La r�bellion de Kor�, Dathan, et Abiram�; Kor� conteste l�autorit� du sacerdoce. (1-11) D�sob�issance de Dathan et d�Abiram. (12-15) La gloire de l��ternel appara�t�; l�intercession de Mo�se et d�Aaron. (16-22) La terre engloutit Dathan et Abiram. (23-34) Les compagnons de Kor� sont consum�s. (35-40) Le peuple murmure�; une plaie est envoy�e. (41-50)
(1-11)
L�orgueil et l�ambition sont souvent � l�origine de fautes graves, que ce soit dans l��glise ou dans le monde.
Dans ce texte, les contestataires se sont rebell�s contre l��tablissement du sacerdoce d�Aaron et de sa famille. Dans leur insolence, ils trouv�rent quelques raisons pour mettre en doute la puret� du peuple et la faveur divine � son �gard, au vu des p�ch�s qu�il commit si fr�quemment et des manifestations de col�re de l��ternel qui en r�sult�rent. Ces hommes se soulev�rent injustement contre Mo�se et Aaron, voulant s�accaparer tous les honneurs et se disant �tre ��appel�s�� par Dieu�!
Remarquez au passage, les points suivants�:
- La folie de ceux qui osent contester les �uvres de l�Esprit, et qui r�sistent contre ceux que Dieu a �tablis pour Son service.- � quels dangers risquent de s�exposer, m�me les meilleurs des hommes, en s�opposant aux serviteurs de Dieu. Mo�se chercha conseil aupr�s de l��ternel. Dans ce genre de situation, le c�ur de l�homme sage recherche en g�n�ral la r�ponse la plus appropri�e, sous le couvert du conseil divin.
Mo�se rappela le privil�ge qu�avaient les L�vites, pour essayer de convaincre les contestataires de leur erreur. Cela nous enseigne de ne pas jalouser ceux qui sont au dessus de nous, tout en respectant ceux qui ont une position inf�rieure � la n�tre�!
Nombres 16:12
(12-15)
Mo�se convoqua Dathan et Abiram afin d��couter leurs griefs, mais ces derniers ne voulurent pas s�humilier. Ils continu�rent � porter de fausses accusations contre le patriarche. Ceux qui ont le plus de m�rite subissent parfois les critiques les plus acerbes�! Mo�se, bien que soumis et humble devant l��ternel, se mit vraiment en col�re�; il ne pouvait supporter de voir le peuple courir � la ruine. Le patriarche s�en remit � l�int�grit� Divine. Il convoqua donc Dathan et Abiram, au matin suivant, � l�heure o� Aaron devait offrir l�encens. Kor� accepta de se rendre au rendez-vous. Les hommes orgueilleux sont souvent assez fiers de leur niveau social, mais souvent ils se pr�cipitent alors vers leur chute fatale�!
Nombres 16:16
(16-22)
La Gloire de l��ternel qui apparut pour instituer Aaron dans son minist�re, L�vitique�9:23, se manifeste � nouveau pour confirmer au peuple, la place et le r�le du patriarche, afin de confondre ceux qui remettaient en question cette institution.
Il n�y a rien de plus terrible, pour ceux qui sont conscients de leurs fautes, que de se trouver face � la Gloire de Dieu. Notez � quel point il est dangereux de s�associer avec les p�cheurs et de participer � leurs entreprises�!
Bien qu�une partie des enfants d�Isra�l ait abandonn� avec tra�trise le droit chemin, Mo�se et Aaron, en tant que ��bergers�� du peuple, tent�rent quand m�me de les sauver.
Si les autres chutent, cela ne doit pas nous emp�cher de chercher � les assister. Mo�se et Aaron, en tant que dirigeants, firent, pour terminer, une pri�re d�intercession pour les enfants d�Isra�l.
Nombres 16:23
(23-34)
Les soixante dix anciens d�Isra�l suivirent Mo�se, qui allait voir Dathan et Abiram. Il est de notre devoir, dans la mesure de nos possibilit�s, d�encourager et d�aider les autorit�s quand ces derni�res rencontrent des difficult�s. Ceux qui ne veulent pas p�rir avec les p�cheurs doivent s��loigner de leur compagnie et s�en s�parer.
Tous ces faits �taient en fait une r�ponse � la pri�re de Mo�se�: il avait demand� � Dieu de toucher le c�ur des Isra�lites afin que ces derniers ne comptent plus sur leur propre puissance pour �tre en s�curit�.
Se s�parer de la compagnie des m�chants est un des signes manifestes de notre salut. Dieu, dans Sa justice, laisse les c�urs rebelles s�enliser dans leur opini�tret� et leur duret�.
