La parabole du festin des noces. (1-14) Les pharisiens questionnent J�sus sur le tribut. (15-22) La question des sadduc�ens concernant la r�surrection. (23-33) La base des commandements. (34-40) J�sus questionne les pharisiens. (41-46)
(1-14)
Ce qui peut �tre apport� par l��vangile, aux �mes en p�ril, est repr�sent� dans ce texte par une f�te donn�e par un roi�: on y trouve tout le faste oriental, � l�occasion du mariage du fils de ce grand personnage.
Notre Dieu mis�ricordieux n�a pas seulement pourvu d�une simple nourriture, les �mes en perdition de ses cr�atures rebelles�: Il leur donne un festin royal. Il y a suffisamment d��l�ments dans le salut de Son Fils J�sus-Christ, pour contribuer � notre bien-�tre spirituel pr�sent et � notre bonheur �ternel.
Les premiers invit�s � ce festin �taient les Juifs. Quand les proph�tes de l�Ancien Testament ne pr�dominaient plus, (ni d�ailleurs Jean-Baptiste, ni J�sus Lui-m�me, annon�ant que le royaume de Dieu �tait proche), les ap�tres et ceux qui pr�sentaient l��vangile, furent envoy�s, apr�s la r�surrection de Christ, pour annoncer que ce royaume �tait venu, et pour persuader les �mes d�accepter l�offre du salut.
Les p�cheurs ne viennent pas � Christ, ni au salut qu�Il offre, pour une simple raison�: non qu�ils ne peuvent pas s�approcher de Lui, mais parce qu�ils ne le veulent pas.
Ne pas reconna�tre que Christ est la Lumi�re et ne pas accepter Son merveilleux salut, est le p�ch� fatal de ce monde insouciant. De nombreuses personnes p�rissent � cause de leur simple l�g�ret� quant � ce sujet, alors que d�autres ne montrent pas d�aversion directe�: elles sont insouciantes quant au devenir de leur �me.
Les affaires et les occupations de ce monde emp�chent beaucoup de personnes de s�approcher du Sauveur. Les paysans et les commer�ants, par exemple, doivent s�impliquer compl�tement dans leurs affaires�; mais quels que soient nos int�r�ts ici-bas, nous devons veiller � ce que ces activit�s n�envahissent exag�r�ment notre c�ur, de peur qu�elles ne soient une barri�re entre Christ et nous.
Ce texte d�crit la ruine compl�te qui doit s�abattre sur l��glise et la nation juives. La pers�cution des fid�les serviteurs de Christ montre l�importance de la culpabilit� d�un peuple. L�offre de J�sus, Son salut pour les Pa�ens, n��tait pas attendus�; c��tait une surprise semblable � celle d�un voyageur invit� spontan�ment � un festin de noces royal.
Le but de l��vangile est de rassembler les �mes autour de Christ�; tous les enfants de Dieu sont diss�min�s, Jean�10:16;11.52.
Le cas des hypocrites est repr�sent� dans ce texte, par l�invit� qui n�avait pas rev�tu un habit de noces. Ceci concerne tous ceux qui doivent se pr�parer � un examen rigoureux�; ceux qui ont ��l�habit de noces�� sont ceux qui ont ��rev�tu�� le Seigneur J�sus, qui ont une attitude de chr�tien, qui vivent par la foi en Christ, et pour qui Il repr�sente tout.
La justice de Christ, et la sanctification de l�Esprit, sont toutes les deux n�cessaires, de fa�on semblable. Aucun homme ne porte ��l�habit de noces�� par nature, ni ne peut le r�aliser par lui-m�me. Le jour vient, o� les hypocrites seront appel�s � rendre compte de toutes leurs critiques pr�somptueuses sur la Parole, et leur usurpation des privil�ges de l��vangile. Que ces personnes soient chass�es de ce ��festin spirituel��. Ceux qui marchent d�une mani�re indigne de Christ, perdent tout le bonheur auquel ils pr�tendent, de fa�on pr�somptueuse.
