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Bible Commentaries
1 Corinthiens 3

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-23

Plan du commentaire biblique de 1 Corinthiens 3

Contre l�esprit de parti

Je n�ai pu vous parler comme � des hommes avanc�s dans la vie spirituelle, mais comme � de petits enfants qu�il faut nourrir de lait, car vous �tes encore charnels (1-3).

Qu�est-ce qui le prouve�? Ce sont vos divisions et l�esprit de parti qui r�gne parmi vous. Chacun se r�clame d�un nom d�homme, mais que sont ces hommes�? De simples serviteurs, dont l�un plante, l�autre arrose, tandis que Dieu seul donne la vie et la croissance (4-6).

Dieu est donc tout et quant � ses serviteurs, �gaux entre eux, ils recevront chacun sa r�compense selon leur fid�lit�; le champ qu�ils cultivent, l��difice auquel ils travaillent, sont � Dieu (7-9).

Verset 1

Contre l�esprit de parti (1-9)

Paul a commenc� (1�Corinthiens�1.10) une s�v�re r�pr�hension de l�esprit de parti qui r�gnait � Corinthe?; il en a trouv� et attaqu� la cause dans l�application de la sagesse humaine et de l�art humain � la pr�dication de l��vangile (1�Corinthiens�1.17)?; en reprenant maintenant ce sujet, il en appelle, ainsi qu�il l�a d�j� fait (1�Corinthiens�2.1-5), � l�exemple et � l�exp�rience de son propre minist�re, tel qu�il lui �tait prescrit par l��tat peu d�velopp� de l��glise de Corinthe?; mais bient�t il g�n�ralise cet exemple en montrant que Dieu seul en J�sus-Christ est tout pour le fid�le, qui ne doit voir dans les ministres de la Parole que d�humbles instruments?; enfin, il rattache cette d�monstration � ce qui pr�c�de, en rappelant encore une fois (versets 18-23) que la source des divisions est toujours dans l�estime exag�r�e de la sagesse humaine.

Ces mots?: spirituels, charnels sont employ�s ici dans un sens un peu diff�rent de celui qu�ils ont dans Romains�7.5-14?; Romains�8.5 et suivants?; Galates�6.1. Tout chr�tien en qui est commenc�e l��uvre de la r�g�n�ration n�est plus charnel, dans le sens absolu du mot, puisque l�Esprit de Dieu travaille en lui (Romains�8.9)?; et l�ap�tre estime qu�il en est ainsi de la plupart des membres de l��glise de Corinthe, puisqu�il les appelle des enfants en Christ, par opposition � ceux qu�il a nomm�s �?les parfaits?� (1�Corinthiens�2.6).

Mais ceux qui sont encore enfants en Christ, c�est-�-dire nouveaux convertis, peu affermis dans la communion avec le Sauveur, ne sont pas tellement sous la domination de l�Esprit qu�il n�y ait en eux, et, il faut dire, h�las?! Dans la plupart des chr�tiens, des moments o� la chair, le vieil homme, avec ses convoitises, exerce encore sur eux son empire et o�, par cons�quent, ils peuvent �tre appel�s charnels.

Paul emploie � dessein un terme si fort, pr�cis�ment parce que les Corinthiens, � cause de leurs connaissances et de leurs dons (1�Corinthiens�1.5-7?; 1�Corinthiens�8.1), �taient tent�s de se consid�rer eux-m�mes comme tr�s spirituels et tr�s avanc�s dans la vie chr�tienne. Grande erreur, partout o� ne r�gnent pas l�humilit� et la charit� (1�Corinthiens�4.8).

Verset 2

C�est-�-dire les premiers �l�ments de l��vangile et non �?la sagesse pour les parfaits?� (1�Corinthiens�2.6, note).

Et m�me les doctrines profondes de cette �p�tre, comme 1 Corinthiens 2 et 1 Corinthiens 15, ne sont pr�sent�es � l��glise de Corinthe qu�incidemment et dans le but de r�futer les erreurs oppos�es.

Verset 3

Grec?: �?Ne marchez-vous pas selon l�homme???�

Cette derni�re expression compl�te et explique le mot charnel?; d�o� il faut conclure, puisque l�ap�tre emploie ici indiff�remment ces deux termes l�un pour l�autre, que le mot charnel ne doit point uniquement s�appliquer � de grossi�res passions, mais s��tendre � la nature humaine tout enti�re. �?Ce qui est n� de la chair est chair?�. C�est pourquoi l��vangile demande que nous naissions de l�Esprit, que nous devenions de nouvelles cr�atures (comparer 1�Corinthiens�2.14, note).

