La parabole des ouvriers dans la vigne. (1-16) J�sus annonce encore Ses souffrances. (17-19) L�ambition de Jacques et de Jean. (20-28) J�sus gu�rit deux aveugles, pr�s de J�richo. (29-34)
(1-16)
La premi�re signification de cette parabole semble �tre la suivante�: bien que les Juifs aient �t� appel�s les premiers dans la vigne, � terme, l��vangile allait �tre pr�ch� aux Gentils, ces derniers devant recevoir les m�mes privil�ges et les m�mes avantages que les premiers.
La parabole peut �tre aussi expliqu�e de fa�on plus g�n�rale�; elle montre alors�: 1. Que Dieu n�est d�biteur envers aucun homme. 2. Que les nombreuses personnes qui viennent au Seigneur tardivement, n�ayant auparavant que peu d�attirance pour la pi�t�, parviennent parfois, par la b�n�diction divine, � un grand niveau de connaissance de la Parole et de la Gr�ce, devenant ainsi de grande utilit� pour les autres. 3. Qu�une r�compense finale sera donn�e plus tard aux saints, mais la date de leur conversion ne sera pas toutefois prise en compte. Cette parabole d�crit aussi l��tat de l��glise ici-bas�; elle confirme les diff�rentes d�clarations du Seigneur�: ��les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers��.
Jusqu�� ce que nous soyons ��engag�s�� pour le service du Seigneur, nous nous tenons debout tout le jour, dans le d�s�uvrement�: nous sommes alors dans un �tat coupable, car l�inaction peut r�v�ler un �tat d�esclavage, au service de Satan. L�endroit o� s�est rendu le�Ma�tre, c�est le monde, et c�est l� que nous sommes appel�s, par l��vangile. Venez, quittons cet endroit�! Le travail pour le Seigneur n�admettra aucune diversion.
Un homme n�a rien � faire pour aller en enfer, mais celui qui veut aller au ciel, doit s�appliquer pour s�y rendre. Le denier romain, mentionn� dans cette parabole, permettait � l��poque de vivre pendant une journ�e. Ceci ne prouve absolument pas que la r�compense de notre ob�issance � Dieu soit proportionnelle � nos �uvres, ou provienne d�une dette quelconque�; lorsque nous avons termin� notre t�che, nous sommes des serviteurs sans utilit�; mais nous devons garder � l�esprit qu�une r�compense nous est promise�; personne ne doit n�gliger la repentance, et ce, jusqu�� sa vieillesse.
Dans ce texte, certains ouvriers furent envoy�s dans la vigne � la onzi�me heure�: personne ne les avait embauch�s avant. Les Pa�ens sont aussi entr�s � la ��onzi�me heure���: l��vangile ne leur avait pas �t� pr�ch� auparavant. Ceux qui auront refus� l��vangile qui leur a �t� propos� � la ��troisi�me ou � la sixi�me heure��, ne devront pas dire � la ��onzi�me heure��, comme les ouvriers de cette parabole�: ��personne ne nous a engag�s��. Sans vouloir d�courager quiconque, mais plut�t pour �veiller toutes les �mes, qu�il soit rappel� que c�est encore le temps propice, celui du salut�?!
La richesse de la Gr�ce divine est toujours clairement annonc�e parmi les ��pharisiens orgueilleux�� et ceux qui n�ont de chr�tien que le nom. Nous avons souvent tendance � penser que nous avons bien peu de faveurs divines, � l�inverse des autres�; nous sommes persuad�s que nous �uvrons beaucoup pour le Seigneur, toujours plus que les autres...
Si Dieu accorde Sa Gr�ce aux autres, Il exerce Sa bont� envers eux, et non de l�injustice envers nous. Ceux qui vivent ��selon la chair�� ont choisi leur part ici-bas�: ils seront r�mun�r�s avec les ��deniers�� de ce monde.
Les croyants ob�issant � Dieu, s�attendent � �tre r�mun�r�s avec des ��deniers c�lestes��, se souvenant qu�ils se sont engag�s volontairement pour la cause du Seigneur. Ne voudrais-tu pas ��t�engager�� totalement pour le ciel, ou cherches-tu le bonheur dans la ��vie��, ici-bas�? Dieu ne punit personne plus qu�il ne le m�rite, Il r�compense Ses enfants selon chaque service rendu�; Il ne fait donc tort � personne, en accordant Sa Gr�ce de fa�on extraordinaire � certains.
