* Les croyants doivent se consacrer � Dieu. (1, 2) Ils doivent �tre humbles, et utiliser fid�lement leurs dons spirituels, � leur place respective. (3-8) Exhortations � divers devoirs. (9-16) Exhortations � une conduite paisible envers tous les hommes, avec indulgence et bienveillance. (17-21)
(1, 2)
L�ap�tre, ayant termin� la partie de son �p�tre, dans laquelle il exposait et expliquait diverses doctrines couramment appliqu�es, insiste, dans ce texte, sur les devoirs importants dict�s par l��vangile.
Il a implor� les Romains, ses fr�res en Christ, par la mis�ricorde divine, � pr�senter � Dieu, leur corps, comme un sacrifice vivant. C�est en fait un appel puissant. Nous recevons tous les jours du Seigneur les fruits de Sa Mis�ricorde�! Offrons-Lui tout notre �tre en retour, tout ce que nous avons, tout ce que nous pouvons faire�: d�ailleurs, que cela peut-il repr�senter, par rapport � toutes les grandes richesses spirituelles qu�Il nous accorde�?
Que peut accepter Dieu, de notre part�? Un culte raisonnable, (un service intelligent) verset 2 *, auquel nous sommes capables de donner une raison, par la foi. La conversion et la sanctification sont le renouvellement de l�esprit�; elles consistent en un changement, non pas de la nature, mais des qualit�s de l��me. Les progr�s de la sanctification, conduisent de plus en plus � ��la mort au p�ch頻, � une vie droite, �l�ments qui sont op�r�s dans un renouvellement spirituel, jusqu�� ce que tout cela soit parachev� dans la Gloire c�leste.
Le grand ennemi de ce renouvellement est l�attirance de notre �tre vers les attraits de ce monde. Soyons prudents, lorsque nous �laborons des plans, m�me soi disant positifs�: veillons � ce que ces projets ne reposent pas sur les fondements �ph�m�res de ce monde. Ne tombons pas dans les habitudes de ceux qui marchent selon les convoitises de la chair, et qui ont leur esprit braqu� sur les d�sirs terrestres.
L��uvre du Saint Esprit commence d�abord par l�ouverture de la compr�hension, puis elle op�re sur la volont�, les affections et les conversations qui nous animent, jusqu�� ce qu�il y ait un changement dans l�ensemble de notre �tre, dans la recherche de la ressemblance avec Dieu, dans Sa connaissance, Sa justice et Sa v�ritable saintet�. �tre pieux, c�est nous abandonner � Dieu�!
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.�
Romains 12:3
(3-8)
L�orgueil est un p�ch� naturel dont nous avons besoin d��tre avertis.
Tous les saints forment un corps en Christ, Celui qui en est la T�te et le Centre. Dans le corps spirituel quelques-uns sont parfaitement aptes � accomplir certaines t�ches, auxquelles ils sont appel�s�; d�autres sont destin�s � des services diff�rents.
Nous devons accomplir tout le bien dont nous sommes capables, les uns envers les autres, dans l�int�r�t commun. Si nous prenions conscience s�rieusement des capacit�s dont nous sommes dot�s, (et que nous sommes loin d�exploiter correctement), cela nous rendrait plus reconnaissants envers Dieu. Mais comme nous ne devons pas �tre fiers de nos talents, nous ne devons pas, de la m�me mani�re, sous pr�texte d�humilit�, devenir oisifs, afin de ne pas chercher � ��vivre aux crochets�� des autres. Nous ne devons pas dire�: ��je ne suis rien, donc je vais rester encore assis et ne rien faire���; tenons plut�t ces propos�: ��je ne suis rien par moi-m�me, mais je me donnerai � l�extr�me, dans la force de la Gr�ce de Christ���!Quels que soient nos dons, notre situation, cherchons � servir humblement, avec diligence, dans la joie et en toute simplicit�, non pas en recherchant notre propre int�r�t, mais celui des autres, pour ce monde et celui qui est � venir�!
Romains 12:9
(9-16)
L�amour mutuel entre les chr�tiens, doit �tre sinc�re, sans hypocrisie, sans arri�re pens�e, ni flatteries. D�pendant de la Gr�ce divine, il doit d�tester tout mal, aimer et se plaire dans tout ce qui est bon et utile.
Nous ne devons pas seulement pratiquer ce qui est bon, mais nous devons nous y attacher. Tout notre devoir envers notre prochain se r�sume en un mot�: l�amour. Ce dernier se manifeste chez les parents, envers leurs enfants, il est plus tendre et naturel que tout autre, il n�est pas hypocrite, il n�a pas de contrainte.
