La parabole des dix vierges. (1-13) La parabole des talents. (14-30) Le jugement. (31-46)
(1-13)
Cette parabole des dix vierges retrace une coutume relevant du mariage parmi les Juifs, mais elle se r�f�re �galement au grand jour de la venue de Christ.
Remarquez la nature du christianisme�: en tant que chr�tiens, nous professons nous appuyer sur Christ, L�honorer, et attendre Sa venue. Les enfants de Dieu sinc�res sont les ��vierges sages��, les hypocrites �tant, quant � eux ��les vierges folles��.
Ceux qui, selon la Parole, sont ��sages�� ou ��fous��, sont en fait des personnes qui n�gligent leur �me. Beaucoup tiennent une ��lampe�� en main, montrant ainsi leur profession de foi, mais n�ayant, dans leur c�ur, aucune connaissance saine ni recherche de saintet�, qui puisse leur permettre d�affronter les al�as et les �preuves du pr�sent. Leur c�ur n�est pas rempli des ��saintes dispositions��, que peut donner l�Esprit vivifiant de Dieu. Notre lumi�re doit briller devant les hommes, par le biais de nos bonnes �uvres�; mais cette lumi�re ne peut jaillir bien longtemps, si nous n�en poss�dons pas les principes actifs dans notre c�ur�: la foi en Christ, et l�amour pour Dieu et nos fr�res.
Les vierges de cette parabole se sont d�abord toutes assoupies, puis elles s�endormirent. Le retard de l��poux repr�sente l�espace entre la conversion, v�ritable ou apparente, de ceux qui professent �tre chr�tiens, et la venue de Christ, Celui qui les �tera de cette terre, lors de leur mort�; ce retard peut s�appliquer aussi � la patience divine, pour juger le monde. Bien qu�� notre avis, Christ semble tarder pour revenir, en fait Il respecte le temps pr�vu pour ce retour.
Les vierges sages gard�rent leurs lampes allum�es, mais elles se sont assoupies. Trop de chr�tiens deviennent parfois n�gligents�: un certain degr� d�insouciance r�side en leur c�ur, au lieu de la vigilance. Ceux qui se permettent de commencer � s�assoupir spirituellement, pourront difficilement s�emp�cher de ��dormir���: il leur faudra donc redouter un d�but de d�cadence spirituelle.
Ensuite, le texte nous dit qu�un cri se fit entendre�: ��allez � sa rencontre���! En fait, c�est un appel � ceux qui sont pr�ts. L�avis de l�approche de Christ, l�appel � Le rencontrer, sera un cri de r�veil. M�me ceux qui sont le mieux pr�par�s � rencontrer la mort ont beaucoup � faire pour �tre r�ellement pr�ts, 2�Pierre�3:14. En ce jour, il y aura un v�ritable appel�et Il est primordial de savoir comment nous serons ��trouv�s�� � ce moment, et quel sera l��tat de notre c�ur.
Certaines vierges manquaient d�huile pour alimenter leurs lampes. Ceux qui ne saisissent ��qu�une portion�� de la Gr�ce v�ritable, en ressentiront un certain manque, � un moment ou l�autre. Un semblant de profession de foi peut �clairer un homme lorsqu�il parcourt ce monde, mais ��l��teignoir�� de la vall�e de l�ombre de la mort chassera vite cette modeste lumi�re.
Ceux qui ne prennent pas soin de vivre la ��vie du juste��, voudraient cependant mourir comme �tant des vertueux. Ceux qui veulent �tre sauv�s doivent poss�der la Gr�ce�; et ceux qui poss�dent cette Gr�ce ne doivent nullement l��conomiser�! Le meilleur des hommes a toujours besoin de Christ�! Quand une pauvre �me tourment�e, lors de sa derni�re heure ici-bas, se dirige, en pleine confusion, vers Christ, dans la repentance et la pri�re, la mort vient alors et tout est fini�: elle b�n�ficie alors du salut �ternel�; le triste p�cheur, de son c�t�, dans la m�me situation, reste perdu pour toujours...
Il arrive, parfois trop tard, qu�il faille ��acheter de l�huile spirituelle��, pour la faire br�ler dans nos lampes, alors que nous aurions d� auparavant ��puiser�� dans la Gr�ce, toujours disponible. Seuls pourront aller au ciel plus tard, ceux qui s�y seront d�abord pr�par�s ici-bas. La soudainet� de la mort n�entravera pas le bonheur de notre rencontre avec le Seigneur, du moins si nous nous y sommes pr�par�s�!
