Bible Commentaries
Luc 3

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-38

Luc 3:1

Le minist�re de Jean-Baptiste. (1-14)
Jean-Baptiste t�moigne � propos de Christ. (15-20)
Le bapt�me de Christ. (21, 22)
La g�n�alogie de Christ. (23-38)

(1-14)

L��tendue et le but du minist�re de Jean �taient de faire regretter au peuple ses p�ch�s, pour l�amener vers son Sauveur. Jean n�est pas venu pour pr�cher une secte ni un parti quelconque, mais une ��profession���: le signe ou la c�r�monie qui la caract�risait �tait le bapt�me d�eau.

Par les paroles rapport�es dans ce texte, Jean pr�cha la n�cessit� de la repentance, pour la r�mission des p�ch�s�; le bapt�me d�eau est une v�ritable profession de foi�: il est le t�moignage de la purification et du renouvellement d�un c�ur, r�sultats d�une v�ritable repentance�; nous voyons en ce minist�re de Jean, l�accomplissement de l��criture, dans �sa�e�40:3.

Quand le chemin est pr�par� dans les c�urs pour accueillir l��vangile�:- par l�an�antissement des mauvaises pens�es�;
- par l�ob�issance � Christ dans un renouvellement de l��me�;
- par la destruction de tout ce qui entrave la Gr�ce, tout concourt pour bien accueillir le salut de Dieu�?!

Ce texte, par l�interm�diaire de Jean, nous donne des avertissements g�n�raux et des exhortations. La nature coupable et corrompue de l�esp�ce humaine est qualifi�e de ��race de vip�res���: odieuse aux yeux de Dieu�car chacun se d�teste mutuellement.

Mise � part la repentance, il n�y a aucune issue pour fuir la col�re � venir�: par notre changement de vie, la diff�rence de notre �tat d�esprit doit se constater. Si nous ne sommes pas vraiment saints, � la fois dans notre c�ur et dans notre comportement, notre t�moignage de relation avec Dieu et l��glise, ne sera pas du tout valide�; nous ne conna�trons que la d�ch�ance spirituelle, si nous ne portons aucune marque de la repentance.

Jean-Baptiste donna des directives � plusieurs cat�gories de personnes. Ceux qui t�moignent �tre pass�s par la repentance, doivent le montrer par un changement, propre � leurs conditions de vie. L��vangile exige uniquement l�acceptation de la Gr�ce, sans l�aide de sacrifices personnels�; par sa conception, il nous demande de nous engager � prodiguer tout le bien que nous pouvons faire, et d��tre justes envers tous les hommes. Il enseigne le m�me principe�compl�mentaire�: les hommes doivent renoncer aux gains malhonn�tes et restituer ce qui est mal acquis.

Jean dicte aux soldats leur devoir�: les hommes doivent �tre avertis contre les tentations qu�ils peuvent subir dans leur travail. Tous ces enseignements de l�ap�tre ont montr� � chacun quel �tait son devoir, constituant ainsi une mise � l��preuve de la sinc�rit� de la repentance. Comme nul ne peut, ou ne pourra recevoir le salut de Christ sans passer par ce v�ritable�changement de ��nature��, l�ap�tre en souligne les �vidences et les effets.

Luc 3:15

(15-20)

Jean-Baptiste nia �tre lui-m�me le Christ, mais il confirma au peuple, l�arriv�e prochaine du Messie, promis et attendu depuis longtemps. Il ne pouvait pour l�instant qu�exhorter son auditoire � se repentir et assurer le pardon qui en d�coulerait�; il ne pouvait cependant nullement leur conf�rer personnellement une quelconque r�mission des p�ch�s.

Cela nous am�ne � t�moigner avec force de Christ, tout en nous ��effa�ant�� nous-m�mes. Jean ne pouvait pas faire plus que de baptiser d�eau, pour bien montrer au peuple qu�il devait se purifier et �tre assaini�; Christ quant � Lui, allait venir bient�t pour baptiser du Saint-Esprit�; Il est capable d�accorder l�Esprit, d�assainir et de purifier le c�ur�: Il agit comme le fait, de mani�re imag�e, l�eau qui nettoie toute impuret� visible, mais aussi comme du feu qui �limine les scories cach�es, pour en faire ressortir le m�tal fondu, pr�t � �tre coul� dans un nouveau moule.

