La pr�dication de Christ. (1) La r�ponse de Christ, aux disciples de Jean. (2-6) Le t�moignage de Christ, sur Jean-Baptiste. (7-15) La perversit� des Juifs. (16-24) L��vangile r�v�l� aux simples. Ceux qui sont lourdement charg�s sont invit�s � s�approcher du Seigneur. (25-30)
(1)
Notre R�dempteur divin n��tait jamais las, de son �uvre d�amour�; nous ne devrions d�ailleurs, jamais nous lasser de faire le bien, car aux temps marqu�s, nous en r�colterons la r�compense, si nous pers�v�rons�!
Matthieu 11:2
(2-6)
Certains pensent que Jean envoya ses disciples faire cette enqu�te, pour sa propre satisfaction. M�me l� o� l�on rencontre une v�ritable foi, il peut cependant subsister une certaine incr�dulit�. Cette incr�dulit� qui demeure chez les hommes pieux peut quelquefois, � l�heure de la tentation, remettre en question les v�rit�s les plus importantes...
Nous esp�rons, � l��poque de ce r�cit, que la foi de Jean n�a pas faibli, et qu�il a simplement d�sir� la voir affermie et confirm�e. D�autres pensent que Jean envoya ses disciples vers Christ, pour leur satisfaction personnelle. Ce Dernier leur rappela alors les miracles qu�ils avaient entendus et vus.
Les condescendances de Christ, pleines de Gr�ce, et Ses compassions envers le pauvre, montrent qu�Il �tait bien Celui qui devait apporter au monde, la tendre Mis�ricorde de notre Dieu. Si l�on compare les miracles, que les hommes virent et entendirent � cette �poque, avec ce qu�annonce l��criture, cela indique dans quelle ��direction�� on peut trouver le salut.
Il est difficile de vaincre certains pr�jug�s, et dangereux de s�y soustraire�; mais ceux qui croient en Christ verront leur foi ainsi affermie, afin qu�ils puissent Le louer, L�honorer, et Le glorifier�!
Matthieu 11:7
(7-15)
Dans ce texte, les propos de Christ, relatifs � Jean, n��taient pas que des �loges envers ce dernier, mais devaient �galement servir � l��dification du peuple.
Ceux qui �tudient la Parole de Dieu sont appel�s � partager l�enseignement spirituel qu�ils ont acquis. Peut-on estimer qu�une fois pr�ch�, un sermon peut �tre oubli�? En fait, ce n�est que le point de d�part de notre m�ditation�personnelle � son sujet�!
Jean �tait un homme d�une grande humilit�, il �tait ��mort�� aux fastes du monde et aux plaisirs des sens. Toute personne doit garder une apparence conforme � son caract�re et � sa situation. Jean �tait un homme plein de bont�, mais cependant, il n��tait pas parfait�; c�est pourquoi le plus petit dans le royaume des cieux �tait plus grand que lui�: en effet, le plus petit dans les cieux conna�t mieux les �mes, aime plus, loue davantage Dieu, et re�oit plus de Lui, que ne pourrait faire le plus ��grand�� de ce monde.
Mais par ��Royaume des cieux��, il faut plut�t comprendre dans ce texte, ��Royaume de Gr�ce��, � savoir la dispensation de l��vangile, dans sa puissance et sa puret�. Combien avons-nous de bonnes raisons d��tre reconnaissants d�avoir notre place pr�par�e dans le Royaume des cieux, avec tous les avantages que cela comporte, comme la Lumi�re et l�Amour�!
Des multitudes avaient �t� interpell�es par le minist�re de Jean, plusieurs �taient devenus ses disciples. Ces hommes s��taient efforc� d�obtenir une place dans le Royaume divin, convaincus que par nature, ils n�en avaient ni le droit, ni le titre, n��tant pour ainsi dire que des intrus.
Ceci nous montre la ferveur, l�ardeur, et le z�le spirituels qui sont exig�s de tous par le Seigneur. Le ��moi�� doit �tre reni�; les penchants, l�aspect et le temp�rament de notre esprit doivent �tre chang�s. Ceux qui montreront un int�r�t entier pour le salut merveilleux de Christ, l�obtiendront totalement, car il n�est pas du tout inaccessible, ni d�pourvu de b�n�diction.
