et � notre t�moignage nous sera toujours octroy� par le Seigneur jusqu�� ce que notre t�che soit termin�e. Un homme trouve toujours le r�confort et la satisfaction spirituelle tant qu�il est sur le chemin du devoir, conform�ment � la parole de Dieu et pleinement dirig� par la Providence divine.
Christ, o� qu�Il p�t aller, marchait durant le jour�: il en sera ainsi pour nous, si nous suivons Ses pas. Si un homme marche selon la voie de son c�ur, dans le train de ce monde, s�il se fie davantage � ses propres raisonnements charnels plut�t qu�� la Volont� et � la Puissance divines, il succombe alors aux tentations et aux pi�ges. Il tr�buche parce qu�il n�y a pas de lumi�re en lui�; la lumi�re spirituelle qui est en nous est un v�ritable guide pour nos actions morales�: cette lumi�re �claire alors tous nos faits et gestes�!
Jean 11:11
(11-16)
Puisque nous sommes certains de ressusciter au dernier jour, pourquoi l�esp�rance de cette r�surrection � la vie �ternelle ne nous �terait-t-elle pas toute crainte de quitter notre corps et de mourir�? Ce passage dans l�au-del� consiste en fait � nous d�v�tir de notre parure mortelle et � nous ��endormir��.
Un v�ritable chr�tien ne dort que lorsqu�il meurt�; il se repose des travaux ��du jour��. La mort est pr�f�rable au sommeil, car ce dernier n�est qu�un court repos, alors que la mort est la fin des soucis et des labeurs terrestres.
Les disciples pensaient qu�il �tait maintenant inutile pour Christ d�aller voir Lazare, et de se montrer au peuple... Quand il y a un risque � pratiquer de bonnes �uvres, nous esp�rons alors que d�autres s�en chargeront�! Quand J�sus a ressuscit� Lazare, beaucoup furent amen�s � croire en Lui, et la foi de ceux qui croyaient d�j�, fut affermie.
Approchons-nous de Christ�; la mort ne peut pas nous s�parer de Son amour, ni nous mettre hors de port�e de Son appel. Comme le fit Thomas dans ce texte, les chr�tiens doivent s�encourager mutuellement dans les moments difficiles.
L�ob�issance du Seigneur J�sus, lors de Sa mort � la croix, doit nous inciter � accepter sereinement de mourir, � l�heure o� Dieu nous appelle...
Jean 11:17
(17-32)
Nous trouvons dans ce texte une maison o� il y avait la crainte de Dieu, et sur laquelle la b�n�diction reposait�; c��tait cependant une maison en deuil... La Gr�ce est capable de soulager la peine du c�ur, mais pas la tristesse d�une demeure.
Lorsque Dieu, par Sa Gr�ce et Sa Providence, s�approche de nous, plein de mis�ricorde, nous devons, comme Marthe, marcher par la foi, l�esp�rance et la pri�re, afin de Le rencontrer. Quand Marthe est all�e � la rencontre de J�sus, Marie �tait encore assise dans la maison�; cette attitude avait �t� quelque temps auparavant, lou�e par le Seigneur, alors qu�elle �tait � Ses pieds pour entendre Sa Parole�; mais aujourd�hui, au jour de la d�tresse, le c�ur de Marie �tait m�lancolique.
Il est sage de veiller � ne pas c�der aux tentations, et chercher � ne pas tomber dans la moindre faiblesse � cet �gard. Lorsque nous ne savons pas tr�s bien ce que nous devons demander ou attendre du Seigneur, remettons Lui toutes choses�; laissons Le op�rer comme bon Lui semble, ce sera bien�!. Pour affermir l�esp�rance de Marthe, notre Seigneur lui d�clara qu�Il �tait Lui-m�me la R�surrection et la Vie. Dans tous les sens du terme, Il est ��la�� R�surrection, la source, la substance, les pr�mices et la cause de la vie. Apr�s la mort, l��me rachet�e vit dans la f�licit�; apr�s la r�surrection, le corps et l��me sont gard�s ensemble de tout mal, pour toujours.
Lorsque nous avons lu ou entendu dans la Parole de Dieu, tout ce qui concerne le ��grandiose�� de l�au-del�, nous pouvons alors nous demander�: ��crois-tu vraiment tout cela���? Les �preuves, comme les consolations �ph�m�res de ce monde peuvent nous para�tre bien faibles, compar�es � la f�licit� �ternelle�!
Lorsque Christ, notre Ma�tre s�approche de nous, Il nous appelle. Il vient Lui-m�me avec Sa Parole et Ses ordonnances et nous invite � les observer�; ceux qui, paisiblement, sont ��assis spirituellement��aux pieds du Seigneur, afin d��tre enseign�s, peuvent trouver toute consolation au jour de l��preuve�: restez � Ses pieds pour trouver Sa faveur�!
Jean 11:33
(33-46)
Nous voyons dans ce texte l��motion que J�sus manifeste envers la famille de Lazare�: cela prouve la tendre affection qu�Il avait � son �gard.
