La foule suit Christ. (1) Il gu�rit un l�preux. (2-4) Un serviteur du centenier est gu�ri. (5-13) Gu�rison de la belle-m�re de Pierre. (14-17) La proposition du scribe z�l�. (18-22) Christ dans une temp�te. (23-27) Il gu�rit deux hommes poss�d�s de d�mons. (28-34)
(1)
Ce verset se rapporte � la fin du sermon pr�c�dent. Ceux � qui Christ s�est fait conna�tre, d�sirent en savoir plus sur Lui.
Matthieu 8:2
(2-4)
Dans ces versets, nous avons un r�cit de Christ, purifiant un l�preux�qui s��tait approch� de Lui, convaincu que J�sus �tait dot� de la Puissance divine.
Cette purification nous enseigne, non seulement � savoir compter sur Christ, Celui qui d�tient tous pouvoirs sur les maladies corporelles et qui peut les gu�rir, mais elle nous enseigne aussi de quelle mani�re nous devons le faire.
Lorsque nous ne sommes pas certains de pouvoir discerner la volont� divine, nous pouvons n�anmoins �tre assur�s de la v�racit� de Sa Sagesse et de Sa Mis�ricorde. Nulle culpabilit� n�est trop grande, qui ne puisse �tre expi�e par le sang de Christ�; nulle corruption n�est trop forte pour que Sa Gr�ce ne puisse la contenir. Pour �tre purifi�s, nous devons nous recommander � la Mis�ricorde du Seigneur�; nous ne pouvons pas le Lui demander comme s�Il avait une dette envers nous, mais nous devons L�implorer humblement, comme pour obtenir une faveur.
Ceux qui recherchent Christ, par la foi, pour recevoir Sa Mis�ricorde et Sa Gr�ce, peuvent �tre certains que selon leur attitude, Il est tout � fait dispos� � leur octroyer librement ces b�n�dictions. Les afflictions que nous pourrions conna�tre et qui finalement nous am�nent au Seigneur, en nous faisant rechercher l�aide et le salut qui viennent de Lui, sont en fait, de v�ritables b�n�dictions�!
Que ceux qui sont ainsi purifi�s de leur ��l�pre spirituelle��, puissent se rendre aupr�s des serviteurs de Dieu et leur exposer leur cas, afin que ces derniers puissent les conseiller, les r�conforter et prier pour eux�!
Matthieu 8:5
(5-13)
Ce centurion, mentionn� dans ce texte, �tait un pa�en, un soldat romain. Bien qu�il soit militaire, c��tait cependant un homme pieux.
Aucune vocation, ni le fait de se trouver en un lieu hostile, ne peuvent �tre une excuse � l�incr�dulit� et au p�ch�. Remarquez comment ce centurion exposa le cas de son serviteur�: nous devons, de m�me, nous sentir concern�s par le sort des �mes de nos enfants et de nos serviteurs, qui peuvent se trouver spirituellement malades, sans toutefois en �tre vraiment conscients, ou qui ne savent pas discerner le bien inh�rent � la pi�t�; nous devons les ��apporter�� � Christ, par la foi et dans la pri�re.
Remarquez �galement l�humilit� de ce centurion�: une �me remplie de modestie est rendue encore plus humble, par l�action de la Gr�ce de Christ.
Observez la grande foi de ce Romain. Plus nous manquons d�assurance en nous-m�mes, plus notre confiance sera affermie en Christ. Le centurion attribuait � J�sus, le pouvoir divin, et la pleine autorit� sur toute cr�ature et puissance de la nature, tel un ma�tre sur ses serviteurs. Nous devrions �tre ainsi, vou�s au service de Dieu�; nous devrions aller et venir, selon les directives de Sa Parole et les dispositions de Sa Providence.
Quand le Fils de l�homme viendra de nouveau ici-bas, Il ne trouvera, h�las, qu�une petite foi, avec, comme cons�quence de modestes ��fruits�spirituels��... Une profession de foi n��tant que parure ext�rieure peut nous faire appeler ��enfants de Dieu���; mais si nous nous satisfaisons de cet �tat, sans avoir rien d�autre � t�moigner, nous serons alors jet�s dehors.
Le serviteur du centurion fut gu�ri de sa maladie, son ma�tre ayant obtenu l�approbation de sa foi. Le message adress� � ce militaire l�est �galement � tous�: ��crois, et tu recevras�; crois seulement��.