La porte de la salle de noces fut ferm�e�: beaucoup chercheront � �tre admis dans le ciel, alors qu�il sera trop tard. La vaine confiance des hypocrites les fait errer bien loin, en qu�te d�un bonheur inaccessible.
L�appel inattendu de la mort peut alarmer le chr�tien�; mais s�il se met sans retard � ��raviver sa lampe�spirituelle��, son t�moignage brillera, souvent d�ailleurs d�un �clat encore plus vif�; une vaine conduite ne peut qu��teindre la lampe d�une �me.
Veillez donc, songez � votre �me�! Soyez sans cesse dans la crainte du Seigneur�!
Matthieu 25:14
(14-30)
Christ ne garde pas les serviteurs paresseux�: en effet, ils ont tout re�u de Lui, et n�ont rien qu�ils puissent consid�rer comme leur appartenant, (mis � part le p�ch�).
Les dons que nous recevons de Christ doivent �tre mis � Son service. Au demeurant, la manifestation de l�Esprit est accord�e � tout homme, afin qu�il en tire profit. Le jour approche o� nous devrons rendre des comptes au Seigneur�: nous devrons tous �tre jug�s pour la ��vigilance spirituelle�� que nous aurons accord�e � notre �me, pour le bien que nous aurons fait aux autres, compte tenu de tous les avantages dont nous avons pu profiter ici-bas. Cela ne signifie pas que gr�ce au don naturel qu�il a re�u du ciel, un homme puisse acc�der de ce fait � la Gr�ce divine. Le chr�tien dispose d�une v�ritable libert� et d�un privil�ge�: pouvoir servir son R�dempteur, en promouvant Sa gloire, et le bien qu�Il accorde � Son peuple�: l�Amour de Christ contraint Son serviteur � ne pas vivre davantage pour lui-m�me, mais pour Celui qui est mort pour lui, et qui est ressuscit�!
Ceux qui estiment qu�il est impossible de plaire � Dieu, et qu�il est vain de Le servir, ne feront rien qui puisse d�velopper la pi�t� dans leur entourage. Ces mauvais serviteurs se plaignent que Dieu exige d�eux plus qu�ils ne sont capables de donner, et qu�Il les sanctionne en raison de leur incapacit�.
Quoiqu�ils puissent pr�tendre, le fait est qu�ils manifestent une certaine aversion pour le caract�re et l��uvre du Seigneur. Le serviteur paresseux est condamn� � �tre priv� du don c�leste qui �t� pr�par� � son intention. Il en est de m�me pour les b�n�dictions qu�il pourrait recevoir ici-bas�; en fait il passe ��� c�t頻 de la Gr�ce, et de tous Ses b�n�fices.
Ceux qui ne sont pas en r�elle communion avec le Seigneur, verront trop tard que tout ce qui aurait pu contribuer � la paix de leur c�ur leur a �t� ��cach� spirituellement��. Ils conna�tront la ruine et seront jet�s dans les ��t�n�bres du dehors��. C�est le sort des condamn�s qui iront en enfer.
Notre Sauveur termine cette parabole en r�p�tant l�enseignement qu�Il avait pr�c�demment donn�, au sujet des serviteurs fid�les�: ne soyons jamais envieux des p�cheurs, et ne convoitons aucun de leurs biens�: ils ne m�nent qu�� la mort�!
Matthieu 25:31
(31-46)
Nous trouvons dans ce texte une description du Jugement dernier�: c�est en fait la suite des explications relatives aux paraboles pr�c�dentes.
Plus tard, aura lieu le Jugement dernier, o� chacun recevra la juste r�tribution de sa vie ici-bas�: la f�licit� �ternelle, ou les tourments. Christ viendra, non seulement dans la Gloire de Son P�re, mais aussi dans Sa propre Gloire, en tant que M�diateur. Le m�chant, comme l�homme pieux cohabitent sur cette terre, dans les m�mes villes, les m�mes �glises, les m�mes familles, sans se conna�tre vraiment l�un l�autre�; tel est le r�sultat de la faiblesse du t�moignage des saints, face aux hypocrisies des p�cheurs�: la mort surprendra les uns comme les autres... En ce jour du Jugement, ils seront alors s�par�s pour toujours.