L�ap�tre revient ici � ces partis de l��glise de Corinthe, dans lesquels il montre � ses lecteurs la preuve du s�v�re jugement qu�il prononce sur eux.

Entre les mots envie et querelles, on trouve encore, dans le texte re�u, des dissensions, ce qui n�est pas authentique.

Verset 4

(comparer 1�Corinthiens�1.12, note).

Le texte re�u porte ici, comme au verset 3 �?n��tes-vous pas charnels???� Nous r�tablissons la variante beaucoup plus autoris�e?: n��tes-vous pas des hommes?? expression qui correspond � celle du verset 3 �?marcher selon l�homme?�.

Les Corinthiens auraient d� �tre plus que des hommes, des chr�tiens.

Verset 7

Paul avait fond� l��glise de Corinthe, qu�Apollos avait ensuite contribu� � faire avancer dans la vie chr�tienne?; mais comme, dans la nature, toute vie et toute croissance viennent de Dieu, sans lequel l�homme planterait et arroserait en vain, de m�me, dans le r�gne de la gr�ce, l��uvre de l�homme dispara�t en pr�sence de l��uvre de Dieu.

On remarquera que la traduction du verset 5 diff�re du texte re�u et de nos versions ordinaires?; la vraie le�on y est r�tablie.

Verset 9

La construction grecque de ce verset 9 rend beaucoup mieux l�id�e que Dieu est tout et l�homme rien qu�un instrument?: �?car c�est de Dieu que nous sommes coop�rateurs, de Dieu que vous �tes le champ, de Dieu l��difice?�.

Par ce dernier mot, l�ap�tre abandonnant sa premi�re image, prise de la culture des plantes, passe � une seconde, emprunt�e de l�architecture, qu�il d�veloppe en d�tail dans les versets suivants.

Verset 10

Imitant un sage architecte, j�ai pos� au milieu de vous le fondement, le seul vrai, J�sus-Christ?: que chacun prenne garde comment il �difie dessus (10, 11)�!

Il est possible d�employer dans l��difice des mat�riaux de valeur fort diverse�; mais il vient un jour o� l��uvre de chacun sera manifest�e, subira l��preuve du feu, subsistera ou sera consum�e et il restera pour l�un la r�compense, pour l�autre la perte de son travail (12-15).

Cet �difice, c�est l��glise, le saint temple de Dieu o� habite son Esprit?: or, d�truire ce temple, c�est s�exposer aux plus terribles ch�timents (16, 17).

Que chacun prenne garde comment il �difie sur le fondement (10-17)

En se comparant � un sage architecte, Paul n�entend point caract�riser la mani�re dont il a travaill� et moins encore s�adresser une louange?; car il attribue tout � la gr�ce qui lui a �t� donn�e?; il ne s�agit ici que du fondement qu�il a pos� (verset 11).

Tout sage architecte commence par l� avant de songer � b�tir, voil� tout ce qu�il veut dire. La suite explique l�image dont il se sert (verset 15, note) et la mesure de la r�compense promise (verset 8).

Verset 11

Personne ne peut moralement, l�gitimement, poser dans l��glise un autre fondement que le J�sus-Christ historique et vivant sur qui seul elle repose.

Ce fondement est pos�, par qui??

Par l�ap�tre, r�pondent les uns en se r�f�rant au verset 10.

Par Dieu lui-m�me, disent les autres, car Paul parle ici d�une mani�re g�n�rale de l��glise universelle et de son unique fondement qui �mane de Dieu (Matthieu�21.42?; �ph�siens�2.20?; Actes�4.10?; Actes�4.11?; 1�Pierre�2.6).

Ce qui n�emp�che pas que tout ap�tre, tout �vang�liste, tout missionnaire qui annonce J�sus-Christ fid�lement, ne pose, dans un sens restreint, le fondement, comme Paul l�avait fait � Corinthe et ailleurs. Quant � ceux qui posent un autre fondement, ils sont en dehors de l��glise chr�tienne.

Verset 15

Pour comprendre le sens spirituel de cette belle image, il faut bien se repr�senter l�image elle-m�me?: avant d��lever un �difice durable, un temple majestueux (verset 16), il faut d�abord poser un ferme fondement?; tous en conviennent, il n�y a ici nulle diff�rence d�opinions (verset 11).

