La lecture et l�expos� de la loi. (1-8) Le peuple est invit� � �tre joyeux. (9-12) La f�te des tabernacles, la joie du peuple. (13-18)
(1-8)
Les sacrifices devaient �tre offerts uniquement � la porte du temple�; mais la pri�re et la pr�dication faisaient partie, comme d�ailleurs de nos jours, des services religieux�; aussi pouvaient-elles �tre ex�cut�es en n�importe quel endroit.
Les chefs de famille devraient emmener avec eux, � l��glise, tous les occupants de leur maison, afin qu�ils puissent adorer publiquement Dieu. Les membres d�une famille sont des ���mes � sauver��, et en tant que telles, elles doivent conna�tre la Parole de Dieu, et b�n�ficier ainsi, de la Gr�ce divine. Ceux qui sont jeunes dans la foi, doivent aussi recevoir l�enseignement biblique, et �tre initi�s � toute forme de pi�t�.
Quand les serviteurs de Dieu pr�chent devant un pupitre, ils devraient toujours avoir leur Bible avec eux�; il en �tait ainsi pour Esdras. C�est dans cette Parole qu�il est en effet possible de ��puiser�� toute connaissance�; c�est selon les donn�es de cette Source que l�on peut ainsi dispenser l�enseignement divin. La lecture des �critures dans les assembl�es est une ordonnance de Dieu, par laquelle Il est honor�, et l��glise �difi�e. Ceux qui entendent la Parole, devraient �tre � m�me de La comprendre, sinon Elle risque de n��tre qu�une suite de mots insipides. C�est pour cette raison qu�il est demand� aux enseignants de l��glise, d�expliquer la lecture de la Bible, en y d�voilant toutes Ses subtilit�s. Ce genre de lecture, comme la pr�dication, sont de bonnes pratiques, mais ceux qui lisent doivent �tre bien compris, et ceux qui pr�chent doivent �tre des plus convaincants.
Dans toute la p�riode de l��glise, il plut � Dieu d�accro�tre la pi�t�, non seulement chez ceux qui ont pr�ch� la bonne nouvelle de l��vangile, mais �galement chez ceux qui ont donn� leur avis sur la V�rit� divine, enseign�s par l��criture�; cependant, beaucoup tent�rent d�expliquer vainement la Parole, ne faisant en r�alit�, qu�obscurcir Sa compr�hension, en utilisant des termes non fond�s sur la connaissance, au lieu d��clairer les �mes. Tous ceux qui ��entendent�� doivent, malgr� tout, �tre pr�ts � �tre ��sond�s�� par l��criture�: ils doivent porter toute leur r�flexion sur chaque mot.
La Parole de Dieu exige d��tre lue avec attention. Si nos pens�es ��vagabondent�� �a et l�, il y a un r�el danger de ne rien garder en m�moire, et apr�s toute lecture, nous quitterons l�assembl�e, spirituellement ��vides���!
N�h�mie 8:9
(9-12)
Il �tait vraiment positif, de voir le c�ur des Juifs aussi avide d�entendre les paroles de la loi. Le peuple devait partager son repas avec ceux qui n�avaient rien pr�par�. Lors d�une f�te religieuse, il est du devoir de chacun de distribuer toute nourriture, mat�rielle comme spirituelle, aux �mes affam�es�; la g�n�rosit� divine devrait nous rendre g�n�reux�!
Nous devons non seulement donner � ceux qui nous entourent, mais aussi � ceux qui sont loin de nous.
La force spirituelle du peuple provenait de la joie qu�il �prouvait dans le Seigneur. Plus nous comprenons la Parole de Dieu, plus nous sommes encourag�s � La lire�; les ��t�n�bres�� de l�ennui r�sultent de ��l�obscurit頻 de l�ignorance.
N�h�mie 8:13
(13-18)
Le peuple d�Isra�l constata que des prescriptions �taient consign�es dans la loi, au sujet de la f�te des tabernacles.
Ceux qui cherchent avec diligence � comprendre les �critures, y trouvent sans cesse des ordonnances qu�ils avaient oubli�es. Cette f�te des tabernacles �tait une repr�sentation de la r�sidence du croyant ici-bas (une tente), en quelque sorte une image de la sainte joie que procurent l��vangile et l��glise. La conversion des nations en faveur de Christ, est pr�dite, dans le contexte de cette f�te des tabernacles, Zacharie�14:16.
La v�ritable pi�t� nous fait devenir des ���trangers�� et des ��p�lerins�� sur la terre. Nous lisons et entendons la Parole avec profit, quand nous nous conformons � Ses principes�; quand nous sommes confront�s � notre devoir, nous ne devons pas n�gliger Son enseignement. Il doit �tre une v�ritable nourriture de l��me, sinon Il n�est d�aucune utilit�.