Notre Sauveur termine cette parabole par un enseignement�: les hypocrites passent de la lumi�re de l��vangile, vers les t�n�bres les plus compl�tes. Beaucoup sont appel�s au festin des noces, c�est � dire au salut, mais peu sont rev�tus de l�habit de noces, de la Justice de Christ, et de la sanctification de l�Esprit.
Examinons-nous donc, nous-m�mes, pour voir si nous poss�dons la foi, et cherchons � �tre approuv�s par le Roi�!
Matthieu 22:15
(15-22)
Les pharisiens envoy�rent � J�sus leurs disciples, avec les H�rodiens, (un parti parmi les Juifs)�; tous �taient partisans d�une soumission totale � l�empereur romain.
Bien qu�oppos�s l�un � l�autre, ces partis se sont rejoints, pour s�opposer � Christ. Ce qu�ils annon�aient � Son sujet �tait juste�; le savaient ils vraiment�? En tout cas, b�ni soit Dieu, car en ce qui nous concerne nous savons qu�Il est la V�rit�!
J�sus-Christ �tait un enseignant parfait, Il savait r�prouver fermement. Christ a reconnu la m�chancet� de ces hommes.
Quel que soit le masque que rev�t l�hypocrite, notre Seigneur J�sus discerne tout. Christ ne s�est pas impos� comme un juge, car Son royaume n�est pas de ce monde, mais Il enjoint la soumission paisible aux pouvoirs qui sont en place.
Ses adversaires furent bl�m�s, et Ses disciples enseign�rent que la religion chr�tienne n�est pas l�ennemi du gouvernement civil en place.
Christ est, et sera toujours, un sujet d��tonnement, non seulement pour Ses amis, mais aussi pour Ses ennemis. Tous admirent Sa Sagesse, mais peu s�y soumettent�; tous reconnaissent Sa puissance, mais peu acceptent de Lui ob�ir.
Matthieu 22:23
(23-33)
La doctrine de Christ d�plut aux sadduc�ens irr�ligieux, ainsi qu�aux pharisiens et aux h�rodiens. Elle annon�ai les grandes v�rit�s de la r�surrection et celles d�un Royaume futur, plus qu�elles n�avaient jamais �t� r�v�l�es. Il est vain de chercher � contester syst�matiquement l��tat des choses ici-bas, ni ce qui prendra place dans le futur.
Que la v�rit� soit claire, et elle appara�tra dans toute sa force�! Ayant ainsi r�duit au silence les incroyants, notre Seigneur a continu� de montrer la v�rit� de la doctrine de la R�surrection, � partir des livres de Mo�se. Dieu a d�clar� � Mo�se qu�Il �tait le Dieu des patriarches, morts depuis bien longtemps�; ceci montre qu�ils �taient alors capables de jouir de Ses faveurs, et prouve que la doctrine de la r�surrection est clairement enseign�e dans l�Ancien Testament, comme dans le Nouveau. Mais cette doctrine �tait jusqu�alors partiellement masqu�e, pour �tre compl�tement r�v�l�e, apr�s la r�surrection de Christ, Celui qui allait �tre les ��pr�mices�� de ceux qui �taient ��endormis��.
Toute erreur provient de la m�connaissance des �critures et de la Puissance divine. Dans ce monde, la mort enl�ve chacun, l�un apr�s l�autre�; ainsi se terminent toutes les esp�rances terrestres, les joies, les peines, etc.
Combien sont mis�rables ceux qui n�ont aucune esp�rance dans l�au-del�, une fois dans la tombe�!
Matthieu 22:34
(34-40)
Un docteur de la loi posa une question � notre Seigneur pour L��prouver, tant sur Ses connaissances, que sur Son jugement. L�amour pour Dieu est le premier et le plus grand commandement, l�essentiel de la premi�re table de la loi.
Notre amour pour Dieu doit �tre sinc�re, il ne doit pas �tre constitu� uniquement de paroles.
Notre amour sera toujours bien modeste, compar� � celui du Seigneur�pour nous�; nous devons en cons�quence, engager tous les moyens dont dispose notre �me pour nous tourner vers Lui, dans la cons�cration.