Tout ce qui concerne Dieu provoque une certaine anxi�t� au commun des mortels. Le Seigneur n�exige pas plus de nous, que le bon usage des facult�s qu�il nous a accord�es. Les �mes restent dans l�ignorance, parce qu�elles ne cherchent pas � conna�tre l��vangile�!
Matthieu 11:16
(16-24)
Dans ce texte, Christ se r�f�re aux scribes et aux Pharisiens, qui avaient une haute opinion d�eux m�mes. Il compare leur comportement � celui des enfants qui jouent et qui s�emportent sans raison, se querellant avec leurs camarades, pour qu�ils se joignent � eux, dans leurs activit�s habituelles.
Les m�sententes des hommes, ici-bas, toujours vaines, d�montrent toutefois une grande malice�: ils s�opposent toujours les uns les autres, m�me sur des sujets qui refl�tent l�excellence et la saintet�.
Christ, pur par Sa nature, et s�par� des p�cheurs, est pourtant d�crit dans ce texte, comme �tant�associ� � ces derniers, et par l�, souill�. L�innocence la plus parfaite ne sera pas toujours � l�abri de reproches injustifi�s. Le Seigneur savait que le c�ur des Juifs �tait plus amer et plus endurci contre Ses miracles et ses doctrines, que celui de Tyr et Sidon ne pouvait l�avoir �t�: leur condamnation devait donc �tre des plus s�v�res.
Le Seigneur exerce son pouvoir tout-puissant selon Sa volont�, cependant Il ne punit personne plus qu�il ne faut, et Il ne cache jamais la connaissance de la V�rit�, � quiconque la recherche�!
Matthieu 11:25
(25-30)
Il convient aux enfants d��tre reconnaissants�envers leurs parents�: quand nous nous approchons de Dieu, en tant que fils, nous devons nous souvenir qu�Il est aussi le Seigneur du ciel et de la terre, ce qui nous oblige � venir � Lui avec v�n�ration. Il est le Seigneur souverain en toutes choses�! Approchons-nous cependant de Lui avec confiance, car Il est Celui qui est capable de nous d�fendre du mal, et de nous procurer tout bien.
Dans ce texte, notre Seigneur b�ni a ajout� une d�claration remarquable�: le P�re a livr� entre les mains de Christ, tout pouvoir, toute autorit�, et tout jugement. Nous sommes redevables envers le Seigneur, pour toute r�v�lation sur la Volont� et l�Amour du P�re, �l�ments immuables depuis le p�ch� originel d�Adam.
Notre Sauveur invite tous ceux qui sont fatigu�s et lourdement charg�s de venir � Lui. Tous les hommes, en quelque sorte, sont dans cet �tat�: ils se chargent de vaines occupations, en vue d�obtenir richesses et honneurs�; ils se consacrent � des labeurs infructueux, � la poursuite des plaisirs�; ��l�esclave de Satan��, avec toutes ses convoitises, est ce qui est le plus r�pandu ici-bas. Ceux qui �uvrent en vue d�instaurer leur propre justice, le font en vain. En fait, le p�cheur convaincu est lourdement charg� par le fardeau de sa culpabilit� et de sa peur du jugement, face � la Saintet� divine�; le croyant, lorsqu�il est tent� et afflig�, est �galement soumis a divers fardeaux et peines.
Christ invite chacun � venir � Lui, pour le repos de l��me. Il est le Seul qui puisse faire ce genre d�invitation�; les hommes viennent � Lui quand, ressentant leur culpabilit� et leur mis�re, et croyant que Son amour et Sa Puissance peuvent les aider, Le cherchent, dans une fervente pri�re.
Tels sont le devoir et l�int�r�t des p�cheurs, fatigu�s et charg�s�: venir � J�sus-Christ�! C�est l�appel de l��vangile�: quiconque veut venir au Seigneur, qu�il vienne�! Tous ceux qui s�approcheront ainsi, recevront le repos, en tant que don de Christ, et obtiendront la paix et le r�confort en leur c�ur.