Remarquez au passage, la Puissance de Christ, et le pouvoir de la foi. La gu�rison de notre �me est subordonn�e � l�int�r�t manifeste que nous pouvons avoir, pour le sacrifice de Christ�!
Matthieu 8:14
(14-17)
Pierre avait une �pouse, bien qu�il soit ap�tre de J�sus-Christ�: ce fait montre que le Seigneur approuvait cet �tat d�homme mari�, en manifestant sa sollicitude envers la m�re de l��pouse de l�ap�tre. L��glise de Rome, qui interdit aux pr�tres de se marier, est en pure contradiction avec l��tat civil de Pierre (mari�)�: elle se repose, par ailleurs, beaucoup sur ce dernier.
Pierre accueillait sa belle-m�re avec lui, dans sa famille, ce qui manifeste sa bont� envers sa parent�.
Dans la gu�rison spirituelle, l��criture parle, l�Esprit convainc, Il touche le c�ur, ��Il touche la main�� (verset 15 *).
Ceux qui subissent une affection fi�vreuse, en ressortent habituellement affaiblis pendant encore quelques temps�; mais dans ce texte, pour montrer que cette gu�rison �tait vraiment surnaturelle, cette femme, se sentant bien, a pu s�occuper imm�diatement des travaux de la maison. Les miracles que J�sus faisait, �taient connus aux alentours et beaucoup accouraient vers Lui. Il gu�rissait tous les malades, quels qu�ils soient, et quel que soit le cas.
Il y a beaucoup de maladies et de calamit�s qui affectent le corps�; et il est ajout�, dans l��vangile, que J�sus-Christ a pris nos infirmit�s et s�est charg� de nos maladies, pour nous aider et nous r�conforter dans nos afflictions, ce qui est bien plus efficace que tous les �crits des philosophes�?!
N��valuons pas notre travail, nos ennuis ou nos d�penses, lorsque nous faisons du bien aux autres�?!
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.
Matthieu 8:18
(18-22)
Le scribe mentionn� dans ce texte �tait trop empress� dans sa promesse de suivre le Seigneur�; il pr�tendait devenir lui-m�me un �troit collaborateur de Christ. Il semblait �tre tr�s r�solu...
De nombreuses r�solutions d�engagements dans le minist�re �manent d�une conviction h�tive, elles sont prises sans une r�elle r�flexion, qui cependant est n�cessaire�: cela ne m�ne souvent � rien.
Quand ce scribe proposa de suivre Christ, on aurait pu penser qu�il aurait d� �tre encourag� par ce Dernier�; un scribe peut avoir plus de cr�dit et rendre plus de services qu�une douzaine de p�cheurs�; mais Christ a vu l��tat de son c�ur, et Sa r�ponse fut en rapport avec les pens�es de cet homme�: en cela Le Seigneur enseigne � tous comment venir � Lui avec sinc�rit�.
La r�solution de ce scribe semble avoir �t� le r�sultat d�une pens�e inconsid�r�e, guid�e par la convoitise�; en fait Christ n�avait aucun endroit o� reposer sa t�te, et si cet homme voulait Le suivre, il ne devait pas compter �tre mieux loti. Nous avons des raisons de penser qu�ensuite, ce scribe quitta J�sus.
Un autre homme, voulant lui aussi suivre Christ, �tait par contre, trop lent. Tarder dans l�ex�cution d�une t�che, est en quelque sorte aussi n�faste que de se pr�cipiter pour l�ex�cuter. Cet homme demanda d�abord de pouvoir ensevelir son p�re, pour se mettre ensuite au service de Christ. Cela pouvait sembler tout � fait l�gitime, cependant il n�avait pas raison. Il n�avait pas le v�ritable z�le pour ce travail. Enterrer un mort, en particulier un p�re, est une chose respectable, mais ce n��tait pas le moment ad�quat.
Si Christ nous demande d��tre � Son service, notre affection, m�me pour le plus proche de nos parents, et pour tout �l�ment hostile � notre devoir, doit �tre mise de c�t�. Un esprit peu dispos� ne manque jamais d�excuses...
J�sus lui dit�: ��suis-moi���; sans aucun doute, une puissance �manait de cette parole, pour cet homme comme pour les autres�; il a donc suivi Christ, et s�est joint � lui. Le scribe, quant � lui a dit�: ��je te suivrai���; Christ lui r�pondit, pour en quelque sorte�: ��suis-moi��.
La comparaison de ces deux hommes nous indique que nous sommes amen�s � Christ, par la force de Son appel�! Romains�9:16.
