Christ condamn� et crucifi�. (1-18) Christ sur la croix. (19-30) Son c�t� est perc�. (31-37) L�ensevelissement de J�sus. (38-42)
(1-18)
Pilate �tait certainement loin de penser que Christ, par Ses souffrances imm�rit�es, allait �tre consid�r� au cours des si�cles, comme le meilleur et le plus grands des exemples. En effet, notre Seigneur J�sus est venu ici-bas, �tant pr�t � �tre expos� au m�pris.
Il est bon pour chacun, de discerner, par la foi, Christ dans Ses souffrances�; de Le voir spirituellement, de L�aimer, et de Le contempler � nouveau. La haine des opposants de J�sus n�a-t telle pas motiv� leurs efforts contre Lui�? Notre amour pour le Seigneur, au contraire, ne dynamisera t-il pas nos efforts en Sa faveur et celle de Son royaume�?
Pilate semble avoir pens� que J�sus �tait une personne hors du commun. M�me la conscience de certaines personnes impies les fait trembler, face � l�id�e qu�elles aient � combattre contre Dieu.
Notre Seigneur ayant � souffrir pour les p�ch�s des Juifs, comme pour ceux des Pa�ens, la Sagesse divine fit en sorte que les Juifs voulurent en premier Sa mort, et que les Pa�ens mirent ensuite ce projet � ex�cution. Si Christ n�avait pas �t� ainsi rejet� des hommes, nous aurions pour toujours �t� exclus de la Gr�ce divine.
Maintenant le Fils de l�homme allait �tre livr� aux mains de Ses bourreaux. Il a �t� crucifi� pour que nous puissions �chapper � la condamnation du p�ch�. Il a �t� clou� � la croix, tel un Sacrifice immol� sur l�autel. L��criture a �t� ainsi accomplie�; Christ n�est pas mort sur l�autel en tant que sacrifi� innocent, mais en tant que criminel, condamn� par la justice publique.
Arr�tons nous un instant pour regarder par la foi le Seigneur J�sus. A-t-on jamais vu une douleur aussi grande que la Sienne�? Regardez Le, Il saigne, Il va mourir�; regardez Le, aimez Le�! Aimez-ce Sauveur, et consacrez-vous � Lui�!
Jean 19:19
(19-30)
Nous trouvons dans ce texte quelques d�tails particuliers, relatifs � la mort de J�sus�; ils y sont mieux relat�s que dans les autres �vangiles.
Pilate n�a pas voulu c�der au d�sir des principaux sacrificateurs, en permettant que l�inscription au dessus de J�sus soit modifi�e�; cela manifestait indubitablement le pouvoir secret de Dieu sur son c�ur, de fa�on � ce que cette formulation du caract�re de notre Seigneur et de Son autorit�, puisse �tre perp�tr�e.
De nombreux actes ex�cut�s par les soldats romains furent en fait l�accomplissement de proph�ties de l�Ancien Testament. Tout ce qui a �t� �crit s�est accompli�?!
Avant Sa mort, Christ eut une pens�e d�affection pour sa m�re. Quand Dieu nous prive parfois d�un certain r�confort, Il nous en accorde un autre, auquel nous ne nous attendions pas. Cette parole de J�sus, au sujet de Sa m�re, nous convie � honorer nos parents, durant leur vivant et m�me � respecter leur m�moire quand ils sont dans l�au del�; Il nous enseigne aussi de pourvoir � leurs besoins, et � assurer leur bien-�tre par tous les moyens possibles.
Observons sp�cialement la derni�re parole de J�sus, juste avant qu�Il n�expire�: ��Tout est accompli���; cela signifie que les d�cisions de Dieu relatives aux souffrances de Son Fils, sont d�sormais r�alis�es. En cette simple phrase, toutes les proph�ties de l�Ancien Testament, concernant la souffrance du Messie ont �t� accomplies�: - La loi, avec toutes ses c�r�monies, est abolie�; - La Lumi�re est venue ici-bas, toutes les ��ombres�� du p�ch� ont �t� chass�es. - Le ch�timent que nous m�ritions par nos transgressions, fait place � la Justice �ternelle. - Les souffrances de J�sus sont d�sormais termin�es�: celles de Son �me, comme celles de Son corps. - L��uvre de la r�demption de l�homme et de son salut est d�sormais achev�e.
