Bible Commentaries
Romains 12

Commentaire concis de Henry sur la BibleCommentaire Concis de Henry

versets 1-21

Romains 12:1

* Les croyants doivent se consacrer � Dieu. (1, 2)
Ils doivent �tre humbles, et utiliser fid�lement leurs dons spirituels, � leur place respective. (3-8)
Exhortations � divers devoirs. (9-16)
Exhortations � une conduite paisible envers tous les hommes, avec indulgence et bienveillance. (17-21)

(1, 2)

L�ap�tre, ayant termin� la partie de son �p�tre, dans laquelle il exposait et expliquait diverses doctrines couramment appliqu�es, insiste, dans ce texte, sur les devoirs importants dict�s par l��vangile.

Il a implor� les Romains, ses fr�res en Christ, par la mis�ricorde divine, � pr�senter � Dieu, leur corps, comme un sacrifice vivant. C�est en fait un appel puissant. Nous recevons tous les jours du Seigneur les fruits de Sa Mis�ricorde�! Offrons-Lui tout notre �tre en retour, tout ce que nous avons, tout ce que nous pouvons faire�: d�ailleurs, que cela peut-il repr�senter, par rapport � toutes les grandes richesses spirituelles qu�Il nous accorde�?

Que peut accepter Dieu, de notre part�? Un culte raisonnable, (un service intelligent) verset 2 *, auquel nous sommes capables de donner une raison, par la foi. La conversion et la sanctification sont le renouvellement de l�esprit�; elles consistent en un changement, non pas de la nature, mais des qualit�s de l��me. Les progr�s de la sanctification, conduisent de plus en plus � ��la mort au p�ch頻, � une vie droite, �l�ments qui sont op�r�s dans un renouvellement spirituel, jusqu�� ce que tout cela soit parachev� dans la Gloire c�leste.

Le grand ennemi de ce renouvellement est l�attirance de notre �tre vers les attraits de ce monde. Soyons prudents, lorsque nous �laborons des plans, m�me soi disant positifs�: veillons � ce que ces projets ne reposent pas sur les fondements �ph�m�res de ce monde. Ne tombons pas dans les habitudes de ceux qui marchent selon les convoitises de la chair, et qui ont leur esprit braqu� sur les d�sirs terrestres.

L��uvre du Saint Esprit commence d�abord par l�ouverture de la compr�hension, puis elle op�re sur la volont�, les affections et les conversations qui nous animent, jusqu�� ce qu�il y ait un changement dans l�ensemble de notre �tre, dans la recherche de la ressemblance avec Dieu, dans Sa connaissance, Sa justice et Sa v�ritable saintet�. �tre pieux, c�est nous abandonner � Dieu�!

* R�f�rence ajout�e par le traducteur pour faciliter la compr�hension du texte.�

Romains 12:3

(3-8)

L�orgueil est un p�ch� naturel dont nous avons besoin d��tre avertis.

Tous les saints forment un corps en Christ, Celui qui en est la T�te et le Centre. Dans le corps spirituel quelques-uns sont parfaitement aptes � accomplir certaines t�ches, auxquelles ils sont appel�s�; d�autres sont destin�s � des services diff�rents.

Nous devons accomplir tout le bien dont nous sommes capables, les uns envers les autres, dans l�int�r�t commun. Si nous prenions conscience s�rieusement des capacit�s dont nous sommes dot�s, (et que nous sommes loin d�exploiter correctement), cela nous rendrait plus reconnaissants envers Dieu. Mais comme nous ne devons pas �tre fiers de nos talents, nous ne devons pas, de la m�me mani�re, sous pr�texte d�humilit�, devenir oisifs, afin de ne pas chercher � ��vivre aux crochets�� des autres. Nous ne devons pas dire�: ��je ne suis rien, donc je vais rester encore assis et ne rien faire���; tenons plut�t ces propos�: ��je ne suis rien par moi-m�me, mais je me donnerai � l�extr�me, dans la force de la Gr�ce de Christ���!Quels que soient nos dons, notre situation, cherchons � servir humblement, avec diligence, dans la joie et en toute simplicit�, non pas en recherchant notre propre int�r�t, mais celui des autres, pour ce monde et celui qui est � venir�!

Romains 12:9

(9-16)

L�amour mutuel entre les chr�tiens, doit �tre sinc�re, sans hypocrisie, sans arri�re pens�e, ni flatteries. D�pendant de la Gr�ce divine, il doit d�tester tout mal, aimer et se plaire dans tout ce qui est bon et utile.

Nous ne devons pas seulement pratiquer ce qui est bon, mais nous devons nous y attacher. Tout notre devoir envers notre prochain se r�sume en un mot�: l�amour. Ce dernier se manifeste chez les parents, envers leurs enfants, il est plus tendre et naturel que tout autre, il n�est pas hypocrite, il n�a pas de contrainte.

