J�sus s�exprime au sujet des traditions humaines. (1-9) Il met en garde sur ce qui souille vraiment l�homme. (10-20) Il gu�rit la fille d�une femme canan�enne. (21-28) J�sus gu�rit les malades, et nourrit miraculeusement quatre mille personnes. (29-39)
(1-9)
Tout ce qui est ajout� � la loi de Dieu, n�est que m�pris de Sa Sagesse, comme s�Il avait exclu un �l�ment qui nous serait n�cessaire et que l�homme pourrait fournir�; quelles que soient les mani�res utilis�es, ces ajouts am�nent toujours les hommes � d�sob�ir � Dieu.
Combien devons-nous �tre reconnaissants pour l�existence de l��criture, la Parole de Dieu�! Ne pensons jamais que l�enseignement de la Bible puisse �tre am�lior� par un additif quelconque, d�origine humaine, qu�il s�agisse de doctrine ou de conduite pratique.
Notre Seigneur b�ni rappela aux pharisiens leurs diverses traditions�: elles ne provenaient que de leur invention�; J�sus mentionna un exemple dans lequel il �tait tr�s clair que leurs coutumes allaient � l�encontre du cinqui�me commandement�; quand des parents, dans le besoin, demandaient une assistance aux pharisiens, ces derniers pr�textaient avoir consacr� au temple toute leur �pargne, et que par cons�quent, ils �taient dans l�incapacit� de les aider�: ils ne devaient rien attendre d�eux. Cette attitude reniait le commandement de Dieu...
La ruine des hypocrites est tr�s bien r�sum�e dans ce texte�: ��c�est en vain qu�ils m�honorent��. Ils ne peuvent ni plaire � Dieu, ni jouir eux-m�mes de leurs profits�; ils placent leur confiance dans la vanit�: cette derni�re sera alors leur seule r�tribution ...
Matthieu 15:10
(10-20)
Dans ce texte, Christ explique � Ses auditeurs, que la souillure qu�ils doivent craindre n�est pas ce qui entre dans leur bouche, en tant que nourriture, mais plut�t ce qui en sort�: la m�chancet� de leur c�ur.
Rien ne subsistera vraiment dans l��me, � part les Gr�ces r�g�n�ratrices du Saint-Esprit�; � l�exception de la doctrine venant ��d�en haut��, aucune autre ne devrait �tre admise dans l��glise�; nous ne devons pas �tre offens�s par la d�claration d�une v�rit�, si �vidente soit-elle, elle ne devrait pas nous troubler.
Les disciples demand�rent � J�sus la signification de la parabole qu�Il donna. L� o� il y a naissance du moindre doute � propos d�une parole de Christ, un c�ur droit et un esprit bien dispos� recherchent l�instruction qui en ressort. En fait, le c�ur de l�homme est d�sesp�r�ment mauvais, J�r�mie�17:9�: il n�y a aucun p�ch�, en parole ou en action, qui n��mane pas de son c�ur.
Tous les p�ch�s proviennent de l�homme, ils sont les fruits de la m�chancet� r�sidant en son c�ur. Quand Christ enseigne, Il veut montrer l�hypocrisie des hommes et la m�chancet� de leur c�ur�: Il veut leur apprendre � s�humilier, et chercher � �tre purifi�s dans la ��Fontaine�d�eau vive�� qui lave le p�ch� et l�impuret�!
Matthieu 15:21
(21-28)
Les endroits les plus recul�s et les plus t�n�breux du pays d�Isra�l allaient premi�rement pouvoir partager les b�n�dictions offertes par Christ�; ensuite, toutes les extr�mit�s de la terre allaient voir Son salut�!
La d�tresse et les ennuis de la famille de cette femme canan�enne, pouss�rent celle-ci � s�approcher de Christ�; bien que ce genre de situation puisse parfois, par n�cessit�, nous conduire � Lui, nous pouvons �tre certains qu�Il ne nous repoussera jamais�!
Cette femme, dont la fille �tait tourment�e par un d�mon, ne s�est pas approch�e de Christ dans le but d�obtenir un soutien sp�cifique, elle a en fait, simplement implor� Sa Mis�ricorde�: elle n�a pas vant� ses m�rites, �tant convaincue qu�elle ne pouvait d�pendre que de cette Mis�ricorde divine.