La vie de Christ ne lui a pas �t� prise de force�: Il l�a offerte librement�?!
Jean 19:31
(31-37)
Un soldat, en per�ant le c�t� de J�sus, v�rifia qu�Il �tait bien mort. Ce Dernier est d�c�d� plus rapidement que ceux qui �taient crucifi�s avec Lui. J�sus a montr� qu�Il a donn� Sa vie de Lui-m�me. La lance du soldat Romain a perc� les ��sources de la vie���; aucun corps humain ne peut survivre � une telle blessure.
Toute l�existence de notre Seigneur ici-bas a attest� solennellement qu�Il y avait quelque chose de particulier en Lui�: le sang et l�eau qui ont coul� de Son c�t� �taient une image des deux grands bienfaits qu�Il octroie � tous les croyants, la justification et la sanctification�; le sang repr�sente l�expiation, l�eau, la purification. Ces deux �l�ments ont coul� du c�t� perc� de notre R�dempteur�; � Christ crucifi�, nous devons notre justification, � l�Esprit et � la Gr�ce, notre sanctification. Que cette blessure du corps de notre Seigneur puisse �touffer les craintes de ceux qui sont faibles en la foi, qu�elle encourage leur esp�rance�; le sang et l�eau qui ont coul� du flanc de J�sus ont �t� vers�s � la fois pour les justifier et les sanctifier�! L��criture a �t� encore accomplie par ce fait�: les jambes de J�sus n�ont pas �t� bris�es, Psaumes�34:20. C�est aussi une image de l�agneau pascal, dans Exode�12:46.
Puissions-nous toujours porter notre regard vers J�sus, Celui que, par ignorance et insouciance, nous avons ��perc頻 par nos p�ch�s, malgr� Sa Mis�ricorde�; Christ a vers� Son sang et de l�eau pour que nous puissions �tre justifi�s et sanctifi�s en Son Nom�!
Jean 19:38
(38-42)
Joseph d�Arimath�e �tait secr�tement, un disciple de Christ. Les disciples devraient afficher ouvertement leur appartenance�; certains, cependant, au temps de l��preuve, restent prudents�; ils se montrent aussi tr�s courageux lors des grandes pers�cutions...
Lorsque Dieu a une �uvre � accomplir, Il sait trouver ceux qui sont capables de l�ex�cuter. L�embaumement du corps de J�sus a �t� fait par Nicod�me qui �tait un ami de Christ, sans en �tre toutefois un farouche partisan. Au d�but, la motivation de Joseph d�Arimath�e et de Nicod�me ressemblait � un fr�le roseau, elle �tait d�sormais semblable � un c�dre vigoureux. Par leurs actes, ces deux hommes riches montr�rent leur estime pour Christ et Sa doctrine, estime qui ne s�est pas fl�trie lors du supplice de la croix.
Nous devons accomplir notre devoir au temps pr�sent, quand l�occasion se pr�sente, pour permettre � Dieu d�accomplir Ses promesses, selon Ses propres voies, au temps marqu�.
La tombe de J�sus �tait parmi celles des brigands, car le Seigneur �tait consid�r� comme un criminel�; mais ��Il a �t� avec le riche dans Sa mort��, comme cela a �t� proph�tis� dans �sa�e�53:9�; il �tait invraisemblable que ces deux attributs puissent �tre r�unis en la m�me personne. J�sus a �t� enseveli dans un s�pulcre neuf�; il ne pouvait donc y avoir d�usurpation d�identit� lors de Sa r�surrection�!
