Le minist�re de Jean-Baptiste. (1-14) Jean-Baptiste t�moigne � propos de Christ. (15-20) Le bapt�me de Christ. (21, 22) La g�n�alogie de Christ. (23-38)
(1-14)
L��tendue et le but du minist�re de Jean �taient de faire regretter au peuple ses p�ch�s, pour l�amener vers son Sauveur. Jean n�est pas venu pour pr�cher une secte ni un parti quelconque, mais une ��profession���: le signe ou la c�r�monie qui la caract�risait �tait le bapt�me d�eau.
Par les paroles rapport�es dans ce texte, Jean pr�cha la n�cessit� de la repentance, pour la r�mission des p�ch�s�; le bapt�me d�eau est une v�ritable profession de foi�: il est le t�moignage de la purification et du renouvellement d�un c�ur, r�sultats d�une v�ritable repentance�; nous voyons en ce minist�re de Jean, l�accomplissement de l��criture, dans �sa�e�40:3.
Quand le chemin est pr�par� dans les c�urs pour accueillir l��vangile�:- par l�an�antissement des mauvaises pens�es�; - par l�ob�issance � Christ dans un renouvellement de l��me�; - par la destruction de tout ce qui entrave la Gr�ce, tout concourt pour bien accueillir le salut de Dieu�?!
Ce texte, par l�interm�diaire de Jean, nous donne des avertissements g�n�raux et des exhortations. La nature coupable et corrompue de l�esp�ce humaine est qualifi�e de ��race de vip�res���: odieuse aux yeux de Dieu�car chacun se d�teste mutuellement.
Mise � part la repentance, il n�y a aucune issue pour fuir la col�re � venir�: par notre changement de vie, la diff�rence de notre �tat d�esprit doit se constater. Si nous ne sommes pas vraiment saints, � la fois dans notre c�ur et dans notre comportement, notre t�moignage de relation avec Dieu et l��glise, ne sera pas du tout valide�; nous ne conna�trons que la d�ch�ance spirituelle, si nous ne portons aucune marque de la repentance.
Jean-Baptiste donna des directives � plusieurs cat�gories de personnes. Ceux qui t�moignent �tre pass�s par la repentance, doivent le montrer par un changement, propre � leurs conditions de vie. L��vangile exige uniquement l�acceptation de la Gr�ce, sans l�aide de sacrifices personnels�; par sa conception, il nous demande de nous engager � prodiguer tout le bien que nous pouvons faire, et d��tre justes envers tous les hommes. Il enseigne le m�me principe�compl�mentaire�: les hommes doivent renoncer aux gains malhonn�tes et restituer ce qui est mal acquis.
Jean dicte aux soldats leur devoir�: les hommes doivent �tre avertis contre les tentations qu�ils peuvent subir dans leur travail. Tous ces enseignements de l�ap�tre ont montr� � chacun quel �tait son devoir, constituant ainsi une mise � l��preuve de la sinc�rit� de la repentance. Comme nul ne peut, ou ne pourra recevoir le salut de Christ sans passer par ce v�ritable�changement de ��nature��, l�ap�tre en souligne les �vidences et les effets.
Luc 3:15
(15-20)
Jean-Baptiste nia �tre lui-m�me le Christ, mais il confirma au peuple, l�arriv�e prochaine du Messie, promis et attendu depuis longtemps. Il ne pouvait pour l�instant qu�exhorter son auditoire � se repentir et assurer le pardon qui en d�coulerait�; il ne pouvait cependant nullement leur conf�rer personnellement une quelconque r�mission des p�ch�s.
Cela nous am�ne � t�moigner avec force de Christ, tout en nous ��effa�ant�� nous-m�mes. Jean ne pouvait pas faire plus que de baptiser d�eau, pour bien montrer au peuple qu�il devait se purifier et �tre assaini�; Christ quant � Lui, allait venir bient�t pour baptiser du Saint-Esprit�; Il est capable d�accorder l�Esprit, d�assainir et de purifier le c�ur�: Il agit comme le fait, de mani�re imag�e, l�eau qui nettoie toute impuret� visible, mais aussi comme du feu qui �limine les scories cach�es, pour en faire ressortir le m�tal fondu, pr�t � �tre coul� dans un nouveau moule.