Matthieu 8:23
(23-27)
Il est r�confortant, pour ceux qui affrontent la mer en bateau, souvent au p�ril de leur vie, de m�diter sur le fait qu�ils ont un Sauveur en Qui ils peuvent placer leur confiance, et � Qui ils peuvent adresser leurs pri�res�: en effet, le Seigneur sait ce que c�est que d��tre sur une eau tumultueuse, et de braver la temp�te. Ceux qui, avec Christ, traversent ��l�oc�an de ce monde��, doivent s�attendre � des tourmentes.
La nature humaine de Christ ici-bas, semblable en toutes choses � la n�tre, � l�exception du p�ch�, �tait soumise � la fatigue�; Il dormait dans cette barque, pour �prouver la foi de ses disciples. Ces derniers, dans leur crainte, s�approch�rent de leur Ma�tre. Il en est ainsi pour une �me�: quand les convoitises et les tentations nous assaillent et se multiplient, et que Dieu semble ��endormi��, notre �me peut �tre au bord du d�sespoir. Alors un cri monte vers le Seigneur J�sus�: ��ne reste pas silencieux, sinon tout est fini pour moi��.
Beaucoup d��mes pieuses sont cependant faibles dans la foi. Il est possible que des disciples de Christ soient inqui�t�s et remplis de crainte, en un jour d�orage�; se tourmenter en de telles circonstances est mauvais pour eux�: ils peuvent �tre assujettis � des pens�es lugubres ce qui est encore pire.
Les grandes ��temp�tes�� du doute et de la peur�que peut traverser l��me, sous la pression de ��l�esprit d�esclavage��, se terminent quelquefois dans une paix merveilleuse, cr��e et dict�e par l�Esprit d�adoption.
Les disciples furent �tonn�s. Ils n�avaient jamais vu une telle temp�te se transformer sur le champ, en un calme parfait. Celui qui peut faire cela, est capable de diriger toute chose en vue d�encourager la confiance et le r�confort que l�on peut avoir en Lui, m�me au jour le plus orageux�! �sa�e�26:4.
Matthieu 8:28
(28-34)
Les d�mons n�ont rien � faire avec Christ, en tant que Sauveur�; ils n�ont ni esp�rance ni avantage � attendre de Lui.
Oh! Quelle profondeur trouve-t-on, dans le myst�re de l�Amour divin�! Cet homme perdu avait tant � faire avec Christ, alors que les anges d�chus n�ont rien � voir avec Lui�! H�breux�2:16.
Ces d�mons �taient certainement tourment�s�: ils �taient forc�s d�avouer l�excellence qui est en Christ, et cependant, ils n�y avaient pas part. Ces �tres ne d�sirent pas avoir � faire avec Christ, le Souverain.
Remarquez le langage que tiennent ceux qui d�daignent l��vangile de Christ. En fait, il ne faut pas croire que les d�mons n�ont rien � faire avec Christ, en tant que Juge�: ils savent qu�ils Le rencontreront, et il en est ainsi pour tous les hommes.
Satan, avec tous ses moyens, ne peut pas aller plus loin qu�il ne lui est permis�; lui et ses d�mons doivent renoncer � toute possession d�individu, quand Christ l�ordonne. Ils sont incapables de briser la barri�re de protection qui entoure les rachet�s�; ils ne peuvent m�me pas entrer dans un pourceau sans la permission de J�sus�! En fait, dans ce texte, elle leur fut octroy�e.
Dieu souvent, dans Sa Sagesse et Sa Saintet�, permet � Satan de d�ployer toute sa rage. Le diable se h�te alors de pousser les hommes � p�cher�; il les pousse � commettre ce qu�ils ont r�solu de ne pas faire, afin d��prouver ni honte, ni chagrin�: les ��captifs�� soumis � sa volont� sont dans une condition vraiment mis�rable...
Beaucoup de personnes pr�f�rent leur ��pourceaux�spirituels�� au Sauveur, �tant donc s�par�s de Lui et de Son salut. Ils d�sirent, comme des ��pourceaux�� incapables de prendre de la nourriture convenable, que Christ s�en aille de leur c�ur�; ils ne supportent pas que Sa Parole ait la moindre place en eux, parce que cela contrarierait leurs viles convoitises.