Il est du devoir des parents de prier pour leurs enfants, de le faire s�rieusement, en particulier pour leur �me. Avez-vous un enfant, douloureusement tourment� par un d�mon orgueilleux, un d�mon impur, un d�mon m�chant, rendant l�enfant captif de sa volont�? Il s�agit d�un cas bien plus d�plorable que celui de la possession corporelle�: vous devez, par la foi et dans la pri�re, apporter cet enfant, � Christ, le Seul qui soit vraiment capable de le gu�rir.
Si de nombreux moyens employ�s par la Providence et la Gr�ce de Christ � l��gard des Siens, nous laissent parfois dans un certain embarras, ils peuvent s�expliquer par l�histoire relat�e dans ce texte�: elle nous enseigne en effet que l�Amour r�side dans le ��c�ur�� de Christ, alors qu�on pourrait constater spirituellement un air d�sapprobateur sur Son ��visage���; au lieu de rester abattus, cela doit nous encourager�: nous devons avoir une enti�re confiance en J�sus�!
Quand le Seigneur a l�intention d�honorer vraiment l�un des Siens, Il l�humilie parfois pour qu�il ressente sa propre indignit�. Un c�ur orgueilleux et arrogant, n�aurait pas support� la r�ponse que J�sus fit � cette femme canan�enne�; mais cette derni�re a su discerner le sens des paroles du Ma�tre, pour en extraire tout l�enseignement.
L��tat d��me de cette femme est une image de la situation du p�cheur, v�ritablement conscient de sa mis�re spirituelle. Le moindre sentiment �manant de Christ est pr�cieux pour le croyant, m�me les ��miettes du Pain de vie���! De toutes les actions de gr�ces, c�est la foi qui honore le plus Christ�: en toute logique, c�est donc cette foi qu�Il r�compense le plus, en retour�!
J�sus gu�rit la fille de cette Canan�enne�: Il annon�a sa gu�rison, et celle-ci se r�alisa. Que par cet exemple, ceux qui demandent de l�aide au Seigneur sans recevoir de Sa part, une r�ponse qui puisse les satisfaire directement, apprennent � transformer leur indignit� et leurs d�couragements, en implorant Sa Mis�ricorde...
Matthieu 15:29
(29-39)
Quel que soit notre cas, l�unique chemin qui nous m�ne � la qui�tude et au soulagement, consiste � nous placer aux pieds de Christ, � se soumettre � lui, et � se r�f�rer � Ses directives.
Ceux qui veulent obtenir de Christ, la gu�rison spirituelle, doivent se laisser gouverner comme Il le d�sire. Remarquez les d�g�ts occasionn�s par le p�ch�: que de maladies assujettissent le corps humain�!
Il y avait � l��poque o� J�sus �tait ici-bas, en Galil�e, une grande mis�re, due � la maladie, et nul ne pouvait en discerner la cause, ni en assurer la gu�rison�; ces maladies qui frappaient le peuple, �taient malgr� tout conformes � la Volont� de Christ.
Les gu�risons spirituelles r�alis�es par le Seigneur sont merveilleuses. Quand les �mes aveugles peuvent voir, par la foi, quand le muet peut parler, par la pri�re, quand les boiteux et les estropi�s peuvent marcher, dans une sainte ob�issance, nous ne pouvons qu��tre �merveill�s�! La puissance de Christ fut �galement d�montr�e � la foule, par l�abondance de nourriture qu�Il lui fournit�: la mani�re employ�e fut la m�me que celle qui avait �t� utilis�e pr�c�demment, lors de la multiplication des pains�: ��tous mang�rent et furent rassasi�s���!
Quand Christ nourrit, Il donne en abondance. Avec Lui, il y a suffisamment de pain, il y en a m�me de reste�: les r�serves de la Gr�ce sont plus grandes qu�il n�est n�cessaire�!
Christ renvoya ensuite la foule. Bien qu�Il les ait nourris � deux reprises, ces hommes ne devaient pas compter ensuite sur de tels miracles pour trouver leur pain quotidien�: ils durent retourner dans leurs demeures, chacun devant sa table.