Alors qu�Isra�l attendait un signe du ciel, Mo�se, conduit par la main divine, d�clare n��tre qu�un imposteur si les rebelles en question meurent simplement de mort naturelle. D�s que ces paroles furent prononc�es par le patriarche, Dieu commanda � la terre de s�ouvrir, pour engloutir ces hommes iniques. M�me les enfants moururent avec leurs parents�: nous ne pouvons pas vraiment dire pour quel mal, une telle sentence fut ex�cut�e vis-�-vis de ces jeunes, ni comment Dieu, dans Sa bont�, a pu faire cela�; ce dont nous sommes s�rs, c�est qu�Il agit avec une Justice parfaite�!
Ces personnes moururent d�une mani�re assez inhabituelle. Dieu, quand bon Lui semble, a d��tranges moyens de punition � l��gard des p�cheurs�; cette histoire est tr�s significative.
Si nous consid�rons combien la terre est, dans une certaine mani�re, charg�e du poids de tous les p�ch�s des hommes, nous sommes en droit de nous demander comment elle ne s��croule pas sous une telle charge�! La ruine que subissent les p�cheurs devrait nous servir d�avertissement.
Puissions-nous, par la foi, entendre les cris de ceux qui sont tomb�s dans l�ab�me�! Nous serions alors plus diligents pour sauver nos vies, de peur de tomber comme eux sous la cons�quence de nos p�ch�s.
Nombres 16:35
(35-40)
Un feu sortit d�aupr�s de l��ternel et consuma les deux cent cinquante hommes qui avaient offert de l�encens�; Aaron fut �pargn�, bien qu�il se t�nt parmi ces hommes. Dieu est jaloux des honneurs dus � Ses institutions, Il ne permet pas qu�elles soient galvaud�es. Le sacrifice de l�homme p�cheur est en abomination � l��ternel. L�offrande de l�encens �tait un acte rituel et en tant que tel, devait �tre accompli � la Gloire de Dieu. Les lames �tendues pour couvrir l�autel �taient l� pour rappeler cette triste histoire aux enfants d�Isra�l et aux �trangers, afin que tous, dans une respectueuse humilit�, puissent �prouver un sentiment de crainte. Ces hommes iniques subirent la destruction � la foi de leur corps et de leur �me. Tous ceux qui transgressent la loi divine et qui se moquent de l��vangile, choisissent et finissent par aimer tout ce qui m�ne � la mort.
Nombres 16:41
(41-50)
La terre s��tait � peine referm�e que d�j� le peuple commettait les m�mes p�ch�s�: Il murmurait contre Mo�se et Aaron, sans se soucier de la punition envoy�e pr�c�demment par l��ternel. Les Isra�lites accusaient les deux patriarches d�avoir fait mourir le peuple de Dieu�: cette trag�die ne pouvait �tre, d�apr�s eux, que le r�sultat du Jugement divin et de Sa Justice. La persistance d�Isra�l dans sa m�connaissance de la terreur qui doit d�couler de la loi divine et des jugements qui peuvent en r�sulter, cette m�me terreur qu�il avait eue lorsque la loi avait �t� donn�e sur le Mont Sina�, montre combien il est n�cessaire que la gr�ce de Dieu change le c�ur et le comportement humains. L�amour est capable de faire ce que la terreur ne peut accomplir. Mo�se et Aaron interc�d�rent aupr�s de l��ternel pour implorer Sa gr�ce, mesurant tr�s bien la gravit� du p�ch� commis par le peuple. Aaron se pr�senta et br�la de l�encens entre les morts et les vivants, non pas pour purifier l�air ambiant mais pour apaiser la col�re divine. Aaron �tant vraiment soucieux de la vie de chaque Isra�lite, fit tout son possible pour arr�ter la "plaie" rapidement. � chaque fois que le mal a �t� commis, sachons, dans la mesure du possible, le ��r�parer�� en pratiquant le bien.
Aaron �tait en quelque sorte une image de Christ. Le monde est infect� par le p�ch�: seule la Croix et l�intercession de J�sus-Christ demeurent et sont capables de purifier cette infection.
Aaron vint parmi le camp des Isra�lites fautifs. Il se tint entre les morts et les vivants, tel un ��m�diateur�� entre le Juge �ternel et les �mes condamn�es. En ce qui nous concerne, nous avons la r�demption au travers du sang de J�sus, la r�mission de nos p�ch�s. Nous pouvons admirer dans ce passage, la r�elle d�votion d�Aaron.
