* En �crivant aux Romains, l�ap�tre semblait vouloir adresser, par son enseignement, des �l�ments de r�ponse aux incr�dules, tout en instruisant les croyants Juifs�; il voulait �galement affermir la foi des chr�tiens et convertir les pa�ens idol�tres�; de plus, l��crivain d�sirait souligner l��galit� des ��Gentils�� et des Juifs, en ce qui concerne leur condition religieuse et leur place dans la faveur divine.
Ces buts multiples sont pr�sent�s au lecteur, par le biais d�oppositions et de divers raisonnements, tant avec les Juifs, (incr�dules ou non), qu�avec les ��Gentils��.
Le chemin de l�acceptation d�un p�cheur par Dieu, c�est-�-dire Sa justification, simplement par la Gr�ce, est clairement affirm� au travers de la foi en la Justice de Christ, sans distinction de nations. Cette doctrine se distingue des objections soulev�es par les chr�tiens juda�ques, partisans de cr�er des crit�res d�accession au salut, par un m�lange de la loi et de l��vangile, et pour priver les pa�ens de toute participation aux b�n�dictions apport�es par le Messie. Dans la conclusion de l��pitre, l�auteur incite � la saintet�, par le biais de nombreuses exhortations pratiques.
La mission de l�ap�tre. (1-7) Il prie pour les saints � Rome, et d�sire les rencontrer. (8-15) Le chemin de l��vangile et de la justification par la foi, tant pour les Juifs que pour les Gentils. (16, 17) Les p�ch�s des Gentils sont r�v�l�s. (18-32) (1-7)
La doctrine enseign�e par l�ap�tre Paul expose l�accomplissement des promesses faites par les proph�tes�: il s�agit en fait de J�sus-Christ, le Sauveur, le Messie promis, de la descendance de David, par sa nature humaine, mais d�clar� Fils de Dieu, par le pouvoir Divin qui Le ressuscita des morts. La profession chr�tienne n�est pas constitu�e d�une connaissance th�orique des �critures, ni d�un simple consentement � une id�ologie, encore moins de vaines discussions, mais uniquement d�ob�issance. Seuls ceux qui sont amen�s � l�ob�issance de la foi peuvent pr�tendre ��appartenir � J�sus-Christ.
Nous pouvons voir dans ce texte�: 1- Le privil�ge des chr�tiens�: ils sont les bien-aim�s de Dieu, et sont membres du ��corps spirituel��, lui aussi bien-aim�. 2- Le devoir des chr�tiens�: ils doivent �tre saints, (ils sont en effet appel�s � le devenir).
Au d�but de cette �pitre, l�ap�tre Paul salue les ��bien-aim�s qui sont � Rome��, leur souhaitant la Gr�ce pour sanctifier leur �me, et la Paix pour consoler leur c�ur�; ces deux b�n�dictions �manent de la Mis�ricorde divine, du P�re, r�concili� avec tous les croyants, par le biais du Seigneur J�sus-Christ�?!
Romains 1:8
(8-15)
Nous devons manifester de l�amour envers nos amis, non seulement en priant pour eux, mais aussi, en remerciant Dieu pour l�affection qu�ils nous t�moignent.
Dans nos buts comme dans nos diff�rents d�sirs, rappelons-nous de prononcer cette phrase�: ��Si Dieu le veut��, Jacques�4:15. Notre parcours ici-bas d�pend de la Volont� divine. Nous devons partager en toute lib�ralit� avec notre prochain, la joie spirituelle que Dieu nous a accord�e, nous r�jouissant particuli�rement dans cette communion avec nos fr�res dans la foi.
Si nous sommes rachet�s par le sang de Christ, et convertis par Sa Gr�ce, nous devenons les Siens�; par �gards envers le Seigneur, nous devons pratiquer tout le bien possible envers tous les hommes.
De tels services font partie de notre devoir spirituel�!
Romains 1:16
(16, 17)
Dans ces versets, l�ap�tre aborde le th�me de toute l��p�tre aux Romains, dans laquelle il montre l�accusation et la culpabilit� de toute chair�; il d�clare que la seule m�thode qui d�livre de la condamnation divine est bas�e sur la foi dans la Mis�ricorde de Dieu, � travers J�sus-Christ�; Paul �rige sur cette foi, la puret� de c�ur, l�ob�issance reconnaissante au Seigneur, et un fervent d�sir de faire cro�tre en tous points la fraternit� chr�tienne, que rien d�autre qu�une vie ��en�� Christ ne peut apporter.