J�sus-Christ est le grand Berger�; Il sait distinguer imm�diatement les �mes qui Lui appartiennent, de celles qui Lui sont �trang�res. Il n�y a aucune autre distinction possible, seule sera visible la diff�rence entre le rachet� et le p�cheur, entre le sanctifi� et l�impie et cela, de mani�re irr�versible. Dans le ciel, la f�licit� �ternelle des saints sera merveilleuse. Ce sera le Royaume du Seigneur�; la plus grande des possessions ici-bas ne sera que bien modeste, face � cette b�n�diction des saints dans les cieux.
Ce Royaume est pr�par�: le P�re l�a con�u pour les Siens, dans la grandeur de Sa Sagesse et de Sa Puissance�; le Fils l�a ��acquis�� pour eux�; et l�Esprit b�ni, en pr�parant les �mes des rachet�s pour ce Royaume, pr�pare en fait le ciel pour elles�: il est en tous points adapt� � la nouvelle nature de ceux qui sont sanctifi�s. Ce Royaume est pr�par� depuis la fondation du monde. La f�licit� en ce lieu a �t� pr�vue pour les saints, de toute �ternit�. Ils viendront, et en h�riteront.
Nous n�avons pas acquis notre h�ritage spirituel�: c�est Dieu qui nous fait h�ritiers du ciel. Nous ne devons pas supposer que les actes de g�n�rosit� que nous pourrions accomplir ici-bas, puissent donner droit au bonheur �ternel. Les bonnes �uvres op�r�es pour Dieu, par le biais de J�sus-Christ, sont mentionn�es dans ce texte, comme �tant le ��fruit spirituel�� des croyants, rendus saints par l�Esprit de Christ�; ce fruit est le r�sultat de la Gr�ce, conf�r�e � ceux qui accomplissent ces �uvres.
Les m�chants de ce monde ont souvent �t� appel�s � venir � Christ, pour b�n�ficier de la vie et du repos �ternels, mais ils se sont d�tourn�s de ces appels�: de ce fait, il est juste qu�ils soient s�par�s de Christ. Les p�cheurs condamn�s, lors du Jugement, pr�senteront en vain des excuses. Le ch�timent des m�chants sera �ternel�; leur culpabilit� ne peut pas �tre r�voqu�e.
Ainsi la vie et la mort, le bien et le mal, la b�n�diction et la mal�diction, sont plac�s devant nous, pour que nous puissions choisir notre chemin�: tel il sera, telle sera notre destin�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 25". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-25.html. 1706.
versets 1-46
Matthieu 25:1
La parabole des dix vierges. (1-13)
La parabole des talents. (14-30)
Le jugement. (31-46)
(1-13)
Cette parabole des dix vierges retrace une coutume relevant du mariage parmi les Juifs, mais elle se r�f�re �galement au grand jour de la venue de Christ.
Remarquez la nature du christianisme�: en tant que chr�tiens, nous professons nous appuyer sur Christ, L�honorer, et attendre Sa venue. Les enfants de Dieu sinc�res sont les ��vierges sages��, les hypocrites �tant, quant � eux ��les vierges folles��.
Ceux qui, selon la Parole, sont ��sages�� ou ��fous��, sont en fait des personnes qui n�gligent leur �me. Beaucoup tiennent une ��lampe�� en main, montrant ainsi leur profession de foi, mais n�ayant, dans leur c�ur, aucune connaissance saine ni recherche de saintet�, qui puisse leur permettre d�affronter les al�as et les �preuves du pr�sent. Leur c�ur n�est pas rempli des ��saintes dispositions��, que peut donner l�Esprit vivifiant de Dieu. Notre lumi�re doit briller devant les hommes, par le biais de nos bonnes �uvres�; mais cette lumi�re ne peut jaillir bien longtemps, si nous n�en poss�dons pas les principes actifs dans notre c�ur�: la foi en Christ, et l�amour pour Dieu et nos fr�res.
Les vierges de cette parabole se sont d�abord toutes assoupies, puis elles s�endormirent. Le retard de l��poux repr�sente l�espace entre la conversion, v�ritable ou apparente, de ceux qui professent �tre chr�tiens, et la venue de Christ, Celui qui les �tera de cette terre, lors de leur mort�; ce retard peut s�appliquer aussi � la patience divine, pour juger le monde. Bien qu�� notre avis, Christ semble tarder pour revenir, en fait Il respecte le temps pr�vu pour ce retour.
Les vierges sages gard�rent leurs lampes allum�es, mais elles se sont assoupies. Trop de chr�tiens deviennent parfois n�gligents�: un certain degr� d�insouciance r�side en leur c�ur, au lieu de la vigilance. Ceux qui se permettent de commencer � s�assoupir spirituellement, pourront difficilement s�emp�cher de ��dormir���: il leur faudra donc redouter un d�but de d�cadence spirituelle.