Mais en venant � Lui, ils doivent prendre Son joug, et se soumettre � Son autorit�. Ils doivent tout apprendre de Lui, en particulier l�ob�issance. J�sus accepte celui qui est dispos� � Le servir, m�me s�il est encore imparfait pour accomplir cette t�che. C�est aupr�s de Christ, que nous pouvons trouver le repos pour notre �me, uniquement en Lui. Nous ne devons pas craindre Son joug. Ses commandements sont saints, justes, et bons.
Le Seigneur exige le d�sint�ressement, et expose Ses enfants � diverses difficult�s, mais tout cela est abondamment r�compens�, m�me en ce monde, par une paix et une joie int�rieures. Ce joug est plac� par J�sus, avec amour. Les soutiens divers qu�Il nous offre sont si puissants, Ses encouragements si appropri�s, et Ses consolations si efficaces, pour accomplir notre devoir, que nous pouvons vraiment dire qu�il s�agit d�un ��joug agr�able et doux��. Le chemin du devoir est en quelque sorte, celui du repos�!
Les v�rit�s que Christ nous enseigne sont telles, que nous pouvons les appliquer sans risque pour notre �me�: telle est la Mis�ricorde du R�dempteur�! Pourquoi le p�cheur fatigu� et accabl� chercherait-il le repos ailleurs�?
Approchons-nous de J�sus chaque jour, pour �tre d�livr�s de la col�re divine, de notre culpabilit�, du p�ch� et de Satan, de tous nos soucis, de nos peurs et de nos peines. Mais cette ob�issance volontaire est loin d��tre ais�e et facile � atteindre�: elle repr�sente un lourd fardeau. C�est en vain que nous pourrons nous approcher de J�sus ��avec nos l�vres��, si notre c�ur est loin de Lui.
Venez donc � J�sus, afin de trouver le repos pour votre �me�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 11". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-11.html. 1706.
versets 1-30
Matthieu 11:1
La pr�dication de Christ. (1)
La r�ponse de Christ, aux disciples de Jean. (2-6)
Le t�moignage de Christ, sur Jean-Baptiste. (7-15)
La perversit� des Juifs. (16-24)
L��vangile r�v�l� aux simples. Ceux qui sont lourdement charg�s sont invit�s � s�approcher du Seigneur. (25-30)
(1)
Notre R�dempteur divin n��tait jamais las, de son �uvre d�amour�; nous ne devrions d�ailleurs, jamais nous lasser de faire le bien, car aux temps marqu�s, nous en r�colterons la r�compense, si nous pers�v�rons�!
Matthieu 11:2
(2-6)
Certains pensent que Jean envoya ses disciples faire cette enqu�te, pour sa propre satisfaction. M�me l� o� l�on rencontre une v�ritable foi, il peut cependant subsister une certaine incr�dulit�. Cette incr�dulit� qui demeure chez les hommes pieux peut quelquefois, � l�heure de la tentation, remettre en question les v�rit�s les plus importantes...
Nous esp�rons, � l��poque de ce r�cit, que la foi de Jean n�a pas faibli, et qu�il a simplement d�sir� la voir affermie et confirm�e. D�autres pensent que Jean envoya ses disciples vers Christ, pour leur satisfaction personnelle. Ce Dernier leur rappela alors les miracles qu�ils avaient entendus et vus.
Les condescendances de Christ, pleines de Gr�ce, et Ses compassions envers le pauvre, montrent qu�Il �tait bien Celui qui devait apporter au monde, la tendre Mis�ricorde de notre Dieu. Si l�on compare les miracles, que les hommes virent et entendirent � cette �poque, avec ce qu�annonce l��criture, cela indique dans quelle ��direction�� on peut trouver le salut.
Il est difficile de vaincre certains pr�jug�s, et dangereux de s�y soustraire�; mais ceux qui croient en Christ verront leur foi ainsi affermie, afin qu�ils puissent Le louer, L�honorer, et Le glorifier�!
