Les villes des L�vites. (1-8) Les villes de refuge, les lois relatives au meurtre. (9-34)
(1-8)
Les villes des sacrificateurs et des L�vites ne leur furent pas donn�es uniquement pour qu�ils y demeurent, mais aussi pour qu�ils pratiquent l�enseignement religieux dans les diff�rentes parties du pays. Bien que le service du tabernacle ou du temple se trouv�t en un lieu bien pr�cis, la pr�dication de la Parole de Dieu, la pri�re et l�adoration divine se pratiquaient en divers endroits. Les villes mentionn�es dans ce texte, devaient �tre donn�es, � ce titre, par chaque tribu d�Isra�l. Chacune de ces cit�s repr�sentait ainsi une marque de reconnaissance � l��ternel. Chaque tribu b�n�ficiait de la pr�sence des L�vites, afin que ces derniers puissent y dispenser l�enseignement religieux�; aucune partie du pays de Canaan n��tait ainsi laiss�e dans les ��t�n�bres spirituelles��.
L��vangile stipule que celui qui est enseign� dans la Parole, se doit de faire part de tous ses biens � celui qui l�instruit, Galates�6:6. Nous devons lib�rer les serviteurs de Dieu de tout sujet d�inqui�tude, afin qu�ils puissent se consacrer pleinement � leur t�che, o� ils se trouvent�; ils pourront alors �tre efficaces dans tous les cas auxquels ils seront confront�s, par des actes pleins de bont�, afin d�attirer l�attention, des �mes qu�ils c�toient, par ce t�moignage.
Nombres 35:9
(9-34)
Pour montrer ouvertement l�horreur du meurtre et pour permettre de punir avec justice un meurtrier, le parent le plus proche du d�funt, sous le titre de ��vengeur du sang��, pour un cas de mort d�homme, reconnu, pouvait poursuivre le coupable et ex�cuter sa vengeance. Une distinction �tait faite, non pas entre un cas de col�re soudaine et un acte de pr�m�ditation, qui sont tous deux un meurtre, mais entre la frappe intentionnelle d�un homme, avec une arme, en vue de lui donner la mort, et un coup mortel, tout � fait involontaire. Dans ce dernier cas, la ville refuge apportait la protection n�cessaire � cet homme. Un meurtre, quelle que soit sa forme, ne fait que ternir un pays. On trouve, h�las, tant de meurtres qui, sous l��tiquette de ��duels�� ou de ��t�tes mises � prix��... restent n�anmoins impunis�!
Il y avait pour Isra�l six villes de refuge�; chacune de ces villes devait pouvoir �tre atteinte de n�importe quel endroit du pays, en moins d�une journ�e. Ceux qui avaient tu� un homme involontairement, pouvaient ainsi s�y r�fugier en s�curit�, jusqu�� ce qu�un proc�s �quitable soit rendu. Si l�homme en question �tait disculp�, la ville le prot�geait de toute menace du ��vengeur du sang���; il demeurait ainsi dans la ville refuge, jusqu�� la mort du sacrificateur. Cela nous rappelle que la mort du Grand Sacrificateur (Christ) a �t� le seul moyen par lequel les p�ch�s ont �t� pardonn�s, permettant ainsi aux p�cheurs de recouvrer la libert�. Nous ne pouvons pas douter de l�authenticit� de ces villes refuges�: elles sont mentionn�es dans l�Ancien Testament, comme dans le Nouveau.
Le verset de Zacharie�9:12 est une allusion � ces villes Refuges�: ��Retournez � la forteresse, captifs pleins d�esp�rance���! L�ap�tre Paul, dans un passage souvent interpr�t� comme associ� aux ville refuges, H�breux�6:18, mentionne la grande consolation que l�on trouve, en se r�fugiant dans la solide esp�rance qui nous est propos�e. La grande mis�ricorde qui anime le salut, au travers de Christ, a �t� pr�figur�e, en quelque sorte, par ces villes refuges.
Cela m�rite, de notre part, une attention particuli�re�:- Ces villes avaient-elles de hautes tours pour qu�elles soient gard�es en toute s�curit�? Regardez Christ, �lev� � la croix; n�est-Il pas mont� � la droite du P�re, afin d��tre le Prince et le Sauveur, offrant par la repentance, la r�mission des p�ch�s�?
- Le chemin �troit du salut ressemble-t-il � celui, facile et plat, qui m�ne � la ville de refuge�? Surveillez bien le type de sentier qui m�ne au R�dempteur. Est-il sem� d�emb�ches ou, au contraire, ressemble-t-il � celui, large et ais�, qu�empruntent les c�urs mauvais et incr�dules�?- Des informations indiquaient la direction des villes de refuge. N�est-ce pas le r�le des serviteurs de Dieu, de diriger les p�cheurs vers le Seigneur�?
- La porte des villes de refuge �tait ouverte jour et nuit. Christ n�a-t-il pas d�clar� qu�Il ne rejettera pas celui qui vient � Lui�?- La ville de refuge fournissait de l�aide � quiconque entrait dans ses murs. Ceux qui ont atteint le refuge du salut, peuvent vivre par la foi en Celui dont la chair est un v�ritable repas et le sang un breuvage, Jean�6:55*.
- La ville de refuge accueillait tous ceux qui se pr�sentaient. L��vangile ne fait pas non plus d�acception de personne. L��me qui s�en approche ne conna�tra pas la col�re divine�: elle vit avec une foi qui se confie simplement dans le salut et la vie �ternelle, par l�interm�diaire du Fils de Dieu.