Jean �tait un pr�dicateur rempli d�affection envers ses semblables�; il implorait, il pr�chait avec insistance la repentance � ses auditeurs. C��tait en fait un pr�dicateur de ��terrain���; il �veillait et conduisait chacun � confesser ses p�ch�s. C��tait aussi un pr�dicateur populaire�; il s�adressait � chaque individu selon ses capacit�s. C��tait un v�ritable �vang�liste�: dans toutes ses exhortations, il conduisait son auditoire vers Christ.

Quand nous insistons devant les autres, sur l�accomplissement du devoir, nous devons en fait les diriger vers le Seigneur, pour qu�ils b�n�ficient � la fois de Sa Justice et de Sa Puissance. Jean-Baptiste pr�chait sans restriction�: il ne craignait pas de d�clarer l�entit� des ordonnances divines. H�las un arr�t brutal mit fin � sa pr�dication, alors qu�elle �tait au plus fort de son efficacit�: H�rode ayant �t� bl�m� par l�ap�tre, pour ses nombreux d�r�glements, le fit enfermer en prison.

Ceux qui blessent les fid�les serviteurs de Dieu, chargent davantage la culpabilit� de leurs p�ch�s...

Luc 3:21

(21, 22)

Christ n�a pas confess� de p�ch�, comme le peuple le faisait�: Il n�en avait en effet aucun � confesser�; mais Il a pri� et est rest� en communion avec son P�re.

On peut remarquer qu�� chaque fois que des voix sont descendues du ciel, (trois fois au temps de l��vangile) alors que le P�re portait t�moignage au Fils, elles ont �t� prononc�es pendant que J�sus priait, ou aussit�t apr�s Luc�9:35, Jean�12:28.

Le Saint-Esprit est descendu sur J�sus, sous une forme corporelle, comme une colombe, puis une voix est venue du ciel, Celle de Dieu le P�re, exprimant Sa Gloire extraordinaire. C��tait ainsi une preuve de l�existence de la Sainte Trinit�, trois Personnes dans la Divinit�, manifest�es lors du bapt�me de Christ.

Luc 3:23

(23-38)

Dans l��vangile de Matthieu, la liste des a�eux de J�sus montre qu�Il �tait fils d�Abraham, en qui toutes les familles de la terre sont b�nies�; Il �tait �galement l�h�ritier du tr�ne de David�; Luc montre cependant que J�sus �tait cette ��Semence de la femme��, qui doit �craser la ��t�te du serpent���; il retrace Sa lign�e jusqu�� Adam, en commen�ant par Eli, (ou H�li), le p�re, non pas de Joseph, mais de Marie.

Les diff�rences apparentes dans les listes de noms de ces deux �vang�listes, proviennent de leur instruction diff�rente. En fait, notre salut ne d�pend pas de notre aptitude � r�soudre ce genre de difficult�s, et l�autorit� divine des �vangiles ne s�en trouve pas du tout affaiblie�! Cette liste de noms se termine ainsi�: ��fils d�Adam, fils de Dieu��, c�est-�-dire la prog�niture de Dieu, par le biais de la cr�ation.

Christ �tait � la fois le fils d�Adam et le Fils de Dieu, afin qu�Il puisse �tre le M�diateur parfait entre Dieu et les hommes, et qu�Il puisse ainsi amener ces derniers � �tre, par Son interm�diaire, les fils de Dieu.

Toute chair d�origine du ��premier Adam��, est comme l�herbe�: elle s�che comme la fleur des champs�; mais l�homme qui, par le Saint-Esprit, participe � la vie du ��Second Adam��, poss�de le bonheur �ternel, qui nous est pr�ch� par l��vangile�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Luke 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/luke-3.html. 1706.