Aimer notre prochain comme nous-m�mes est le deuxi�me grand commandement. L�amour du ��moi��, source des plus grands p�ch�s, doit �tre �touff�, il doit �tre chass� et mortifi�; il existe, malgr� tout, un amour de notre propre personne, qui r�git le plus grand de nos devoirs�: celui de nous pr�occuper du salut de notre �me et de notre �tre.
Nous devons aimer notre prochain avec la m�me ferveur et la m�me droiture que nous-m�mes�; dans de nombreux cas nous devrions faire abn�gation de nous-m�mes... pour le bien des autres.
Que ces deux commandements puissent ��fa�onner�� nos c�urs�!
Matthieu 22:41
(41-46)
Apr�s que Christ eut confondu ses ennemis, Il leur demanda quelles �taient leurs pens�es au sujet du Messie qui �tait promis. Comment peut-il �tre � la fois le Fils de David et en m�me temps son Seigneur�? Il cite � ce sujet Psaumes�110:1.
Si le Christ ne devait �tre qu�un simple homme, existant bien longtemps apr�s la mort de David, comment son a�eul pouvait-il l�appeler ��Seigneur���? Les pharisiens ne purent r�pondre � cette question.
Nul ne peut r�soudre cette difficult�, sinon celui qui accepte le Messie, en tant que Fils de Dieu, et Seigneur de David, dot� de la m�me autorit� que celle du P�re.
Christ a rev�tu la nature humaine, et fut ainsi Dieu, manifest� en chair�; dans ce sens, Il est le Fils de l�homme, le Fils de David.
Il nous appartient de nous demander s�rieusement, avant tout�: ��que pensons-nous de Christ���? Est Il � la fois glorieux � nos yeux, et pr�cieux � nos c�urs�? Puisse-t-Il �tre notre joie, notre confiance, notre tout. Puissions-nous devenir de jour en jour, semblables � Lui, et de plus en plus d�vou�s � Son service�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 22". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-22.html. 1706.
versets 1-46
Matthieu 22:1
La parabole du festin des noces. (1-14)
Les pharisiens questionnent J�sus sur le tribut. (15-22)
La question des sadduc�ens concernant la r�surrection. (23-33)
La base des commandements. (34-40)
J�sus questionne les pharisiens. (41-46)
(1-14)
Ce qui peut �tre apport� par l��vangile, aux �mes en p�ril, est repr�sent� dans ce texte par une f�te donn�e par un roi�: on y trouve tout le faste oriental, � l�occasion du mariage du fils de ce grand personnage.
Notre Dieu mis�ricordieux n�a pas seulement pourvu d�une simple nourriture, les �mes en perdition de ses cr�atures rebelles�: Il leur donne un festin royal. Il y a suffisamment d��l�ments dans le salut de Son Fils J�sus-Christ, pour contribuer � notre bien-�tre spirituel pr�sent et � notre bonheur �ternel.
Les premiers invit�s � ce festin �taient les Juifs. Quand les proph�tes de l�Ancien Testament ne pr�dominaient plus, (ni d�ailleurs Jean-Baptiste, ni J�sus Lui-m�me, annon�ant que le royaume de Dieu �tait proche), les ap�tres et ceux qui pr�sentaient l��vangile, furent envoy�s, apr�s la r�surrection de Christ, pour annoncer que ce royaume �tait venu, et pour persuader les �mes d�accepter l�offre du salut.
Les p�cheurs ne viennent pas � Christ, ni au salut qu�Il offre, pour une simple raison�: non qu�ils ne peuvent pas s�approcher de Lui, mais parce qu�ils ne le veulent pas.
Ne pas reconna�tre que Christ est la Lumi�re et ne pas accepter Son merveilleux salut, est le p�ch� fatal de ce monde insouciant. De nombreuses personnes p�rissent � cause de leur simple l�g�ret� quant � ce sujet, alors que d�autres ne montrent pas d�aversion directe�: elles sont insouciantes quant au devenir de leur �me.
