Bible Commentaries
Nombres 21

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-35

Nombres 21:1

Les Canan�ens d�Arad sont livr�s entre les mains d�Isra�l. (1-3)
Le peuple murmure, il est harcel� par les serpents venimeux�; les Isra�lites se repentent, ils sont gu�ris par le biais du serpent d�airain. (4-9)
Les Isra�lites continuent leur voyage. (10-20)
Sihon et Og sont vaincus, leurs terres sont prises par Isra�l. (21-35)

(1-3)

Avant que le peuple n�ait contourn� le pays d��dom, il fut attaqu� dans le d�sert, par le roi d�Arad, venant du sud de Canaan. Des Isra�lites furent faits prisonniers. Cela leur montra qu�ils devaient se confier davantage en l��ternel�!

Nombres 21:4

(4-9)

Les enfants d�Isra�l �taient fatigu�s, ils devaient en effet contourner, dans leur marche, le pays d��dom. Ils exprimaient leur m�contentement au sujet de ce que Dieu avait fait � leur �gard et commen�aient � ne plus �tre confiants en l�avenir que ce Dernier leur avait promis. Tout les rebutait, m�me la manne.

Ne d�daignons pas l�enseignement de la Parole de Dieu, sachons bien en mesurer toute la valeur. Cette Parole est le ��pain de vie��, un pain substantiel, Elle nourrit ceux, qui par la foi, la lisent assid�ment�; la Parole m�ne vers la vie �ternelle, certains la nomment�: le ��pain de lumi�re��.

Nous voyons dans ce texte, le jugement que Dieu apporta contre les Isra�lites qui murmur�rent. Il leur envoya des serpents br�lants, dont les piq�res ou les morsures �taient mortelles. Le fait que ces serpents soient br�lants, montrait bien aux enfants d�Isra�l la r�alit� de leur p�ch�; le peuple se soumit, face � cette punition. L��ternel r�pondit alors d�une mani�re merveilleuse. Les Juifs �taient bien conscients que ce n��tait pas le serpent d�airain qui les gu�rissait des morsures br�lantes�: mais en le regardant, ils tournaient en fait leur regard vers Dieu, le Seul qui soit capable de les sauver.

On retrouve dans ce r�cit une image de l��vangile. Notre Sauveur a d�clar�, dans Jean�3:14-15�: ��et comme Mo�se �leva le serpent dans le d�sert, il faut de m�me que le Fils de l�homme soit �lev�, afin que quiconque croit en lui ait la vie �ternelle��.

Comparez ce fl�au � ceux que nous subissons de nos jours�: le p�ch� mord comme un serpent, il pique comme une vip�re. Dans les deux cas, le rem�de est le m�me�: les H�breux regardaient vers le serpent d�airain et ils vivaient�; en ce qui nous concerne, si nous croyons, nous de p�rirons pas. C�est par la foi que nous tournons le regard vers J�sus, H�breux�12:2. Celui donc qui agit de la sorte est parfaitement gu�ri, qu�il se trouve dans un cas d�sesp�r�, ou qu�il ait des probl�mes de vue, m�me s�il est loin de tout�!

Le Seigneur peut nous soulager des d�tresses et des dangers qui nous assaillent, ce qu�aucun homme ne serait jamais capable de faire�! Remarquez � quel point le venin du ��Serpent ancien�� est mortel�: il enflamme les passions humaines, poussant les �mes � commettre le p�ch�, dont la cons�quence finale n�est que la destruction�; il en �tait de m�me pour les enfants d�Isra�l, qui �taient parfaitement conscients du danger qui les mena�ait�: les morsures de ces serpents br�lants �taient vraiment douloureuses et ne menaient elles aussi qu�� la mort�! Personne ne peut nous emp�cher de regarder vers Christ, ou de nous tourner vers Son �vangile. La grandeur de notre Sauveur crucifi� est telle, qu�aucune chose ici-bas ne peut La surpasser�; tournons-nous sans tarder vers le Seigneur, en toute s�r�nit� et simplicit�, et crions-Lui�: ��sauve-nous, nous p�rissons���!