Dieu est un Dieu juste et saint�; nous sommes, quant � nous, des p�cheurs coupables. Il est essentiel que nous nous soumettions � cette Justice pour para�tre devant Lui�: cette derni�re est apport�e par le Messie et r�v�l�e dans l��vangile�; nous devons accepter cette Justice, tout comme la Gr�ce, malgr� notre culpabilit� et nos p�ch�s. Cette Justice est celle de Christ, le Fils, Celui que Dieu nous a donn�; elle a une valeur infinie.
La foi est la base omnipr�sente de la vie chr�tienne, � la fois lors de la nouvelle naissance comme dans le progr�s de la vie spirituelle. Nous ne sommes pas sauv�s par les �uvres, mais par la foi�; elle nous donne le moyen d��tre justifi�s, alors que les �uvres nous permettent de nous affermir spirituellement en elle�; la foi nous pousse � aller de l�avant, c�est elle qui obtient la victoire sur l�incr�dulit�!
Romains 1:18
(18-25)
L�ap�tre commence par montrer que toute l�humanit� a besoin du salut annonc� par l��vangile, car nul ne peut obtenir la faveur de Dieu, ni �chapper � Son courroux, par ses propres �uvres. Aucun homme ne peut se d�fendre de la culpabilit� de son p�ch� en pr�textant qu�il a accompli toutes ses obligations envers Dieu et son prochain�; nul ne peut vraiment pr�tendre qu�il s�est totalement soumis � la Lumi�re spirituelle qui lui a �t� manifest�e.
La culpabilit� de l�homme est d�crite dans ce texte, comme �tant similaire � l�impi�t� ou � l�incr�dulit�, � l��gard des tables de la loi�; cette culpabilit� est une v�ritable iniquit�, un manque de respect des ordonnances de l��vangile. Elle consiste � m�ler la V�rit� � la perversit�.
Tous les hommes pratiquent, dans une certaine mesure, les �uvres qu�ils savent �tre mauvaises, ils n�gligent plus ou moins la droiture�; ils sont donc inexcusables. Le pouvoir de notre Cr�ateur et Sa Divinit� sont si clairement d�montr�s dans Ses �uvres, que m�me les pa�ens et les idol�tres sont sans excuse�!
Beaucoup ont suivi sottement l�idol�trie�; nombre de personnes ici-bas se sont d�tourn�es de l�adoration du Cr�ateur, plein de Gloire, pour se consacrer � celle de certains animaux, comme les reptiles, et a des images sans vie... Elles se sont �loign�es de Dieu, jusqu�� ce que toute trace de v�ritable religion en eux disparaisse�; en fait, elles n�avaient pas de r�v�lation authentique de l��vangile en leur c�ur pour les en d�tourner...
Beaucoup ont pr�tendu que la raison de l�homme �tait capable de d�couvrir � elle seule, la V�rit� divine et l�obligation morale, voire, de gouverner correctement un pays�: ces d�clarations ne peuvent �tre ni�es. Cela montre clairement que les hommes ont d�shonor� Dieu par des idol�tries et des superstitions, plus absurdes les une que les autres�; ils se sont souill�s par les affections les plus viles et les actions les plus abominables.
Romains 1:26
(26-32)
La v�racit� de la Parole de notre Seigneur est clairement r�v�l�e dans la d�pravation horrible des impies�: ��La lumi�re �tant venue dans le monde, les hommes ont pr�f�r� les t�n�bres � la lumi�re, parce que leurs �uvres �taient mauvaises��. (Jean�3:19). La V�rit� n��tait pas ��� leur go�t���!
Nous savons tous avec quelle promptitude, l�homme arrive � se persuader de pouvoir se dresser contre toute foi en Dieu, malgr� l��vidence du message divin. Il n�y a pas de plus grand esclavage, pour un individu, que celui engendr� par l�abandon � sa propre convoitise. Comme les pa�ens se sont �cart�s de toute recherche de la connaissance divine, ils se sont engag�s d�lib�r�ment � commettre des crimes, contre toute raison, finissant par nuire � leur propre bien-�tre.
La nature originelle de l�homme, qu�il soit pa�en ou chr�tien, est toujours la m�me�; les accusations port�es par l�ap�tre, � l�encontre des hommes, quelle que soit leur �poque, restent toujours valables, jusqu�� ce que ces derniers soient amen�s � une pleine soumission � la foi de Christ, et renouvel�s par la Puissance divine.
On n�a jamais vu homme, n�ayant aucune raison de regretter sa corruption, ni son aversion secr�te � la Volont� de Dieu. Ce chapitre est donc un appel � faire un examen de conscience�: la conclusion doit conduire le lecteur vers une profonde conviction de p�ch�, et vers la n�cessit� d�une d�livrance de la condamnation divine.
