Les ordonnances donn�es aux sacrificateurs, au sujet du jugement des l�preux. (1-17) Directives diverses. (18-44) Les lois que doivent observer les l�preux. (45, 46) La l�pre qui souille les v�tements. (47-59)
(1-17)
Le fl�au de la l�pre �tait vraiment une chose impure, plus grave que la maladie en elle-m�me. Christ n�a pas gu�ri les l�preux, Il les a purifi�s. La l�pre �tait une maladie commune chez les H�breux, pendant qu�ils �taient en �gypte et m�me plus tard. Nous n�avons aucune raison de penser que ce fl�au existait auparavant parmi ce peuple. Leur d�tresse et la nature de leur t�che d�esclavage ont favoris� l�apparition de cette maladie. En fait, ce fut un fl�au inflig� directement par la main de Dieu. La l�pre envoy�e sur Miriam, Gu�hazi et Uzza, �tait une punition � cause de leur p�ch� respectif�; il n�existait pas, � cette �poque, de ��produit miracle�� pour distinguer une plaie ordinaire de la l�pre. Seuls les sacrificateurs �taient aptes � en juger la nature.
Ceci est une image des pollutions morales, de l�esprit, que les hommes engendrent par leurs p�ch�s. Ces derniers sont en effet la ��l�pre de l��me��, la souillure de la conscience, que seul Christ est capable de nettoyer. Le sacrificateur pouvait seulement d�clarer s�il s�agissait, ou non, de la l�pre (par la loi il est possible de discerner le p�ch�), mais Christ, quant � Lui, peut gu�rir le p�cheur et le purifier de tout p�ch�. Il est � la fois important et difficile de juger notre �tat spirituel. Nous avons tous de bonnes raisons de suspecter notre ��sant頻 morale, �tant bien conscients de la pr�sence possible de ��plaies spirituelles�� qui pourraient nous souiller�; la v�ritable question consiste � savoir si nous sommes purs ou impurs. Certains indices permettaient � l��poque de d�celer si la l�pre �tait pr�sente�; en ce qui nous concerne, nous devons �tre capables de discerner la ��gale�� de l�amertume de notre �me.
Le sacrificateur devait prendre du temps avant de rendre son jugement. Cela nous enseigne � tous, en tant que responsables, ou m�me en tant que simples fid�les d�une assembl�e, � ne pas nous h�ter de faire des r�primandes, ou � ne pas juger avec pr�cipitation. Si les fautes de certaines personnes am�nent ces derni�res � �tre jug�es, il ne faut pas oublier que ��tous ont p�ch頻.
Dans ce texte cit�, si la personne incrimin�e s�av�rait �tre pure, ses v�tements devaient �tre lav�s, car il y avait eu suspicion de pr�sence de l�pre.
Nous avons besoin d��tre lav�s de nos iniquit�s, par le sang de Christ�; car qui peut pr�tendre�: ��je suis pur de tout p�ch頻�?
L�vitique 13:18
(18-44)
Le sacrificateur savait quel jugement infliger, selon qu�il s�agissait de la l�pre ou d�une plaie classique.
Tel est le sort de ceux qui ont fui les pollutions du monde, mais qui sont toujours astreints � fr�quenter ce dernier. La br�lure mentionn�e au verset 24 en est un exemple�: les ��plaies�� qui r�sultent des conflits et des disputes ne sont que les fruits de la corruption, cela prouve que les hommes sont impurs. Les mensonges que l�on peut commettre dans notre vie ne peuvent qu�apporter de nombreuses �preuves. Songez � la quantit� de maladies qui nous assaillent�! Toutes sont dues au p�ch�. Si nous poss�dons une bonne constitution, un corps sain et une bonne sant�, nous ne pouvons que glorifier Dieu�! Une attention particuli�re devait �tre port�e, si la t�te �tait attaqu�e par la l�pre. Il en va de m�me si les dirigeants sont captifs du p�ch�: leurs jugements seront fauss�s, des principes corrompus se verront appliqu�s et l�impuret� la plus am�re r�gnera. La situation n�en sera que plus dure � redresser.
Une bonne sant� dans la foi ne peut que pr�venir toute attaque de ��l�pre��, � la t�te d�une communaut�.