Les affaires et les occupations de ce monde emp�chent beaucoup de personnes de s�approcher du Sauveur. Les paysans et les commer�ants, par exemple, doivent s�impliquer compl�tement dans leurs affaires�; mais quels que soient nos int�r�ts ici-bas, nous devons veiller � ce que ces activit�s n�envahissent exag�r�ment notre c�ur, de peur qu�elles ne soient une barri�re entre Christ et nous.
Ce texte d�crit la ruine compl�te qui doit s�abattre sur l��glise et la nation juives. La pers�cution des fid�les serviteurs de Christ montre l�importance de la culpabilit� d�un peuple. L�offre de J�sus, Son salut pour les Pa�ens, n��tait pas attendus�; c��tait une surprise semblable � celle d�un voyageur invit� spontan�ment � un festin de noces royal.
Le but de l��vangile est de rassembler les �mes autour de Christ�; tous les enfants de Dieu sont diss�min�s, Jean�10:16;11.52.
Le cas des hypocrites est repr�sent� dans ce texte, par l�invit� qui n�avait pas rev�tu un habit de noces. Ceci concerne tous ceux qui doivent se pr�parer � un examen rigoureux�; ceux qui ont ��l�habit de noces�� sont ceux qui ont ��rev�tu�� le Seigneur J�sus, qui ont une attitude de chr�tien, qui vivent par la foi en Christ, et pour qui Il repr�sente tout.
La justice de Christ, et la sanctification de l�Esprit, sont toutes les deux n�cessaires, de fa�on semblable. Aucun homme ne porte ��l�habit de noces�� par nature, ni ne peut le r�aliser par lui-m�me. Le jour vient, o� les hypocrites seront appel�s � rendre compte de toutes leurs critiques pr�somptueuses sur la Parole, et leur usurpation des privil�ges de l��vangile. Que ces personnes soient chass�es de ce ��festin spirituel��. Ceux qui marchent d�une mani�re indigne de Christ, perdent tout le bonheur auquel ils pr�tendent, de fa�on pr�somptueuse.
Notre Sauveur termine cette parabole par un enseignement�: les hypocrites passent de la lumi�re de l��vangile, vers les t�n�bres les plus compl�tes. Beaucoup sont appel�s au festin des noces, c�est � dire au salut, mais peu sont rev�tus de l�habit de noces, de la Justice de Christ, et de la sanctification de l�Esprit.
Examinons-nous donc, nous-m�mes, pour voir si nous poss�dons la foi, et cherchons � �tre approuv�s par le Roi�!
Matthieu 22:15
(15-22)
Les pharisiens envoy�rent � J�sus leurs disciples, avec les H�rodiens, (un parti parmi les Juifs)�; tous �taient partisans d�une soumission totale � l�empereur romain.
Bien qu�oppos�s l�un � l�autre, ces partis se sont rejoints, pour s�opposer � Christ. Ce qu�ils annon�aient � Son sujet �tait juste�; le savaient ils vraiment�? En tout cas, b�ni soit Dieu, car en ce qui nous concerne nous savons qu�Il est la V�rit�!
J�sus-Christ �tait un enseignant parfait, Il savait r�prouver fermement. Christ a reconnu la m�chancet� de ces hommes.
Quel que soit le masque que rev�t l�hypocrite, notre Seigneur J�sus discerne tout. Christ ne s�est pas impos� comme un juge, car Son royaume n�est pas de ce monde, mais Il enjoint la soumission paisible aux pouvoirs qui sont en place.
Ses adversaires furent bl�m�s, et Ses disciples enseign�rent que la religion chr�tienne n�est pas l�ennemi du gouvernement civil en place.
Christ est, et sera toujours, un sujet d��tonnement, non seulement pour Ses amis, mais aussi pour Ses ennemis. Tous admirent Sa Sagesse, mais peu s�y soumettent�; tous reconnaissent Sa puissance, mais peu acceptent de Lui ob�ir.
