La parabole de la veuve et du juge inique. (1-8) Le pharisien et le publicain. (9-14) Des enfants sont amen�s � Christ. (15-17) Le souverain entrav� par sa richesse. (18-30) Christ pr�dit Sa mort. (31-34) Un aveugle recouvre la vue. (35-43)
(1-8)
Tous les ��enfants de Dieu�� prient. Ce texte nous exhorte � pers�v�rer dans la pri�re, afin de recevoir les mis�ricordes spirituelles promises par le Seigneur.
La pers�v�rance de la veuve a �t� plus forte que la t�nacit� du juge inique�; elle aurait cependant pu craindre que son insistance lui soit n�faste...
Quand notre pri�re est fervente, elle satisfait notre Dieu. M�me jusqu�au ��temps de la fin��, on rencontrera malheureusement une certaine faiblesse dans la foi...
Luc 18:9
(9-14)
Cette parabole est destin�e � ceux qui sont convaincus d��tre vertueux, et qui, de ce fait, m�prisent les autres. Dieu regarde avec quelle disposition de c�ur et dans quel dessein, nous nous approchons de Lui, quand nous venons Le c�l�brer � l��glise.
Les propos de ce pharisien montrent qu�il n�avait confiance qu�en lui-m�me et qu�il pensait �tre un mod�le de droiture. Nous pouvons supposer qu�il �tait d�nu� de tout p�ch� gravissime ou scandaleux�: c��tait un homme de bien, un personnage vraiment recommandable...
En fait, on pourrait penser que ceux qui ne poss�dent pas les ��qualit�s�� de ce pharisien soient mis�rables, �tant bien loin d��tre accept� par Dieu�: ne serait-ce pas logique�? Ce personnage s�est rendu au temple pour prier�; cependant, il �tait imbu de lui-m�me, convaincu de sa bont�: il ne pensait pas avoir besoin de demander � Dieu Sa faveur ni Sa Gr�ce pour lui-m�me. Prenons garde de ne pas pr�senter de d�votions orgueilleuses au Seigneur, en ayant tendance � d�daigner notre prochain.
Le publicain, quant � lui, s�adressait � Dieu en toute humilit�, il se repentait de son p�ch� et d�sirait entrer en communion avec le Seigneur. Sa pri�re �tait courte, mais orient�e en ce sens�: ��Dieu, sois apais� envers moi, qui suis un p�cheur��.
B�ni soit Dieu�! Nous disposons en effet dans ce texte de cette courte pri�re, tr�s certainement exauc�e�; nous pouvons �tre certains que celui qui a pri� ainsi est retourn� dans sa maison, justifi� par Dieu�; il en sera de m�me pour nous, si nous prions, comme cet homme, au Nom de J�sus-Christ.
Ce publicain se consid�rait comme p�cheur par nature, coupable devant Dieu. Il ne pouvait compter sur rien, si ce n�est sur la Mis�ricorde divine�: il s�est appuy� uniquement sur cette v�rit�. La Gloire de Dieu r�siste � l�orgueilleux, tout en faisant gr�ce � celui de condition humble. La justification vient de Dieu, en Christ�: c�est donc le ��condamn頻, et non le ��soi-disant candide�� qui est justifi� devant Dieu�!
Luc 18:15
(15-17)
Nul n�est trop petit, ni trop jeune, pour �tre amen� � Christ, c�est-�-dire � Celui qui sait comment t�moigner de la tendresse envers ceux qui ne sont pas capables d�en faire autant pour Lui.
Le fait que Christ d�sire que les petits enfants Lui soient amen�s, exprime bien Sa nature. Cette attitude peut s�appliquer � nous et notre post�rit�: nous serons toujours bien accueillis par J�sus�! Nous devons accepter Son Royaume comme Ses enfants�: ce n�est pas par acquisition, c�est le don de notre P�re�!
Luc 18:18
(18-30)
Beaucoup poss�dent de nombreuses qualit�s, parfaitement appr�ciables, cependant, ils p�rissent parce qu�il leur en manque une, comme ce chef du peuple, qui ne pouvait pas supporter les paroles de Christ, parce qu�il devait choisir entre J�sus et lui-m�me.
Beaucoup de personnes, peu dispos�es � suivre Christ, finissent par L�abandonner. Apr�s une longue lutte entre leurs pieuses convictions et leurs corruptions, ce sont ces derni�res qui prennent le dessus�: ces �mes regrettent de ne pas pouvoir servir les deux�; si elles doivent faire un choix pour d�cider de ce qui doit �tre abandonn�, ce sera Dieu et non les attraits du monde...