Jean �tait un pr�dicateur rempli d�affection envers ses semblables�; il implorait, il pr�chait avec insistance la repentance � ses auditeurs. C��tait en fait un pr�dicateur de ��terrain���; il �veillait et conduisait chacun � confesser ses p�ch�s. C��tait aussi un pr�dicateur populaire�; il s�adressait � chaque individu selon ses capacit�s. C��tait un v�ritable �vang�liste�: dans toutes ses exhortations, il conduisait son auditoire vers Christ.
Quand nous insistons devant les autres, sur l�accomplissement du devoir, nous devons en fait les diriger vers le Seigneur, pour qu�ils b�n�ficient � la fois de Sa Justice et de Sa Puissance. Jean-Baptiste pr�chait sans restriction�: il ne craignait pas de d�clarer l�entit� des ordonnances divines. H�las un arr�t brutal mit fin � sa pr�dication, alors qu�elle �tait au plus fort de son efficacit�: H�rode ayant �t� bl�m� par l�ap�tre, pour ses nombreux d�r�glements, le fit enfermer en prison.
Ceux qui blessent les fid�les serviteurs de Dieu, chargent davantage la culpabilit� de leurs p�ch�s...
Luc 3:21
(21, 22)
Christ n�a pas confess� de p�ch�, comme le peuple le faisait�: Il n�en avait en effet aucun � confesser�; mais Il a pri� et est rest� en communion avec son P�re.
On peut remarquer qu�� chaque fois que des voix sont descendues du ciel, (trois fois au temps de l��vangile) alors que le P�re portait t�moignage au Fils, elles ont �t� prononc�es pendant que J�sus priait, ou aussit�t apr�s Luc�9:35, Jean�12:28.
Le Saint-Esprit est descendu sur J�sus, sous une forme corporelle, comme une colombe, puis une voix est venue du ciel, Celle de Dieu le P�re, exprimant Sa Gloire extraordinaire. C��tait ainsi une preuve de l�existence de la Sainte Trinit�, trois Personnes dans la Divinit�, manifest�es lors du bapt�me de Christ.
Luc 3:23
(23-38)
Dans l��vangile de Matthieu, la liste des a�eux de J�sus montre qu�Il �tait fils d�Abraham, en qui toutes les familles de la terre sont b�nies�; Il �tait �galement l�h�ritier du tr�ne de David�; Luc montre cependant que J�sus �tait cette ��Semence de la femme��, qui doit �craser la ��t�te du serpent���; il retrace Sa lign�e jusqu�� Adam, en commen�ant par Eli, (ou H�li), le p�re, non pas de Joseph, mais de Marie.
Les diff�rences apparentes dans les listes de noms de ces deux �vang�listes, proviennent de leur instruction diff�rente. En fait, notre salut ne d�pend pas de notre aptitude � r�soudre ce genre de difficult�s, et l�autorit� divine des �vangiles ne s�en trouve pas du tout affaiblie�! Cette liste de noms se termine ainsi�: ��fils d�Adam, fils de Dieu��, c�est-�-dire la prog�niture de Dieu, par le biais de la cr�ation.
Christ �tait � la fois le fils d�Adam et le Fils de Dieu, afin qu�Il puisse �tre le M�diateur parfait entre Dieu et les hommes, et qu�Il puisse ainsi amener ces derniers � �tre, par Son interm�diaire, les fils de Dieu.