Nous ne pourrons jamais assez b�nir et louer la Gr�ce merveilleuse et l�Amour qui ont anim� le c�ur de notre Sauveur, quand Il prit notre place � la croix, pour racheter nos p�ch�s. Oui, vraiment, Dieu a manifest� Son Amour envers nous, alors que nous �tions p�cheurs, Christ est mort pour nous, Romains�5:8�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 16". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-16.html. 1706.
versets 1-50
Nombres 16:1
La r�bellion de Kor�, Dathan, et Abiram�; Kor� conteste l�autorit� du sacerdoce. (1-11)
D�sob�issance de Dathan et d�Abiram. (12-15)
La gloire de l��ternel appara�t�; l�intercession de Mo�se et d�Aaron. (16-22)
La terre engloutit Dathan et Abiram. (23-34)
Les compagnons de Kor� sont consum�s. (35-40)
Le peuple murmure�; une plaie est envoy�e. (41-50)
(1-11)
L�orgueil et l�ambition sont souvent � l�origine de fautes graves, que ce soit dans l��glise ou dans le monde.
Dans ce texte, les contestataires se sont rebell�s contre l��tablissement du sacerdoce d�Aaron et de sa famille. Dans leur insolence, ils trouv�rent quelques raisons pour mettre en doute la puret� du peuple et la faveur divine � son �gard, au vu des p�ch�s qu�il commit si fr�quemment et des manifestations de col�re de l��ternel qui en r�sult�rent. Ces hommes se soulev�rent injustement contre Mo�se et Aaron, voulant s�accaparer tous les honneurs et se disant �tre ��appel�s�� par Dieu�!
Remarquez au passage, les points suivants�:
- La folie de ceux qui osent contester les �uvres de l�Esprit, et qui r�sistent contre ceux que Dieu a �tablis pour Son service.- � quels dangers risquent de s�exposer, m�me les meilleurs des hommes, en s�opposant aux serviteurs de Dieu. Mo�se chercha conseil aupr�s de l��ternel. Dans ce genre de situation, le c�ur de l�homme sage recherche en g�n�ral la r�ponse la plus appropri�e, sous le couvert du conseil divin.
Mo�se rappela le privil�ge qu�avaient les L�vites, pour essayer de convaincre les contestataires de leur erreur. Cela nous enseigne de ne pas jalouser ceux qui sont au dessus de nous, tout en respectant ceux qui ont une position inf�rieure � la n�tre�!
Nombres 16:12
(12-15)
Mo�se convoqua Dathan et Abiram afin d��couter leurs griefs, mais ces derniers ne voulurent pas s�humilier. Ils continu�rent � porter de fausses accusations contre le patriarche. Ceux qui ont le plus de m�rite subissent parfois les critiques les plus acerbes�! Mo�se, bien que soumis et humble devant l��ternel, se mit vraiment en col�re�; il ne pouvait supporter de voir le peuple courir � la ruine. Le patriarche s�en remit � l�int�grit� Divine. Il convoqua donc Dathan et Abiram, au matin suivant, � l�heure o� Aaron devait offrir l�encens. Kor� accepta de se rendre au rendez-vous. Les hommes orgueilleux sont souvent assez fiers de leur niveau social, mais souvent ils se pr�cipitent alors vers leur chute fatale�!
Nombres 16:16
(16-22)
La Gloire de l��ternel qui apparut pour instituer Aaron dans son minist�re, L�vitique�9:23, se manifeste � nouveau pour confirmer au peuple, la place et le r�le du patriarche, afin de confondre ceux qui remettaient en question cette institution.
Il n�y a rien de plus terrible, pour ceux qui sont conscients de leurs fautes, que de se trouver face � la Gloire de Dieu. Notez � quel point il est dangereux de s�associer avec les p�cheurs et de participer � leurs entreprises�!
Bien qu�une partie des enfants d�Isra�l ait abandonn� avec tra�trise le droit chemin, Mo�se et Aaron, en tant que ��bergers�� du peuple, tent�rent quand m�me de les sauver.
Si les autres chutent, cela ne doit pas nous emp�cher de chercher � les assister. Mo�se et Aaron, en tant que dirigeants, firent, pour terminer, une pri�re d�intercession pour les enfants d�Isra�l.
Nombres 16:23
(23-34)
Les soixante dix anciens d�Isra�l suivirent Mo�se, qui allait voir Dathan et Abiram. Il est de notre devoir, dans la mesure de nos possibilit�s, d�encourager et d�aider les autorit�s quand ces derni�res rencontrent des difficult�s. Ceux qui ne veulent pas p�rir avec les p�cheurs doivent s��loigner de leur compagnie et s�en s�parer.
Tous ces faits �taient en fait une r�ponse � la pri�re de Mo�se�: il avait demand� � Dieu de toucher le c�ur des Isra�lites afin que ces derniers ne comptent plus sur leur propre puissance pour �tre en s�curit�.
Se s�parer de la compagnie des m�chants est un des signes manifestes de notre salut. Dieu, dans Sa justice, laisse les c�urs rebelles s�enliser dans leur opini�tret� et leur duret�.
