Le d�moniaque gu�ri. (1-20) Une femme gu�rie. (21-34) La fille de Ja�rus ramen�e � la vie. (35-43)
(1-20)
Certaines personnes, ouvertement obstin�es � pratiquer le p�ch�, ressemblent au d�moniaque mentionn� dans ce texte. Les commandements de la loi divine sont semblables � des cha�nes ou des garde-fou, destin�s � retenir les p�cheurs d�emprunter de mauvaises voies. Mais quand ces derniers d�daignent ces ��liens�� qui les retiennent, cela r�v�le la puissance du diable qui r�side en eux.
Une l�gion de soldats se composait de six mille hommes, voire plus�; quelle multitude d�esprits d�chus doit-il exister, tous �tant ennemis de Dieu et de l�homme�! Notre texte d�crit le cas d�une l�gion de d�mons ��r�sidant�� en une seule cr�ature, pauvre et mis�rable... En fait, beaucoup d�entre eux sont � ��l�affut��, cherchant � nous nuire. Nous ne sommes pas, par notre propre force, des adversaires � la hauteur de nos ennemis spirituels�; mais avec le Seigneur, et par le pouvoir de Sa puissance, nous serons alors capables de nous dresser contre eux, bien qu�il puisse y en avoir des l�gions�!
Quand le plus ex�crable transgresseur est d�livr� de l�esclavage de Satan, par le pouvoir de J�sus, il s�installe alors avec plaisir aux pieds de Son Lib�rateur�; il �coute Sa parole, et le Seigneur le compte alors parmi Ses saints et Ses serviteurs.
Quand les t�moins de cette sc�ne virent que leurs pourceaux �taient perdus, ils �prouv�rent une certaine col�re contre Christ. On peut voir de la longanimit� et de la mis�ricorde de la part du Seigneur, envers les �preuves subies par les hommes, quand ces derniers perdent tout ce qui leur appartient. Cependant, par la R�demption, leur vie est sauve et un avertissement leur est alors donn�: chercher le salut de leur �me�!
La fin de ce passage nous montre cet homme plein de joie, proclamant les grandes choses que J�sus accomplit pour lui. Tous les hommes de son entourage furent �merveill�s, mais en fait, peu le suivirent. Beaucoup de personnes, constatant par l��vidence les �uvres de Christ, ne Le recherchent pas pour autant, ce qui pourtant ne leur pourrait �tre que b�n�fique.
Marc 5:21
(21-34)
Quand l��vangile est m�pris�, il continue son action l� o� on le recevra le mieux.
Nous voyons dans ce texte un des chefs de cette synagogue supplier humblement Christ, de sauver sa petite fille, �g�e d�environ douze ans, en danger de mort. Une autre gu�rison, celle de cette femme atteinte d�une perte de sang, fut �galement op�r�e, pendant cette sc�ne.
Nous devrions pratiquer le bien non seulement lorsque nous sommes dans notre demeure, mais aussi lorsque nous sommes en voyage, Deut�ronome�6:7. Il est courant de voir diff�rentes personnes n�gliger de chercher secours aupr�s de Christ, avant d�avoir essay� en vain toutes les autres possibilit�s d�aide, comme par exemple, des m�decins sans comp�tence. Certaines courent vers les divertissements, les plaisirs... D�autres se plongent avec acharnement dans les affaires, s�occupent d��tablir leur propre justice, ou se tourmentent par de vaines superstitions. Beaucoup p�rissent dans ces voies... En fait, nul ne trouvera jamais le repos de l��me par de tels moyens. Par contre, ceux que J�sus gu�rit de la maladie du p�ch�, constatent en eux-m�mes un changement positif radical.
Les actes secrets du p�ch�, comme ceux de la foi, sont tous connus du Seigneur J�sus. La femme atteinte de cette perte de sang, avoua au Seigneur toute la v�rit�. Christ d�sire que Son peuple soit consol�, et Il a le pouvoir de r�conforter les esprits troubl�s.
Plus nous d�pendons de Lui en toute simplicit�, plus nous nous attendons � recevoir de grandes choses de Sa part, plus nous constaterons qu�Il est vraiment l�Auteur de notre salut. Ceux qui, par la foi, sont gu�ris de leurs maladies spirituelles, peuvent en toute qui�tude, cheminer en paix�!
Marc 5:35
(35-43)
Nous pouvons imaginer l�attitude de Ja�rus, apprenant que sa fille venait de mourir, h�sitant entre demander � Christ de continuer ou non son chemin...
En fait, n�avons-nous pas autant d�opportunit�s pour recevoir la Gr�ce divine, et la consolation de l�Esprit, afin de b�n�ficier des pri�res des serviteurs de Dieu et de nos amis chr�tiens, quand la mort est dans notre maison ou quand la maladie est l�? En de tels moments, la foi est le seul rem�de contre la douleur et la crainte�: croyez en la r�surrection, ne craignez point�!
J�sus, par une simple parole puissante, ressuscita cette jeune fille. Tel est l��vangile�: il est un v�ritable ��appel�� vers ceux qui sont par nature, morts dans leurs offenses et leurs p�ch�s. C�est par la parole de Christ que la vie spirituelle est offerte. Tous ceux qui assist�rent � cette sc�ne admir�rent ce miracle, ainsi que son Auteur.