Toute chair d�origine du ��premier Adam��, est comme l�herbe�: elle s�che comme la fleur des champs�; mais l�homme qui, par le Saint-Esprit, participe � la vie du ��Second Adam��, poss�de le bonheur �ternel, qui nous est pr�ch� par l��vangile�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-3.html. 1706.
versets 1-38
Luc 3:1
Le minist�re de Jean-Baptiste. (1-14)
Jean-Baptiste t�moigne � propos de Christ. (15-20)
Le bapt�me de Christ. (21, 22)
La g�n�alogie de Christ. (23-38)
(1-14)
L��tendue et le but du minist�re de Jean �taient de faire regretter au peuple ses p�ch�s, pour l�amener vers son Sauveur. Jean n�est pas venu pour pr�cher une secte ni un parti quelconque, mais une ��profession���: le signe ou la c�r�monie qui la caract�risait �tait le bapt�me d�eau.
Par les paroles rapport�es dans ce texte, Jean pr�cha la n�cessit� de la repentance, pour la r�mission des p�ch�s�; le bapt�me d�eau est une v�ritable profession de foi�: il est le t�moignage de la purification et du renouvellement d�un c�ur, r�sultats d�une v�ritable repentance�; nous voyons en ce minist�re de Jean, l�accomplissement de l��criture, dans �sa�e�40:3.
Quand le chemin est pr�par� dans les c�urs pour accueillir l��vangile�:- par l�an�antissement des mauvaises pens�es�;
- par l�ob�issance � Christ dans un renouvellement de l��me�;
- par la destruction de tout ce qui entrave la Gr�ce, tout concourt pour bien accueillir le salut de Dieu�?!
Ce texte, par l�interm�diaire de Jean, nous donne des avertissements g�n�raux et des exhortations. La nature coupable et corrompue de l�esp�ce humaine est qualifi�e de ��race de vip�res���: odieuse aux yeux de Dieu�car chacun se d�teste mutuellement.
Mise � part la repentance, il n�y a aucune issue pour fuir la col�re � venir�: par notre changement de vie, la diff�rence de notre �tat d�esprit doit se constater. Si nous ne sommes pas vraiment saints, � la fois dans notre c�ur et dans notre comportement, notre t�moignage de relation avec Dieu et l��glise, ne sera pas du tout valide�; nous ne conna�trons que la d�ch�ance spirituelle, si nous ne portons aucune marque de la repentance.
Jean-Baptiste donna des directives � plusieurs cat�gories de personnes. Ceux qui t�moignent �tre pass�s par la repentance, doivent le montrer par un changement, propre � leurs conditions de vie. L��vangile exige uniquement l�acceptation de la Gr�ce, sans l�aide de sacrifices personnels�; par sa conception, il nous demande de nous engager � prodiguer tout le bien que nous pouvons faire, et d��tre justes envers tous les hommes. Il enseigne le m�me principe�compl�mentaire�: les hommes doivent renoncer aux gains malhonn�tes et restituer ce qui est mal acquis.
Jean dicte aux soldats leur devoir�: les hommes doivent �tre avertis contre les tentations qu�ils peuvent subir dans leur travail. Tous ces enseignements de l�ap�tre ont montr� � chacun quel �tait son devoir, constituant ainsi une mise � l��preuve de la sinc�rit� de la repentance. Comme nul ne peut, ou ne pourra recevoir le salut de Christ sans passer par ce v�ritable�changement de ��nature��, l�ap�tre en souligne les �vidences et les effets.
Luc 3:15
(15-20)
Jean-Baptiste nia �tre lui-m�me le Christ, mais il confirma au peuple, l�arriv�e prochaine du Messie, promis et attendu depuis longtemps. Il ne pouvait pour l�instant qu�exhorter son auditoire � se repentir et assurer le pardon qui en d�coulerait�; il ne pouvait cependant nullement leur conf�rer personnellement une quelconque r�mission des p�ch�s.
Cela nous am�ne � t�moigner avec force de Christ, tout en nous ��effa�ant�� nous-m�mes. Jean ne pouvait pas faire plus que de baptiser d�eau, pour bien montrer au peuple qu�il devait se purifier et �tre assaini�; Christ quant � Lui, allait venir bient�t pour baptiser du Saint-Esprit�; Il est capable d�accorder l�Esprit, d�assainir et de purifier le c�ur�: Il agit comme le fait, de mani�re imag�e, l�eau qui nettoie toute impuret� visible, mais aussi comme du feu qui �limine les scories cach�es, pour en faire ressortir le m�tal fondu, pr�t � �tre coul� dans un nouveau moule.