Ensuite, le texte nous dit qu�un cri se fit entendre�: ��allez � sa rencontre���! En fait, c�est un appel � ceux qui sont pr�ts. L�avis de l�approche de Christ, l�appel � Le rencontrer, sera un cri de r�veil. M�me ceux qui sont le mieux pr�par�s � rencontrer la mort ont beaucoup � faire pour �tre r�ellement pr�ts, 2�Pierre�3:14. En ce jour, il y aura un v�ritable appel�et Il est primordial de savoir comment nous serons ��trouv�s�� � ce moment, et quel sera l��tat de notre c�ur.
Certaines vierges manquaient d�huile pour alimenter leurs lampes. Ceux qui ne saisissent ��qu�une portion�� de la Gr�ce v�ritable, en ressentiront un certain manque, � un moment ou l�autre. Un semblant de profession de foi peut �clairer un homme lorsqu�il parcourt ce monde, mais ��l��teignoir�� de la vall�e de l�ombre de la mort chassera vite cette modeste lumi�re.
Ceux qui ne prennent pas soin de vivre la ��vie du juste��, voudraient cependant mourir comme �tant des vertueux. Ceux qui veulent �tre sauv�s doivent poss�der la Gr�ce�; et ceux qui poss�dent cette Gr�ce ne doivent nullement l��conomiser�! Le meilleur des hommes a toujours besoin de Christ�! Quand une pauvre �me tourment�e, lors de sa derni�re heure ici-bas, se dirige, en pleine confusion, vers Christ, dans la repentance et la pri�re, la mort vient alors et tout est fini�: elle b�n�ficie alors du salut �ternel�; le triste p�cheur, de son c�t�, dans la m�me situation, reste perdu pour toujours...
Il arrive, parfois trop tard, qu�il faille ��acheter de l�huile spirituelle��, pour la faire br�ler dans nos lampes, alors que nous aurions d� auparavant ��puiser�� dans la Gr�ce, toujours disponible. Seuls pourront aller au ciel plus tard, ceux qui s�y seront d�abord pr�par�s ici-bas. La soudainet� de la mort n�entravera pas le bonheur de notre rencontre avec le Seigneur, du moins si nous nous y sommes pr�par�s�!
La porte de la salle de noces fut ferm�e�: beaucoup chercheront � �tre admis dans le ciel, alors qu�il sera trop tard. La vaine confiance des hypocrites les fait errer bien loin, en qu�te d�un bonheur inaccessible.
L�appel inattendu de la mort peut alarmer le chr�tien�; mais s�il se met sans retard � ��raviver sa lampe�spirituelle��, son t�moignage brillera, souvent d�ailleurs d�un �clat encore plus vif�; une vaine conduite ne peut qu��teindre la lampe d�une �me.
Veillez donc, songez � votre �me�! Soyez sans cesse dans la crainte du Seigneur�!
Matthieu 25:14
(14-30)
Christ ne garde pas les serviteurs paresseux�: en effet, ils ont tout re�u de Lui, et n�ont rien qu�ils puissent consid�rer comme leur appartenant, (mis � part le p�ch�).
Les dons que nous recevons de Christ doivent �tre mis � Son service. Au demeurant, la manifestation de l�Esprit est accord�e � tout homme, afin qu�il en tire profit. Le jour approche o� nous devrons rendre des comptes au Seigneur�: nous devrons tous �tre jug�s pour la ��vigilance spirituelle�� que nous aurons accord�e � notre �me, pour le bien que nous aurons fait aux autres, compte tenu de tous les avantages dont nous avons pu profiter ici-bas. Cela ne signifie pas que gr�ce au don naturel qu�il a re�u du ciel, un homme puisse acc�der de ce fait � la Gr�ce divine. Le chr�tien dispose d�une v�ritable libert� et d�un privil�ge�: pouvoir servir son R�dempteur, en promouvant Sa gloire, et le bien qu�Il accorde � Son peuple�: l�Amour de Christ contraint Son serviteur � ne pas vivre davantage pour lui-m�me, mais pour Celui qui est mort pour lui, et qui est ressuscit�!
Ceux qui estiment qu�il est impossible de plaire � Dieu, et qu�il est vain de Le servir, ne feront rien qui puisse d�velopper la pi�t� dans leur entourage. Ces mauvais serviteurs se plaignent que Dieu exige d�eux plus qu�ils ne sont capables de donner, et qu�Il les sanctionne en raison de leur incapacit�.