Remarquez dans ce passage, l�envie qui animait certains ouvriers�: c��tait en fait un sentiment de jalousie, d�coulant du bien qui avait �t� attribu� aux autres�; cette pens�e ne pouvait que leur nuire.
Si nous sommes anim�s par ce genre de mauvaise pens�e, (cette jalousie cupide) cela ne peut que d�plaire � Dieu, et nuire � nos prochains�: c�est un p�ch� qui ne procure ni plaisir, ni profit, ni honneur.
Renon�ons donc � toute revendication orgueilleuse et recherchons plut�t le salut, ce don gratuit�! Ne soyons jamais envieux ni rancunier, mais r�jouissons-nous et louons Dieu pour Sa mis�ricorde envers les autres aussi bien qu�envers nous-m�mes�?!
Matthieu 20:17
(17-19)
Dans ce texte, Christ donne davantage de pr�cisions sur Ses souffrances futures, ce qu�Il n�avait pas fait auparavant�: Il mentionne Sa r�surrection prochaine et la Gloire qui l�attend apr�s, Sa mort et Ses �preuves, afin d�encourager et de r�conforter Ses disciples.
Le fait d��tre certain que notre R�dempteur ait �t� crucifi� et qu�Il est maintenant glorifi�, concourt � nous humilier, en effa�ant tout sentiment d�auto justification. Lorsque nous consid�rons toutes les humiliations et les souffrances �prouv�es par le Fils de Dieu, pour la r�demption des p�cheurs en p�ril, il est �vident que nous devons �tre inform�s sur le don gratuit et la richesse de la Gr�ce divine, en faveur de notre salut�!
Matthieu 20:20
(20-28)
Les fils de Z�b�d�e interpr�t�rent mal ce que Christ avait dit pr�c�demment, pour consoler les disciples.
Quand certaines personnes ne peuvent pas recevoir de consolations, elles projettent de mauvais desseins. L�orgueil est l�un des sentiments qui nous assaille le plus facilement�; c�est une ambition coupable que de vouloir surpasser les autres en prestige et en grandeur.
Pour supprimer toute vanit� et ambition de la demande, faite par la m�re des fils de Z�b�d�e, Christ am�ne ces derniers � songer aux souffrances futures qu�ils allaient devoir endurer�: ils devaient boire une ��coupe am�re���; une coupe de souffrances, mais autre que celle qui doit d�truire plus tard le m�chant. Elle ne devait �tre que passag�re, mais n�anmoins acerbe�; cette coupe allait �tre dans la main du P�re, Jean�18:11.
Le bapt�me est une ordonnance par laquelle nous sommes ��joints�� au Seigneur, dans Sa communion, selon Ses Promesses�; cela �quivaut � ��souffrir�� pour Christ, �z�chiel 20:37; �sa�e�48:10. Le bapt�me est aussi un t�moignage, il est le signe bien visible de la Gr�ce spirituelle�: c�est donc pour souffrir pour Christ que cette Gr�ce nous a �t� donn�e Philippiens�1:29.
Les fils de Z�b�d�e ne savaient pas ce qu��tait la ��coupe�� que Christ devait boire, ni ce que repr�sentait Son bapt�me. Il est fr�quent de voir des personnes vraiment confiantes envers le Seigneur, mais �tant en m�me temps les moins inform�es sur les souffrances qu�Il dut subir � la croix.
Rien ne produit plus de d�g�ts parmi les fr�res d�une assembl�e qu�un d�sir de grandeur. Nous n�avons jamais vu dans l��criture, les disciples de Christ vraiment se quereller, par contre un d�sir de ��grandeur mutuelle�� r�sidait au fond de leur c�ur.
L�homme qui �uvre pour le Seigneur avec beaucoup de diligence, qui souffre patiemment pour Lui, qui cherche � faire du bien � ses fr�res et qui recherche le salut des �mes, est celui qui est le plus ressemblant � son Ma�tre�: il sera le plus honor� durant toute l��ternit�.
Notre Seigneur parle de Sa mort en des termes relatifs aux sacrifices de jadis. Son sacrifice a �t� effectu� pour effacer les p�ch�s des hommes�: il est v�ritable et substantiel, bien plus que ceux ex�cut�s sous la dispensation de la loi. Christ a �t� la ��Ran�on�� pour beaucoup d��mes, suffisante et efficace pour tous ceux qui L�acceptent pour leur salut. S�il en est ainsi, le pauvre p�cheur tremblant peut dire�: pourquoi ne pourrais-je pas alors en b�n�ficier�?