Alors qu�Isra�l attendait un signe du ciel, Mo�se, conduit par la main divine, d�clare n��tre qu�un imposteur si les rebelles en question meurent simplement de mort naturelle. D�s que ces paroles furent prononc�es par le patriarche, Dieu commanda � la terre de s�ouvrir, pour engloutir ces hommes iniques. M�me les enfants moururent avec leurs parents�: nous ne pouvons pas vraiment dire pour quel mal, une telle sentence fut ex�cut�e vis-�-vis de ces jeunes, ni comment Dieu, dans Sa bont�, a pu faire cela�; ce dont nous sommes s�rs, c�est qu�Il agit avec une Justice parfaite�!
Ces personnes moururent d�une mani�re assez inhabituelle. Dieu, quand bon Lui semble, a d��tranges moyens de punition � l��gard des p�cheurs�; cette histoire est tr�s significative.
Si nous consid�rons combien la terre est, dans une certaine mani�re, charg�e du poids de tous les p�ch�s des hommes, nous sommes en droit de nous demander comment elle ne s��croule pas sous une telle charge�! La ruine que subissent les p�cheurs devrait nous servir d�avertissement.
Puissions-nous, par la foi, entendre les cris de ceux qui sont tomb�s dans l�ab�me�! Nous serions alors plus diligents pour sauver nos vies, de peur de tomber comme eux sous la cons�quence de nos p�ch�s.
Nombres 16:35
(35-40)
Un feu sortit d�aupr�s de l��ternel et consuma les deux cent cinquante hommes qui avaient offert de l�encens�; Aaron fut �pargn�, bien qu�il se t�nt parmi ces hommes. Dieu est jaloux des honneurs dus � Ses institutions, Il ne permet pas qu�elles soient galvaud�es. Le sacrifice de l�homme p�cheur est en abomination � l��ternel. L�offrande de l�encens �tait un acte rituel et en tant que tel, devait �tre accompli � la Gloire de Dieu. Les lames �tendues pour couvrir l�autel �taient l� pour rappeler cette triste histoire aux enfants d�Isra�l et aux �trangers, afin que tous, dans une respectueuse humilit�, puissent �prouver un sentiment de crainte. Ces hommes iniques subirent la destruction � la foi de leur corps et de leur �me. Tous ceux qui transgressent la loi divine et qui se moquent de l��vangile, choisissent et finissent par aimer tout ce qui m�ne � la mort.
Nombres 16:41
(41-50)
La terre s��tait � peine referm�e que d�j� le peuple commettait les m�mes p�ch�s�: Il murmurait contre Mo�se et Aaron, sans se soucier de la punition envoy�e pr�c�demment par l��ternel. Les Isra�lites accusaient les deux patriarches d�avoir fait mourir le peuple de Dieu�: cette trag�die ne pouvait �tre, d�apr�s eux, que le r�sultat du Jugement divin et de Sa Justice. La persistance d�Isra�l dans sa m�connaissance de la terreur qui doit d�couler de la loi divine et des jugements qui peuvent en r�sulter, cette m�me terreur qu�il avait eue lorsque la loi avait �t� donn�e sur le Mont Sina�, montre combien il est n�cessaire que la gr�ce de Dieu change le c�ur et le comportement humains. L�amour est capable de faire ce que la terreur ne peut accomplir. Mo�se et Aaron interc�d�rent aupr�s de l��ternel pour implorer Sa gr�ce, mesurant tr�s bien la gravit� du p�ch� commis par le peuple. Aaron se pr�senta et br�la de l�encens entre les morts et les vivants, non pas pour purifier l�air ambiant mais pour apaiser la col�re divine. Aaron �tant vraiment soucieux de la vie de chaque Isra�lite, fit tout son possible pour arr�ter la "plaie" rapidement. � chaque fois que le mal a �t� commis, sachons, dans la mesure du possible, le ��r�parer�� en pratiquant le bien.
Aaron �tait en quelque sorte une image de Christ. Le monde est infect� par le p�ch�: seule la Croix et l�intercession de J�sus-Christ demeurent et sont capables de purifier cette infection.
Aaron vint parmi le camp des Isra�lites fautifs. Il se tint entre les morts et les vivants, tel un ��m�diateur�� entre le Juge �ternel et les �mes condamn�es. En ce qui nous concerne, nous avons la r�demption au travers du sang de J�sus, la r�mission de nos p�ch�s. Nous pouvons admirer dans ce passage, la r�elle d�votion d�Aaron.
Nous ne pourrons jamais assez b�nir et louer la Gr�ce merveilleuse et l�Amour qui ont anim� le c�ur de notre Sauveur, quand Il prit notre place � la croix, pour racheter nos p�ch�s. Oui, vraiment, Dieu a manifest� Son Amour envers nous, alors que nous �tions p�cheurs, Christ est mort pour nous, Romains�5:8�!