Bien que nous ne puissions pas nous attendre aujourd�hui � retrouver ici-bas nos enfants ou nos familles d�c�d�s, nous pouvons n�anmoins esp�rer trouver en Christ, un r�confort dans nos �preuves.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Mark 5". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/mark-5.html. 1706.
versets 1-43
Marc 5:1
Le d�moniaque gu�ri. (1-20)
Une femme gu�rie. (21-34)
La fille de Ja�rus ramen�e � la vie. (35-43)
(1-20)
Certaines personnes, ouvertement obstin�es � pratiquer le p�ch�, ressemblent au d�moniaque mentionn� dans ce texte. Les commandements de la loi divine sont semblables � des cha�nes ou des garde-fou, destin�s � retenir les p�cheurs d�emprunter de mauvaises voies. Mais quand ces derniers d�daignent ces ��liens�� qui les retiennent, cela r�v�le la puissance du diable qui r�side en eux.
Une l�gion de soldats se composait de six mille hommes, voire plus�; quelle multitude d�esprits d�chus doit-il exister, tous �tant ennemis de Dieu et de l�homme�! Notre texte d�crit le cas d�une l�gion de d�mons ��r�sidant�� en une seule cr�ature, pauvre et mis�rable... En fait, beaucoup d�entre eux sont � ��l�affut��, cherchant � nous nuire. Nous ne sommes pas, par notre propre force, des adversaires � la hauteur de nos ennemis spirituels�; mais avec le Seigneur, et par le pouvoir de Sa puissance, nous serons alors capables de nous dresser contre eux, bien qu�il puisse y en avoir des l�gions�!
Quand le plus ex�crable transgresseur est d�livr� de l�esclavage de Satan, par le pouvoir de J�sus, il s�installe alors avec plaisir aux pieds de Son Lib�rateur�; il �coute Sa parole, et le Seigneur le compte alors parmi Ses saints et Ses serviteurs.
Quand les t�moins de cette sc�ne virent que leurs pourceaux �taient perdus, ils �prouv�rent une certaine col�re contre Christ. On peut voir de la longanimit� et de la mis�ricorde de la part du Seigneur, envers les �preuves subies par les hommes, quand ces derniers perdent tout ce qui leur appartient. Cependant, par la R�demption, leur vie est sauve et un avertissement leur est alors donn�: chercher le salut de leur �me�!
La fin de ce passage nous montre cet homme plein de joie, proclamant les grandes choses que J�sus accomplit pour lui. Tous les hommes de son entourage furent �merveill�s, mais en fait, peu le suivirent. Beaucoup de personnes, constatant par l��vidence les �uvres de Christ, ne Le recherchent pas pour autant, ce qui pourtant ne leur pourrait �tre que b�n�fique.
Marc 5:21
(21-34)
Quand l��vangile est m�pris�, il continue son action l� o� on le recevra le mieux.
Nous voyons dans ce texte un des chefs de cette synagogue supplier humblement Christ, de sauver sa petite fille, �g�e d�environ douze ans, en danger de mort. Une autre gu�rison, celle de cette femme atteinte d�une perte de sang, fut �galement op�r�e, pendant cette sc�ne.
Nous devrions pratiquer le bien non seulement lorsque nous sommes dans notre demeure, mais aussi lorsque nous sommes en voyage, Deut�ronome�6:7. Il est courant de voir diff�rentes personnes n�gliger de chercher secours aupr�s de Christ, avant d�avoir essay� en vain toutes les autres possibilit�s d�aide, comme par exemple, des m�decins sans comp�tence. Certaines courent vers les divertissements, les plaisirs... D�autres se plongent avec acharnement dans les affaires, s�occupent d��tablir leur propre justice, ou se tourmentent par de vaines superstitions. Beaucoup p�rissent dans ces voies... En fait, nul ne trouvera jamais le repos de l��me par de tels moyens. Par contre, ceux que J�sus gu�rit de la maladie du p�ch�, constatent en eux-m�mes un changement positif radical.
Les actes secrets du p�ch�, comme ceux de la foi, sont tous connus du Seigneur J�sus. La femme atteinte de cette perte de sang, avoua au Seigneur toute la v�rit�. Christ d�sire que Son peuple soit consol�, et Il a le pouvoir de r�conforter les esprits troubl�s.
Plus nous d�pendons de Lui en toute simplicit�, plus nous nous attendons � recevoir de grandes choses de Sa part, plus nous constaterons qu�Il est vraiment l�Auteur de notre salut. Ceux qui, par la foi, sont gu�ris de leurs maladies spirituelles, peuvent en toute qui�tude, cheminer en paix�!
Marc 5:35
(35-43)
Nous pouvons imaginer l�attitude de Ja�rus, apprenant que sa fille venait de mourir, h�sitant entre demander � Christ de continuer ou non son chemin...
En fait, n�avons-nous pas autant d�opportunit�s pour recevoir la Gr�ce divine, et la consolation de l�Esprit, afin de b�n�ficier des pri�res des serviteurs de Dieu et de nos amis chr�tiens, quand la mort est dans notre maison ou quand la maladie est l�? En de tels moments, la foi est le seul rem�de contre la douleur et la crainte�: croyez en la r�surrection, ne craignez point�!
J�sus, par une simple parole puissante, ressuscita cette jeune fille. Tel est l��vangile�: il est un v�ritable ��appel�� vers ceux qui sont par nature, morts dans leurs offenses et leurs p�ch�s. C�est par la parole de Christ que la vie spirituelle est offerte. Tous ceux qui assist�rent � cette sc�ne admir�rent ce miracle, ainsi que son Auteur.
Bien que nous ne puissions pas nous attendre aujourd�hui � retrouver ici-bas nos enfants ou nos familles d�c�d�s, nous pouvons n�anmoins esp�rer trouver en Christ, un r�confort dans nos �preuves.