Mais sur ce fondement, on peut b�tir avec des mat�riaux fort divers?: de nobles m�taux, de l�or, de l�argent, servant � l�ornement int�rieur de l��difice?; des pierres pr�cieuses, le marbre, le porphyre, le jaspe, composant les colonnes et les parois du dedans?; ou bien aussi du bois, du foin, du chaume employ�s dans certaines parties de la charpente et de la ma�onnerie.

Arrive le jour o� �clate un incendie, les premiers mat�riaux supportent l��preuve du feu?; les derniers, s�il y en a, sont consum�s. Alors l�ouvrier ne se sauve qu�au p�ril de sa vie et fait la perte de son avoir et de sa peine.

L�ap�tre se contente d�indiquer le sens spirituel?: vous �tes l��difice de Dieu (verset 9?; comparez verset 16) et laisse tout le reste � l�intelligence de ses lecteurs.

Il dit pourtant clairement quel est le fondement, Christ (verset 11), sans lequel il n�y a point d��difice spirituel, point de temple o� Dieu puisse habiter. Ce fondement a �t� pos� par Dieu lui-m�me et pour toujours.

Ce qui est b�ti ensuite sur ce fondement, ce sont toutes les doctrines vraies ou fausses (comparez verset 6 � 9) annonc�es dans l��glise, c�est la mani�re de faire de chaque serviteur de Dieu, l�esprit qu�il apporte dans son travail.

Si ces mat�riaux sont de m�me nature que le fondement, s�ils proviennent directement de Christ, de sa justice, de son Esprit, ils pourront tous r�sister au feu. Au contraire, tout m�lange d�erreur, de souillure, de p�ch�, provenant, soit de l�ouvrier, soit de ceux qu�il travaille � �difier, est destin� � p�rir.

Le jour de la venue de Christ, du jugement �ternel (H�breux�10.25) manifestera l��uvre de chacun, la fera passer par l��preuve du feu (2�Thessaloniciens�1.8). La r�compense de l�ouvrier fid�le sera, non seulement son propre salut, mais la conservation de son �uvre, le bien accompli et subsistant pour la vie �ternelle, les �mes sauv�es, qui seront sa joie et sa couronne. Mais celui qui a employ� de mauvais mat�riaux aura la douleur de voir p�rir son �uvre et le fruit de sa peine?; lui-m�me ne sera sauv� qu�au travers du plus terrible danger et uniquement s�il n�a pas abandonn� le fondement?!

C�est le marchand naufrag� qui voit p�rir sa cargaison et son profit et n�est sauv� lui-m�me qu�au travers des flots.� Bengel

Il y a, dans cette instruction de l�ap�tre, un avertissement plus redoutable encore?: Craignez, semble-t-il dire � ceux qui mettaient leur confiance en l�homme (versets 4 et 5)?; car, s�il est des erreurs dans lesquelles et malgr� lesquelles, il y a encore un salut possible, qui peut tracer avec certitude une ligne d�marcation entre ce qui sera br�le autour de lui et en lui et ce qui finirait par le perdre lui-m�me �ternellement??

Verset 17

Cette nouvelle image, tr�s famili�re � notre ap�tre (�ph�siens�2.21?; 2�Corinthiens�6.16) et inspir�e par celle qui pr�c�de, en est pourtant ind�pendante et pr�sente la pens�e de l�ap�tre sous un autre point de vue.

Ici, au lieu d�un �difice en voie de construction et dans lequel chacun doit prendre garde de ne b�tir qu�avec de bons mat�riaux, pos�s sur le bon fondement, c�est un temple achev� et sanctifi� auquel l�ap�tre compare l��glise de Christ et chaque �me individuelle dans laquelle habite l�Esprit de Dieu. Or, d�truire (grec?: �?corrompre?�) le temple de Dieu, le lieu sacr� de sa demeure, est un acte bien plus coupable encore que celui de le b�tir avec des mat�riaux d�in�gale valeur. Aussi la menace est-elle ici bien plus terrible.

D�truire, de la part de Dieu, ne peut signifier que la perdition �ternelle (Matthieu�10.28?; Matthieu�16.25). Et cela montre jusqu�o� peut conduire une voie d�erreur, d�crite sous l�image pr�c�dente, si toutefois on y pers�v�re.

Verset 18

C�est se s�duire soi-m�me que de s�estimer sage selon le si�cle�; car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu (18-20).

Vous glorifier dans les hommes, c�est m�conna�tre vos privil�ges comme chr�tiens. Puisque toutes les choses et tous les hommes sont � vous, vous � Christ seul et Christ � Dieu lui-m�me (21-23).

