J�sus appelle ses disciples. (1-4) Les disciples re�oivent leurs instructions et sont envoy�s. (5-15) Directives donn�es aux disciples. (16-42)
(1-4)
Le mot ��ap�tre�� signifie messager�; les disciples �taient en fait, les messagers de Christ, envoy�s pour proclamer Son Royaume. J�sus leur donna le pouvoir de gu�rir toutes sortes de maladies.
Dans la Gr�ce de l��vangile, il y a un ��onguent spirituel�� pour chaque plaie, un rem�de pour chaque maladie. Il n�y a aucune maladie spirituelle chronique�: la puissance EN Christ les gu�rit�!
Les noms des ap�tres (disciples) nous sont ici donn�s�: c�est tout � leur honneur�; ils avaient vraiment de bonnes raisons de se r�jouir que leurs noms soient �crits dans le ciel, alors que ceux des hauts dignitaires de ce monde retournent � la poussi�re...
Matthieu 10:5
(5-15)
Les ��Gentils�� ne devaient pas recevoir l��vangile, avant que les Juifs ne l�aient refus�. Cette restriction, dict�e aux ap�tres, ne leur a �t� prescrite que pour leur premi�re mission.
O� qu�ils puissent aller, ils devaient proclamer que le royaume des cieux �tait proche. Ils pr�chaient d�abord pour engendrer la foi, ensuite pour annoncer ce royaume, dans le but de faire na�tre l�esp�rance�; ils devaient parler aussi des cieux, pour inspirer l�amour des choses c�lestes et le m�pris de ce qui est terrestre�; ils devaient dire que ce royaume �tait proche, afin que les hommes s�y pr�parent sans tarder.
Christ a donn� � Ses disciples le pouvoir d�op�rer des miracles, afin de confirmer la doctrine qu�ils annon�aient. Cela n�est plus n�cessaire maintenant, le royaume de la Gr�ce �tant venu. Cela montrait que le but de la doctrine qu�ils pr�chaient �tait de gu�rir les �mes malades, et de ressusciter ceux qui �taient morts dans le p�ch�.
En proclamant l��vangile de la Gr�ce, gratuite, pour la gu�rison et le salut des �mes, nous devons surtout �viter de nous comporter comme des ��mercenaires spirituels��.
Les disciples furent instruits sur ce qu�ils ce qu�ils devaient faire dans les villes et les cit�s �trang�res. Le serviteur de Christ est l�ambassadeur de la paix, quel que soit le lieu o� il est envoy�. Son message s�adresse m�me aux p�cheurs les plus vils�; il lui appartient cependant de d�couvrir en chaque lieu, les personnes les plus dispos�es � recevoir le message de la Gr�ce.
Il convient de prier de tout c�ur pour toutes les �mes, et de se conduire avec courtoisie envers tous. Il est expliqu� aux disciples, comment agir envers ceux qui les rejettent. Le message divin de la Gr�ce doit �tre annonc�e en entier, et il doit �tre d�montr�, que ceux qui le m�prisent sont en danger.
Tout ce qui pr�c�de doit �tre s�rieusement ancr� dans le c�ur de ceux qui entendent l��vangile, de peur que le privil�ge qu�ils eurent, d�entendre cette bonne nouvelle, ne serve qu�� les charger dans leur condamnation finale.
Matthieu 10:16
(16-42)
Notre Seigneur mit en garde ses disciples, pour les pr�parer � la pers�cution. Ils devaient �viter tout ce qui pouvait avantager leurs ennemis, s��loigner de toute vaine pol�mique concernant le monde ou la politique, et ne montrer aucune forme de m�chancet�, d��go�sme, et de sournoiserie.
Christ annonce les troubles qui devaient surgir, non seulement pour que Ses disciples ne soient ni �branl�s ni surpris, mais aussi pour affermir leur foi. Il leur annonce les souffrances qu�ils devront endurer, et quels en seront les auteurs.
Notre Seigneur agit �quitablement et loyalement envers nous, en nous pr�disant les pires �preuves que nous rencontrerons, � Le servir�; Il d�sire nous en faire �valuer le ��co�t��.
Les pers�cuteurs sont pires que des b�tes�: ils font de leurs semblables, une v�ritable proie. Les sentiments les plus solides, concernant l�amour et le devoir, ont souvent �t� bris�s par l�inimiti �rencontr�e contre Christ. La souffrance caus�e par des amis ou des parents est vraiment tr�s douloureuse�: rien n�est plus d�chirant. Il appara�t clairement dans ce texte, que tous ceux qui vivront une pi�t� fervente en J�sus-Christ, devront souffrir de la pers�cution�: si nous comptons entrer dans le Royaume de Dieu, ce ne sera qu�au travers de beaucoup de tribulations.