Jean �tait un pr�dicateur rempli d�affection envers ses semblables�; il implorait, il pr�chait avec insistance la repentance � ses auditeurs. C��tait en fait un pr�dicateur de ��terrain���; il �veillait et conduisait chacun � confesser ses p�ch�s. C��tait aussi un pr�dicateur populaire�; il s�adressait � chaque individu selon ses capacit�s. C��tait un v�ritable �vang�liste�: dans toutes ses exhortations, il conduisait son auditoire vers Christ.
Quand nous insistons devant les autres, sur l�accomplissement du devoir, nous devons en fait les diriger vers le Seigneur, pour qu�ils b�n�ficient � la fois de Sa Justice et de Sa Puissance. Jean-Baptiste pr�chait sans restriction�: il ne craignait pas de d�clarer l�entit� des ordonnances divines. H�las un arr�t brutal mit fin � sa pr�dication, alors qu�elle �tait au plus fort de son efficacit�: H�rode ayant �t� bl�m� par l�ap�tre, pour ses nombreux d�r�glements, le fit enfermer en prison.
Ceux qui blessent les fid�les serviteurs de Dieu, chargent davantage la culpabilit� de leurs p�ch�s...
Luc 3:21
(21, 22)
Christ n�a pas confess� de p�ch�, comme le peuple le faisait�: Il n�en avait en effet aucun � confesser�; mais Il a pri� et est rest� en communion avec son P�re.
On peut remarquer qu�� chaque fois que des voix sont descendues du ciel, (trois fois au temps de l��vangile) alors que le P�re portait t�moignage au Fils, elles ont �t� prononc�es pendant que J�sus priait, ou aussit�t apr�s Luc�9:35, Jean�12:28.
Le Saint-Esprit est descendu sur J�sus, sous une forme corporelle, comme une colombe, puis une voix est venue du ciel, Celle de Dieu le P�re, exprimant Sa Gloire extraordinaire. C��tait ainsi une preuve de l�existence de la Sainte Trinit�, trois Personnes dans la Divinit�, manifest�es lors du bapt�me de Christ.
Luc 3:23
(23-38)
Dans l��vangile de Matthieu, la liste des a�eux de J�sus montre qu�Il �tait fils d�Abraham, en qui toutes les familles de la terre sont b�nies�; Il �tait �galement l�h�ritier du tr�ne de David�; Luc montre cependant que J�sus �tait cette ��Semence de la femme��, qui doit �craser la ��t�te du serpent���; il retrace Sa lign�e jusqu�� Adam, en commen�ant par Eli, (ou H�li), le p�re, non pas de Joseph, mais de Marie.
Les diff�rences apparentes dans les listes de noms de ces deux �vang�listes, proviennent de leur instruction diff�rente. En fait, notre salut ne d�pend pas de notre aptitude � r�soudre ce genre de difficult�s, et l�autorit� divine des �vangiles ne s�en trouve pas du tout affaiblie�! Cette liste de noms se termine ainsi�: ��fils d�Adam, fils de Dieu��, c�est-�-dire la prog�niture de Dieu, par le biais de la cr�ation.
Christ �tait � la fois le fils d�Adam et le Fils de Dieu, afin qu�Il puisse �tre le M�diateur parfait entre Dieu et les hommes, et qu�Il puisse ainsi amener ces derniers � �tre, par Son interm�diaire, les fils de Dieu.
Toute chair d�origine du ��premier Adam��, est comme l�herbe�: elle s�che comme la fleur des champs�; mais l�homme qui, par le Saint-Esprit, participe � la vie du ��Second Adam��, poss�de le bonheur �ternel, qui nous est pr�ch� par l��vangile�!