Seigneur, affermis notre foi, et pardonne notre incr�dulit�, enseigne-nous � vivre dans Ta pl�nitude et selon Ta g�n�rosit�, pour tout ce qui concerne notre vie ici-bas, et celle � venir�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 15". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-15.html. 1706.
versets 1-39
Matthieu 15:1
J�sus s�exprime au sujet des traditions humaines. (1-9)
Il met en garde sur ce qui souille vraiment l�homme. (10-20)
Il gu�rit la fille d�une femme canan�enne. (21-28)
J�sus gu�rit les malades, et nourrit miraculeusement quatre mille personnes. (29-39)
(1-9)
Tout ce qui est ajout� � la loi de Dieu, n�est que m�pris de Sa Sagesse, comme s�Il avait exclu un �l�ment qui nous serait n�cessaire et que l�homme pourrait fournir�; quelles que soient les mani�res utilis�es, ces ajouts am�nent toujours les hommes � d�sob�ir � Dieu.
Combien devons-nous �tre reconnaissants pour l�existence de l��criture, la Parole de Dieu�! Ne pensons jamais que l�enseignement de la Bible puisse �tre am�lior� par un additif quelconque, d�origine humaine, qu�il s�agisse de doctrine ou de conduite pratique.
Notre Seigneur b�ni rappela aux pharisiens leurs diverses traditions�: elles ne provenaient que de leur invention�; J�sus mentionna un exemple dans lequel il �tait tr�s clair que leurs coutumes allaient � l�encontre du cinqui�me commandement�; quand des parents, dans le besoin, demandaient une assistance aux pharisiens, ces derniers pr�textaient avoir consacr� au temple toute leur �pargne, et que par cons�quent, ils �taient dans l�incapacit� de les aider�: ils ne devaient rien attendre d�eux. Cette attitude reniait le commandement de Dieu...
La ruine des hypocrites est tr�s bien r�sum�e dans ce texte�: ��c�est en vain qu�ils m�honorent��. Ils ne peuvent ni plaire � Dieu, ni jouir eux-m�mes de leurs profits�; ils placent leur confiance dans la vanit�: cette derni�re sera alors leur seule r�tribution ...
Matthieu 15:10
(10-20)
Dans ce texte, Christ explique � Ses auditeurs, que la souillure qu�ils doivent craindre n�est pas ce qui entre dans leur bouche, en tant que nourriture, mais plut�t ce qui en sort�: la m�chancet� de leur c�ur.
Rien ne subsistera vraiment dans l��me, � part les Gr�ces r�g�n�ratrices du Saint-Esprit�; � l�exception de la doctrine venant ��d�en haut��, aucune autre ne devrait �tre admise dans l��glise�; nous ne devons pas �tre offens�s par la d�claration d�une v�rit�, si �vidente soit-elle, elle ne devrait pas nous troubler.
Les disciples demand�rent � J�sus la signification de la parabole qu�Il donna. L� o� il y a naissance du moindre doute � propos d�une parole de Christ, un c�ur droit et un esprit bien dispos� recherchent l�instruction qui en ressort. En fait, le c�ur de l�homme est d�sesp�r�ment mauvais, J�r�mie�17:9�: il n�y a aucun p�ch�, en parole ou en action, qui n��mane pas de son c�ur.
Tous les p�ch�s proviennent de l�homme, ils sont les fruits de la m�chancet� r�sidant en son c�ur. Quand Christ enseigne, Il veut montrer l�hypocrisie des hommes et la m�chancet� de leur c�ur�: Il veut leur apprendre � s�humilier, et chercher � �tre purifi�s dans la ��Fontaine�d�eau vive�� qui lave le p�ch� et l�impuret�!
Matthieu 15:21
(21-28)
Les endroits les plus recul�s et les plus t�n�breux du pays d�Isra�l allaient premi�rement pouvoir partager les b�n�dictions offertes par Christ�; ensuite, toutes les extr�mit�s de la terre allaient voir Son salut�!
La d�tresse et les ennuis de la famille de cette femme canan�enne, pouss�rent celle-ci � s�approcher de Christ�; bien que ce genre de situation puisse parfois, par n�cessit�, nous conduire � Lui, nous pouvons �tre certains qu�Il ne nous repoussera jamais�!
Cette femme, dont la fille �tait tourment�e par un d�mon, ne s�est pas approch�e de Christ dans le but d�obtenir un soutien sp�cifique, elle a en fait, simplement implor� Sa Mis�ricorde�: elle n�a pas vant� ses m�rites, �tant convaincue qu�elle ne pouvait d�pendre que de cette Mis�ricorde divine.
