Les Canan�ens d�Arad sont livr�s entre les mains d�Isra�l. (1-3) Le peuple murmure, il est harcel� par les serpents venimeux�; les Isra�lites se repentent, ils sont gu�ris par le biais du serpent d�airain. (4-9) Les Isra�lites continuent leur voyage. (10-20) Sihon et Og sont vaincus, leurs terres sont prises par Isra�l. (21-35)
(1-3)
Avant que le peuple n�ait contourn� le pays d��dom, il fut attaqu� dans le d�sert, par le roi d�Arad, venant du sud de Canaan. Des Isra�lites furent faits prisonniers. Cela leur montra qu�ils devaient se confier davantage en l��ternel�!
Nombres 21:4
(4-9)
Les enfants d�Isra�l �taient fatigu�s, ils devaient en effet contourner, dans leur marche, le pays d��dom. Ils exprimaient leur m�contentement au sujet de ce que Dieu avait fait � leur �gard et commen�aient � ne plus �tre confiants en l�avenir que ce Dernier leur avait promis. Tout les rebutait, m�me la manne.
Ne d�daignons pas l�enseignement de la Parole de Dieu, sachons bien en mesurer toute la valeur. Cette Parole est le ��pain de vie��, un pain substantiel, Elle nourrit ceux, qui par la foi, la lisent assid�ment�; la Parole m�ne vers la vie �ternelle, certains la nomment�: le ��pain de lumi�re��.
Nous voyons dans ce texte, le jugement que Dieu apporta contre les Isra�lites qui murmur�rent. Il leur envoya des serpents br�lants, dont les piq�res ou les morsures �taient mortelles. Le fait que ces serpents soient br�lants, montrait bien aux enfants d�Isra�l la r�alit� de leur p�ch�; le peuple se soumit, face � cette punition. L��ternel r�pondit alors d�une mani�re merveilleuse. Les Juifs �taient bien conscients que ce n��tait pas le serpent d�airain qui les gu�rissait des morsures br�lantes�: mais en le regardant, ils tournaient en fait leur regard vers Dieu, le Seul qui soit capable de les sauver.
On retrouve dans ce r�cit une image de l��vangile. Notre Sauveur a d�clar�, dans Jean�3:14-15�: ��et comme Mo�se �leva le serpent dans le d�sert, il faut de m�me que le Fils de l�homme soit �lev�, afin que quiconque croit en lui ait la vie �ternelle��.
Comparez ce fl�au � ceux que nous subissons de nos jours�: le p�ch� mord comme un serpent, il pique comme une vip�re. Dans les deux cas, le rem�de est le m�me�: les H�breux regardaient vers le serpent d�airain et ils vivaient�; en ce qui nous concerne, si nous croyons, nous de p�rirons pas. C�est par la foi que nous tournons le regard vers J�sus, H�breux�12:2. Celui donc qui agit de la sorte est parfaitement gu�ri, qu�il se trouve dans un cas d�sesp�r�, ou qu�il ait des probl�mes de vue, m�me s�il est loin de tout�!
Le Seigneur peut nous soulager des d�tresses et des dangers qui nous assaillent, ce qu�aucun homme ne serait jamais capable de faire�! Remarquez � quel point le venin du ��Serpent ancien�� est mortel�: il enflamme les passions humaines, poussant les �mes � commettre le p�ch�, dont la cons�quence finale n�est que la destruction�; il en �tait de m�me pour les enfants d�Isra�l, qui �taient parfaitement conscients du danger qui les mena�ait�: les morsures de ces serpents br�lants �taient vraiment douloureuses et ne menaient elles aussi qu�� la mort�! Personne ne peut nous emp�cher de regarder vers Christ, ou de nous tourner vers Son �vangile. La grandeur de notre Sauveur crucifi� est telle, qu�aucune chose ici-bas ne peut La surpasser�; tournons-nous sans tarder vers le Seigneur, en toute s�r�nit� et simplicit�, et crions-Lui�: ��sauve-nous, nous p�rissons���!