L�amour pour Dieu et notre prochain, avec du z�le pour l��vangile, rendra le chr�tien sage, appliqu� � toutes ses occupations ici-bas, en lui permettant d�obtenir, � l�occasion, une bonne comp�tence professionnelle. Dieu doit �tre servi, sous l�influence du Saint-Esprit. Il est honor� par notre esp�rance et notre confiance en Lui, particuli�rement quand nous nous r�jouissons dans de telles pens�es. Nous servons le Seigneur, non seulement quand nous travaillons pour Lui, mais aussi lorsque nous restons sereins, face aux souffrances de l��preuve.

La patience � l��gard de Dieu est la v�ritable pi�t�. Ceux qui se r�jouissent dans l�esp�rance c�leste seront vraisemblablement patients dans la tribulation. Ne n�gligeons pas la pratique de la pri�re, sans nous lasser.

Non seulement les chr�tiens doivent savoir exprimer de la gentillesse pour leurs amis et leurs fr�res, mais ils ne doivent pas c�der � la col�re, m�me contre leurs ennemis. Celui qui n�adresse que de simples paroles d�encouragement � son fr�re dans le besoin, se moque de lui�: en fait, il doit pourvoir � son soutien. Soyez pr�t � aider ceux qui pratiquent le bien�: si l�occasion se pr�sente, nous devons accueillir des �trangers. B�nissez-les, ne maudissez pas. Cela exige beaucoup de bonne volont�; il ne s�agit pas de ne les b�nir que dans nos pri�res, en les maudissant en d�autres temps�: il faut les aimer en permanence, n�ayant aucune pens�e n�gative � leur �gard.

Le v�ritable amour chr�tien nous fera prendre part aux peines et aux joies des uns et des autres. Cherchez, dans toute la mesure du possible, � vous entendre avec vos fr�res, dans les m�mes v�rit�s spirituelles�; quand vous constatez que cela est parfois difficile, soyez au moins unis dans votre amour mutuel. Consid�rez l�orgueil de ce monde et tous ses fastes, avec un saint m�pris. N�y portez pas attention�; ne le convoitez pas.

Contentez-vous de la position o� Dieu vous a plac�s, dans Sa sainte Providence. Rien ne pourra plus nous nuire que le p�ch�. Nous n��prouverons jamais de condescendance envers les autres, si nous sommes d�pass�s par nos propres iniquit�s�; c�est pourquoi tout p�ch� qui subsiste en nous doit �tre mortifi�.

Romains 12:17

(17-21)

D�s que les hommes sont devenus hostiles � Dieu, ils n�ont pas tard� � se battre entre eux. Ceux qui exercent la pi�t�, doivent s�attendre � rencontrer des ennemis, dans un monde o� les ��sourires et les amabilit�s hypocrites�� sont rarement en accord avec l�Amour de Christ.

Il ne faut rendre � personne le mal pour le mal. La vengeance appartient aux ��primitifs��, inconscients de la pr�sence d�un �tre supr�me au-dessus de leur t�te, ou d�une existence future. Nous devons non seulement pratiquer le bien, mais aussi rechercher � faire tout ce qui est respectable, ce qui, par notre t�moignage, incite � la pi�t�, tous ceux que nous c�toyons.

Veillez � pratiquer ce qui procure la paix�; si possible sans offenser Dieu, ni heurter votre conscience. Ne vous vengez pas vous-m�me. C�est une t�che vile, cependant, un rem�de existe�: laissez agir la col�re divine�!Quand un homme est excit�, et que la tension est � son comble, laissez cela passer, de peur que cette fureur ne se tourne contre vous. Notre ligne de conduite, dans ce domaine, est clairement indiqu�e dans la Parole�: si nos ennemis ne sont pas ��attendris�� par notre bienveillance pers�v�rante, ne cherchons pas vengeance�; ils seront ��consomm�s�� par le courroux de Dieu, ��� qui appartient la vengeance et la r�tribution��.

Le dernier verset de ce texte exhorte l�homme � avoir des sentiments difficilement acceptables en ce monde�: dans toute lutte ou dispute, celui qui se venge est conquis, celui qui pardonne �tant le conqu�rant. Ne soyez pas vaincus par le mal. Apprenez � vous battre contre les mauvais desseins �rig�s contre vous, en conservant votre �me en paix. Celui qui observe cette r�gle, sera finalement le plus fort. Les enfants de Dieu sont en droit de se demander s�il n�est pas pr�f�rable de poss�der une telle sagesse, vis-�-vis de la vengeance, par le biais de l�Esprit saint, plut�t que toutes les richesses de ce monde���

Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 12". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/mhn/romans-12.html. 1706.