Que nul donc ne mette sa confiance dans la sagesse des hommes (18-23)

En se croyant sage selon le monde (versets 18-20), ou en mettant sa confiance et sa gloire dans les hommes qui ont cette pr�tention (versets 21 et 22).

L�ap�tre jette ici un regard en arri�re sur la grande pens�e qu�il a d�velopp�e 1�Corinthiens�1.17 et suivants, concernant la sagesse de ce si�cle, mise en opposition avec la folie de la croix. Son but, en le faisant, est de montrer que tout ce qui pr�c�de, m�me les deux derni�res images, a rapport � l�esprit de parti qu�il combat et qui, � Corinthe, n�avait d�autre origine que la recherche de la sagesse humaine et des dons brillants sur lesquels elle s�appuie.

Toute sagesse qui s��l�ve � c�t� de la sagesse divine de Christ, sera confondue. Quiconque en a poursuivi le prestige trompeur, doit s�en d�pouiller d�abord, devenir fou aux yeux du monde, pour trouver la vraie sagesse (1�Corinthiens�1.24, note).

Verset 19

Job�5.13. Donc il est plus sage qu�eux?; et ceux-l� seuls deviennent sages, � qui il fait part de son Esprit (1�Corinthiens�2.10).

Verset 20

Psaumes�94.11, o� on lit?: �?les pens�es des hommes?�, c�est-�-dire de tous les hommes, sans en excepter les plus sages que l�ap�tre nomme ici pour les prendre � partie.

Verset 22

Mettre sa gloire dans les hommes, ou, comme il y a litt�ralement se glorifier en eux, ce n�est pas seulement vouloir jouir de leurs dons ou de leur sup�riorit�, mais c�est mettre en eux sa confiance, se placer � leur �gard dans un �tat de d�pendance spirituelle (voyez sur le sens complet du mot, Romains�5.2?; Romains�5.11?; Galates�6.14).

Or, pour l�enfant de Dieu, c�est l� descendre au lieu de monter?; car il est �?h�ritier de Dieu et coh�ritier de Christ?;?� il a part � tout ce que poss�de son P�re c�leste?: tous les serviteurs de Dieu, qu�ils s�appellent Paul, Apollos, ou C�phas, sont � lui, car ils sont �tablis de Dieu pour son salut?; le monde entier, la vie, la mort, toutes les puissances vivifiantes ou destructives du r�gne de la nature ou du r�gne de la gr�ce, tous les �v�nements du pr�sent ou de l�avenir, doivent servir au grand but de son salut, tout ayant �t� cr�� pour celui qui, en Christ est redevenu le roi de la cr�ation (comparer Romains�8.31-39?; Matthieu�5.5, note).

N�est-ce pas renier ces glorieux privil�ges que de mettre sa confiance et sa gloire en un homme, f�t-il m�me le plus excellent des hommes??

En t�te sont plac�s les noms des trois docteurs dont on avait fait des chefs de parti et � l�occasion desquels est donn� tout cet enseignement. Pour �noncer sa conclusion, Paul ne fait que retourner les trois formules. Au lieu de dire?: �?Je suis � Paul?� Les Corinthiens doivent dire?: �?Paul est � moi?�. L��glise est le but?; les ministres sont le moyen. Ils sont des dons qui lui sont faits et qu�elle doit mettre � profit sans d�daigner l�un, ni s�engouer de l�autre.� Godet

Verset 23

Grec?: �?Vous �tes de Christ et Christ est de Dieu?�. En s��levant ainsi des cr�atures au Cr�ateur, l�ap�tre indique � la fois la garantie et la couronne de tous les privil�ges de l�enfant de Dieu qu�il vient d��num�rer.

�tre de Christ doit suffire au chr�tien pour qu�il ne soit plus ni d�Apollos, ni de C�phas, ni d�aucun homme?; d�autant plus qu�en appartenant � Christ, il appartient � Dieu lui-m�me, parce que Christ est l�image du Dieu invisible (Colossiens�1.15), la splendeur de sa gloire (H�breux�1.3), un avec le P�re (Jean�10.30).

Le m�me rapport de communion et d�amour qui existe entre le P�re et le Fils, est r�tabli par le M�diateur entre le P�re et ses enfants (Jean�17.21?; Jean�17.22).

Quelques interpr�tes ont voulu voir dans ces derni�res paroles un avertissement donn� au parti de l��glise de Corinthe qui se r�clamait exclusivement et non sans orgueil, du nom de Christ. Paul voudrait �lever leur pens�e jusqu�� Dieu, pour les ramener � l�unit� supr�me. C�est possible.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Corinthians 3". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/1-corinthians-3.html.
 
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