Matthieu 20:29
(29-34)
Il est bon pour ceux qui subissent une �preuve commune, ou qui ont une infirmit� de corps ou d�esprit, de se r�unir dans la pri�re, afin d��tre soulag�s, et de pouvoir s�encourager mutuellement. Il y a suffisamment de Mis�ricorde disponible en Christ, destin�e � tous ceux qui la Lui demandent�!
Les aveugles mentionn�s dans ce texte �taient sinc�res dans leur pri�re. Ils implor�rent Dieu avec ferveur. Les requ�tes sans conviction ne sont que des d�n�gations. Ces hommes �taient humbles dans leur pri�re, comptant avec foi sur la Mis�ricorde du M�diateur, en faisant appel � Sa piti�. Ils montr�rent leur foi par le titre qu�ils donn�rent � Christ�; c�est certainement mus par le Saint-Esprit qu�ils appel�rent J�sus�: ��Seigneur, Fils de David��. Ils pers�v�r�rent dans la pri�re.
Alors qu�ils imploraient la Mis�ricorde de Christ, il n��tait pas question pour eux d��tre timides ou h�sitants�: ils cri�rent donc plus fort. Christ les encouragea�!
Nous sommes tr�s sensibles aux besoins et aux fardeaux de nos corps, et nous pouvons ais�ment en faire part � notre entourage. Oh, puissions-nous faire de m�me avec nos ��maladies�� de l��me, en particulier pour notre aveuglement spirituel�!
Beaucoup sont spirituellement aveugles, pr�tendant cependant qu�ils voient tr�s bien. J�sus a gu�ri ces aveugles�; quand ils recouvr�rent la vue, ils Le suivirent. En fait, nul ne suit aveugl�ment Christ�: Il ouvre d�abord par Sa Gr�ce les yeux des hommes, et ainsi, Il attire leur c�ur.
Ces miracles sont la r�ponse � notre espoir, quand nous faisons un ��appel�� � J�sus�; puissions-nous �tre sensibles � cette r�ponse et en faire notre pri�re journali�re, pour grandir dans la Gr�ce et dans la connaissance du Seigneur et Sauveur J�sus-Christ�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 20". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-20.html. 1706.
versets 1-34
Matthieu 20:1
La parabole des ouvriers dans la vigne. (1-16)
J�sus annonce encore Ses souffrances. (17-19)
L�ambition de Jacques et de Jean. (20-28)
J�sus gu�rit deux aveugles, pr�s de J�richo. (29-34)
(1-16)
La premi�re signification de cette parabole semble �tre la suivante�: bien que les Juifs aient �t� appel�s les premiers dans la vigne, � terme, l��vangile allait �tre pr�ch� aux Gentils, ces derniers devant recevoir les m�mes privil�ges et les m�mes avantages que les premiers.
La parabole peut �tre aussi expliqu�e de fa�on plus g�n�rale�; elle montre alors�:
1. Que Dieu n�est d�biteur envers aucun homme.
2. Que les nombreuses personnes qui viennent au Seigneur tardivement, n�ayant auparavant que peu d�attirance pour la pi�t�, parviennent parfois, par la b�n�diction divine, � un grand niveau de connaissance de la Parole et de la Gr�ce, devenant ainsi de grande utilit� pour les autres.
3. Qu�une r�compense finale sera donn�e plus tard aux saints, mais la date de leur conversion ne sera pas toutefois prise en compte. Cette parabole d�crit aussi l��tat de l��glise ici-bas�; elle confirme les diff�rentes d�clarations du Seigneur�: ��les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers��.
Jusqu�� ce que nous soyons ��engag�s�� pour le service du Seigneur, nous nous tenons debout tout le jour, dans le d�s�uvrement�: nous sommes alors dans un �tat coupable, car l�inaction peut r�v�ler un �tat d�esclavage, au service de Satan. L�endroit o� s�est rendu le�Ma�tre, c�est le monde, et c�est l� que nous sommes appel�s, par l��vangile. Venez, quittons cet endroit�! Le travail pour le Seigneur n�admettra aucune diversion.
Un homme n�a rien � faire pour aller en enfer, mais celui qui veut aller au ciel, doit s�appliquer pour s�y rendre. Le denier romain, mentionn� dans cette parabole, permettait � l��poque de vivre pendant une journ�e. Ceci ne prouve absolument pas que la r�compense de notre ob�issance � Dieu soit proportionnelle � nos �uvres, ou provienne d�une dette quelconque�; lorsque nous avons termin� notre t�che, nous sommes des serviteurs sans utilit�; mais nous devons garder � l�esprit qu�une r�compense nous est promise�; personne ne doit n�gliger la repentance, et ce, jusqu�� sa vieillesse.