Il est du devoir des parents de prier pour leurs enfants, de le faire s�rieusement, en particulier pour leur �me. Avez-vous un enfant, douloureusement tourment� par un d�mon orgueilleux, un d�mon impur, un d�mon m�chant, rendant l�enfant captif de sa volont�? Il s�agit d�un cas bien plus d�plorable que celui de la possession corporelle�: vous devez, par la foi et dans la pri�re, apporter cet enfant, � Christ, le Seul qui soit vraiment capable de le gu�rir.
Si de nombreux moyens employ�s par la Providence et la Gr�ce de Christ � l��gard des Siens, nous laissent parfois dans un certain embarras, ils peuvent s�expliquer par l�histoire relat�e dans ce texte�: elle nous enseigne en effet que l�Amour r�side dans le ��c�ur�� de Christ, alors qu�on pourrait constater spirituellement un air d�sapprobateur sur Son ��visage���; au lieu de rester abattus, cela doit nous encourager�: nous devons avoir une enti�re confiance en J�sus�!
Quand le Seigneur a l�intention d�honorer vraiment l�un des Siens, Il l�humilie parfois pour qu�il ressente sa propre indignit�. Un c�ur orgueilleux et arrogant, n�aurait pas support� la r�ponse que J�sus fit � cette femme canan�enne�; mais cette derni�re a su discerner le sens des paroles du Ma�tre, pour en extraire tout l�enseignement.
L��tat d��me de cette femme est une image de la situation du p�cheur, v�ritablement conscient de sa mis�re spirituelle. Le moindre sentiment �manant de Christ est pr�cieux pour le croyant, m�me les ��miettes du Pain de vie���! De toutes les actions de gr�ces, c�est la foi qui honore le plus Christ�: en toute logique, c�est donc cette foi qu�Il r�compense le plus, en retour�!
J�sus gu�rit la fille de cette Canan�enne�: Il annon�a sa gu�rison, et celle-ci se r�alisa. Que par cet exemple, ceux qui demandent de l�aide au Seigneur sans recevoir de Sa part, une r�ponse qui puisse les satisfaire directement, apprennent � transformer leur indignit� et leurs d�couragements, en implorant Sa Mis�ricorde...
Matthieu 15:29
(29-39)
Quel que soit notre cas, l�unique chemin qui nous m�ne � la qui�tude et au soulagement, consiste � nous placer aux pieds de Christ, � se soumettre � lui, et � se r�f�rer � Ses directives.
Ceux qui veulent obtenir de Christ, la gu�rison spirituelle, doivent se laisser gouverner comme Il le d�sire. Remarquez les d�g�ts occasionn�s par le p�ch�: que de maladies assujettissent le corps humain�!
Il y avait � l��poque o� J�sus �tait ici-bas, en Galil�e, une grande mis�re, due � la maladie, et nul ne pouvait en discerner la cause, ni en assurer la gu�rison�; ces maladies qui frappaient le peuple, �taient malgr� tout conformes � la Volont� de Christ.
Les gu�risons spirituelles r�alis�es par le Seigneur sont merveilleuses. Quand les �mes aveugles peuvent voir, par la foi, quand le muet peut parler, par la pri�re, quand les boiteux et les estropi�s peuvent marcher, dans une sainte ob�issance, nous ne pouvons qu��tre �merveill�s�! La puissance de Christ fut �galement d�montr�e � la foule, par l�abondance de nourriture qu�Il lui fournit�: la mani�re employ�e fut la m�me que celle qui avait �t� utilis�e pr�c�demment, lors de la multiplication des pains�: ��tous mang�rent et furent rassasi�s���!
Quand Christ nourrit, Il donne en abondance. Avec Lui, il y a suffisamment de pain, il y en a m�me de reste�: les r�serves de la Gr�ce sont plus grandes qu�il n�est n�cessaire�!
Christ renvoya ensuite la foule. Bien qu�Il les ait nourris � deux reprises, ces hommes ne devaient pas compter ensuite sur de tels miracles pour trouver leur pain quotidien�: ils durent retourner dans leurs demeures, chacun devant sa table.
Seigneur, affermis notre foi, et pardonne notre incr�dulit�, enseigne-nous � vivre dans Ta pl�nitude et selon Ta g�n�rosit�, pour tout ce qui concerne notre vie ici-bas, et celle � venir�!