Matthieu 22:23
(23-33)
La doctrine de Christ d�plut aux sadduc�ens irr�ligieux, ainsi qu�aux pharisiens et aux h�rodiens. Elle annon�ai les grandes v�rit�s de la r�surrection et celles d�un Royaume futur, plus qu�elles n�avaient jamais �t� r�v�l�es. Il est vain de chercher � contester syst�matiquement l��tat des choses ici-bas, ni ce qui prendra place dans le futur.
Que la v�rit� soit claire, et elle appara�tra dans toute sa force�! Ayant ainsi r�duit au silence les incroyants, notre Seigneur a continu� de montrer la v�rit� de la doctrine de la R�surrection, � partir des livres de Mo�se. Dieu a d�clar� � Mo�se qu�Il �tait le Dieu des patriarches, morts depuis bien longtemps�; ceci montre qu�ils �taient alors capables de jouir de Ses faveurs, et prouve que la doctrine de la r�surrection est clairement enseign�e dans l�Ancien Testament, comme dans le Nouveau. Mais cette doctrine �tait jusqu�alors partiellement masqu�e, pour �tre compl�tement r�v�l�e, apr�s la r�surrection de Christ, Celui qui allait �tre les ��pr�mices�� de ceux qui �taient ��endormis��.
Toute erreur provient de la m�connaissance des �critures et de la Puissance divine. Dans ce monde, la mort enl�ve chacun, l�un apr�s l�autre�; ainsi se terminent toutes les esp�rances terrestres, les joies, les peines, etc.
Combien sont mis�rables ceux qui n�ont aucune esp�rance dans l�au-del�, une fois dans la tombe�!
Matthieu 22:34
(34-40)
Un docteur de la loi posa une question � notre Seigneur pour L��prouver, tant sur Ses connaissances, que sur Son jugement. L�amour pour Dieu est le premier et le plus grand commandement, l�essentiel de la premi�re table de la loi.
Notre amour pour Dieu doit �tre sinc�re, il ne doit pas �tre constitu� uniquement de paroles.
Notre amour sera toujours bien modeste, compar� � celui du Seigneur�pour nous�; nous devons en cons�quence, engager tous les moyens dont dispose notre �me pour nous tourner vers Lui, dans la cons�cration.
Aimer notre prochain comme nous-m�mes est le deuxi�me grand commandement. L�amour du ��moi��, source des plus grands p�ch�s, doit �tre �touff�, il doit �tre chass� et mortifi�; il existe, malgr� tout, un amour de notre propre personne, qui r�git le plus grand de nos devoirs�: celui de nous pr�occuper du salut de notre �me et de notre �tre.
Nous devons aimer notre prochain avec la m�me ferveur et la m�me droiture que nous-m�mes�; dans de nombreux cas nous devrions faire abn�gation de nous-m�mes... pour le bien des autres.
Que ces deux commandements puissent ��fa�onner�� nos c�urs�!
Matthieu 22:41
(41-46)
Apr�s que Christ eut confondu ses ennemis, Il leur demanda quelles �taient leurs pens�es au sujet du Messie qui �tait promis. Comment peut-il �tre � la fois le Fils de David et en m�me temps son Seigneur�? Il cite � ce sujet Psaumes�110:1.
Si le Christ ne devait �tre qu�un simple homme, existant bien longtemps apr�s la mort de David, comment son a�eul pouvait-il l�appeler ��Seigneur���? Les pharisiens ne purent r�pondre � cette question.
Nul ne peut r�soudre cette difficult�, sinon celui qui accepte le Messie, en tant que Fils de Dieu, et Seigneur de David, dot� de la m�me autorit� que celle du P�re.
Christ a rev�tu la nature humaine, et fut ainsi Dieu, manifest� en chair�; dans ce sens, Il est le Fils de l�homme, le Fils de David.
Il nous appartient de nous demander s�rieusement, avant tout�: ��que pensons-nous de Christ���? Est Il � la fois glorieux � nos yeux, et pr�cieux � nos c�urs�? Puisse-t-Il �tre notre joie, notre confiance, notre tout. Puissions-nous devenir de jour en jour, semblables � Lui, et de plus en plus d�vou�s � Son service�!