La guerre avec Madian. (1-6) Balaam est tu�. (7-12) Tous ceux qui ont p�ch� sont tu�s. (13-38) La purification des Isra�lites. (39-24) Partage du butin. (25-47) Offrandes. (48-54)
(1-6)
Tous ceux qui, par ambition, cupidit� ou rancune, osent se venger � titre personnel et sans l�aval divin, finissent par conna�tre un jour ou l�autre la d�solation, m�me s�ils agissent au nom d�une nation. Mais par contre, s�il plait � Dieu, d�envoyer quelqu�un pour venger Sa cause, au lieu de d�clencher un tremblement de terre, la peste ou la famine, une telle d�marche est tout � fait juste correcte.
Les Isra�lites de cette �poque avaient les pleins pouvoirs en ce sens, alors qu�il en est tout autrement aujourd�hui. Cette guerre se d�roulait en fait sous la Direction divine et Isra�l pouvait ainsi vaincre miraculeusement ses ennemis. � moins qu�il ne f�t prouv� que les Canan�ens, anim�s par leur m�chancet�, ne m�ritaient pas la mort, le fait de maudire Dieu ne pouvait que les livrer � leurs ennemis.
L�homme se vante parfois du mal engendr� par le p�ch�, ce que d�teste Dieu. Cette pens�e peut expliquer les terribles �preuves que subissent les nations, qui sont d�ailleurs, � la mesure de leurs p�ch�s.
Nombres 31:7
(7-12)
Les Isra�lites tu�rent les rois de Madian, ainsi que Balaam. Le rejet de la Providence divine par ce dernier, se retourna contre lui et la vengeance de l��ternel fut impitoyable. Si Balaam avait �t� vraiment convaincu de ce qu�il disait, quand il annon�ait la prosp�rit� d�Isra�l, il n�aurait pas ainsi sympathis� avec les ennemis des H�breux. Les ruses et la m�chancet� des Madianites �taient en phase avec les id�es de Balaam�: il �tait donc juste que tous p�rissent, Os�e�4:5.
Les enfants d�Isra�l captur�rent les femmes et les enfants de Madian. Ils br�l�rent leurs villes et leurs fortifications, puis rejoignirent finalement leur camp.
Nombres 31:13
(13-18)
L��p�e de la guerre devrait �pargner les femmes et les enfants�; celle de la Justice, quant � elle, devrait ne faire aucune distinction des crimes commis. Cette guerre n��tait que l�ex�cution de la sentence divine � l�encontre d�une nation coupable, dont les femmes �taient les principales instigatrices des crimes commis. Les jeunes filles furent �pargn�es et furent d�port�es chez les Isra�lites, afin qu�elles ne soient pas tent�es de tomber dans l�idol�trie.
Tout ce texte montre bien la nature odieuse du p�ch� et la faute qui consiste � amener son prochain vers la tentation�; cela nous enseigne qu�il nous faut �viter toute occasion de pratiquer le mal et de ne tomber dans aucune faille qui pourrait mener vers la corruption. Les femmes et les enfants Madianites ne furent pas captur�s � cause de leurs actions commises contre Isra�l, ils devaient en fait servir d�esclaves�: c��tait la coutume � cette �poque pour les captifs.
Quand les jugements divins se traduisent par des famines o� des fl�aux � l��gard des nations, il est fr�quent de voir h�las, les enfants souffrir de ces calamit�s. Dans le cas que mentionne notre texte, la punition des parents est retomb�e sur leurs enfants�; � ces derniers, qui sont morts sans avoir r�ellement commis de fautes � l�encontre d�Isra�l, Dieu r�serve, dans Sa Mis�ricorde, un bonheur �ternel.
Nombres 31:19
(19-24)
Les Isra�lites devaient, selon la loi, se purifier en demeurant sept jours hors du camp, malgr� le fait qu�ils n�avaient commis aucune faute morale en allant faire la guerre que l��ternel, dans Sa Justice, avait command�e. Dieu voulait en effet �ter de leur esprit tout mauvais sentiment qui pouvait subsister apr�s les combats sanglants. Le butin qui venait des Madianites �tait maintenant en possession des enfants d�Isra�l, il �tait donc convenable que toutes ces choses soient purifi�es.
Nombres 31:25
(25-47)
Quelles que soient la nature et la quantit� de nos biens, nous devons rendre la part qui revient � Dieu. Le texte nous indique qu�une portion repr�sentant le cinq centi�me du butin devait �tre pr�lev�e parmi les combattants, alors que pour le peuple, il �tait demand� le cinquanti�me.
Si nous ne pouvons, par manque d�opportunit�, honorer Dieu par divers services, nous devons alors compenser cet �tat de fait en donnant une partie notre argent.
Nombres 31:48
(48-54)
Le succ�s militaire des Isra�lites �tait vraiment remarquable�: un si petit nombre de combattants �crasant une telle multitude, et en plus, sans aucune victime chez les H�breux�! Les commandants de l�arm�e d�Isra�l apport�rent � Mo�se l�or du butin, pour l�offrir � l��ternel. Au lieu de r�clamer une r�compense pour leur service, ils demand�rent pardon pour le mal qu�ils avaient pu occasionner lors de ce combat�; ils furent �galement reconnaissants de ce que leur vie fut �pargn�e, malgr� le risque encouru�!