Les Isra�lites se r�jouissaient en Dieu, en Sa bont�. Tels sont les merveilleux moyens, utilis�s par l�Esprit, pour saisir de crainte le c�ur des p�cheurs, et humilier ces derniers devant Dieu. Mais ceux qui tol�rent sans cesse la pratique du p�ch�, et qui n�gligent toute consolation offerte par la Parole et l�Esprit, sont en fait hostiles � toute croissance dans la sanctification.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Nehemiah 8". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/nehemiah-8.html. 1706.
versets 1-18
N�h�mie 8:1
La lecture et l�expos� de la loi. (1-8)
Le peuple est invit� � �tre joyeux. (9-12)
La f�te des tabernacles, la joie du peuple. (13-18)
(1-8)
Les sacrifices devaient �tre offerts uniquement � la porte du temple�; mais la pri�re et la pr�dication faisaient partie, comme d�ailleurs de nos jours, des services religieux�; aussi pouvaient-elles �tre ex�cut�es en n�importe quel endroit.
Les chefs de famille devraient emmener avec eux, � l��glise, tous les occupants de leur maison, afin qu�ils puissent adorer publiquement Dieu. Les membres d�une famille sont des ���mes � sauver��, et en tant que telles, elles doivent conna�tre la Parole de Dieu, et b�n�ficier ainsi, de la Gr�ce divine. Ceux qui sont jeunes dans la foi, doivent aussi recevoir l�enseignement biblique, et �tre initi�s � toute forme de pi�t�.
Quand les serviteurs de Dieu pr�chent devant un pupitre, ils devraient toujours avoir leur Bible avec eux�; il en �tait ainsi pour Esdras. C�est dans cette Parole qu�il est en effet possible de ��puiser�� toute connaissance�; c�est selon les donn�es de cette Source que l�on peut ainsi dispenser l�enseignement divin. La lecture des �critures dans les assembl�es est une ordonnance de Dieu, par laquelle Il est honor�, et l��glise �difi�e. Ceux qui entendent la Parole, devraient �tre � m�me de La comprendre, sinon Elle risque de n��tre qu�une suite de mots insipides. C�est pour cette raison qu�il est demand� aux enseignants de l��glise, d�expliquer la lecture de la Bible, en y d�voilant toutes Ses subtilit�s. Ce genre de lecture, comme la pr�dication, sont de bonnes pratiques, mais ceux qui lisent doivent �tre bien compris, et ceux qui pr�chent doivent �tre des plus convaincants.
Dans toute la p�riode de l��glise, il plut � Dieu d�accro�tre la pi�t�, non seulement chez ceux qui ont pr�ch� la bonne nouvelle de l��vangile, mais �galement chez ceux qui ont donn� leur avis sur la V�rit� divine, enseign�s par l��criture�; cependant, beaucoup tent�rent d�expliquer vainement la Parole, ne faisant en r�alit�, qu�obscurcir Sa compr�hension, en utilisant des termes non fond�s sur la connaissance, au lieu d��clairer les �mes. Tous ceux qui ��entendent�� doivent, malgr� tout, �tre pr�ts � �tre ��sond�s�� par l��criture�: ils doivent porter toute leur r�flexion sur chaque mot.
La Parole de Dieu exige d��tre lue avec attention. Si nos pens�es ��vagabondent�� �a et l�, il y a un r�el danger de ne rien garder en m�moire, et apr�s toute lecture, nous quitterons l�assembl�e, spirituellement ��vides���!
N�h�mie 8:9
(9-12)
Il �tait vraiment positif, de voir le c�ur des Juifs aussi avide d�entendre les paroles de la loi. Le peuple devait partager son repas avec ceux qui n�avaient rien pr�par�. Lors d�une f�te religieuse, il est du devoir de chacun de distribuer toute nourriture, mat�rielle comme spirituelle, aux �mes affam�es�; la g�n�rosit� divine devrait nous rendre g�n�reux�!
Nous devons non seulement donner � ceux qui nous entourent, mais aussi � ceux qui sont loin de nous.
La force spirituelle du peuple provenait de la joie qu�il �prouvait dans le Seigneur. Plus nous comprenons la Parole de Dieu, plus nous sommes encourag�s � La lire�; les ��t�n�bres�� de l�ennui r�sultent de ��l�obscurit頻 de l�ignorance.
N�h�mie 8:13
(13-18)
Le peuple d�Isra�l constata que des prescriptions �taient consign�es dans la loi, au sujet de la f�te des tabernacles.
Ceux qui cherchent avec diligence � comprendre les �critures, y trouvent sans cesse des ordonnances qu�ils avaient oubli�es. Cette f�te des tabernacles �tait une repr�sentation de la r�sidence du croyant ici-bas (une tente), en quelque sorte une image de la sainte joie que procurent l��vangile et l��glise. La conversion des nations en faveur de Christ, est pr�dite, dans le contexte de cette f�te des tabernacles, Zacharie�14:16.
La v�ritable pi�t� nous fait devenir des ���trangers�� et des ��p�lerins�� sur la terre. Nous lisons et entendons la Parole avec profit, quand nous nous conformons � Ses principes�; quand nous sommes confront�s � notre devoir, nous ne devons pas n�gliger Son enseignement. Il doit �tre une v�ritable nourriture de l��me, sinon Il n�est d�aucune utilit�.
Les Isra�lites se r�jouissaient en Dieu, en Sa bont�. Tels sont les merveilleux moyens, utilis�s par l�Esprit, pour saisir de crainte le c�ur des p�cheurs, et humilier ces derniers devant Dieu. Mais ceux qui tol�rent sans cesse la pratique du p�ch�, et qui n�gligent toute consolation offerte par la Parole et l�Esprit, sont en fait hostiles � toute croissance dans la sanctification.