L�amour pour Dieu et notre prochain, avec du z�le pour l��vangile, rendra le chr�tien sage, appliqu� � toutes ses occupations ici-bas, en lui permettant d�obtenir, � l�occasion, une bonne comp�tence professionnelle. Dieu doit �tre servi, sous l�influence du Saint-Esprit. Il est honor� par notre esp�rance et notre confiance en Lui, particuli�rement quand nous nous r�jouissons dans de telles pens�es. Nous servons le Seigneur, non seulement quand nous travaillons pour Lui, mais aussi lorsque nous restons sereins, face aux souffrances de l��preuve.
La patience � l��gard de Dieu est la v�ritable pi�t�. Ceux qui se r�jouissent dans l�esp�rance c�leste seront vraisemblablement patients dans la tribulation. Ne n�gligeons pas la pratique de la pri�re, sans nous lasser.
Non seulement les chr�tiens doivent savoir exprimer de la gentillesse pour leurs amis et leurs fr�res, mais ils ne doivent pas c�der � la col�re, m�me contre leurs ennemis. Celui qui n�adresse que de simples paroles d�encouragement � son fr�re dans le besoin, se moque de lui�: en fait, il doit pourvoir � son soutien. Soyez pr�t � aider ceux qui pratiquent le bien�: si l�occasion se pr�sente, nous devons accueillir des �trangers. B�nissez-les, ne maudissez pas. Cela exige beaucoup de bonne volont�; il ne s�agit pas de ne les b�nir que dans nos pri�res, en les maudissant en d�autres temps�: il faut les aimer en permanence, n�ayant aucune pens�e n�gative � leur �gard.
Le v�ritable amour chr�tien nous fera prendre part aux peines et aux joies des uns et des autres. Cherchez, dans toute la mesure du possible, � vous entendre avec vos fr�res, dans les m�mes v�rit�s spirituelles�; quand vous constatez que cela est parfois difficile, soyez au moins unis dans votre amour mutuel. Consid�rez l�orgueil de ce monde et tous ses fastes, avec un saint m�pris. N�y portez pas attention�; ne le convoitez pas.
Contentez-vous de la position o� Dieu vous a plac�s, dans Sa sainte Providence. Rien ne pourra plus nous nuire que le p�ch�. Nous n��prouverons jamais de condescendance envers les autres, si nous sommes d�pass�s par nos propres iniquit�s�; c�est pourquoi tout p�ch� qui subsiste en nous doit �tre mortifi�.
Romains 12:17
(17-21)
D�s que les hommes sont devenus hostiles � Dieu, ils n�ont pas tard� � se battre entre eux. Ceux qui exercent la pi�t�, doivent s�attendre � rencontrer des ennemis, dans un monde o� les ��sourires et les amabilit�s hypocrites�� sont rarement en accord avec l�Amour de Christ.
Il ne faut rendre � personne le mal pour le mal. La vengeance appartient aux ��primitifs��, inconscients de la pr�sence d�un �tre supr�me au-dessus de leur t�te, ou d�une existence future. Nous devons non seulement pratiquer le bien, mais aussi rechercher � faire tout ce qui est respectable, ce qui, par notre t�moignage, incite � la pi�t�, tous ceux que nous c�toyons.
Veillez � pratiquer ce qui procure la paix�; si possible sans offenser Dieu, ni heurter votre conscience. Ne vous vengez pas vous-m�me. C�est une t�che vile, cependant, un rem�de existe�: laissez agir la col�re divine�!Quand un homme est excit�, et que la tension est � son comble, laissez cela passer, de peur que cette fureur ne se tourne contre vous. Notre ligne de conduite, dans ce domaine, est clairement indiqu�e dans la Parole�: si nos ennemis ne sont pas ��attendris�� par notre bienveillance pers�v�rante, ne cherchons pas vengeance�; ils seront ��consomm�s�� par le courroux de Dieu, ��� qui appartient la vengeance et la r�tribution��.
Le dernier verset de ce texte exhorte l�homme � avoir des sentiments difficilement acceptables en ce monde�: dans toute lutte ou dispute, celui qui se venge est conquis, celui qui pardonne �tant le conqu�rant. Ne soyez pas vaincus par le mal. Apprenez � vous battre contre les mauvais desseins �rig�s contre vous, en conservant votre �me en paix. Celui qui observe cette r�gle, sera finalement le plus fort. Les enfants de Dieu sont en droit de se demander s�il n�est pas pr�f�rable de poss�der une telle sagesse, vis-�-vis de la vengeance, par le biais de l�Esprit saint, plut�t que toutes les richesses de ce monde���
Déclaration de droit d'auteur Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 12". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/romans-12.html. 1706.
versets 1-21
Romains 12:1
* Les croyants doivent se consacrer � Dieu. (1, 2)
Ils doivent �tre humbles, et utiliser fid�lement leurs dons spirituels, � leur place respective. (3-8)
Exhortations � divers devoirs. (9-16)
Exhortations � une conduite paisible envers tous les hommes, avec indulgence et bienveillance. (17-21)
(1, 2)
L�ap�tre, ayant termin� la partie de son �p�tre, dans laquelle il exposait et expliquait diverses doctrines couramment appliqu�es, insiste, dans ce texte, sur les devoirs importants dict�s par l��vangile.
