* Un autre ange proclame du ciel, la chute de la ��Babylone mystique��. (1-3) Une voix c�leste admoneste le peuple de Dieu, afin qu�il ne subisse pas les fl�aux annonc�s. (4-8) Lamentations sur la ville. (9-19) L��glise appel�e � se r�jouir de la ruine compl�te de Babylone. (20-24) (1-8)
La chute et la destruction de la ��Babylone mystique�� sont d�termin�es par Dieu. Un autre ange descend alors du ciel. Celui-ci semble �tre Christ en personne, venant pour d�truire Ses ennemis, et pour r�pandre la lumi�re de Son �vangile sur toutes les nations.
La m�chancet� de cette ville de Babylone �tait tr�s grande�: elle avait abandonn� le v�ritable Dieu, b�ti des idoles, elle avait entra�n� avec elle toutes sortes d�individus dans un ��adult�re spirituel��, et par sa richesse et son luxe, elle les avait jalousement gard�s ��captifs��.
La d�bauche spirituelle, � laquelle les habitants de Babylone se livraient, se confirmait par des richesses acquises plus ou moins honn�tement, par les p�ch�s et la d�pravation humaine�: tous ces actes �taient d�nonc�s.
Un s�v�re avertissement est donn� � ceux qui attendent tout de la mis�ricorde divine, sans vouloir se s�parer de leur ��Babylone spirituelle���; ils courent en fait vers leur destruction.
Dieu peut avoir une partie de Son peuple dans cette ��Babylone��. Mais elle sera appel�e express�ment � en sortir, alors que ceux qui veulent rester avec les p�cheurs endurcis, recevront la juste r�tribution de leur conduite.
Apocalypse 18:9
(9-19)
Tous ceux qui pleuraient sur Babylone, avaient joui de ses plaisirs sensuels, et profit� de sa richesse et de son commerce.
Les rois de la terre, qu�elle a pouss�s dans l�idol�trie, leur permettant d��tre tyranniques envers leurs sujets, lui �taient soumis dans l�ob�issance�; il en �tait de m�me pour les n�gociants, ceux qui trafiquaient avec cette ville, jouissant de son aisance, de sa vie dissolue et de ses ��honneurs���; tous ces hommes pleuraient...
Les ��partisans�� de Babylone ont en fait partag� tous ses plaisirs coupables et ses profits�; par contre ils n��taient pas du tout dispos�s � subir ses fl�aux�! L�esprit de l�ant�christ est un esprit du monde, et l�affliction subie par cette ville est celle qui est r�serv�e au monde�; ces hommes ne se lamentent pas pour la col�re divine subie, mais pour la perte de leurs diff�rents avantages. La magnificence et la richesse des impies ne les concerne pas, par contre elles rendront la vengeance du Seigneur plus dure � supporter.
Il est fait allusion dans ce texte, � la ��marchandise spirituelle��, quand, non seulement les esclaves, mais aussi les �mes des hommes, sont mentionn�s en tant ��qu�articles commerciaux��, d�truisant ainsi des millions d��tres humains. Cette culpabilit� n�a d�ailleurs pas �t� sp�cifique � l�ant�christ romain.
Tous ces marchands, combl�s par leurs gains et leur prosp�rit�, devraient plut�t apprendre, � obtenir la richesse insondable offerte par Christ�; s�ils persistent dans leurs voies, ils devront pleurer en constatant que leur fortune se sera finalement envol�e, et voir s�an�antir toutes les convoitises de leur �me.
La mort, de toute fa�on, mettra bient�t fin � leur commerce, et toute la richesse de l�impie sera r�serv�e, non seulement a son cercueil et aux vers, mais aussi au feu, celui qui ne s��teint jamais...
Apocalypse 18:20
(20-24)
Les sujets de r�jouissance des serviteurs de Dieu, ici-bas, sont les m�mes que ceux des anges, dans les cieux.
Les ap�tres, honor�s et ador�s quotidiennement de mani�re idol�tre, � Rome, se r�jouiront de la chute de Babylone.
L�an�antissement de cette ville n��tait en r�alit� qu�une manifestation de la Justice divine, et du fait de cette ruine finale, ��l�ennemi�� n�allait plus pouvoir s�vir�; cette chute �tait inexorable, confirm�e par l�image d�un ange, jetant une meule dans la mer (verset 21 *).
Sachons tirer un enseignement de tout ce qui a pu amener les autres � la destruction�; veillons � placer nos affections sur ce qui concerne les choses ��d�en haut��, alors que nous ne pouvons que constater la nature changeante de celles qu�on trouve ici-bas�?!