Personne ne peut �tre indiff�rent � la gratuit� du salut de Christ, quand on voit quel prix Il a d� payer pour nous�!
Nombres 21:10
(10-20)
Nous pouvons voir dans ce texte les enfants d�Isra�l, qui dans leur p�riple, continuent vers la plaine de Moab, d�o� ils pourront finalement passer en Jordanie, puis en Canaan. La fin de leur p�lerinage �tait proche. ��Ils all�rent de l�avant��. Il serait bon que nous fassions de m�me�: plus nous chercherons � nous ��rapprocher des cieux��, plus nous serons actifs pour le Seigneur.
Les merveilleux succ�s que Dieu fit remporter au peuple, sont ici relat�s�: les actions successives sur les rivi�res d�Arnon, Vaheb et Supha, ainsi que d�autres lieux de victoire. � chaque �tape de notre vie, ou plut�t � chaque pas, nous devrions noter ce que Dieu a fait pour nous�; ce qu�Il fit lors d�un moment particulier, ou en un endroit pr�cis devrait �tre gard� � l�esprit. Dieu b�nit Son peuple en lui fournissant de l�eau.
Quand nous serons aux cieux, nous n�aurons plus besoin d��tre en qu�te de l�eau vive. Nous la recevrons alors directement, avec joie et reconnaissance, �tant ainsi au b�n�fice de la douceur de la mis�ricorde divine. Nous pourrons puiser aux fontaines du salut, �sa�e�12:3.
Christ est une image du serpent d�airain, dress� pour nous Sauver�; il en est ainsi de l�Esprit, qui nous a �t� donn� pour notre bien et par qui des fontaines d�eaux vives s��couleront, Jean�7:38-39. Ces fontaines abreuvent-elles nos �mes�? Dans l�affirmative, nous devrions demeurer en paix, tout en rendant gloire � Dieu. Ce Dernier a promis de donner de l�eau aux enfants d�Isra�l, mais Mo�se dut frapper le rocher.
On pourrait penser au premier abord, que les faveurs divines peuvent �tre obtenues par nos propres forces�; en fait, toute puissance ne peut venir que de Dieu en Personne�!
Nombres 21:21
(21-35)
Les habitants de Sihon sortirent en force contre Isra�l�; ils all�rent au-del� de leur fronti�re, sans toutefois provoquer les H�breux, mais en fait, ils coururent � leur perte.
Les ennemis de l��glise p�rissent souvent en suivant leur propre intuition. Og, roi de Basan, au lieu de rester prudent, apr�s avoir vu la d�faite de ses voisins contre Isra�l, fit la guerre � ce dernier, ce qui provoqua sa perte, en quelque sorte.
Les impies font tout leur possible pour se mettre � l�abri des jugements divins, eux et leur famille�; mais en fait, toutes ces pr�cautions sont vaines quand le jour arrive, o� Dieu d�cide de les faire tomber.
L��ternel fit gagner Isra�l, alors que Mo�se �tait encore parmi le peuple�; le patriarche a pu en effet ainsi voir, avant de mourir, toutes les �uvres merveilleuses de Dieu, sans toutefois assister � la fin du p�riple d�Isra�l. Ce texte ne mentionne qu�une bataille gagn�e, mais ce n��tait que le d�but de grands �v�nements�!
Nous devons �tre pr�ts, face aux conflits que nos ennemis pourraient nous faire subir par surprise. Ne faisons aucun pacte avec les puissances des t�n�bres, ne traitons pas avec elles�; nous ne conna�trions dans ce cas aucun r�pit�! Pla�ons plut�t notre confiance en Dieu, ob�issons � Ses commandements, nous serons alors plus que vainqueurs sur tous nos adversaires�!