L�vitique 13:45
(45, 46)
D�s que le sacrificateur avait d�clar� qu�un homme �tait l�preux, ce dernier devait cesser son travail, il �tait isol� de sa famille, de ses amis, il devait abandonner tout le confort dont il jouissait ici-bas. Cet homme devait alors s�humilier devant le Dieu Tout-Puissant, il devait �galement accepter son �tat d�impuret�, sans regimber contre le jugement du sacrificateur�: il devait accepter sa punition.
Il en est ainsi pour nous�; nous devons accepter la honte de notre p�ch� et avec des c�urs contrits, nous devons nous �crier�: ��impur, impur���! Si le c�ur est impur, la vie en est de m�me�; l�impuret� na�t de la corruption originale et des transgressions quotidiennes�; elle ne peut en cons�quence, que nous s�parer � jamais de toute communion avec Dieu, de tout espoir de joie en Lui�; cette situation serait irr�versible si la mis�ricorde divine n�intervenait pas.
Le l�preux devait avertir les autres, afin qu�ils ne s�approchent pas de lui. Il devait s�journer ��hors du camp�� et lors de l�arriv�e en Canaan, il devait �viter les villes, les villages, il devait demeurer avec ceux qui �taient dans le m�me �tat.
Ceci est une image de la puret� qui devrait r�gner dans nos �glises, aujourd�hui, au temps de l��vangile.
L�vitique 13:47
(47-59)
Le v�tement qui �tait suspect� d�infection par la l�pre n��tait pas br�l� dans l�imm�diat. Si, apr�s enqu�te, une tache de l�pre apparaissait r�ellement, il �tait br�l�, lui, ou du moins la partie infect�e. S�il �tait prouv� qu�il ne se trouvait aucune infection, il �tait alors lav� et bon pour �tre � nouveau port�. Cela est une image r�elle du mal qui r�side dans l�iniquit�. Ce mal pollue non seulement la conscience de l�individu, mais il tache �galement tout ce qu�il poss�de et tout ce qu�il fait. Ceux qui c�dent � leur convoitise et qui s�enorgueillissent du port de v�tements �l�gants, peuvent spirituellement �tre atteints par la l�pre. Mais la robe de la droiture ne se froisse jamais, elle n�est jamais attaqu�e par la vermine�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Leviticus 13". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/leviticus-13.html. 1706.
versets 1-59
L�vitique 13:1
Les ordonnances donn�es aux sacrificateurs, au sujet du jugement des l�preux. (1-17)
Directives diverses. (18-44)
Les lois que doivent observer les l�preux. (45, 46)
La l�pre qui souille les v�tements. (47-59)
(1-17)
Le fl�au de la l�pre �tait vraiment une chose impure, plus grave que la maladie en elle-m�me. Christ n�a pas gu�ri les l�preux, Il les a purifi�s. La l�pre �tait une maladie commune chez les H�breux, pendant qu�ils �taient en �gypte et m�me plus tard. Nous n�avons aucune raison de penser que ce fl�au existait auparavant parmi ce peuple. Leur d�tresse et la nature de leur t�che d�esclavage ont favoris� l�apparition de cette maladie. En fait, ce fut un fl�au inflig� directement par la main de Dieu. La l�pre envoy�e sur Miriam, Gu�hazi et Uzza, �tait une punition � cause de leur p�ch� respectif�; il n�existait pas, � cette �poque, de ��produit miracle�� pour distinguer une plaie ordinaire de la l�pre. Seuls les sacrificateurs �taient aptes � en juger la nature.
Ceci est une image des pollutions morales, de l�esprit, que les hommes engendrent par leurs p�ch�s. Ces derniers sont en effet la ��l�pre de l��me��, la souillure de la conscience, que seul Christ est capable de nettoyer. Le sacrificateur pouvait seulement d�clarer s�il s�agissait, ou non, de la l�pre (par la loi il est possible de discerner le p�ch�), mais Christ, quant � Lui, peut gu�rir le p�cheur et le purifier de tout p�ch�. Il est � la fois important et difficile de juger notre �tat spirituel. Nous avons tous de bonnes raisons de suspecter notre ��sant頻 morale, �tant bien conscients de la pr�sence possible de ��plaies spirituelles�� qui pourraient nous souiller�; la v�ritable question consiste � savoir si nous sommes purs ou impurs. Certains indices permettaient � l��poque de d�celer si la l�pre �tait pr�sente�; en ce qui nous concerne, nous devons �tre capables de discerner la ��gale�� de l�amertume de notre �me.
