La parabole de l��conome infid�le. (1-12) Christ bl�me l�hypocrisie et la convoitise des pharisiens. (13-18) L�homme riche et Lazare. (19-31)
(1-12)
Quel que soit ce que nous pouvons poss�der, Dieu est en fait le v�ritable propri�taire�; nous ne pouvons seulement utiliser ce que nous poss�dons, que par la Volont� de notre Seigneur�; faisons-le pour Son honneur�!
Cet �conome a dissip� les biens de son ma�tre, il les a tous gaspill�s. En fait, nous pouvons tous �tre accus�s de la m�me faute�: nous n�avons pas fait cro�tre ce que Dieu nous a confi�. L��conome ne pouvait pas nier les faits�: il devait rendre des comptes et s�en aller.
Ceci nous enseigne que la mort nous surprendra t�t ou tard, nous privant de toute opportunit� pr�sente pour servir le Seigneur. Cet �conome d�sirait se faire des amis avec les d�biteurs de son seigneur, en effa�ant une partie non n�gligeable de leur dette envers ce dernier. Le ma�tre, en louant son �conome, ne recommandait pas la fraude, mais la politique de ce dernier. Il n�y a d�ailleurs que cela qui soit remarquable.
Les hommes du monde sont parfois insens�s quant au choix de leurs desseins, mais leurs activit�s et leur pers�v�rance t�moignent qu�ils sont souvent plus sages que les croyants. L��conome infid�le ne nous est pas d�crit comme un tricheur envers son ma�tre, cherchant � justifier sa malhonn�tet�, mais comme un homme prudent, cherchant soigneusement, comme les hommes de ce monde, � assurer son avenir.
Il serait bon de voir les enfants de Dieu chercher � apprendre comment les hommes ici-bas usent de sagesse, pour essayer d�atteindre, avec autant d��nergie possible, un but louable. La v�ritable richesse est constitu�e de b�n�dictions spirituelles�; si un homme d�pense tout son bien, ou gaspille ce que Dieu lui a confi�, comment pourrons-nous avoir l��vidence qu�il est v�ritablement un ��h�ritier�� de Dieu, par l�interm�diaire de Christ�?
Les richesses de ce monde sont trompeuses et incertaines. Soyons convaincus que ceux qui sont vraiment ais�s, voire tr�s riches, sont ceux qui le sont dans la foi, en Dieu et en Christ, se confiant en leurs promesses. Sachons placer notre tr�sor dans le ciel, et ayons la patience d�en attendre la part qui nous sera octroy�e�!
Luc 16:13
(13-18)
Dans cette parabole des deux ma�tres, notre Seigneur nous donne un avertissement solennel�: vous ne pouvez pas servir Dieu et le monde, tous deux si diff�rents dans leurs desseins�!
Apr�s que notre Seigneur ait ainsi enseign�, les pharisiens, dans leur convoitise, trait�rent ces directives avec m�pris. Mais J�sus les pr�vint, que par leur opposition, ils combattaient en fait le fondement de la loi�: notre Seigneur le sp�cifia en mentionnant un cas concernant le divorce.
Beaucoup ��d�int�gristes��, fervents de toute rigueur de pi�t�, sont en r�alit� les pires ennemis du v�ritable cheminement spirituel vers Dieu�et par l�, essaient d��loigner les autres de la V�rit�.
Luc 16:19
(19-31)
Nous pouvons voir dans ce texte le domaine spirituel repr�sent� par une description des diff�rences que l�on rencontre entre le ��bon�� et le ��mauvais��, en ce monde comme dans l�au-del�.
Il ne nous est pas dit ici que l�homme riche obtint ses biens en fraudant, ou par l�oppression�; Christ montre cependant qu�une personne peut avoir de grandes richesses et beaucoup de plaisirs ici-bas, et p�rir sous la mal�diction divine.
Cet homme riche a p�ch�: il ne s�occupait que de lui. Il y avait aussi un brave homme, Lazare, qui lui, devait conna�tre la f�licit� �ternelle, apr�s avoir travers� sur terre le plus profond de l�adversit� et de la d�tresse.
Il arrive souvent que certains serviteurs de Dieu, m�me les plus chers � Son c�ur, soient grandement afflig�s ici-bas. Il ne nous est pas dit que l�homme riche ait fait le moindre mal, mais, malgr� tout, nous ne lisons pas qu�il se soit pr�occup� du sort de Lazare... Nous voyons ensuite la diff�rence de condition dans laquelle se trouvaient ces deux hommes, au s�jour des morts. L�homme riche, en enfer, levait ses yeux, �tant en plein tourment. Il est impensable qu�il puisse y avoir des dialogues entre les ��saints glorifi�s�� et les ��p�cheurs damn�s��, mais cette sc�ne r�v�le la mis�re d�sesp�r�e et les vains d�sirs qui peuvent animer les esprits condamn�s.