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/romans-1.html. 1706.
versets 1-32
Romains 1:1
* En �crivant aux Romains, l�ap�tre semblait vouloir adresser, par son enseignement, des �l�ments de r�ponse aux incr�dules, tout en instruisant les croyants Juifs�; il voulait �galement affermir la foi des chr�tiens et convertir les pa�ens idol�tres�; de plus, l��crivain d�sirait souligner l��galit� des ��Gentils�� et des Juifs, en ce qui concerne leur condition religieuse et leur place dans la faveur divine.
Ces buts multiples sont pr�sent�s au lecteur, par le biais d�oppositions et de divers raisonnements, tant avec les Juifs, (incr�dules ou non), qu�avec les ��Gentils��.
Le chemin de l�acceptation d�un p�cheur par Dieu, c�est-�-dire Sa justification, simplement par la Gr�ce, est clairement affirm� au travers de la foi en la Justice de Christ, sans distinction de nations. Cette doctrine se distingue des objections soulev�es par les chr�tiens juda�ques, partisans de cr�er des crit�res d�accession au salut, par un m�lange de la loi et de l��vangile, et pour priver les pa�ens de toute participation aux b�n�dictions apport�es par le Messie. Dans la conclusion de l��pitre, l�auteur incite � la saintet�, par le biais de nombreuses exhortations pratiques.
La mission de l�ap�tre. (1-7)
Il prie pour les saints � Rome, et d�sire les rencontrer. (8-15)
Le chemin de l��vangile et de la justification par la foi, tant pour les Juifs que pour les Gentils. (16, 17)
Les p�ch�s des Gentils sont r�v�l�s. (18-32)
(1-7)
La doctrine enseign�e par l�ap�tre Paul expose l�accomplissement des promesses faites par les proph�tes�: il s�agit en fait de J�sus-Christ, le Sauveur, le Messie promis, de la descendance de David, par sa nature humaine, mais d�clar� Fils de Dieu, par le pouvoir Divin qui Le ressuscita des morts. La profession chr�tienne n�est pas constitu�e d�une connaissance th�orique des �critures, ni d�un simple consentement � une id�ologie, encore moins de vaines discussions, mais uniquement d�ob�issance. Seuls ceux qui sont amen�s � l�ob�issance de la foi peuvent pr�tendre ��appartenir � J�sus-Christ.
Nous pouvons voir dans ce texte�:
1- Le privil�ge des chr�tiens�: ils sont les bien-aim�s de Dieu, et sont membres du ��corps spirituel��, lui aussi bien-aim�.
2- Le devoir des chr�tiens�: ils doivent �tre saints, (ils sont en effet appel�s � le devenir).
Au d�but de cette �pitre, l�ap�tre Paul salue les ��bien-aim�s qui sont � Rome��, leur souhaitant la Gr�ce pour sanctifier leur �me, et la Paix pour consoler leur c�ur�; ces deux b�n�dictions �manent de la Mis�ricorde divine, du P�re, r�concili� avec tous les croyants, par le biais du Seigneur J�sus-Christ�?!
Romains 1:8
(8-15)
Nous devons manifester de l�amour envers nos amis, non seulement en priant pour eux, mais aussi, en remerciant Dieu pour l�affection qu�ils nous t�moignent.
Dans nos buts comme dans nos diff�rents d�sirs, rappelons-nous de prononcer cette phrase�: ��Si Dieu le veut��, Jacques�4:15. Notre parcours ici-bas d�pend de la Volont� divine. Nous devons partager en toute lib�ralit� avec notre prochain, la joie spirituelle que Dieu nous a accord�e, nous r�jouissant particuli�rement dans cette communion avec nos fr�res dans la foi.
Si nous sommes rachet�s par le sang de Christ, et convertis par Sa Gr�ce, nous devenons les Siens�; par �gards envers le Seigneur, nous devons pratiquer tout le bien possible envers tous les hommes.
De tels services font partie de notre devoir spirituel�!
Romains 1:16
(16, 17)
Dans ces versets, l�ap�tre aborde le th�me de toute l��p�tre aux Romains, dans laquelle il montre l�accusation et la culpabilit� de toute chair�; il d�clare que la seule m�thode qui d�livre de la condamnation divine est bas�e sur la foi dans la Mis�ricorde de Dieu, � travers J�sus-Christ�; Paul �rige sur cette foi, la puret� de c�ur, l�ob�issance reconnaissante au Seigneur, et un fervent d�sir de faire cro�tre en tous points la fraternit� chr�tienne, que rien d�autre qu�une vie ��en�� Christ ne peut apporter.