Cela nous enseigne aussi � ne pas exiger d��tre absolument inhum� en un lieu bien pr�cis. J�sus a �t� enterr� dans un s�pulcre proche du lieu de Sa mort. Le ��Soleil de Justice�� a connu quelques temps le s�jour des morts, mais Il l�a quitt�, pour ressusciter dans une grande Gloire�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur John 19". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/john-19.html. 1706.
versets 1-42
Jean 19:1
Christ condamn� et crucifi�. (1-18)
Christ sur la croix. (19-30)
Son c�t� est perc�. (31-37)
L�ensevelissement de J�sus. (38-42)
(1-18)
Pilate �tait certainement loin de penser que Christ, par Ses souffrances imm�rit�es, allait �tre consid�r� au cours des si�cles, comme le meilleur et le plus grands des exemples. En effet, notre Seigneur J�sus est venu ici-bas, �tant pr�t � �tre expos� au m�pris.
Il est bon pour chacun, de discerner, par la foi, Christ dans Ses souffrances�; de Le voir spirituellement, de L�aimer, et de Le contempler � nouveau. La haine des opposants de J�sus n�a-t telle pas motiv� leurs efforts contre Lui�? Notre amour pour le Seigneur, au contraire, ne dynamisera t-il pas nos efforts en Sa faveur et celle de Son royaume�?
Pilate semble avoir pens� que J�sus �tait une personne hors du commun. M�me la conscience de certaines personnes impies les fait trembler, face � l�id�e qu�elles aient � combattre contre Dieu.
Notre Seigneur ayant � souffrir pour les p�ch�s des Juifs, comme pour ceux des Pa�ens, la Sagesse divine fit en sorte que les Juifs voulurent en premier Sa mort, et que les Pa�ens mirent ensuite ce projet � ex�cution. Si Christ n�avait pas �t� ainsi rejet� des hommes, nous aurions pour toujours �t� exclus de la Gr�ce divine.
Maintenant le Fils de l�homme allait �tre livr� aux mains de Ses bourreaux. Il a �t� crucifi� pour que nous puissions �chapper � la condamnation du p�ch�. Il a �t� clou� � la croix, tel un Sacrifice immol� sur l�autel. L��criture a �t� ainsi accomplie�; Christ n�est pas mort sur l�autel en tant que sacrifi� innocent, mais en tant que criminel, condamn� par la justice publique.
Arr�tons nous un instant pour regarder par la foi le Seigneur J�sus. A-t-on jamais vu une douleur aussi grande que la Sienne�? Regardez Le, Il saigne, Il va mourir�; regardez Le, aimez Le�! Aimez-ce Sauveur, et consacrez-vous � Lui�!
Jean 19:19
(19-30)
Nous trouvons dans ce texte quelques d�tails particuliers, relatifs � la mort de J�sus�; ils y sont mieux relat�s que dans les autres �vangiles.
Pilate n�a pas voulu c�der au d�sir des principaux sacrificateurs, en permettant que l�inscription au dessus de J�sus soit modifi�e�; cela manifestait indubitablement le pouvoir secret de Dieu sur son c�ur, de fa�on � ce que cette formulation du caract�re de notre Seigneur et de Son autorit�, puisse �tre perp�tr�e.
De nombreux actes ex�cut�s par les soldats romains furent en fait l�accomplissement de proph�ties de l�Ancien Testament. Tout ce qui a �t� �crit s�est accompli�?!
Avant Sa mort, Christ eut une pens�e d�affection pour sa m�re. Quand Dieu nous prive parfois d�un certain r�confort, Il nous en accorde un autre, auquel nous ne nous attendions pas. Cette parole de J�sus, au sujet de Sa m�re, nous convie � honorer nos parents, durant leur vivant et m�me � respecter leur m�moire quand ils sont dans l�au del�; Il nous enseigne aussi de pourvoir � leurs besoins, et � assurer leur bien-�tre par tous les moyens possibles.
Observons sp�cialement la derni�re parole de J�sus, juste avant qu�Il n�expire�: ��Tout est accompli���; cela signifie que les d�cisions de Dieu relatives aux souffrances de Son Fils, sont d�sormais r�alis�es. En cette simple phrase, toutes les proph�ties de l�Ancien Testament, concernant la souffrance du Messie ont �t� accomplies�:
- La loi, avec toutes ses c�r�monies, est abolie�;
- La Lumi�re est venue ici-bas, toutes les ��ombres�� du p�ch� ont �t� chass�es.