Il est tout � fait juste que Christ abandonne tous ceux qui Le m�prisent�; Il leur dira alors�: ��fuyez, �mes maudites, allez vers ceux qui disent maintenant au Tout-puissant�: Laisse-nous��.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-8.html. 1706.
versets 1-34
Matthieu 8:1
La foule suit Christ. (1)
Il gu�rit un l�preux. (2-4)
Un serviteur du centenier est gu�ri. (5-13)
Gu�rison de la belle-m�re de Pierre. (14-17)
La proposition du scribe z�l�. (18-22)
Christ dans une temp�te. (23-27)
Il gu�rit deux hommes poss�d�s de d�mons. (28-34)
(1)
Ce verset se rapporte � la fin du sermon pr�c�dent. Ceux � qui Christ s�est fait conna�tre, d�sirent en savoir plus sur Lui.
Matthieu 8:2
(2-4)
Dans ces versets, nous avons un r�cit de Christ, purifiant un l�preux�qui s��tait approch� de Lui, convaincu que J�sus �tait dot� de la Puissance divine.
Cette purification nous enseigne, non seulement � savoir compter sur Christ, Celui qui d�tient tous pouvoirs sur les maladies corporelles et qui peut les gu�rir, mais elle nous enseigne aussi de quelle mani�re nous devons le faire.
Lorsque nous ne sommes pas certains de pouvoir discerner la volont� divine, nous pouvons n�anmoins �tre assur�s de la v�racit� de Sa Sagesse et de Sa Mis�ricorde. Nulle culpabilit� n�est trop grande, qui ne puisse �tre expi�e par le sang de Christ�; nulle corruption n�est trop forte pour que Sa Gr�ce ne puisse la contenir. Pour �tre purifi�s, nous devons nous recommander � la Mis�ricorde du Seigneur�; nous ne pouvons pas le Lui demander comme s�Il avait une dette envers nous, mais nous devons L�implorer humblement, comme pour obtenir une faveur.
Ceux qui recherchent Christ, par la foi, pour recevoir Sa Mis�ricorde et Sa Gr�ce, peuvent �tre certains que selon leur attitude, Il est tout � fait dispos� � leur octroyer librement ces b�n�dictions. Les afflictions que nous pourrions conna�tre et qui finalement nous am�nent au Seigneur, en nous faisant rechercher l�aide et le salut qui viennent de Lui, sont en fait, de v�ritables b�n�dictions�!
Que ceux qui sont ainsi purifi�s de leur ��l�pre spirituelle��, puissent se rendre aupr�s des serviteurs de Dieu et leur exposer leur cas, afin que ces derniers puissent les conseiller, les r�conforter et prier pour eux�!
Matthieu 8:5
(5-13)
Ce centurion, mentionn� dans ce texte, �tait un pa�en, un soldat romain. Bien qu�il soit militaire, c��tait cependant un homme pieux.
Aucune vocation, ni le fait de se trouver en un lieu hostile, ne peuvent �tre une excuse � l�incr�dulit� et au p�ch�. Remarquez comment ce centurion exposa le cas de son serviteur�: nous devons, de m�me, nous sentir concern�s par le sort des �mes de nos enfants et de nos serviteurs, qui peuvent se trouver spirituellement malades, sans toutefois en �tre vraiment conscients, ou qui ne savent pas discerner le bien inh�rent � la pi�t�; nous devons les ��apporter�� � Christ, par la foi et dans la pri�re.
Remarquez �galement l�humilit� de ce centurion�: une �me remplie de modestie est rendue encore plus humble, par l�action de la Gr�ce de Christ.
Observez la grande foi de ce Romain. Plus nous manquons d�assurance en nous-m�mes, plus notre confiance sera affermie en Christ. Le centurion attribuait � J�sus, le pouvoir divin, et la pleine autorit� sur toute cr�ature et puissance de la nature, tel un ma�tre sur ses serviteurs. Nous devrions �tre ainsi, vou�s au service de Dieu�; nous devrions aller et venir, selon les directives de Sa Parole et les dispositions de Sa Providence.
Quand le Fils de l�homme viendra de nouveau ici-bas, Il ne trouvera, h�las, qu�une petite foi, avec, comme cons�quence de modestes ��fruits�spirituels��... Une profession de foi n��tant que parure ext�rieure peut nous faire appeler ��enfants de Dieu���; mais si nous nous satisfaisons de cet �tat, sans avoir rien d�autre � t�moigner, nous serons alors jet�s dehors.
Le serviteur du centurion fut gu�ri de sa maladie, son ma�tre ayant obtenu l�approbation de sa foi. Le message adress� � ce militaire l�est �galement � tous�: ��crois, et tu recevras�; crois seulement��.