Conjointement � ces pr�dictions au sujet des �preuves, nous trouvons diff�rents conseils et encouragements du Seigneur, destin�s � les traverser victorieusement. Les disciples de Christ allaient en effet �tre ha�s et chass�s, ��parmi les loups���; on allait chercher leur ruine et ils devaient donc �tre prudents ��comme des serpents��, tout en restant simples et inoffensifs ��comme des colombes��, (verset16 *). Ils allaient devoir chercher � faire le bien, en supportant les infirmit�s des autres.
Les ap�tres envoy�s par le Seigneur allaient devoir observer n�cessairement une certaine prudence, sans toutefois trop s�inqui�ter�: ils allaient devoir confier leurs soucis � Dieu et davantage penser � faire le bien, plut�t que de beaux discours. En cas de p�ril, les disciples pourraient fuir tout danger, mais sans s��carter du ��chemin�� du devoir. Aucun moyen coupable ou illicite ne devrait �tre utilis� pour qu�ils fuient�les �preuves�: il n�y aurait pas dans ce cas, de ��porte ouverte�� par la Providence divine.
La peur de l�homme est un v�ritable pi�ge, un pi�ge embarrassant, qui d�stabilise notre paix�; un pi�ge dans lequel nous sommes emp�tr�s, et qui nous entra�ne dans le p�ch�: nous devons lutter et prier contre la crainte que nous pourrions �prouver. La tribulation, la d�tresse, et la pers�cution ne peuvent pas enlever l�amour de Dieu pour les Siens, ni ne doivent alt�rer notre amour pour Lui. Par contre, il faut craindre celui qui est capable de d�truire � la fois l��me et le corps, pour les mener en enfer.
Les disciples, �tant tous convaincus par la doctrine de l��vangile, allaient devoir faire conna�tre publiquement ce message. C�est la totalit� du ��conseil�� de Dieu qui doit �tre connue, Actes�20:27.
Christ montra � Ses ap�tres pourquoi ils allaient devoir �tre bien fermes dans leur minist�re. Leurs souffrances allaient t�moigner de l�opposition � l��vangile.
Quand Dieu nous appelle � t�moigner pour Lui, nous pouvons nous confier en Lui, d�pendre de Sa Personne, pour donner notre message. Le fait de croire � la perspective d�une issue heureuse � nos diverses �preuves, nous sera d�une grande utilit� pour supporter celles-ci. C�est grand encouragement pour ceux qui �uvrent pour Christ, de savoir que leur travail ne sera pas vain.
Remarquez comme les effets de la Providence s��tendent � toutes les cr�atures, m�me aux passereaux�! Ceci devrait �touffer toutes les craintes des enfants de Dieu�: ��Vous valez plus que beaucoup de passereaux��. ��Et m�me les cheveux de votre t�te sont tous compt�s��. Ceci d�note la sollicitude que Dieu t�moigne envers Son peuple�?!
Nous devons, en tant qu�enfant de Dieu, non seulement croire en Christ, mais aussi professer cette foi, en ��souffrant�� pour Lui, quand nous sommes appel�s � Le servir. Le reniement dont il est ici question (verset 32 et 33 *) se rencontre parfois ici-bas, mais seul celui qui confessera Christ devant les hommes recevra la merveilleuse r�compense ici promise, en manifestation v�ritable de sa foi et de son amour pour Lui.
La pi�t� est ce qui a le plus de valeur ici-bas�; celui qui en est persuad�, fera tout pour obtenir la r�compense promise par le Seigneur, � ceux qui �uvrent � Son service. Christ nous conduira en cela, malgr� les souffrances que nous pourrions subir, pour Sa Gloire.
Ceux qui sont le mieux pr�par�s pour le futur, sont ceux qui sont le plus d�tach�s de la vie pr�sente. La moindre bont� accord�e aux disciples de Christ, lorsque l�occasion se pr�sente, dans la limite du possible, est une chose agr�able � Dieu. Christ ne dit pas que ces personnes, faisant le bien, m�ritent une r�compense�: nous ne pouvons pas m�riter quoi que ce soit de la main divine�; mais ils recevront cette r�compense, en tant que don gratuit de Dieu.
Confessons Christ avec z�le, montrons notre amour pour Lui, en toutes occasions�?!