- Le ch�timent que nous m�ritions par nos transgressions, fait place � la Justice �ternelle.
- Les souffrances de J�sus sont d�sormais termin�es�: celles de Son �me, comme celles de Son corps.
- L��uvre de la r�demption de l�homme et de son salut est d�sormais achev�e.
La vie de Christ ne lui a pas �t� prise de force�: Il l�a offerte librement�?!
Jean 19:31
(31-37)
Un soldat, en per�ant le c�t� de J�sus, v�rifia qu�Il �tait bien mort. Ce Dernier est d�c�d� plus rapidement que ceux qui �taient crucifi�s avec Lui. J�sus a montr� qu�Il a donn� Sa vie de Lui-m�me. La lance du soldat Romain a perc� les ��sources de la vie���; aucun corps humain ne peut survivre � une telle blessure.
Toute l�existence de notre Seigneur ici-bas a attest� solennellement qu�Il y avait quelque chose de particulier en Lui�: le sang et l�eau qui ont coul� de Son c�t� �taient une image des deux grands bienfaits qu�Il octroie � tous les croyants, la justification et la sanctification�; le sang repr�sente l�expiation, l�eau, la purification. Ces deux �l�ments ont coul� du c�t� perc� de notre R�dempteur�; � Christ crucifi�, nous devons notre justification, � l�Esprit et � la Gr�ce, notre sanctification. Que cette blessure du corps de notre Seigneur puisse �touffer les craintes de ceux qui sont faibles en la foi, qu�elle encourage leur esp�rance�; le sang et l�eau qui ont coul� du flanc de J�sus ont �t� vers�s � la fois pour les justifier et les sanctifier�! L��criture a �t� encore accomplie par ce fait�: les jambes de J�sus n�ont pas �t� bris�es, Psaumes�34:20. C�est aussi une image de l�agneau pascal, dans Exode�12:46.
Puissions-nous toujours porter notre regard vers J�sus, Celui que, par ignorance et insouciance, nous avons ��perc頻 par nos p�ch�s, malgr� Sa Mis�ricorde�; Christ a vers� Son sang et de l�eau pour que nous puissions �tre justifi�s et sanctifi�s en Son Nom�!
Jean 19:38
(38-42)
Joseph d�Arimath�e �tait secr�tement, un disciple de Christ. Les disciples devraient afficher ouvertement leur appartenance�; certains, cependant, au temps de l��preuve, restent prudents�; ils se montrent aussi tr�s courageux lors des grandes pers�cutions...
Lorsque Dieu a une �uvre � accomplir, Il sait trouver ceux qui sont capables de l�ex�cuter. L�embaumement du corps de J�sus a �t� fait par Nicod�me qui �tait un ami de Christ, sans en �tre toutefois un farouche partisan. Au d�but, la motivation de Joseph d�Arimath�e et de Nicod�me ressemblait � un fr�le roseau, elle �tait d�sormais semblable � un c�dre vigoureux. Par leurs actes, ces deux hommes riches montr�rent leur estime pour Christ et Sa doctrine, estime qui ne s�est pas fl�trie lors du supplice de la croix.
Nous devons accomplir notre devoir au temps pr�sent, quand l�occasion se pr�sente, pour permettre � Dieu d�accomplir Ses promesses, selon Ses propres voies, au temps marqu�.
La tombe de J�sus �tait parmi celles des brigands, car le Seigneur �tait consid�r� comme un criminel�; mais ��Il a �t� avec le riche dans Sa mort��, comme cela a �t� proph�tis� dans �sa�e�53:9�; il �tait invraisemblable que ces deux attributs puissent �tre r�unis en la m�me personne. J�sus a �t� enseveli dans un s�pulcre neuf�; il ne pouvait donc y avoir d�usurpation d�identit� lors de Sa r�surrection�!
Cela nous enseigne aussi � ne pas exiger d��tre absolument inhum� en un lieu bien pr�cis. J�sus a �t� enterr� dans un s�pulcre proche du lieu de Sa mort. Le ��Soleil de Justice�� a connu quelques temps le s�jour des morts, mais Il l�a quitt�, pour ressusciter dans une grande Gloire�!