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Numbers 35". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/numbers-35.html. 1706.
versets 1-34
Nombres 35:1
Les villes des L�vites. (1-8)
Les villes de refuge, les lois relatives au meurtre. (9-34)
(1-8)
Les villes des sacrificateurs et des L�vites ne leur furent pas donn�es uniquement pour qu�ils y demeurent, mais aussi pour qu�ils pratiquent l�enseignement religieux dans les diff�rentes parties du pays. Bien que le service du tabernacle ou du temple se trouv�t en un lieu bien pr�cis, la pr�dication de la Parole de Dieu, la pri�re et l�adoration divine se pratiquaient en divers endroits. Les villes mentionn�es dans ce texte, devaient �tre donn�es, � ce titre, par chaque tribu d�Isra�l. Chacune de ces cit�s repr�sentait ainsi une marque de reconnaissance � l��ternel. Chaque tribu b�n�ficiait de la pr�sence des L�vites, afin que ces derniers puissent y dispenser l�enseignement religieux�; aucune partie du pays de Canaan n��tait ainsi laiss�e dans les ��t�n�bres spirituelles��.
L��vangile stipule que celui qui est enseign� dans la Parole, se doit de faire part de tous ses biens � celui qui l�instruit, Galates�6:6. Nous devons lib�rer les serviteurs de Dieu de tout sujet d�inqui�tude, afin qu�ils puissent se consacrer pleinement � leur t�che, o� ils se trouvent�; ils pourront alors �tre efficaces dans tous les cas auxquels ils seront confront�s, par des actes pleins de bont�, afin d�attirer l�attention, des �mes qu�ils c�toient, par ce t�moignage.
Nombres 35:9
(9-34)
Pour montrer ouvertement l�horreur du meurtre et pour permettre de punir avec justice un meurtrier, le parent le plus proche du d�funt, sous le titre de ��vengeur du sang��, pour un cas de mort d�homme, reconnu, pouvait poursuivre le coupable et ex�cuter sa vengeance. Une distinction �tait faite, non pas entre un cas de col�re soudaine et un acte de pr�m�ditation, qui sont tous deux un meurtre, mais entre la frappe intentionnelle d�un homme, avec une arme, en vue de lui donner la mort, et un coup mortel, tout � fait involontaire. Dans ce dernier cas, la ville refuge apportait la protection n�cessaire � cet homme. Un meurtre, quelle que soit sa forme, ne fait que ternir un pays. On trouve, h�las, tant de meurtres qui, sous l��tiquette de ��duels�� ou de ��t�tes mises � prix��... restent n�anmoins impunis�!
Il y avait pour Isra�l six villes de refuge�; chacune de ces villes devait pouvoir �tre atteinte de n�importe quel endroit du pays, en moins d�une journ�e. Ceux qui avaient tu� un homme involontairement, pouvaient ainsi s�y r�fugier en s�curit�, jusqu�� ce qu�un proc�s �quitable soit rendu. Si l�homme en question �tait disculp�, la ville le prot�geait de toute menace du ��vengeur du sang���; il demeurait ainsi dans la ville refuge, jusqu�� la mort du sacrificateur. Cela nous rappelle que la mort du Grand Sacrificateur (Christ) a �t� le seul moyen par lequel les p�ch�s ont �t� pardonn�s, permettant ainsi aux p�cheurs de recouvrer la libert�. Nous ne pouvons pas douter de l�authenticit� de ces villes refuges�: elles sont mentionn�es dans l�Ancien Testament, comme dans le Nouveau.
Le verset de Zacharie�9:12 est une allusion � ces villes Refuges�: ��Retournez � la forteresse, captifs pleins d�esp�rance���! L�ap�tre Paul, dans un passage souvent interpr�t� comme associ� aux ville refuges, H�breux�6:18, mentionne la grande consolation que l�on trouve, en se r�fugiant dans la solide esp�rance qui nous est propos�e. La grande mis�ricorde qui anime le salut, au travers de Christ, a �t� pr�figur�e, en quelque sorte, par ces villes refuges.
Cela m�rite, de notre part, une attention particuli�re�:- Ces villes avaient-elles de hautes tours pour qu�elles soient gard�es en toute s�curit�? Regardez Christ, �lev� � la croix; n�est-Il pas mont� � la droite du P�re, afin d��tre le Prince et le Sauveur, offrant par la repentance, la r�mission des p�ch�s�?
- Le chemin �troit du salut ressemble-t-il � celui, facile et plat, qui m�ne � la ville de refuge�? Surveillez bien le type de sentier qui m�ne au R�dempteur. Est-il sem� d�emb�ches ou, au contraire, ressemble-t-il � celui, large et ais�, qu�empruntent les c�urs mauvais et incr�dules�?- Des informations indiquaient la direction des villes de refuge. N�est-ce pas le r�le des serviteurs de Dieu, de diriger les p�cheurs vers le Seigneur�?
- La porte des villes de refuge �tait ouverte jour et nuit. Christ n�a-t-il pas d�clar� qu�Il ne rejettera pas celui qui vient � Lui�?- La ville de refuge fournissait de l�aide � quiconque entrait dans ses murs. Ceux qui ont atteint le refuge du salut, peuvent vivre par la foi en Celui dont la chair est un v�ritable repas et le sang un breuvage, Jean�6:55*.
- La ville de refuge accueillait tous ceux qui se pr�sentaient. L��vangile ne fait pas non plus d�acception de personne. L��me qui s�en approche ne conna�tra pas la col�re divine�: elle vit avec une foi qui se confie simplement dans le salut et la vie �ternelle, par l�interm�diaire du Fils de Dieu.
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.