Dans ce texte, certains ouvriers furent envoy�s dans la vigne � la onzi�me heure�: personne ne les avait embauch�s avant. Les Pa�ens sont aussi entr�s � la ��onzi�me heure���: l��vangile ne leur avait pas �t� pr�ch� auparavant. Ceux qui auront refus� l��vangile qui leur a �t� propos� � la ��troisi�me ou � la sixi�me heure��, ne devront pas dire � la ��onzi�me heure��, comme les ouvriers de cette parabole�: ��personne ne nous a engag�s��. Sans vouloir d�courager quiconque, mais plut�t pour �veiller toutes les �mes, qu�il soit rappel� que c�est encore le temps propice, celui du salut�?!
La richesse de la Gr�ce divine est toujours clairement annonc�e parmi les ��pharisiens orgueilleux�� et ceux qui n�ont de chr�tien que le nom. Nous avons souvent tendance � penser que nous avons bien peu de faveurs divines, � l�inverse des autres�; nous sommes persuad�s que nous �uvrons beaucoup pour le Seigneur, toujours plus que les autres...
Si Dieu accorde Sa Gr�ce aux autres, Il exerce Sa bont� envers eux, et non de l�injustice envers nous. Ceux qui vivent ��selon la chair�� ont choisi leur part ici-bas�: ils seront r�mun�r�s avec les ��deniers�� de ce monde.
Les croyants ob�issant � Dieu, s�attendent � �tre r�mun�r�s avec des ��deniers c�lestes��, se souvenant qu�ils se sont engag�s volontairement pour la cause du Seigneur. Ne voudrais-tu pas ��t�engager�� totalement pour le ciel, ou cherches-tu le bonheur dans la ��vie��, ici-bas�? Dieu ne punit personne plus qu�il ne le m�rite, Il r�compense Ses enfants selon chaque service rendu�; Il ne fait donc tort � personne, en accordant Sa Gr�ce de fa�on extraordinaire � certains.
Remarquez dans ce passage, l�envie qui animait certains ouvriers�: c��tait en fait un sentiment de jalousie, d�coulant du bien qui avait �t� attribu� aux autres�; cette pens�e ne pouvait que leur nuire.
Si nous sommes anim�s par ce genre de mauvaise pens�e, (cette jalousie cupide) cela ne peut que d�plaire � Dieu, et nuire � nos prochains�: c�est un p�ch� qui ne procure ni plaisir, ni profit, ni honneur.
Renon�ons donc � toute revendication orgueilleuse et recherchons plut�t le salut, ce don gratuit�! Ne soyons jamais envieux ni rancunier, mais r�jouissons-nous et louons Dieu pour Sa mis�ricorde envers les autres aussi bien qu�envers nous-m�mes�?!
Matthieu 20:17
(17-19)
Dans ce texte, Christ donne davantage de pr�cisions sur Ses souffrances futures, ce qu�Il n�avait pas fait auparavant�: Il mentionne Sa r�surrection prochaine et la Gloire qui l�attend apr�s, Sa mort et Ses �preuves, afin d�encourager et de r�conforter Ses disciples.
Le fait d��tre certain que notre R�dempteur ait �t� crucifi� et qu�Il est maintenant glorifi�, concourt � nous humilier, en effa�ant tout sentiment d�auto justification. Lorsque nous consid�rons toutes les humiliations et les souffrances �prouv�es par le Fils de Dieu, pour la r�demption des p�cheurs en p�ril, il est �vident que nous devons �tre inform�s sur le don gratuit et la richesse de la Gr�ce divine, en faveur de notre salut�!
Matthieu 20:20
(20-28)
Les fils de Z�b�d�e interpr�t�rent mal ce que Christ avait dit pr�c�demment, pour consoler les disciples.
Quand certaines personnes ne peuvent pas recevoir de consolations, elles projettent de mauvais desseins. L�orgueil est l�un des sentiments qui nous assaille le plus facilement�; c�est une ambition coupable que de vouloir surpasser les autres en prestige et en grandeur.
