Bible Commentaries
Matthieu 11

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-30

Matthieu 11:1

La pr�dication de Christ. (1)
La r�ponse de Christ, aux disciples de Jean. (2-6)
Le t�moignage de Christ, sur Jean-Baptiste. (7-15)
La perversit� des Juifs. (16-24)
L��vangile r�v�l� aux simples. Ceux qui sont lourdement charg�s sont invit�s � s�approcher du Seigneur. (25-30)

(1)

Notre R�dempteur divin n��tait jamais las, de son �uvre d�amour�; nous ne devrions d�ailleurs, jamais nous lasser de faire le bien, car aux temps marqu�s, nous en r�colterons la r�compense, si nous pers�v�rons�!

Matthieu 11:2

(2-6)

Certains pensent que Jean envoya ses disciples faire cette enqu�te, pour sa propre satisfaction. M�me l� o� l�on rencontre une v�ritable foi, il peut cependant subsister une certaine incr�dulit�. Cette incr�dulit� qui demeure chez les hommes pieux peut quelquefois, � l�heure de la tentation, remettre en question les v�rit�s les plus importantes...

Nous esp�rons, � l��poque de ce r�cit, que la foi de Jean n�a pas faibli, et qu�il a simplement d�sir� la voir affermie et confirm�e. D�autres pensent que Jean envoya ses disciples vers Christ, pour leur satisfaction personnelle. Ce Dernier leur rappela alors les miracles qu�ils avaient entendus et vus.

Les condescendances de Christ, pleines de Gr�ce, et Ses compassions envers le pauvre, montrent qu�Il �tait bien Celui qui devait apporter au monde, la tendre Mis�ricorde de notre Dieu. Si l�on compare les miracles, que les hommes virent et entendirent � cette �poque, avec ce qu�annonce l��criture, cela indique dans quelle ��direction�� on peut trouver le salut.

Il est difficile de vaincre certains pr�jug�s, et dangereux de s�y soustraire�; mais ceux qui croient en Christ verront leur foi ainsi affermie, afin qu�ils puissent Le louer, L�honorer, et Le glorifier�!

Matthieu 11:7

(7-15)

Dans ce texte, les propos de Christ, relatifs � Jean, n��taient pas que des �loges envers ce dernier, mais devaient �galement servir � l��dification du peuple.

Ceux qui �tudient la Parole de Dieu sont appel�s � partager l�enseignement spirituel qu�ils ont acquis. Peut-on estimer qu�une fois pr�ch�, un sermon peut �tre oubli�? En fait, ce n�est que le point de d�part de notre m�ditation�personnelle � son sujet�!

Jean �tait un homme d�une grande humilit�, il �tait ��mort�� aux fastes du monde et aux plaisirs des sens. Toute personne doit garder une apparence conforme � son caract�re et � sa situation. Jean �tait un homme plein de bont�, mais cependant, il n��tait pas parfait�; c�est pourquoi le plus petit dans le royaume des cieux �tait plus grand que lui�: en effet, le plus petit dans les cieux conna�t mieux les �mes, aime plus, loue davantage Dieu, et re�oit plus de Lui, que ne pourrait faire le plus ��grand�� de ce monde.

Mais par ��Royaume des cieux��, il faut plut�t comprendre dans ce texte, ��Royaume de Gr�ce��, � savoir la dispensation de l��vangile, dans sa puissance et sa puret�. Combien avons-nous de bonnes raisons d��tre reconnaissants d�avoir notre place pr�par�e dans le Royaume des cieux, avec tous les avantages que cela comporte, comme la Lumi�re et l�Amour�!

Des multitudes avaient �t� interpell�es par le minist�re de Jean, plusieurs �taient devenus ses disciples. Ces hommes s��taient efforc� d�obtenir une place dans le Royaume divin, convaincus que par nature, ils n�en avaient ni le droit, ni le titre, n��tant pour ainsi dire que des intrus.

Ceci nous montre la ferveur, l�ardeur, et le z�le spirituels qui sont exig�s de tous par le Seigneur. Le ��moi�� doit �tre reni�; les penchants, l�aspect et le temp�rament de notre esprit doivent �tre chang�s. Ceux qui montreront un int�r�t entier pour le salut merveilleux de Christ, l�obtiendront totalement, car il n�est pas du tout inaccessible, ni d�pourvu de b�n�diction.

Tout ce qui concerne Dieu provoque une certaine anxi�t� au commun des mortels. Le Seigneur n�exige pas plus de nous, que le bon usage des facult�s qu�il nous a accord�es. Les �mes restent dans l�ignorance, parce qu�elles ne cherchent pas � conna�tre l��vangile�!

Matthieu 11:16

(16-24)

Dans ce texte, Christ se r�f�re aux scribes et aux Pharisiens, qui avaient une haute opinion d�eux m�mes. Il compare leur comportement � celui des enfants qui jouent et qui s�emportent sans raison, se querellant avec leurs camarades, pour qu�ils se joignent � eux, dans leurs activit�s habituelles.