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 21". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-21.html. 1706.
versets 1-35
Nombres 21:1
Les Canan�ens d�Arad sont livr�s entre les mains d�Isra�l. (1-3)
Le peuple murmure, il est harcel� par les serpents venimeux�; les Isra�lites se repentent, ils sont gu�ris par le biais du serpent d�airain. (4-9)
Les Isra�lites continuent leur voyage. (10-20)
Sihon et Og sont vaincus, leurs terres sont prises par Isra�l. (21-35)
(1-3)
Avant que le peuple n�ait contourn� le pays d��dom, il fut attaqu� dans le d�sert, par le roi d�Arad, venant du sud de Canaan. Des Isra�lites furent faits prisonniers. Cela leur montra qu�ils devaient se confier davantage en l��ternel�!
Nombres 21:4
(4-9)
Les enfants d�Isra�l �taient fatigu�s, ils devaient en effet contourner, dans leur marche, le pays d��dom. Ils exprimaient leur m�contentement au sujet de ce que Dieu avait fait � leur �gard et commen�aient � ne plus �tre confiants en l�avenir que ce Dernier leur avait promis. Tout les rebutait, m�me la manne.
Ne d�daignons pas l�enseignement de la Parole de Dieu, sachons bien en mesurer toute la valeur. Cette Parole est le ��pain de vie��, un pain substantiel, Elle nourrit ceux, qui par la foi, la lisent assid�ment�; la Parole m�ne vers la vie �ternelle, certains la nomment�: le ��pain de lumi�re��.
Nous voyons dans ce texte, le jugement que Dieu apporta contre les Isra�lites qui murmur�rent. Il leur envoya des serpents br�lants, dont les piq�res ou les morsures �taient mortelles. Le fait que ces serpents soient br�lants, montrait bien aux enfants d�Isra�l la r�alit� de leur p�ch�; le peuple se soumit, face � cette punition. L��ternel r�pondit alors d�une mani�re merveilleuse. Les Juifs �taient bien conscients que ce n��tait pas le serpent d�airain qui les gu�rissait des morsures br�lantes�: mais en le regardant, ils tournaient en fait leur regard vers Dieu, le Seul qui soit capable de les sauver.
On retrouve dans ce r�cit une image de l��vangile. Notre Sauveur a d�clar�, dans Jean�3:14-15�: ��et comme Mo�se �leva le serpent dans le d�sert, il faut de m�me que le Fils de l�homme soit �lev�, afin que quiconque croit en lui ait la vie �ternelle��.
Comparez ce fl�au � ceux que nous subissons de nos jours�: le p�ch� mord comme un serpent, il pique comme une vip�re. Dans les deux cas, le rem�de est le m�me�: les H�breux regardaient vers le serpent d�airain et ils vivaient�; en ce qui nous concerne, si nous croyons, nous de p�rirons pas. C�est par la foi que nous tournons le regard vers J�sus, H�breux�12:2. Celui donc qui agit de la sorte est parfaitement gu�ri, qu�il se trouve dans un cas d�sesp�r�, ou qu�il ait des probl�mes de vue, m�me s�il est loin de tout�!
Le Seigneur peut nous soulager des d�tresses et des dangers qui nous assaillent, ce qu�aucun homme ne serait jamais capable de faire�! Remarquez � quel point le venin du ��Serpent ancien�� est mortel�: il enflamme les passions humaines, poussant les �mes � commettre le p�ch�, dont la cons�quence finale n�est que la destruction�; il en �tait de m�me pour les enfants d�Isra�l, qui �taient parfaitement conscients du danger qui les mena�ait�: les morsures de ces serpents br�lants �taient vraiment douloureuses et ne menaient elles aussi qu�� la mort�! Personne ne peut nous emp�cher de regarder vers Christ, ou de nous tourner vers Son �vangile. La grandeur de notre Sauveur crucifi� est telle, qu�aucune chose ici-bas ne peut La surpasser�; tournons-nous sans tarder vers le Seigneur, en toute s�r�nit� et simplicit�, et crions-Lui�: ��sauve-nous, nous p�rissons���!