Remarquez au passage, la Puissance de Christ, et le pouvoir de la foi. La gu�rison de notre �me est subordonn�e � l�int�r�t manifeste que nous pouvons avoir, pour le sacrifice de Christ�!
Matthieu 8:14
(14-17)
Pierre avait une �pouse, bien qu�il soit ap�tre de J�sus-Christ�: ce fait montre que le Seigneur approuvait cet �tat d�homme mari�, en manifestant sa sollicitude envers la m�re de l��pouse de l�ap�tre. L��glise de Rome, qui interdit aux pr�tres de se marier, est en pure contradiction avec l��tat civil de Pierre (mari�)�: elle se repose, par ailleurs, beaucoup sur ce dernier.
Pierre accueillait sa belle-m�re avec lui, dans sa famille, ce qui manifeste sa bont� envers sa parent�.
Dans la gu�rison spirituelle, l��criture parle, l�Esprit convainc, Il touche le c�ur, ��Il touche la main�� (verset 15 *).
Ceux qui subissent une affection fi�vreuse, en ressortent habituellement affaiblis pendant encore quelques temps�; mais dans ce texte, pour montrer que cette gu�rison �tait vraiment surnaturelle, cette femme, se sentant bien, a pu s�occuper imm�diatement des travaux de la maison. Les miracles que J�sus faisait, �taient connus aux alentours et beaucoup accouraient vers Lui. Il gu�rissait tous les malades, quels qu�ils soient, et quel que soit le cas.
Il y a beaucoup de maladies et de calamit�s qui affectent le corps�; et il est ajout�, dans l��vangile, que J�sus-Christ a pris nos infirmit�s et s�est charg� de nos maladies, pour nous aider et nous r�conforter dans nos afflictions, ce qui est bien plus efficace que tous les �crits des philosophes�?!
N��valuons pas notre travail, nos ennuis ou nos d�penses, lorsque nous faisons du bien aux autres�?!
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.
Matthieu 8:18
(18-22)
Le scribe mentionn� dans ce texte �tait trop empress� dans sa promesse de suivre le Seigneur�; il pr�tendait devenir lui-m�me un �troit collaborateur de Christ. Il semblait �tre tr�s r�solu...
De nombreuses r�solutions d�engagements dans le minist�re �manent d�une conviction h�tive, elles sont prises sans une r�elle r�flexion, qui cependant est n�cessaire�: cela ne m�ne souvent � rien.
Quand ce scribe proposa de suivre Christ, on aurait pu penser qu�il aurait d� �tre encourag� par ce Dernier�; un scribe peut avoir plus de cr�dit et rendre plus de services qu�une douzaine de p�cheurs�; mais Christ a vu l��tat de son c�ur, et Sa r�ponse fut en rapport avec les pens�es de cet homme�: en cela Le Seigneur enseigne � tous comment venir � Lui avec sinc�rit�.
La r�solution de ce scribe semble avoir �t� le r�sultat d�une pens�e inconsid�r�e, guid�e par la convoitise�; en fait Christ n�avait aucun endroit o� reposer sa t�te, et si cet homme voulait Le suivre, il ne devait pas compter �tre mieux loti. Nous avons des raisons de penser qu�ensuite, ce scribe quitta J�sus.
Un autre homme, voulant lui aussi suivre Christ, �tait par contre, trop lent. Tarder dans l�ex�cution d�une t�che, est en quelque sorte aussi n�faste que de se pr�cipiter pour l�ex�cuter. Cet homme demanda d�abord de pouvoir ensevelir son p�re, pour se mettre ensuite au service de Christ. Cela pouvait sembler tout � fait l�gitime, cependant il n�avait pas raison. Il n�avait pas le v�ritable z�le pour ce travail. Enterrer un mort, en particulier un p�re, est une chose respectable, mais ce n��tait pas le moment ad�quat.
Si Christ nous demande d��tre � Son service, notre affection, m�me pour le plus proche de nos parents, et pour tout �l�ment hostile � notre devoir, doit �tre mise de c�t�. Un esprit peu dispos� ne manque jamais d�excuses...
J�sus lui dit�: ��suis-moi���; sans aucun doute, une puissance �manait de cette parole, pour cet homme comme pour les autres�; il a donc suivi Christ, et s�est joint � lui. Le scribe, quant � lui a dit�: ��je te suivrai���; Christ lui r�pondit, pour en quelque sorte�: ��suis-moi��.
La comparaison de ces deux hommes nous indique que nous sommes amen�s � Christ, par la force de Son appel�! Romains�9:16.