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 10". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-10.html. 1706.
versets 1-42
Matthieu 10:1
J�sus appelle ses disciples. (1-4)
Les disciples re�oivent leurs instructions et sont envoy�s. (5-15)
Directives donn�es aux disciples. (16-42)
(1-4)
Le mot ��ap�tre�� signifie messager�; les disciples �taient en fait, les messagers de Christ, envoy�s pour proclamer Son Royaume. J�sus leur donna le pouvoir de gu�rir toutes sortes de maladies.
Dans la Gr�ce de l��vangile, il y a un ��onguent spirituel�� pour chaque plaie, un rem�de pour chaque maladie. Il n�y a aucune maladie spirituelle chronique�: la puissance EN Christ les gu�rit�!
Les noms des ap�tres (disciples) nous sont ici donn�s�: c�est tout � leur honneur�; ils avaient vraiment de bonnes raisons de se r�jouir que leurs noms soient �crits dans le ciel, alors que ceux des hauts dignitaires de ce monde retournent � la poussi�re...
Matthieu 10:5
(5-15)
Les ��Gentils�� ne devaient pas recevoir l��vangile, avant que les Juifs ne l�aient refus�. Cette restriction, dict�e aux ap�tres, ne leur a �t� prescrite que pour leur premi�re mission.
O� qu�ils puissent aller, ils devaient proclamer que le royaume des cieux �tait proche. Ils pr�chaient d�abord pour engendrer la foi, ensuite pour annoncer ce royaume, dans le but de faire na�tre l�esp�rance�; ils devaient parler aussi des cieux, pour inspirer l�amour des choses c�lestes et le m�pris de ce qui est terrestre�; ils devaient dire que ce royaume �tait proche, afin que les hommes s�y pr�parent sans tarder.
Christ a donn� � Ses disciples le pouvoir d�op�rer des miracles, afin de confirmer la doctrine qu�ils annon�aient. Cela n�est plus n�cessaire maintenant, le royaume de la Gr�ce �tant venu. Cela montrait que le but de la doctrine qu�ils pr�chaient �tait de gu�rir les �mes malades, et de ressusciter ceux qui �taient morts dans le p�ch�.
En proclamant l��vangile de la Gr�ce, gratuite, pour la gu�rison et le salut des �mes, nous devons surtout �viter de nous comporter comme des ��mercenaires spirituels��.
Les disciples furent instruits sur ce qu�ils ce qu�ils devaient faire dans les villes et les cit�s �trang�res. Le serviteur de Christ est l�ambassadeur de la paix, quel que soit le lieu o� il est envoy�. Son message s�adresse m�me aux p�cheurs les plus vils�; il lui appartient cependant de d�couvrir en chaque lieu, les personnes les plus dispos�es � recevoir le message de la Gr�ce.
Il convient de prier de tout c�ur pour toutes les �mes, et de se conduire avec courtoisie envers tous. Il est expliqu� aux disciples, comment agir envers ceux qui les rejettent. Le message divin de la Gr�ce doit �tre annonc�e en entier, et il doit �tre d�montr�, que ceux qui le m�prisent sont en danger.
Tout ce qui pr�c�de doit �tre s�rieusement ancr� dans le c�ur de ceux qui entendent l��vangile, de peur que le privil�ge qu�ils eurent, d�entendre cette bonne nouvelle, ne serve qu�� les charger dans leur condamnation finale.
Matthieu 10:16
(16-42)
Notre Seigneur mit en garde ses disciples, pour les pr�parer � la pers�cution. Ils devaient �viter tout ce qui pouvait avantager leurs ennemis, s��loigner de toute vaine pol�mique concernant le monde ou la politique, et ne montrer aucune forme de m�chancet�, d��go�sme, et de sournoiserie.
Christ annonce les troubles qui devaient surgir, non seulement pour que Ses disciples ne soient ni �branl�s ni surpris, mais aussi pour affermir leur foi. Il leur annonce les souffrances qu�ils devront endurer, et quels en seront les auteurs.
Notre Seigneur agit �quitablement et loyalement envers nous, en nous pr�disant les pires �preuves que nous rencontrerons, � Le servir�; Il d�sire nous en faire �valuer le ��co�t��.
Les pers�cuteurs sont pires que des b�tes�: ils font de leurs semblables, une v�ritable proie. Les sentiments les plus solides, concernant l�amour et le devoir, ont souvent �t� bris�s par l�inimiti �rencontr�e contre Christ. La souffrance caus�e par des amis ou des parents est vraiment tr�s douloureuse�: rien n�est plus d�chirant. Il appara�t clairement dans ce texte, que tous ceux qui vivront une pi�t� fervente en J�sus-Christ, devront souffrir de la pers�cution�: si nous comptons entrer dans le Royaume de Dieu, ce ne sera qu�au travers de beaucoup de tribulations.