Leur choix entre ob�issance � Dieu, ou au monde, se reconna�tra par leur t�moignage ext�rieur�: l�amour du monde, sous une forme ou une autre, se trouve toujours enracin� dans le c�ur des hommes. Ces derniers peuvent tr�s facilement parler de ce qu�ils ont laiss� et perdu ici-bas, plut�t que de ce qu�ils ont fait ou souffert pour Christ, comme le fit l�ap�tre Pierre, en Le reniant... Nous devrions plut�t �prouver de la honte pour ne pas avoir t�moign� du Seigneur.
Luc 18:31
(31-34)
L�Esprit, par les proph�tes de l�Ancien Testament, t�moignait des futures souffrances de Christ, et de la gloire qui devait suivre, 1�Pierre�1:11.
Les pr�jug�s des disciples �taient si �tablis, qu�ils ne comprenaient pas litt�ralement ces paroles de J�sus�: ils �taient tellement orient�s sur les proph�ties qui mentionnent la Gloire de Christ, qu�ils ne discernaient m�me pas celles qui parlent de Ses souffrances.
Beaucoup de personnes sont dans l�erreur�: elles lisent leur Bible ��partiellement��, et ne retiennent que ce qui est plaisant. Nous devons, avec un certain recul, apprendre les le�ons de la souffrance, de la crucifixion, et de la r�surrection de Christ, si nous sommes de v�ritables disciples, devant �tre enseign�s par ces �v�nements�; dans la m�me optique, rejetons notre �gocentrisme, notre attrait pour le monde, qui ne peuvent que mettre un voile sur notre compr�hension des �critures...
Luc 18:35
(35-43)
Ce pauvre aveugle �tait assis au bord de la route, en train de mendier. Il �tait non seulement aveugle, mais il �tait pauvre�: il portait ainsi ��l�embl�me�� de la condition humaine�; Christ est venu pour gu�rir et sauver les hommes�!
La pri�re fervente de cet aveugle, guid�e par les promesses encourageantes de Christ, et fond�e sur elles, n�a pas �t� vaine. La Gr�ce de Christ doit �tre accept�e avec reconnaissance, � la Gloire de Dieu. C�est en effet pour cette Gloire que nous suivons J�sus, Celui qui nous a ��ouvert les yeux��.
Nous devons louer Dieu pour Sa Mis�ricorde envers chacun de nous. Si nous voulons comprendre correctement les enseignements de la Parole, nous devons venir � Christ, comme cet aveugle, en Le suppliant avec ferveur ��d�ouvrir nos yeux��, et de nous montrer clairement l�excellence de Ses pr�ceptes et la valeur de Son salut�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 18". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-18.html. 1706.
versets 1-43
Luc 18:1
La parabole de la veuve et du juge inique. (1-8)
Le pharisien et le publicain. (9-14)
Des enfants sont amen�s � Christ. (15-17)
Le souverain entrav� par sa richesse. (18-30)
Christ pr�dit Sa mort. (31-34)
Un aveugle recouvre la vue. (35-43)
(1-8)
Tous les ��enfants de Dieu�� prient. Ce texte nous exhorte � pers�v�rer dans la pri�re, afin de recevoir les mis�ricordes spirituelles promises par le Seigneur.
La pers�v�rance de la veuve a �t� plus forte que la t�nacit� du juge inique�; elle aurait cependant pu craindre que son insistance lui soit n�faste...
Quand notre pri�re est fervente, elle satisfait notre Dieu. M�me jusqu�au ��temps de la fin��, on rencontrera malheureusement une certaine faiblesse dans la foi...
Luc 18:9
(9-14)
Cette parabole est destin�e � ceux qui sont convaincus d��tre vertueux, et qui, de ce fait, m�prisent les autres. Dieu regarde avec quelle disposition de c�ur et dans quel dessein, nous nous approchons de Lui, quand nous venons Le c�l�brer � l��glise.
Les propos de ce pharisien montrent qu�il n�avait confiance qu�en lui-m�me et qu�il pensait �tre un mod�le de droiture. Nous pouvons supposer qu�il �tait d�nu� de tout p�ch� gravissime ou scandaleux�: c��tait un homme de bien, un personnage vraiment recommandable...
En fait, on pourrait penser que ceux qui ne poss�dent pas les ��qualit�s�� de ce pharisien soient mis�rables, �tant bien loin d��tre accept� par Dieu�: ne serait-ce pas logique�? Ce personnage s�est rendu au temple pour prier�; cependant, il �tait imbu de lui-m�me, convaincu de sa bont�: il ne pensait pas avoir besoin de demander � Dieu Sa faveur ni Sa Gr�ce pour lui-m�me. Prenons garde de ne pas pr�senter de d�votions orgueilleuses au Seigneur, en ayant tendance � d�daigner notre prochain.
Le publicain, quant � lui, s�adressait � Dieu en toute humilit�, il se repentait de son p�ch� et d�sirait entrer en communion avec le Seigneur. Sa pri�re �tait courte, mais orient�e en ce sens�: ��Dieu, sois apais� envers moi, qui suis un p�cheur��.