Devant toutes les afflictions des croyants, J�sus est afflig�. Son inqui�tude pour eux appara�t dans Sa question au sujet de la d�pouille de Son ami d�c�d�. Ayant rev�tu ici-bas une nature humaine, Christ r�agit comme un homme. Il l�a d�montr� par Ses larmes, lors de cette sc�ne de la mort de Lazare...
Christ �tait un homme de douleurs, habitu� � la souffrance. Il versa des larmes de compassion. Il n�a jamais affich� ce genre de fausse sensibilit� de laquelle beaucoup se glorifient devant la moindre d�tresse des autres, mais qui en r�alit�, demeurent, le c�ur endurci, face au v�ritable malheur. J�sus nous laisse ici un exemple, en quittant le c�t� plaisant de Son minist�re, afin de consoler cette famille afflig�e.
Nous n�avons pas un ��Souverain Sacrificateur�� qui ne puisse pas compatir � nos infirmit�s. Pour ramener une �me � la vie, le premier pas consiste � �ter la dalle du ��s�pulcre spirituel�� dans laquelle elle se trouve�: elle outrepasse alors les divers pr�jug�s qui pourraient la retenir et le chemin est tout trac� pour laisser la Parole entrer dans son c�ur.
Si nous saisissons la Parole de Christ, en comptant sur Son pouvoir et Sa fid�lit�, nous verrons alors la Gloire de Dieu�: nous conna�trons la f�licit�! Notre Seigneur J�sus nous a enseign�, par Son propre exemple, � invoquer Dieu le P�re dans la pri�re�; Il nous a command� de nous approcher de Lui, tels des enfants vers leur p�re, en toute humilit�, mais cependant avec une ��sainte hardiesse��. Christ a ouvertement manifest� cette attitude devant Dieu, devant le tombeau de Lazare, en �levant les yeux et d�une voix forte, afin que tous puissent �tre convaincus que le P�re L�avait envoy� en tant Fils bien-aim�, en ce monde.
J�sus aurait pu ressusciter Lazare discr�tement, par Son pouvoir et par l�action invisible de l�Esprit de vie�; mais il l�a fait par un appel retentissant. C�est une image de l�appel de l��vangile, par lequel les �mes spirituellement mortes sortent de la ��tombe du p�ch頻�: au son de la trompette de l�archange, au ��dernier jour��, tous ceux qui dorment dans la poussi�re seront r�veill�s et appel�s devant le grand tribunal.
Le ��s�pulcre�� du p�ch�, le monde, n�est pas un lieu o� doivent rester d�finitivement ceux � qui Christ a donn� Sa vie�: ils doivent en sortir. Lazare a �t� totalement ranim�: il a non seulement recouvr� la vie, mais aussi la sant�. Le p�cheur est incapable de r�g�n�rer seul son �me, il doit pour cela utiliser la Gr�ce�; le croyant ne peut pas se sanctifier lui-m�me, mais il doit d�abord se d�barrasser de tout obstacle et de tout fardeau spirituels.
Nous sommes incapables de convertir nos parents et nos amis � Christ, par contre, nous devons les instruire, les pr�venir, et les inviter � s�approcher de Lui�!
Jean 11:47
(47-53)
Il semble, d�apr�s ce texte, qu�il soit difficile de constater plus clairement la folie qui r�gne dans le c�ur de l�homme et l�inimiti� irr�m�diable de ce dernier envers Dieu.
De toute �vidence, les paroles proph�tiques de ce souverain sacrificateur ne manifestaient pas une abondance de Gr�ce en son c�ur. Quand nous cherchons � fuir la calamit� en pratiquant le p�ch�, nous ne faisons en r�alit� qu�attirer cette derni�re sur notre t�te�; il en est de m�me pour ceux qui pensent qu�en s�opposant au Royaume de Christ, leurs int�r�ts ici-bas ne pourront que cro�tre�: le sort r�serv� aux m�chants les atteindra inexorablement...
Lorsque les �mes se convertissent � Christ, elles se rassemblent spirituellement autour de Lui�; Il est leur Souverain et leur Refuge, Il est mort dans ce but�! Par cette mort, Il a rachet� ces �mes pour Lui-m�me, pour leur octroyer ensuite le Saint-Esprit�; en cet Amour manifest� � la croix, les croyants sont alors �troitement unis�!
Jean 11:54
(54-57)
Avant de c�l�brer le Seigneur, par notre ��P�que spirituelle��, nous devons nous purifier, et renouveler notre repentance.
Par une purification volontaire, ces Juifs t�moignaient d�une r�elle pi�t� et d�une grande d�votion, en passant un certain temps � J�rusalem, avant la p�que.
Quand nous esp�rons rencontrer Dieu, nous devons nous y pr�parer solennellement. Aucun stratag�me humain ne peut changer les desseins de Dieu�: alors que les hommes affichent parfois leur pi�t� hypocrite sous diff�rentes formes, et poursuivent leurs propres plans, J�sus conduit toutes choses, pour Sa propre Gloire et le salut de Son peuple�!