Le jour vient, o� ceux qui, aujourd�hui, d�testent et m�prisent les enfants de Dieu, recevront n�anmoins de leur part une certaine marque de pr�venance. Le damn�, en enfer, n�aura pas le moindre soulagement de ses tourments�: les p�cheurs sont maintenant pr�venus�: souvenez-vous-en�! S�ils ne se repentent pas, ils n�auront aucun moyen pour �viter ce tourment. De m�me que les m�chants n�ont de d�lices qu�ici-bas, et qu�ils seront, � l�heure de la mort, s�par�s � jamais de tout ce qui leur est cher, les hommes pieux et bons, n�ont � supporter, quant � eux, de p�nibles instants que dans cette vie�; � leur mort, ils en seront d�livr�s, � jamais�!
B�ni soit Dieu, qu�il n�y ait pas, en ce monde, le moindre ab�me qui s�pare l�homme, inique par nature, de la Gr�ce�: nous pouvons passer de notre �tat de p�cheur, � celui de pardonn�s par Dieu�; si par contre, nous mourons dans nos p�ch�s, il n�y a plus d��chappatoire � la col�re divine.
Nous voyons dans ce texte que cet homme riche avait cinq fr�res et qu�il aurait voulu les arr�ter dans leur conduite coupable�; leur venue dans ce lieu de tourments allait accentuer davantage la mis�re de ce triste personnage, et il voulait leur montrer la possibilit� de ne pas en prendre le chemin�!
Combien d�sireraient faire ��marche arri�re��, pour annuler les fautes qu�ils ont pu commettre�! Ceux qui tenteraient de faire ce type de pri�re, que l�homme riche fit � Abraham pour essayer de justifier les siens, devront chercher bien loin des preuves pour tenter de les disculper�: un p�cheur damn� n�a rien pour �tre d�fendu�: il n�a que ses fautes � pr�senter�! Il n�y a certainement aucun encouragement � suivre l�exemple de cet homme�riche�: toutes ses pri�res ont �t� vaines.
Un ��messager�� revenant de la mort, ne pourrait pas en dire plus que ce qui est dit dans les �critures. La m�me force de dissuasion, capable de briser toute conviction positive de la Parole de Dieu, serait �galement capable de triompher du t�moignage d�un individu revenant du s�jour des morts...
Cherchons ��� la loi et au t�moignage��, comme il nous est dit dans �sa�e�8:19-20�: c�est en effet la v�ritable parole de proph�tie, sur laquelle nous pouvons nous reposer, 2�Pierre�1:19.
Les circonstances de chaque �poque nous montrent qu�aucune frayeur, aucun argument, ne peuvent conduire � la v�ritable repentance�; cette derni�re ne peut se produire sans la Gr�ce particuli�re que Dieu nous accorde et qui renouvelle le c�ur du p�cheur�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-16.html. 1706.
versets 1-31
Luc 16:1
La parabole de l��conome infid�le. (1-12)
Christ bl�me l�hypocrisie et la convoitise des pharisiens. (13-18)
L�homme riche et Lazare. (19-31)
(1-12)
Quel que soit ce que nous pouvons poss�der, Dieu est en fait le v�ritable propri�taire�; nous ne pouvons seulement utiliser ce que nous poss�dons, que par la Volont� de notre Seigneur�; faisons-le pour Son honneur�!
Cet �conome a dissip� les biens de son ma�tre, il les a tous gaspill�s. En fait, nous pouvons tous �tre accus�s de la m�me faute�: nous n�avons pas fait cro�tre ce que Dieu nous a confi�. L��conome ne pouvait pas nier les faits�: il devait rendre des comptes et s�en aller.
Ceci nous enseigne que la mort nous surprendra t�t ou tard, nous privant de toute opportunit� pr�sente pour servir le Seigneur. Cet �conome d�sirait se faire des amis avec les d�biteurs de son seigneur, en effa�ant une partie non n�gligeable de leur dette envers ce dernier. Le ma�tre, en louant son �conome, ne recommandait pas la fraude, mais la politique de ce dernier. Il n�y a d�ailleurs que cela qui soit remarquable.
Les hommes du monde sont parfois insens�s quant au choix de leurs desseins, mais leurs activit�s et leur pers�v�rance t�moignent qu�ils sont souvent plus sages que les croyants. L��conome infid�le ne nous est pas d�crit comme un tricheur envers son ma�tre, cherchant � justifier sa malhonn�tet�, mais comme un homme prudent, cherchant soigneusement, comme les hommes de ce monde, � assurer son avenir.
Il serait bon de voir les enfants de Dieu chercher � apprendre comment les hommes ici-bas usent de sagesse, pour essayer d�atteindre, avec autant d��nergie possible, un but louable. La v�ritable richesse est constitu�e de b�n�dictions spirituelles�; si un homme d�pense tout son bien, ou gaspille ce que Dieu lui a confi�, comment pourrons-nous avoir l��vidence qu�il est v�ritablement un ��h�ritier�� de Dieu, par l�interm�diaire de Christ�?
Les richesses de ce monde sont trompeuses et incertaines. Soyons convaincus que ceux qui sont vraiment ais�s, voire tr�s riches, sont ceux qui le sont dans la foi, en Dieu et en Christ, se confiant en leurs promesses. Sachons placer notre tr�sor dans le ciel, et ayons la patience d�en attendre la part qui nous sera octroy�e�!