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Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 31". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-31.html. 1706.
versets 1-54
Nombres 31:1
La guerre avec Madian. (1-6)
Balaam est tu�. (7-12)
Tous ceux qui ont p�ch� sont tu�s. (13-38)
La purification des Isra�lites. (39-24)
Partage du butin. (25-47)
Offrandes. (48-54)
(1-6)
Tous ceux qui, par ambition, cupidit� ou rancune, osent se venger � titre personnel et sans l�aval divin, finissent par conna�tre un jour ou l�autre la d�solation, m�me s�ils agissent au nom d�une nation. Mais par contre, s�il plait � Dieu, d�envoyer quelqu�un pour venger Sa cause, au lieu de d�clencher un tremblement de terre, la peste ou la famine, une telle d�marche est tout � fait juste correcte.
Les Isra�lites de cette �poque avaient les pleins pouvoirs en ce sens, alors qu�il en est tout autrement aujourd�hui. Cette guerre se d�roulait en fait sous la Direction divine et Isra�l pouvait ainsi vaincre miraculeusement ses ennemis. � moins qu�il ne f�t prouv� que les Canan�ens, anim�s par leur m�chancet�, ne m�ritaient pas la mort, le fait de maudire Dieu ne pouvait que les livrer � leurs ennemis.
L�homme se vante parfois du mal engendr� par le p�ch�, ce que d�teste Dieu. Cette pens�e peut expliquer les terribles �preuves que subissent les nations, qui sont d�ailleurs, � la mesure de leurs p�ch�s.
Nombres 31:7
(7-12)
Les Isra�lites tu�rent les rois de Madian, ainsi que Balaam. Le rejet de la Providence divine par ce dernier, se retourna contre lui et la vengeance de l��ternel fut impitoyable. Si Balaam avait �t� vraiment convaincu de ce qu�il disait, quand il annon�ait la prosp�rit� d�Isra�l, il n�aurait pas ainsi sympathis� avec les ennemis des H�breux. Les ruses et la m�chancet� des Madianites �taient en phase avec les id�es de Balaam�: il �tait donc juste que tous p�rissent, Os�e�4:5.
Les enfants d�Isra�l captur�rent les femmes et les enfants de Madian. Ils br�l�rent leurs villes et leurs fortifications, puis rejoignirent finalement leur camp.
Nombres 31:13
(13-18)
L��p�e de la guerre devrait �pargner les femmes et les enfants�; celle de la Justice, quant � elle, devrait ne faire aucune distinction des crimes commis. Cette guerre n��tait que l�ex�cution de la sentence divine � l�encontre d�une nation coupable, dont les femmes �taient les principales instigatrices des crimes commis. Les jeunes filles furent �pargn�es et furent d�port�es chez les Isra�lites, afin qu�elles ne soient pas tent�es de tomber dans l�idol�trie.
Tout ce texte montre bien la nature odieuse du p�ch� et la faute qui consiste � amener son prochain vers la tentation�; cela nous enseigne qu�il nous faut �viter toute occasion de pratiquer le mal et de ne tomber dans aucune faille qui pourrait mener vers la corruption. Les femmes et les enfants Madianites ne furent pas captur�s � cause de leurs actions commises contre Isra�l, ils devaient en fait servir d�esclaves�: c��tait la coutume � cette �poque pour les captifs.
Quand les jugements divins se traduisent par des famines o� des fl�aux � l��gard des nations, il est fr�quent de voir h�las, les enfants souffrir de ces calamit�s. Dans le cas que mentionne notre texte, la punition des parents est retomb�e sur leurs enfants�; � ces derniers, qui sont morts sans avoir r�ellement commis de fautes � l�encontre d�Isra�l, Dieu r�serve, dans Sa Mis�ricorde, un bonheur �ternel.
Nombres 31:19
(19-24)
Les Isra�lites devaient, selon la loi, se purifier en demeurant sept jours hors du camp, malgr� le fait qu�ils n�avaient commis aucune faute morale en allant faire la guerre que l��ternel, dans Sa Justice, avait command�e. Dieu voulait en effet �ter de leur esprit tout mauvais sentiment qui pouvait subsister apr�s les combats sanglants. Le butin qui venait des Madianites �tait maintenant en possession des enfants d�Isra�l, il �tait donc convenable que toutes ces choses soient purifi�es.
Nombres 31:25
(25-47)
Quelles que soient la nature et la quantit� de nos biens, nous devons rendre la part qui revient � Dieu. Le texte nous indique qu�une portion repr�sentant le cinq centi�me du butin devait �tre pr�lev�e parmi les combattants, alors que pour le peuple, il �tait demand� le cinquanti�me.
Si nous ne pouvons, par manque d�opportunit�, honorer Dieu par divers services, nous devons alors compenser cet �tat de fait en donnant une partie notre argent.
Nombres 31:48
(48-54)
Le succ�s militaire des Isra�lites �tait vraiment remarquable�: un si petit nombre de combattants �crasant une telle multitude, et en plus, sans aucune victime chez les H�breux�! Les commandants de l�arm�e d�Isra�l apport�rent � Mo�se l�or du butin, pour l�offrir � l��ternel. Au lieu de r�clamer une r�compense pour leur service, ils demand�rent pardon pour le mal qu�ils avaient pu occasionner lors de ce combat�; ils furent �galement reconnaissants de ce que leur vie fut �pargn�e, malgr� le risque encouru�!