Quoiqu�ils puissent pr�tendre, le fait est qu�ils manifestent une certaine aversion pour le caract�re et l��uvre du Seigneur. Le serviteur paresseux est condamn� � �tre priv� du don c�leste qui �t� pr�par� � son intention. Il en est de m�me pour les b�n�dictions qu�il pourrait recevoir ici-bas�; en fait il passe ��� c�t頻 de la Gr�ce, et de tous Ses b�n�fices.
Ceux qui ne sont pas en r�elle communion avec le Seigneur, verront trop tard que tout ce qui aurait pu contribuer � la paix de leur c�ur leur a �t� ��cach� spirituellement��. Ils conna�tront la ruine et seront jet�s dans les ��t�n�bres du dehors��. C�est le sort des condamn�s qui iront en enfer.
Notre Sauveur termine cette parabole en r�p�tant l�enseignement qu�Il avait pr�c�demment donn�, au sujet des serviteurs fid�les�: ne soyons jamais envieux des p�cheurs, et ne convoitons aucun de leurs biens�: ils ne m�nent qu�� la mort�!
Matthieu 25:31
(31-46)
Nous trouvons dans ce texte une description du Jugement dernier�: c�est en fait la suite des explications relatives aux paraboles pr�c�dentes.
Plus tard, aura lieu le Jugement dernier, o� chacun recevra la juste r�tribution de sa vie ici-bas�: la f�licit� �ternelle, ou les tourments. Christ viendra, non seulement dans la Gloire de Son P�re, mais aussi dans Sa propre Gloire, en tant que M�diateur. Le m�chant, comme l�homme pieux cohabitent sur cette terre, dans les m�mes villes, les m�mes �glises, les m�mes familles, sans se conna�tre vraiment l�un l�autre�; tel est le r�sultat de la faiblesse du t�moignage des saints, face aux hypocrisies des p�cheurs�: la mort surprendra les uns comme les autres... En ce jour du Jugement, ils seront alors s�par�s pour toujours.
J�sus-Christ est le grand Berger�; Il sait distinguer imm�diatement les �mes qui Lui appartiennent, de celles qui Lui sont �trang�res. Il n�y a aucune autre distinction possible, seule sera visible la diff�rence entre le rachet� et le p�cheur, entre le sanctifi� et l�impie et cela, de mani�re irr�versible. Dans le ciel, la f�licit� �ternelle des saints sera merveilleuse. Ce sera le Royaume du Seigneur�; la plus grande des possessions ici-bas ne sera que bien modeste, face � cette b�n�diction des saints dans les cieux.
Ce Royaume est pr�par�: le P�re l�a con�u pour les Siens, dans la grandeur de Sa Sagesse et de Sa Puissance�; le Fils l�a ��acquis�� pour eux�; et l�Esprit b�ni, en pr�parant les �mes des rachet�s pour ce Royaume, pr�pare en fait le ciel pour elles�: il est en tous points adapt� � la nouvelle nature de ceux qui sont sanctifi�s. Ce Royaume est pr�par� depuis la fondation du monde. La f�licit� en ce lieu a �t� pr�vue pour les saints, de toute �ternit�. Ils viendront, et en h�riteront.
Nous n�avons pas acquis notre h�ritage spirituel�: c�est Dieu qui nous fait h�ritiers du ciel. Nous ne devons pas supposer que les actes de g�n�rosit� que nous pourrions accomplir ici-bas, puissent donner droit au bonheur �ternel. Les bonnes �uvres op�r�es pour Dieu, par le biais de J�sus-Christ, sont mentionn�es dans ce texte, comme �tant le ��fruit spirituel�� des croyants, rendus saints par l�Esprit de Christ�; ce fruit est le r�sultat de la Gr�ce, conf�r�e � ceux qui accomplissent ces �uvres.
Les m�chants de ce monde ont souvent �t� appel�s � venir � Christ, pour b�n�ficier de la vie et du repos �ternels, mais ils se sont d�tourn�s de ces appels�: de ce fait, il est juste qu�ils soient s�par�s de Christ. Les p�cheurs condamn�s, lors du Jugement, pr�senteront en vain des excuses. Le ch�timent des m�chants sera �ternel�; leur culpabilit� ne peut pas �tre r�voqu�e.
Ainsi la vie et la mort, le bien et le mal, la b�n�diction et la mal�diction, sont plac�s devant nous, pour que nous puissions choisir notre chemin�: tel il sera, telle sera notre destin�!