Les m�sententes des hommes, ici-bas, toujours vaines, d�montrent toutefois une grande malice�: ils s�opposent toujours les uns les autres, m�me sur des sujets qui refl�tent l�excellence et la saintet�.

Christ, pur par Sa nature, et s�par� des p�cheurs, est pourtant d�crit dans ce texte, comme �tant�associ� � ces derniers, et par l�, souill�. L�innocence la plus parfaite ne sera pas toujours � l�abri de reproches injustifi�s. Le Seigneur savait que le c�ur des Juifs �tait plus amer et plus endurci contre Ses miracles et ses doctrines, que celui de Tyr et Sidon ne pouvait l�avoir �t�: leur condamnation devait donc �tre des plus s�v�res.

Le Seigneur exerce son pouvoir tout-puissant selon Sa volont�, cependant Il ne punit personne plus qu�il ne faut, et Il ne cache jamais la connaissance de la V�rit�, � quiconque la recherche�!

Matthieu 11:25

(25-30)

Il convient aux enfants d��tre reconnaissants�envers leurs parents�: quand nous nous approchons de Dieu, en tant que fils, nous devons nous souvenir qu�Il est aussi le Seigneur du ciel et de la terre, ce qui nous oblige � venir � Lui avec v�n�ration. Il est le Seigneur souverain en toutes choses�! Approchons-nous cependant de Lui avec confiance, car Il est Celui qui est capable de nous d�fendre du mal, et de nous procurer tout bien.

Dans ce texte, notre Seigneur b�ni a ajout� une d�claration remarquable�: le P�re a livr� entre les mains de Christ, tout pouvoir, toute autorit�, et tout jugement. Nous sommes redevables envers le Seigneur, pour toute r�v�lation sur la Volont� et l�Amour du P�re, �l�ments immuables depuis le p�ch� originel d�Adam.

Notre Sauveur invite tous ceux qui sont fatigu�s et lourdement charg�s de venir � Lui. Tous les hommes, en quelque sorte, sont dans cet �tat�: ils se chargent de vaines occupations, en vue d�obtenir richesses et honneurs�; ils se consacrent � des labeurs infructueux, � la poursuite des plaisirs�; ��l�esclave de Satan��, avec toutes ses convoitises, est ce qui est le plus r�pandu ici-bas. Ceux qui �uvrent en vue d�instaurer leur propre justice, le font en vain. En fait, le p�cheur convaincu est lourdement charg� par le fardeau de sa culpabilit� et de sa peur du jugement, face � la Saintet� divine�; le croyant, lorsqu�il est tent� et afflig�, est �galement soumis a divers fardeaux et peines.

Christ invite chacun � venir � Lui, pour le repos de l��me. Il est le Seul qui puisse faire ce genre d�invitation�; les hommes viennent � Lui quand, ressentant leur culpabilit� et leur mis�re, et croyant que Son amour et Sa Puissance peuvent les aider, Le cherchent, dans une fervente pri�re.

Tels sont le devoir et l�int�r�t des p�cheurs, fatigu�s et charg�s�: venir � J�sus-Christ�! C�est l�appel de l��vangile�: quiconque veut venir au Seigneur, qu�il vienne�! Tous ceux qui s�approcheront ainsi, recevront le repos, en tant que don de Christ, et obtiendront la paix et le r�confort en leur c�ur.

Mais en venant � Lui, ils doivent prendre Son joug, et se soumettre � Son autorit�. Ils doivent tout apprendre de Lui, en particulier l�ob�issance. J�sus accepte celui qui est dispos� � Le servir, m�me s�il est encore imparfait pour accomplir cette t�che. C�est aupr�s de Christ, que nous pouvons trouver le repos pour notre �me, uniquement en Lui. Nous ne devons pas craindre Son joug. Ses commandements sont saints, justes, et bons.

Le Seigneur exige le d�sint�ressement, et expose Ses enfants � diverses difficult�s, mais tout cela est abondamment r�compens�, m�me en ce monde, par une paix et une joie int�rieures. Ce joug est plac� par J�sus, avec amour. Les soutiens divers qu�Il nous offre sont si puissants, Ses encouragements si appropri�s, et Ses consolations si efficaces, pour accomplir notre devoir, que nous pouvons vraiment dire qu�il s�agit d�un ��joug agr�able et doux��. Le chemin du devoir est en quelque sorte, celui du repos�!

Les v�rit�s que Christ nous enseigne sont telles, que nous pouvons les appliquer sans risque pour notre �me�: telle est la Mis�ricorde du R�dempteur�! Pourquoi le p�cheur fatigu� et accabl� chercherait-il le repos ailleurs�?

Approchons-nous de J�sus chaque jour, pour �tre d�livr�s de la col�re divine, de notre culpabilit�, du p�ch� et de Satan, de tous nos soucis, de nos peurs et de nos peines. Mais cette ob�issance volontaire est loin d��tre ais�e et facile � atteindre�: elle repr�sente un lourd fardeau. C�est en vain que nous pourrons nous approcher de J�sus ��avec nos l�vres��, si notre c�ur est loin de Lui.

Venez donc � J�sus, afin de trouver le repos pour votre �me�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-11.html. 1706.