Il a implor� les Romains, ses fr�res en Christ, par la mis�ricorde divine, � pr�senter � Dieu, leur corps, comme un sacrifice vivant. C�est en fait un appel puissant. Nous recevons tous les jours du Seigneur les fruits de Sa Mis�ricorde�! Offrons-Lui tout notre �tre en retour, tout ce que nous avons, tout ce que nous pouvons faire�: d�ailleurs, que cela peut-il repr�senter, par rapport � toutes les grandes richesses spirituelles qu�Il nous accorde�?
Que peut accepter Dieu, de notre part�? Un culte raisonnable, (un service intelligent) verset 2 *, auquel nous sommes capables de donner une raison, par la foi. La conversion et la sanctification sont le renouvellement de l�esprit�; elles consistent en un changement, non pas de la nature, mais des qualit�s de l��me. Les progr�s de la sanctification, conduisent de plus en plus � ��la mort au p�ch頻, � une vie droite, �l�ments qui sont op�r�s dans un renouvellement spirituel, jusqu�� ce que tout cela soit parachev� dans la Gloire c�leste.
Le grand ennemi de ce renouvellement est l�attirance de notre �tre vers les attraits de ce monde. Soyons prudents, lorsque nous �laborons des plans, m�me soi disant positifs�: veillons � ce que ces projets ne reposent pas sur les fondements �ph�m�res de ce monde. Ne tombons pas dans les habitudes de ceux qui marchent selon les convoitises de la chair, et qui ont leur esprit braqu� sur les d�sirs terrestres.
L��uvre du Saint Esprit commence d�abord par l�ouverture de la compr�hension, puis elle op�re sur la volont�, les affections et les conversations qui nous animent, jusqu�� ce qu�il y ait un changement dans l�ensemble de notre �tre, dans la recherche de la ressemblance avec Dieu, dans Sa connaissance, Sa justice et Sa v�ritable saintet�. �tre pieux, c�est nous abandonner � Dieu�!
* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.�
Romains 12:3
(3-8)
L�orgueil est un p�ch� naturel dont nous avons besoin d��tre avertis.
Tous les saints forment un corps en Christ, Celui qui en est la T�te et le Centre. Dans le corps spirituel quelques-uns sont parfaitement aptes � accomplir certaines t�ches, auxquelles ils sont appel�s�; d�autres sont destin�s � des services diff�rents.
Nous devons accomplir tout le bien dont nous sommes capables, les uns envers les autres, dans l�int�r�t commun. Si nous prenions conscience s�rieusement des capacit�s dont nous sommes dot�s, (et que nous sommes loin d�exploiter correctement), cela nous rendrait plus reconnaissants envers Dieu. Mais comme nous ne devons pas �tre fiers de nos talents, nous ne devons pas, de la m�me mani�re, sous pr�texte d�humilit�, devenir oisifs, afin de ne pas chercher � ��vivre aux crochets�� des autres. Nous ne devons pas dire�: ��je ne suis rien, donc je vais rester encore assis et ne rien faire���; tenons plut�t ces propos�: ��je ne suis rien par moi-m�me, mais je me donnerai � l�extr�me, dans la force de la Gr�ce de Christ���!Quels que soient nos dons, notre situation, cherchons � servir humblement, avec diligence, dans la joie et en toute simplicit�, non pas en recherchant notre propre int�r�t, mais celui des autres, pour ce monde et celui qui est � venir�!
Romains 12:9
(9-16)
L�amour mutuel entre les chr�tiens, doit �tre sinc�re, sans hypocrisie, sans arri�re pens�e, ni flatteries. D�pendant de la Gr�ce divine, il doit d�tester tout mal, aimer et se plaire dans tout ce qui est bon et utile.
Nous ne devons pas seulement pratiquer ce qui est bon, mais nous devons nous y attacher. Tout notre devoir envers notre prochain se r�sume en un mot�: l�amour. Ce dernier se manifeste chez les parents, envers leurs enfants, il est plus tendre et naturel que tout autre, il n�est pas hypocrite, il n�a pas de contrainte.