* Verset ajout� par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Revelation 18". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/revelation-18.html. 1706.
versets 1-24
Apocalypse 18:1
* Un autre ange proclame du ciel, la chute de la ��Babylone mystique��. (1-3)
Une voix c�leste admoneste le peuple de Dieu, afin qu�il ne subisse pas les fl�aux annonc�s. (4-8)
Lamentations sur la ville. (9-19)
L��glise appel�e � se r�jouir de la ruine compl�te de Babylone. (20-24)
(1-8)
La chute et la destruction de la ��Babylone mystique�� sont d�termin�es par Dieu. Un autre ange descend alors du ciel. Celui-ci semble �tre Christ en personne, venant pour d�truire Ses ennemis, et pour r�pandre la lumi�re de Son �vangile sur toutes les nations.
La m�chancet� de cette ville de Babylone �tait tr�s grande�: elle avait abandonn� le v�ritable Dieu, b�ti des idoles, elle avait entra�n� avec elle toutes sortes d�individus dans un ��adult�re spirituel��, et par sa richesse et son luxe, elle les avait jalousement gard�s ��captifs��.
La d�bauche spirituelle, � laquelle les habitants de Babylone se livraient, se confirmait par des richesses acquises plus ou moins honn�tement, par les p�ch�s et la d�pravation humaine�: tous ces actes �taient d�nonc�s.
Un s�v�re avertissement est donn� � ceux qui attendent tout de la mis�ricorde divine, sans vouloir se s�parer de leur ��Babylone spirituelle���; ils courent en fait vers leur destruction.
Dieu peut avoir une partie de Son peuple dans cette ��Babylone��. Mais elle sera appel�e express�ment � en sortir, alors que ceux qui veulent rester avec les p�cheurs endurcis, recevront la juste r�tribution de leur conduite.
Apocalypse 18:9
(9-19)
Tous ceux qui pleuraient sur Babylone, avaient joui de ses plaisirs sensuels, et profit� de sa richesse et de son commerce.
Les rois de la terre, qu�elle a pouss�s dans l�idol�trie, leur permettant d��tre tyranniques envers leurs sujets, lui �taient soumis dans l�ob�issance�; il en �tait de m�me pour les n�gociants, ceux qui trafiquaient avec cette ville, jouissant de son aisance, de sa vie dissolue et de ses ��honneurs���; tous ces hommes pleuraient...
Les ��partisans�� de Babylone ont en fait partag� tous ses plaisirs coupables et ses profits�; par contre ils n��taient pas du tout dispos�s � subir ses fl�aux�! L�esprit de l�ant�christ est un esprit du monde, et l�affliction subie par cette ville est celle qui est r�serv�e au monde�; ces hommes ne se lamentent pas pour la col�re divine subie, mais pour la perte de leurs diff�rents avantages. La magnificence et la richesse des impies ne les concerne pas, par contre elles rendront la vengeance du Seigneur plus dure � supporter.
Il est fait allusion dans ce texte, � la ��marchandise spirituelle��, quand, non seulement les esclaves, mais aussi les �mes des hommes, sont mentionn�s en tant ��qu�articles commerciaux��, d�truisant ainsi des millions d��tres humains. Cette culpabilit� n�a d�ailleurs pas �t� sp�cifique � l�ant�christ romain.
Tous ces marchands, combl�s par leurs gains et leur prosp�rit�, devraient plut�t apprendre, � obtenir la richesse insondable offerte par Christ�; s�ils persistent dans leurs voies, ils devront pleurer en constatant que leur fortune se sera finalement envol�e, et voir s�an�antir toutes les convoitises de leur �me.
La mort, de toute fa�on, mettra bient�t fin � leur commerce, et toute la richesse de l�impie sera r�serv�e, non seulement a son cercueil et aux vers, mais aussi au feu, celui qui ne s��teint jamais...
Apocalypse 18:20
(20-24)
Les sujets de r�jouissance des serviteurs de Dieu, ici-bas, sont les m�mes que ceux des anges, dans les cieux.
Les ap�tres, honor�s et ador�s quotidiennement de mani�re idol�tre, � Rome, se r�jouiront de la chute de Babylone.
L�an�antissement de cette ville n��tait en r�alit� qu�une manifestation de la Justice divine, et du fait de cette ruine finale, ��l�ennemi�� n�allait plus pouvoir s�vir�; cette chute �tait inexorable, confirm�e par l�image d�un ange, jetant une meule dans la mer (verset 21 *).
Sachons tirer un enseignement de tout ce qui a pu amener les autres � la destruction�; veillons � placer nos affections sur ce qui concerne les choses ��d�en haut��, alors que nous ne pouvons que constater la nature changeante de celles qu�on trouve ici-bas�?!
* Verset ajout� par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.