Matthieu 11:7
(7-15)
Dans ce texte, les propos de Christ, relatifs � Jean, n��taient pas que des �loges envers ce dernier, mais devaient �galement servir � l��dification du peuple.
Ceux qui �tudient la Parole de Dieu sont appel�s � partager l�enseignement spirituel qu�ils ont acquis. Peut-on estimer qu�une fois pr�ch�, un sermon peut �tre oubli�? En fait, ce n�est que le point de d�part de notre m�ditation�personnelle � son sujet�!
Jean �tait un homme d�une grande humilit�, il �tait ��mort�� aux fastes du monde et aux plaisirs des sens. Toute personne doit garder une apparence conforme � son caract�re et � sa situation. Jean �tait un homme plein de bont�, mais cependant, il n��tait pas parfait�; c�est pourquoi le plus petit dans le royaume des cieux �tait plus grand que lui�: en effet, le plus petit dans les cieux conna�t mieux les �mes, aime plus, loue davantage Dieu, et re�oit plus de Lui, que ne pourrait faire le plus ��grand�� de ce monde.
Mais par ��Royaume des cieux��, il faut plut�t comprendre dans ce texte, ��Royaume de Gr�ce��, � savoir la dispensation de l��vangile, dans sa puissance et sa puret�. Combien avons-nous de bonnes raisons d��tre reconnaissants d�avoir notre place pr�par�e dans le Royaume des cieux, avec tous les avantages que cela comporte, comme la Lumi�re et l�Amour�!
Des multitudes avaient �t� interpell�es par le minist�re de Jean, plusieurs �taient devenus ses disciples. Ces hommes s��taient efforc� d�obtenir une place dans le Royaume divin, convaincus que par nature, ils n�en avaient ni le droit, ni le titre, n��tant pour ainsi dire que des intrus.
Ceci nous montre la ferveur, l�ardeur, et le z�le spirituels qui sont exig�s de tous par le Seigneur. Le ��moi�� doit �tre reni�; les penchants, l�aspect et le temp�rament de notre esprit doivent �tre chang�s. Ceux qui montreront un int�r�t entier pour le salut merveilleux de Christ, l�obtiendront totalement, car il n�est pas du tout inaccessible, ni d�pourvu de b�n�diction.
Tout ce qui concerne Dieu provoque une certaine anxi�t� au commun des mortels. Le Seigneur n�exige pas plus de nous, que le bon usage des facult�s qu�il nous a accord�es. Les �mes restent dans l�ignorance, parce qu�elles ne cherchent pas � conna�tre l��vangile�!
Matthieu 11:16
(16-24)
Dans ce texte, Christ se r�f�re aux scribes et aux Pharisiens, qui avaient une haute opinion d�eux m�mes. Il compare leur comportement � celui des enfants qui jouent et qui s�emportent sans raison, se querellant avec leurs camarades, pour qu�ils se joignent � eux, dans leurs activit�s habituelles.
Les m�sententes des hommes, ici-bas, toujours vaines, d�montrent toutefois une grande malice�: ils s�opposent toujours les uns les autres, m�me sur des sujets qui refl�tent l�excellence et la saintet�.
Christ, pur par Sa nature, et s�par� des p�cheurs, est pourtant d�crit dans ce texte, comme �tant�associ� � ces derniers, et par l�, souill�. L�innocence la plus parfaite ne sera pas toujours � l�abri de reproches injustifi�s. Le Seigneur savait que le c�ur des Juifs �tait plus amer et plus endurci contre Ses miracles et ses doctrines, que celui de Tyr et Sidon ne pouvait l�avoir �t�: leur condamnation devait donc �tre des plus s�v�res.
Le Seigneur exerce son pouvoir tout-puissant selon Sa volont�, cependant Il ne punit personne plus qu�il ne faut, et Il ne cache jamais la connaissance de la V�rit�, � quiconque la recherche�!