B�ni soit Dieu�! Nous disposons en effet dans ce texte de cette courte pri�re, tr�s certainement exauc�e�; nous pouvons �tre certains que celui qui a pri� ainsi est retourn� dans sa maison, justifi� par Dieu�; il en sera de m�me pour nous, si nous prions, comme cet homme, au Nom de J�sus-Christ.
Ce publicain se consid�rait comme p�cheur par nature, coupable devant Dieu. Il ne pouvait compter sur rien, si ce n�est sur la Mis�ricorde divine�: il s�est appuy� uniquement sur cette v�rit�. La Gloire de Dieu r�siste � l�orgueilleux, tout en faisant gr�ce � celui de condition humble. La justification vient de Dieu, en Christ�: c�est donc le ��condamn頻, et non le ��soi-disant candide�� qui est justifi� devant Dieu�!
Luc 18:15
(15-17)
Nul n�est trop petit, ni trop jeune, pour �tre amen� � Christ, c�est-�-dire � Celui qui sait comment t�moigner de la tendresse envers ceux qui ne sont pas capables d�en faire autant pour Lui.
Le fait que Christ d�sire que les petits enfants Lui soient amen�s, exprime bien Sa nature. Cette attitude peut s�appliquer � nous et notre post�rit�: nous serons toujours bien accueillis par J�sus�! Nous devons accepter Son Royaume comme Ses enfants�: ce n�est pas par acquisition, c�est le don de notre P�re�!
Luc 18:18
(18-30)
Beaucoup poss�dent de nombreuses qualit�s, parfaitement appr�ciables, cependant, ils p�rissent parce qu�il leur en manque une, comme ce chef du peuple, qui ne pouvait pas supporter les paroles de Christ, parce qu�il devait choisir entre J�sus et lui-m�me.
Beaucoup de personnes, peu dispos�es � suivre Christ, finissent par L�abandonner. Apr�s une longue lutte entre leurs pieuses convictions et leurs corruptions, ce sont ces derni�res qui prennent le dessus�: ces �mes regrettent de ne pas pouvoir servir les deux�; si elles doivent faire un choix pour d�cider de ce qui doit �tre abandonn�, ce sera Dieu et non les attraits du monde...
Leur choix entre ob�issance � Dieu, ou au monde, se reconna�tra par leur t�moignage ext�rieur�: l�amour du monde, sous une forme ou une autre, se trouve toujours enracin� dans le c�ur des hommes. Ces derniers peuvent tr�s facilement parler de ce qu�ils ont laiss� et perdu ici-bas, plut�t que de ce qu�ils ont fait ou souffert pour Christ, comme le fit l�ap�tre Pierre, en Le reniant... Nous devrions plut�t �prouver de la honte pour ne pas avoir t�moign� du Seigneur.
Luc 18:31
(31-34)
L�Esprit, par les proph�tes de l�Ancien Testament, t�moignait des futures souffrances de Christ, et de la gloire qui devait suivre, 1�Pierre�1:11.
Les pr�jug�s des disciples �taient si �tablis, qu�ils ne comprenaient pas litt�ralement ces paroles de J�sus�: ils �taient tellement orient�s sur les proph�ties qui mentionnent la Gloire de Christ, qu�ils ne discernaient m�me pas celles qui parlent de Ses souffrances.
Beaucoup de personnes sont dans l�erreur�: elles lisent leur Bible ��partiellement��, et ne retiennent que ce qui est plaisant. Nous devons, avec un certain recul, apprendre les le�ons de la souffrance, de la crucifixion, et de la r�surrection de Christ, si nous sommes de v�ritables disciples, devant �tre enseign�s par ces �v�nements�; dans la m�me optique, rejetons notre �gocentrisme, notre attrait pour le monde, qui ne peuvent que mettre un voile sur notre compr�hension des �critures...
Luc 18:35
(35-43)
Ce pauvre aveugle �tait assis au bord de la route, en train de mendier. Il �tait non seulement aveugle, mais il �tait pauvre�: il portait ainsi ��l�embl�me�� de la condition humaine�; Christ est venu pour gu�rir et sauver les hommes�!
La pri�re fervente de cet aveugle, guid�e par les promesses encourageantes de Christ, et fond�e sur elles, n�a pas �t� vaine. La Gr�ce de Christ doit �tre accept�e avec reconnaissance, � la Gloire de Dieu. C�est en effet pour cette Gloire que nous suivons J�sus, Celui qui nous a ��ouvert les yeux��.
Nous devons louer Dieu pour Sa Mis�ricorde envers chacun de nous. Si nous voulons comprendre correctement les enseignements de la Parole, nous devons venir � Christ, comme cet aveugle, en Le suppliant avec ferveur ��d�ouvrir nos yeux��, et de nous montrer clairement l�excellence de Ses pr�ceptes et la valeur de Son salut�!