Dieu est un Dieu juste et saint�; nous sommes, quant � nous, des p�cheurs coupables. Il est essentiel que nous nous soumettions � cette Justice pour para�tre devant Lui�: cette derni�re est apport�e par le Messie et r�v�l�e dans l��vangile�; nous devons accepter cette Justice, tout comme la Gr�ce, malgr� notre culpabilit� et nos p�ch�s. Cette Justice est celle de Christ, le Fils, Celui que Dieu nous a donn�; elle a une valeur infinie.
La foi est la base omnipr�sente de la vie chr�tienne, � la fois lors de la nouvelle naissance comme dans le progr�s de la vie spirituelle. Nous ne sommes pas sauv�s par les �uvres, mais par la foi�; elle nous donne le moyen d��tre justifi�s, alors que les �uvres nous permettent de nous affermir spirituellement en elle�; la foi nous pousse � aller de l�avant, c�est elle qui obtient la victoire sur l�incr�dulit�!
Romains 1:18
(18-25)
L�ap�tre commence par montrer que toute l�humanit� a besoin du salut annonc� par l��vangile, car nul ne peut obtenir la faveur de Dieu, ni �chapper � Son courroux, par ses propres �uvres. Aucun homme ne peut se d�fendre de la culpabilit� de son p�ch� en pr�textant qu�il a accompli toutes ses obligations envers Dieu et son prochain�; nul ne peut vraiment pr�tendre qu�il s�est totalement soumis � la Lumi�re spirituelle qui lui a �t� manifest�e.
La culpabilit� de l�homme est d�crite dans ce texte, comme �tant similaire � l�impi�t� ou � l�incr�dulit�, � l��gard des tables de la loi�; cette culpabilit� est une v�ritable iniquit�, un manque de respect des ordonnances de l��vangile. Elle consiste � m�ler la V�rit� � la perversit�.
Tous les hommes pratiquent, dans une certaine mesure, les �uvres qu�ils savent �tre mauvaises, ils n�gligent plus ou moins la droiture�; ils sont donc inexcusables. Le pouvoir de notre Cr�ateur et Sa Divinit� sont si clairement d�montr�s dans Ses �uvres, que m�me les pa�ens et les idol�tres sont sans excuse�!
Beaucoup ont suivi sottement l�idol�trie�; nombre de personnes ici-bas se sont d�tourn�es de l�adoration du Cr�ateur, plein de Gloire, pour se consacrer � celle de certains animaux, comme les reptiles, et a des images sans vie... Elles se sont �loign�es de Dieu, jusqu�� ce que toute trace de v�ritable religion en eux disparaisse�; en fait, elles n�avaient pas de r�v�lation authentique de l��vangile en leur c�ur pour les en d�tourner...
Beaucoup ont pr�tendu que la raison de l�homme �tait capable de d�couvrir � elle seule, la V�rit� divine et l�obligation morale, voire, de gouverner correctement un pays�: ces d�clarations ne peuvent �tre ni�es. Cela montre clairement que les hommes ont d�shonor� Dieu par des idol�tries et des superstitions, plus absurdes les une que les autres�; ils se sont souill�s par les affections les plus viles et les actions les plus abominables.
Romains 1:26
(26-32)
La v�racit� de la Parole de notre Seigneur est clairement r�v�l�e dans la d�pravation horrible des impies�: ��La lumi�re �tant venue dans le monde, les hommes ont pr�f�r� les t�n�bres � la lumi�re, parce que leurs �uvres �taient mauvaises��. (Jean�3:19). La V�rit� n��tait pas ��� leur go�t���!
Nous savons tous avec quelle promptitude, l�homme arrive � se persuader de pouvoir se dresser contre toute foi en Dieu, malgr� l��vidence du message divin. Il n�y a pas de plus grand esclavage, pour un individu, que celui engendr� par l�abandon � sa propre convoitise. Comme les pa�ens se sont �cart�s de toute recherche de la connaissance divine, ils se sont engag�s d�lib�r�ment � commettre des crimes, contre toute raison, finissant par nuire � leur propre bien-�tre.
La nature originelle de l�homme, qu�il soit pa�en ou chr�tien, est toujours la m�me�; les accusations port�es par l�ap�tre, � l�encontre des hommes, quelle que soit leur �poque, restent toujours valables, jusqu�� ce que ces derniers soient amen�s � une pleine soumission � la foi de Christ, et renouvel�s par la Puissance divine.
On n�a jamais vu homme, n�ayant aucune raison de regretter sa corruption, ni son aversion secr�te � la Volont� de Dieu. Ce chapitre est donc un appel � faire un examen de conscience�: la conclusion doit conduire le lecteur vers une profonde conviction de p�ch�, et vers la n�cessit� d�une d�livrance de la condamnation divine.