Luc 16:13
(13-18)
Dans cette parabole des deux ma�tres, notre Seigneur nous donne un avertissement solennel�: vous ne pouvez pas servir Dieu et le monde, tous deux si diff�rents dans leurs desseins�!
Apr�s que notre Seigneur ait ainsi enseign�, les pharisiens, dans leur convoitise, trait�rent ces directives avec m�pris. Mais J�sus les pr�vint, que par leur opposition, ils combattaient en fait le fondement de la loi�: notre Seigneur le sp�cifia en mentionnant un cas concernant le divorce.
Beaucoup ��d�int�gristes��, fervents de toute rigueur de pi�t�, sont en r�alit� les pires ennemis du v�ritable cheminement spirituel vers Dieu�et par l�, essaient d��loigner les autres de la V�rit�.
Luc 16:19
(19-31)
Nous pouvons voir dans ce texte le domaine spirituel repr�sent� par une description des diff�rences que l�on rencontre entre le ��bon�� et le ��mauvais��, en ce monde comme dans l�au-del�.
Il ne nous est pas dit ici que l�homme riche obtint ses biens en fraudant, ou par l�oppression�; Christ montre cependant qu�une personne peut avoir de grandes richesses et beaucoup de plaisirs ici-bas, et p�rir sous la mal�diction divine.
Cet homme riche a p�ch�: il ne s�occupait que de lui. Il y avait aussi un brave homme, Lazare, qui lui, devait conna�tre la f�licit� �ternelle, apr�s avoir travers� sur terre le plus profond de l�adversit� et de la d�tresse.
Il arrive souvent que certains serviteurs de Dieu, m�me les plus chers � Son c�ur, soient grandement afflig�s ici-bas. Il ne nous est pas dit que l�homme riche ait fait le moindre mal, mais, malgr� tout, nous ne lisons pas qu�il se soit pr�occup� du sort de Lazare... Nous voyons ensuite la diff�rence de condition dans laquelle se trouvaient ces deux hommes, au s�jour des morts. L�homme riche, en enfer, levait ses yeux, �tant en plein tourment. Il est impensable qu�il puisse y avoir des dialogues entre les ��saints glorifi�s�� et les ��p�cheurs damn�s��, mais cette sc�ne r�v�le la mis�re d�sesp�r�e et les vains d�sirs qui peuvent animer les esprits condamn�s.
Le jour vient, o� ceux qui, aujourd�hui, d�testent et m�prisent les enfants de Dieu, recevront n�anmoins de leur part une certaine marque de pr�venance. Le damn�, en enfer, n�aura pas le moindre soulagement de ses tourments�: les p�cheurs sont maintenant pr�venus�: souvenez-vous-en�! S�ils ne se repentent pas, ils n�auront aucun moyen pour �viter ce tourment. De m�me que les m�chants n�ont de d�lices qu�ici-bas, et qu�ils seront, � l�heure de la mort, s�par�s � jamais de tout ce qui leur est cher, les hommes pieux et bons, n�ont � supporter, quant � eux, de p�nibles instants que dans cette vie�; � leur mort, ils en seront d�livr�s, � jamais�!
B�ni soit Dieu, qu�il n�y ait pas, en ce monde, le moindre ab�me qui s�pare l�homme, inique par nature, de la Gr�ce�: nous pouvons passer de notre �tat de p�cheur, � celui de pardonn�s par Dieu�; si par contre, nous mourons dans nos p�ch�s, il n�y a plus d��chappatoire � la col�re divine.
Nous voyons dans ce texte que cet homme riche avait cinq fr�res et qu�il aurait voulu les arr�ter dans leur conduite coupable�; leur venue dans ce lieu de tourments allait accentuer davantage la mis�re de ce triste personnage, et il voulait leur montrer la possibilit� de ne pas en prendre le chemin�!
Combien d�sireraient faire ��marche arri�re��, pour annuler les fautes qu�ils ont pu commettre�! Ceux qui tenteraient de faire ce type de pri�re, que l�homme riche fit � Abraham pour essayer de justifier les siens, devront chercher bien loin des preuves pour tenter de les disculper�: un p�cheur damn� n�a rien pour �tre d�fendu�: il n�a que ses fautes � pr�senter�! Il n�y a certainement aucun encouragement � suivre l�exemple de cet homme�riche�: toutes ses pri�res ont �t� vaines.
Un ��messager�� revenant de la mort, ne pourrait pas en dire plus que ce qui est dit dans les �critures. La m�me force de dissuasion, capable de briser toute conviction positive de la Parole de Dieu, serait �galement capable de triompher du t�moignage d�un individu revenant du s�jour des morts...
Cherchons ��� la loi et au t�moignage��, comme il nous est dit dans �sa�e�8:19-20�: c�est en effet la v�ritable parole de proph�tie, sur laquelle nous pouvons nous reposer, 2�Pierre�1:19.
Les circonstances de chaque �poque nous montrent qu�aucune frayeur, aucun argument, ne peuvent conduire � la v�ritable repentance�; cette derni�re ne peut se produire sans la Gr�ce particuli�re que Dieu nous accorde et qui renouvelle le c�ur du p�cheur�!