Matthieu 8:23
(23-27)
Il est r�confortant, pour ceux qui affrontent la mer en bateau, souvent au p�ril de leur vie, de m�diter sur le fait qu�ils ont un Sauveur en Qui ils peuvent placer leur confiance, et � Qui ils peuvent adresser leurs pri�res�: en effet, le Seigneur sait ce que c�est que d��tre sur une eau tumultueuse, et de braver la temp�te. Ceux qui, avec Christ, traversent ��l�oc�an de ce monde��, doivent s�attendre � des tourmentes.
La nature humaine de Christ ici-bas, semblable en toutes choses � la n�tre, � l�exception du p�ch�, �tait soumise � la fatigue�; Il dormait dans cette barque, pour �prouver la foi de ses disciples. Ces derniers, dans leur crainte, s�approch�rent de leur Ma�tre. Il en est ainsi pour une �me�: quand les convoitises et les tentations nous assaillent et se multiplient, et que Dieu semble ��endormi��, notre �me peut �tre au bord du d�sespoir. Alors un cri monte vers le Seigneur J�sus�: ��ne reste pas silencieux, sinon tout est fini pour moi��.
Beaucoup d��mes pieuses sont cependant faibles dans la foi. Il est possible que des disciples de Christ soient inqui�t�s et remplis de crainte, en un jour d�orage�; se tourmenter en de telles circonstances est mauvais pour eux�: ils peuvent �tre assujettis � des pens�es lugubres ce qui est encore pire.
Les grandes ��temp�tes�� du doute et de la peur�que peut traverser l��me, sous la pression de ��l�esprit d�esclavage��, se terminent quelquefois dans une paix merveilleuse, cr��e et dict�e par l�Esprit d�adoption.
Les disciples furent �tonn�s. Ils n�avaient jamais vu une telle temp�te se transformer sur le champ, en un calme parfait. Celui qui peut faire cela, est capable de diriger toute chose en vue d�encourager la confiance et le r�confort que l�on peut avoir en Lui, m�me au jour le plus orageux�! �sa�e�26:4.
Matthieu 8:28
(28-34)
Les d�mons n�ont rien � faire avec Christ, en tant que Sauveur�; ils n�ont ni esp�rance ni avantage � attendre de Lui.
Oh! Quelle profondeur trouve-t-on, dans le myst�re de l�Amour divin�! Cet homme perdu avait tant � faire avec Christ, alors que les anges d�chus n�ont rien � voir avec Lui�! H�breux�2:16.
Ces d�mons �taient certainement tourment�s�: ils �taient forc�s d�avouer l�excellence qui est en Christ, et cependant, ils n�y avaient pas part. Ces �tres ne d�sirent pas avoir � faire avec Christ, le Souverain.
Remarquez le langage que tiennent ceux qui d�daignent l��vangile de Christ. En fait, il ne faut pas croire que les d�mons n�ont rien � faire avec Christ, en tant que Juge�: ils savent qu�ils Le rencontreront, et il en est ainsi pour tous les hommes.
Satan, avec tous ses moyens, ne peut pas aller plus loin qu�il ne lui est permis�; lui et ses d�mons doivent renoncer � toute possession d�individu, quand Christ l�ordonne. Ils sont incapables de briser la barri�re de protection qui entoure les rachet�s�; ils ne peuvent m�me pas entrer dans un pourceau sans la permission de J�sus�! En fait, dans ce texte, elle leur fut octroy�e.
Dieu souvent, dans Sa Sagesse et Sa Saintet�, permet � Satan de d�ployer toute sa rage. Le diable se h�te alors de pousser les hommes � p�cher�; il les pousse � commettre ce qu�ils ont r�solu de ne pas faire, afin d��prouver ni honte, ni chagrin�: les ��captifs�� soumis � sa volont� sont dans une condition vraiment mis�rable...
Beaucoup de personnes pr�f�rent leur ��pourceaux�spirituels�� au Sauveur, �tant donc s�par�s de Lui et de Son salut. Ils d�sirent, comme des ��pourceaux�� incapables de prendre de la nourriture convenable, que Christ s�en aille de leur c�ur�; ils ne supportent pas que Sa Parole ait la moindre place en eux, parce que cela contrarierait leurs viles convoitises.
Il est tout � fait juste que Christ abandonne tous ceux qui Le m�prisent�; Il leur dira alors�: ��fuyez, �mes maudites, allez vers ceux qui disent maintenant au Tout-puissant�: Laisse-nous��.