Personne ne peut �tre indiff�rent � la gratuit� du salut de Christ, quand on voit quel prix Il a d� payer pour nous�!
Nombres 21:10
(10-20)
Nous pouvons voir dans ce texte les enfants d�Isra�l, qui dans leur p�riple, continuent vers la plaine de Moab, d�o� ils pourront finalement passer en Jordanie, puis en Canaan. La fin de leur p�lerinage �tait proche. ��Ils all�rent de l�avant��. Il serait bon que nous fassions de m�me�: plus nous chercherons � nous ��rapprocher des cieux��, plus nous serons actifs pour le Seigneur.
Les merveilleux succ�s que Dieu fit remporter au peuple, sont ici relat�s�: les actions successives sur les rivi�res d�Arnon, Vaheb et Supha, ainsi que d�autres lieux de victoire. � chaque �tape de notre vie, ou plut�t � chaque pas, nous devrions noter ce que Dieu a fait pour nous�; ce qu�Il fit lors d�un moment particulier, ou en un endroit pr�cis devrait �tre gard� � l�esprit. Dieu b�nit Son peuple en lui fournissant de l�eau.
Quand nous serons aux cieux, nous n�aurons plus besoin d��tre en qu�te de l�eau vive. Nous la recevrons alors directement, avec joie et reconnaissance, �tant ainsi au b�n�fice de la douceur de la mis�ricorde divine. Nous pourrons puiser aux fontaines du salut, �sa�e�12:3.
Christ est une image du serpent d�airain, dress� pour nous Sauver�; il en est ainsi de l�Esprit, qui nous a �t� donn� pour notre bien et par qui des fontaines d�eaux vives s��couleront, Jean�7:38-39. Ces fontaines abreuvent-elles nos �mes�? Dans l�affirmative, nous devrions demeurer en paix, tout en rendant gloire � Dieu. Ce Dernier a promis de donner de l�eau aux enfants d�Isra�l, mais Mo�se dut frapper le rocher.
On pourrait penser au premier abord, que les faveurs divines peuvent �tre obtenues par nos propres forces�; en fait, toute puissance ne peut venir que de Dieu en Personne�!
Nombres 21:21
(21-35)
Les habitants de Sihon sortirent en force contre Isra�l�; ils all�rent au-del� de leur fronti�re, sans toutefois provoquer les H�breux, mais en fait, ils coururent � leur perte.
Les ennemis de l��glise p�rissent souvent en suivant leur propre intuition. Og, roi de Basan, au lieu de rester prudent, apr�s avoir vu la d�faite de ses voisins contre Isra�l, fit la guerre � ce dernier, ce qui provoqua sa perte, en quelque sorte.
Les impies font tout leur possible pour se mettre � l�abri des jugements divins, eux et leur famille�; mais en fait, toutes ces pr�cautions sont vaines quand le jour arrive, o� Dieu d�cide de les faire tomber.
L��ternel fit gagner Isra�l, alors que Mo�se �tait encore parmi le peuple�; le patriarche a pu en effet ainsi voir, avant de mourir, toutes les �uvres merveilleuses de Dieu, sans toutefois assister � la fin du p�riple d�Isra�l. Ce texte ne mentionne qu�une bataille gagn�e, mais ce n��tait que le d�but de grands �v�nements�!
Nous devons �tre pr�ts, face aux conflits que nos ennemis pourraient nous faire subir par surprise. Ne faisons aucun pacte avec les puissances des t�n�bres, ne traitons pas avec elles�; nous ne conna�trions dans ce cas aucun r�pit�! Pla�ons plut�t notre confiance en Dieu, ob�issons � Ses commandements, nous serons alors plus que vainqueurs sur tous nos adversaires�!