Conjointement � ces pr�dictions au sujet des �preuves, nous trouvons diff�rents conseils et encouragements du Seigneur, destin�s � les traverser victorieusement. Les disciples de Christ allaient en effet �tre ha�s et chass�s, ��parmi les loups���; on allait chercher leur ruine et ils devaient donc �tre prudents ��comme des serpents��, tout en restant simples et inoffensifs ��comme des colombes��, (verset16 *). Ils allaient devoir chercher � faire le bien, en supportant les infirmit�s des autres.
Les ap�tres envoy�s par le Seigneur allaient devoir observer n�cessairement une certaine prudence, sans toutefois trop s�inqui�ter�: ils allaient devoir confier leurs soucis � Dieu et davantage penser � faire le bien, plut�t que de beaux discours. En cas de p�ril, les disciples pourraient fuir tout danger, mais sans s��carter du ��chemin�� du devoir. Aucun moyen coupable ou illicite ne devrait �tre utilis� pour qu�ils fuient�les �preuves�: il n�y aurait pas dans ce cas, de ��porte ouverte�� par la Providence divine.
La peur de l�homme est un v�ritable pi�ge, un pi�ge embarrassant, qui d�stabilise notre paix�; un pi�ge dans lequel nous sommes emp�tr�s, et qui nous entra�ne dans le p�ch�: nous devons lutter et prier contre la crainte que nous pourrions �prouver. La tribulation, la d�tresse, et la pers�cution ne peuvent pas enlever l�amour de Dieu pour les Siens, ni ne doivent alt�rer notre amour pour Lui. Par contre, il faut craindre celui qui est capable de d�truire � la fois l��me et le corps, pour les mener en enfer.
Les disciples, �tant tous convaincus par la doctrine de l��vangile, allaient devoir faire conna�tre publiquement ce message. C�est la totalit� du ��conseil�� de Dieu qui doit �tre connue, Actes�20:27.
Christ montra � Ses ap�tres pourquoi ils allaient devoir �tre bien fermes dans leur minist�re. Leurs souffrances allaient t�moigner de l�opposition � l��vangile.
Quand Dieu nous appelle � t�moigner pour Lui, nous pouvons nous confier en Lui, d�pendre de Sa Personne, pour donner notre message. Le fait de croire � la perspective d�une issue heureuse � nos diverses �preuves, nous sera d�une grande utilit� pour supporter celles-ci. C�est grand encouragement pour ceux qui �uvrent pour Christ, de savoir que leur travail ne sera pas vain.
Remarquez comme les effets de la Providence s��tendent � toutes les cr�atures, m�me aux passereaux�! Ceci devrait �touffer toutes les craintes des enfants de Dieu�: ��Vous valez plus que beaucoup de passereaux��. ��Et m�me les cheveux de votre t�te sont tous compt�s��. Ceci d�note la sollicitude que Dieu t�moigne envers Son peuple�?!
Nous devons, en tant qu�enfant de Dieu, non seulement croire en Christ, mais aussi professer cette foi, en ��souffrant�� pour Lui, quand nous sommes appel�s � Le servir. Le reniement dont il est ici question (verset 32 et 33 *) se rencontre parfois ici-bas, mais seul celui qui confessera Christ devant les hommes recevra la merveilleuse r�compense ici promise, en manifestation v�ritable de sa foi et de son amour pour Lui.
La pi�t� est ce qui a le plus de valeur ici-bas�; celui qui en est persuad�, fera tout pour obtenir la r�compense promise par le Seigneur, � ceux qui �uvrent � Son service. Christ nous conduira en cela, malgr� les souffrances que nous pourrions subir, pour Sa Gloire.
Ceux qui sont le mieux pr�par�s pour le futur, sont ceux qui sont le plus d�tach�s de la vie pr�sente. La moindre bont� accord�e aux disciples de Christ, lorsque l�occasion se pr�sente, dans la limite du possible, est une chose agr�able � Dieu. Christ ne dit pas que ces personnes, faisant le bien, m�ritent une r�compense�: nous ne pouvons pas m�riter quoi que ce soit de la main divine�; mais ils recevront cette r�compense, en tant que don gratuit de Dieu.
Confessons Christ avec z�le, montrons notre amour pour Lui, en toutes occasions�?!
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.