L�amour pour Dieu et notre prochain, avec du z�le pour l��vangile, rendra le chr�tien sage, appliqu� � toutes ses occupations ici-bas, en lui permettant d�obtenir, � l�occasion, une bonne comp�tence professionnelle. Dieu doit �tre servi, sous l�influence du Saint-Esprit. Il est honor� par notre esp�rance et notre confiance en Lui, particuli�rement quand nous nous r�jouissons dans de telles pens�es. Nous servons le Seigneur, non seulement quand nous travaillons pour Lui, mais aussi lorsque nous restons sereins, face aux souffrances de l��preuve.
La patience � l��gard de Dieu est la v�ritable pi�t�. Ceux qui se r�jouissent dans l�esp�rance c�leste seront vraisemblablement patients dans la tribulation. Ne n�gligeons pas la pratique de la pri�re, sans nous lasser.
Non seulement les chr�tiens doivent savoir exprimer de la gentillesse pour leurs amis et leurs fr�res, mais ils ne doivent pas c�der � la col�re, m�me contre leurs ennemis. Celui qui n�adresse que de simples paroles d�encouragement � son fr�re dans le besoin, se moque de lui�: en fait, il doit pourvoir � son soutien. Soyez pr�t � aider ceux qui pratiquent le bien�: si l�occasion se pr�sente, nous devons accueillir des �trangers. B�nissez-les, ne maudissez pas. Cela exige beaucoup de bonne volont�; il ne s�agit pas de ne les b�nir que dans nos pri�res, en les maudissant en d�autres temps�: il faut les aimer en permanence, n�ayant aucune pens�e n�gative � leur �gard.
Le v�ritable amour chr�tien nous fera prendre part aux peines et aux joies des uns et des autres. Cherchez, dans toute la mesure du possible, � vous entendre avec vos fr�res, dans les m�mes v�rit�s spirituelles�; quand vous constatez que cela est parfois difficile, soyez au moins unis dans votre amour mutuel. Consid�rez l�orgueil de ce monde et tous ses fastes, avec un saint m�pris. N�y portez pas attention�; ne le convoitez pas.
Contentez-vous de la position o� Dieu vous a plac�s, dans Sa sainte Providence. Rien ne pourra plus nous nuire que le p�ch�. Nous n��prouverons jamais de condescendance envers les autres, si nous sommes d�pass�s par nos propres iniquit�s�; c�est pourquoi tout p�ch� qui subsiste en nous doit �tre mortifi�.
Romains 12:17
(17-21)
D�s que les hommes sont devenus hostiles � Dieu, ils n�ont pas tard� � se battre entre eux. Ceux qui exercent la pi�t�, doivent s�attendre � rencontrer des ennemis, dans un monde o� les ��sourires et les amabilit�s hypocrites�� sont rarement en accord avec l�Amour de Christ.
Il ne faut rendre � personne le mal pour le mal. La vengeance appartient aux ��primitifs��, inconscients de la pr�sence d�un �tre supr�me au-dessus de leur t�te, ou d�une existence future. Nous devons non seulement pratiquer le bien, mais aussi rechercher � faire tout ce qui est respectable, ce qui, par notre t�moignage, incite � la pi�t�, tous ceux que nous c�toyons.
Veillez � pratiquer ce qui procure la paix�; si possible sans offenser Dieu, ni heurter votre conscience. Ne vous vengez pas vous-m�me. C�est une t�che vile, cependant, un rem�de existe�: laissez agir la col�re divine�!Quand un homme est excit�, et que la tension est � son comble, laissez cela passer, de peur que cette fureur ne se tourne contre vous. Notre ligne de conduite, dans ce domaine, est clairement indiqu�e dans la Parole�: si nos ennemis ne sont pas ��attendris�� par notre bienveillance pers�v�rante, ne cherchons pas vengeance�; ils seront ��consomm�s�� par le courroux de Dieu, ��� qui appartient la vengeance et la r�tribution��.
Le dernier verset de ce texte exhorte l�homme � avoir des sentiments difficilement acceptables en ce monde�: dans toute lutte ou dispute, celui qui se venge est conquis, celui qui pardonne �tant le conqu�rant. Ne soyez pas vaincus par le mal. Apprenez � vous battre contre les mauvais desseins �rig�s contre vous, en conservant votre �me en paix. Celui qui observe cette r�gle, sera finalement le plus fort. Les enfants de Dieu sont en droit de se demander s�il n�est pas pr�f�rable de poss�der une telle sagesse, vis-�-vis de la vengeance, par le biais de l�Esprit saint, plut�t que toutes les richesses de ce monde���