Le sacrificateur devait prendre du temps avant de rendre son jugement. Cela nous enseigne � tous, en tant que responsables, ou m�me en tant que simples fid�les d�une assembl�e, � ne pas nous h�ter de faire des r�primandes, ou � ne pas juger avec pr�cipitation. Si les fautes de certaines personnes am�nent ces derni�res � �tre jug�es, il ne faut pas oublier que ��tous ont p�ch頻.
Dans ce texte cit�, si la personne incrimin�e s�av�rait �tre pure, ses v�tements devaient �tre lav�s, car il y avait eu suspicion de pr�sence de l�pre.
Nous avons besoin d��tre lav�s de nos iniquit�s, par le sang de Christ�; car qui peut pr�tendre�: ��je suis pur de tout p�ch頻�?
L�vitique 13:18
(18-44)
Le sacrificateur savait quel jugement infliger, selon qu�il s�agissait de la l�pre ou d�une plaie classique.
Tel est le sort de ceux qui ont fui les pollutions du monde, mais qui sont toujours astreints � fr�quenter ce dernier. La br�lure mentionn�e au verset
24 en est un exemple�: les ��plaies�� qui r�sultent des conflits et des disputes ne sont que les fruits de la corruption, cela prouve que les hommes sont impurs. Les mensonges que l�on peut commettre dans notre vie ne peuvent qu�apporter de nombreuses �preuves. Songez � la quantit� de maladies qui nous assaillent�! Toutes sont dues au p�ch�. Si nous poss�dons une bonne constitution, un corps sain et une bonne sant�, nous ne pouvons que glorifier Dieu�! Une attention particuli�re devait �tre port�e, si la t�te �tait attaqu�e par la l�pre. Il en va de m�me si les dirigeants sont captifs du p�ch�: leurs jugements seront fauss�s, des principes corrompus se verront appliqu�s et l�impuret� la plus am�re r�gnera. La situation n�en sera que plus dure � redresser.
Une bonne sant� dans la foi ne peut que pr�venir toute attaque de ��l�pre��, � la t�te d�une communaut�.
L�vitique 13:45
(45, 46)
D�s que le sacrificateur avait d�clar� qu�un homme �tait l�preux, ce dernier devait cesser son travail, il �tait isol� de sa famille, de ses amis, il devait abandonner tout le confort dont il jouissait ici-bas. Cet homme devait alors s�humilier devant le Dieu Tout-Puissant, il devait �galement accepter son �tat d�impuret�, sans regimber contre le jugement du sacrificateur�: il devait accepter sa punition.
Il en est ainsi pour nous�; nous devons accepter la honte de notre p�ch� et avec des c�urs contrits, nous devons nous �crier�: ��impur, impur���! Si le c�ur est impur, la vie en est de m�me�; l�impuret� na�t de la corruption originale et des transgressions quotidiennes�; elle ne peut en cons�quence, que nous s�parer � jamais de toute communion avec Dieu, de tout espoir de joie en Lui�; cette situation serait irr�versible si la mis�ricorde divine n�intervenait pas.
Le l�preux devait avertir les autres, afin qu�ils ne s�approchent pas de lui. Il devait s�journer ��hors du camp�� et lors de l�arriv�e en Canaan, il devait �viter les villes, les villages, il devait demeurer avec ceux qui �taient dans le m�me �tat.
Ceci est une image de la puret� qui devrait r�gner dans nos �glises, aujourd�hui, au temps de l��vangile.
L�vitique 13:47
(47-59)
Le v�tement qui �tait suspect� d�infection par la l�pre n��tait pas br�l� dans l�imm�diat. Si, apr�s enqu�te, une tache de l�pre apparaissait r�ellement, il �tait br�l�, lui, ou du moins la partie infect�e. S�il �tait prouv� qu�il ne se trouvait aucune infection, il �tait alors lav� et bon pour �tre � nouveau port�. Cela est une image r�elle du mal qui r�side dans l�iniquit�. Ce mal pollue non seulement la conscience de l�individu, mais il tache �galement tout ce qu�il poss�de et tout ce qu�il fait. Ceux qui c�dent � leur convoitise et qui s�enorgueillissent du port de v�tements �l�gants, peuvent spirituellement �tre atteints par la l�pre. Mais la robe de la droiture ne se froisse jamais, elle n�est jamais attaqu�e par la vermine�!