Pour supprimer toute vanit� et ambition de la demande, faite par la m�re des fils de Z�b�d�e, Christ am�ne ces derniers � songer aux souffrances futures qu�ils allaient devoir endurer�: ils devaient boire une ��coupe am�re���; une coupe de souffrances, mais autre que celle qui doit d�truire plus tard le m�chant. Elle ne devait �tre que passag�re, mais n�anmoins acerbe�; cette coupe allait �tre dans la main du P�re, Jean�18:11.
Le bapt�me est une ordonnance par laquelle nous sommes ��joints�� au Seigneur, dans Sa communion, selon Ses Promesses�; cela �quivaut � ��souffrir�� pour Christ, �z�chiel 20:37; �sa�e�48:10. Le bapt�me est aussi un t�moignage, il est le signe bien visible de la Gr�ce spirituelle�: c�est donc pour souffrir pour Christ que cette Gr�ce nous a �t� donn�e Philippiens�1:29.
Les fils de Z�b�d�e ne savaient pas ce qu��tait la ��coupe�� que Christ devait boire, ni ce que repr�sentait Son bapt�me. Il est fr�quent de voir des personnes vraiment confiantes envers le Seigneur, mais �tant en m�me temps les moins inform�es sur les souffrances qu�Il dut subir � la croix.
Rien ne produit plus de d�g�ts parmi les fr�res d�une assembl�e qu�un d�sir de grandeur. Nous n�avons jamais vu dans l��criture, les disciples de Christ vraiment se quereller, par contre un d�sir de ��grandeur mutuelle�� r�sidait au fond de leur c�ur.
L�homme qui �uvre pour le Seigneur avec beaucoup de diligence, qui souffre patiemment pour Lui, qui cherche � faire du bien � ses fr�res et qui recherche le salut des �mes, est celui qui est le plus ressemblant � son Ma�tre�: il sera le plus honor� durant toute l��ternit�.
Notre Seigneur parle de Sa mort en des termes relatifs aux sacrifices de jadis. Son sacrifice a �t� effectu� pour effacer les p�ch�s des hommes�: il est v�ritable et substantiel, bien plus que ceux ex�cut�s sous la dispensation de la loi. Christ a �t� la ��Ran�on�� pour beaucoup d��mes, suffisante et efficace pour tous ceux qui L�acceptent pour leur salut. S�il en est ainsi, le pauvre p�cheur tremblant peut dire�: pourquoi ne pourrais-je pas alors en b�n�ficier�?
Matthieu 20:29
(29-34)
Il est bon pour ceux qui subissent une �preuve commune, ou qui ont une infirmit� de corps ou d�esprit, de se r�unir dans la pri�re, afin d��tre soulag�s, et de pouvoir s�encourager mutuellement. Il y a suffisamment de Mis�ricorde disponible en Christ, destin�e � tous ceux qui la Lui demandent�!
Les aveugles mentionn�s dans ce texte �taient sinc�res dans leur pri�re. Ils implor�rent Dieu avec ferveur. Les requ�tes sans conviction ne sont que des d�n�gations. Ces hommes �taient humbles dans leur pri�re, comptant avec foi sur la Mis�ricorde du M�diateur, en faisant appel � Sa piti�. Ils montr�rent leur foi par le titre qu�ils donn�rent � Christ�; c�est certainement mus par le Saint-Esprit qu�ils appel�rent J�sus�: ��Seigneur, Fils de David��. Ils pers�v�r�rent dans la pri�re.
Alors qu�ils imploraient la Mis�ricorde de Christ, il n��tait pas question pour eux d��tre timides ou h�sitants�: ils cri�rent donc plus fort. Christ les encouragea�!
Nous sommes tr�s sensibles aux besoins et aux fardeaux de nos corps, et nous pouvons ais�ment en faire part � notre entourage. Oh, puissions-nous faire de m�me avec nos ��maladies�� de l��me, en particulier pour notre aveuglement spirituel�!
Beaucoup sont spirituellement aveugles, pr�tendant cependant qu�ils voient tr�s bien. J�sus a gu�ri ces aveugles�; quand ils recouvr�rent la vue, ils Le suivirent. En fait, nul ne suit aveugl�ment Christ�: Il ouvre d�abord par Sa Gr�ce les yeux des hommes, et ainsi, Il attire leur c�ur.
Ces miracles sont la r�ponse � notre espoir, quand nous faisons un ��appel�� � J�sus�; puissions-nous �tre sensibles � cette r�ponse et en faire notre pri�re journali�re, pour grandir dans la Gr�ce et dans la connaissance du Seigneur et Sauveur J�sus-Christ�!