Personne ne peut �tre indiff�rent � la gratuit� du salut de Christ, quand on voit quel prix Il a d� payer pour nous�!

Nombres 21:10

(10-20)

Nous pouvons voir dans ce texte les enfants d�Isra�l, qui dans leur p�riple, continuent vers la plaine de Moab, d�o� ils pourront finalement passer en Jordanie, puis en Canaan. La fin de leur p�lerinage �tait proche. ��Ils all�rent de l�avant��. Il serait bon que nous fassions de m�me�: plus nous chercherons � nous ��rapprocher des cieux��, plus nous serons actifs pour le Seigneur.

Les merveilleux succ�s que Dieu fit remporter au peuple, sont ici relat�s�: les actions successives sur les rivi�res d�Arnon, Vaheb et Supha, ainsi que d�autres lieux de victoire. � chaque �tape de notre vie, ou plut�t � chaque pas, nous devrions noter ce que Dieu a fait pour nous�; ce qu�Il fit lors d�un moment particulier, ou en un endroit pr�cis devrait �tre gard� � l�esprit. Dieu b�nit Son peuple en lui fournissant de l�eau.

Quand nous serons aux cieux, nous n�aurons plus besoin d��tre en qu�te de l�eau vive. Nous la recevrons alors directement, avec joie et reconnaissance, �tant ainsi au b�n�fice de la douceur de la mis�ricorde divine. Nous pourrons puiser aux fontaines du salut, �sa�e�12:3.

Christ est une image du serpent d�airain, dress� pour nous Sauver�; il en est ainsi de l�Esprit, qui nous a �t� donn� pour notre bien et par qui des fontaines d�eaux vives s��couleront, Jean�7:38-39. Ces fontaines abreuvent-elles nos �mes�? Dans l�affirmative, nous devrions demeurer en paix, tout en rendant gloire � Dieu. Ce Dernier a promis de donner de l�eau aux enfants d�Isra�l, mais Mo�se dut frapper le rocher.

On pourrait penser au premier abord, que les faveurs divines peuvent �tre obtenues par nos propres forces�; en fait, toute puissance ne peut venir que de Dieu en Personne�!

Nombres 21:21

(21-35)

Les habitants de Sihon sortirent en force contre Isra�l�; ils all�rent au-del� de leur fronti�re, sans toutefois provoquer les H�breux, mais en fait, ils coururent � leur perte.

Les ennemis de l��glise p�rissent souvent en suivant leur propre intuition. Og, roi de Basan, au lieu de rester prudent, apr�s avoir vu la d�faite de ses voisins contre Isra�l, fit la guerre � ce dernier, ce qui provoqua sa perte, en quelque sorte.

Les impies font tout leur possible pour se mettre � l�abri des jugements divins, eux et leur famille�; mais en fait, toutes ces pr�cautions sont vaines quand le jour arrive, o� Dieu d�cide de les faire tomber.

L��ternel fit gagner Isra�l, alors que Mo�se �tait encore parmi le peuple�; le patriarche a pu en effet ainsi voir, avant de mourir, toutes les �uvres merveilleuses de Dieu, sans toutefois assister � la fin du p�riple d�Isra�l. Ce texte ne mentionne qu�une bataille gagn�e, mais ce n��tait que le d�but de grands �v�nements�!

Nous devons �tre pr�ts, face aux conflits que nos ennemis pourraient nous faire subir par surprise. Ne faisons aucun pacte avec les puissances des t�n�bres, ne traitons pas avec elles�; nous ne conna�trions dans ce cas aucun r�pit�! Pla�ons plut�t notre confiance en Dieu, ob�issons � Ses commandements, nous serons alors plus que vainqueurs sur tous nos adversaires�!

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 21". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-21.html. 1706.