Matthieu 11:25
(25-30)
Il convient aux enfants d��tre reconnaissants�envers leurs parents�: quand nous nous approchons de Dieu, en tant que fils, nous devons nous souvenir qu�Il est aussi le Seigneur du ciel et de la terre, ce qui nous oblige � venir � Lui avec v�n�ration. Il est le Seigneur souverain en toutes choses�! Approchons-nous cependant de Lui avec confiance, car Il est Celui qui est capable de nous d�fendre du mal, et de nous procurer tout bien.
Dans ce texte, notre Seigneur b�ni a ajout� une d�claration remarquable�: le P�re a livr� entre les mains de Christ, tout pouvoir, toute autorit�, et tout jugement. Nous sommes redevables envers le Seigneur, pour toute r�v�lation sur la Volont� et l�Amour du P�re, �l�ments immuables depuis le p�ch� originel d�Adam.
Notre Sauveur invite tous ceux qui sont fatigu�s et lourdement charg�s de venir � Lui. Tous les hommes, en quelque sorte, sont dans cet �tat�: ils se chargent de vaines occupations, en vue d�obtenir richesses et honneurs�; ils se consacrent � des labeurs infructueux, � la poursuite des plaisirs�; ��l�esclave de Satan��, avec toutes ses convoitises, est ce qui est le plus r�pandu ici-bas. Ceux qui �uvrent en vue d�instaurer leur propre justice, le font en vain. En fait, le p�cheur convaincu est lourdement charg� par le fardeau de sa culpabilit� et de sa peur du jugement, face � la Saintet� divine�; le croyant, lorsqu�il est tent� et afflig�, est �galement soumis a divers fardeaux et peines.
Christ invite chacun � venir � Lui, pour le repos de l��me. Il est le Seul qui puisse faire ce genre d�invitation�; les hommes viennent � Lui quand, ressentant leur culpabilit� et leur mis�re, et croyant que Son amour et Sa Puissance peuvent les aider, Le cherchent, dans une fervente pri�re.
Tels sont le devoir et l�int�r�t des p�cheurs, fatigu�s et charg�s�: venir � J�sus-Christ�! C�est l�appel de l��vangile�: quiconque veut venir au Seigneur, qu�il vienne�! Tous ceux qui s�approcheront ainsi, recevront le repos, en tant que don de Christ, et obtiendront la paix et le r�confort en leur c�ur.
Mais en venant � Lui, ils doivent prendre Son joug, et se soumettre � Son autorit�. Ils doivent tout apprendre de Lui, en particulier l�ob�issance. J�sus accepte celui qui est dispos� � Le servir, m�me s�il est encore imparfait pour accomplir cette t�che. C�est aupr�s de Christ, que nous pouvons trouver le repos pour notre �me, uniquement en Lui. Nous ne devons pas craindre Son joug. Ses commandements sont saints, justes, et bons.
Le Seigneur exige le d�sint�ressement, et expose Ses enfants � diverses difficult�s, mais tout cela est abondamment r�compens�, m�me en ce monde, par une paix et une joie int�rieures. Ce joug est plac� par J�sus, avec amour. Les soutiens divers qu�Il nous offre sont si puissants, Ses encouragements si appropri�s, et Ses consolations si efficaces, pour accomplir notre devoir, que nous pouvons vraiment dire qu�il s�agit d�un ��joug agr�able et doux��. Le chemin du devoir est en quelque sorte, celui du repos�!
Les v�rit�s que Christ nous enseigne sont telles, que nous pouvons les appliquer sans risque pour notre �me�: telle est la Mis�ricorde du R�dempteur�! Pourquoi le p�cheur fatigu� et accabl� chercherait-il le repos ailleurs�?
Approchons-nous de J�sus chaque jour, pour �tre d�livr�s de la col�re divine, de notre culpabilit�, du p�ch� et de Satan, de tous nos soucis, de nos peurs et de nos peines. Mais cette ob�issance volontaire est loin d��tre ais�e et facile � atteindre�: elle repr�sente un lourd fardeau. C�est en vain que nous pourrons nous approcher de J�sus ��avec nos l�vres��, si notre c�ur est loin de Lui.
Venez donc � J�sus, afin de trouver le repos pour votre �me�!