D�livrance de Jab�s et reconnaissance de la royaut� de Sa�l
Nahas l�Ammonite. D�j� au temps de Jephth�, nous voyons les Ammonites envahir le pays de Galaad (Juges�11.4) et tenter de reprendre ces contr�es qui leur avaient �t� enlev�es par Mo�se. L��tat de faiblesse auquel Isra�l �tait alors r�duit, engagea sans doute Nahas (serpent) � renouveler cette tentative. Le passage 1�Samuel�12.12 prouve que les incursions des Ammonites avaient commenc� d�j� depuis un certain temps?; et maintenant Nahas avait os� entreprendre le si�ge de Jab�s, la principale ville isra�lite de cette contr�e.
Verset 2
L��il droit. Cette �trange condition est expliqu�e ainsi par Jos�phe?: L��il gauche �tant cach� par le bouclier, la perte de l��il droit rendait incapable de combattre?; mais Nahas pouvait malgr� cela exiger d�eux des offices serviles.
Affront � tout Isra�l?: qui sera d�shonor� en la personne de ses membres.
Verset 3
Nahas accepte cette condition afin d��viter les chances d�un assaut dont le r�sultat est douteux et qui sera sans doute tr�s sanglant. Il compte sur l�absence de tout chef en Isra�l.
Verset 4
Les messagers de Jab�s viennent-ils � Guib�a par suite des relations �tablies entre Jab�s et Benjamin par l��v�nement racont� Juges�21.1-14, ou bien ont-ils d�j� entendu parler de l��lection de Sa�l � la royaut�??
Verset 5
Samuel lui avait enjoint de ne rien faire d�extraordinaire (1�Samuel�10.7) jusqu�� ce que Dieu lui donn�t le signal d�agir en roi et Sa�l avait ob�i. Mais l�arriv�e des messagers met fin � cet �tat d�attente. Il agit avec promptitude et d�cision, sous l�impulsion d�en-haut.
Verset 7
Et Samuel. Sa�l associe le nom de Samuel au sien, car il ne doute pas de son assentiment.
Verset 8
B�zek (comparez Juges�1.4, note)?; bien au nord de Guib�a?; aujourd�hui Ibzik (Harper, Bible and modern discoveries), sur la pente de la montagne de Guilboa vers le Jourdain?; emplacement tr�s propre � rassembler une arm�e, � une journ�e de marche de Jab�s. Une bonne route conduit encore aujourd�hui de l� au gu� du Jourdain.
Trois cent mille� C��tait une lev�e en masse. Juda est d�j� distinct du reste du peuple. Voir la montagne d�Isra�l et la montagne de Juda, Josu�11.21. Cette distinction s�accentue de plus en plus.
Verset 11
Sa�l divisa� Il avait franchi durant la nuit l�intervalle entre B�zek et Jab�s.
Veille du matin?: la troisi�me veille, de 2 � 6 heures du matin (Exode�14.24, note).
Verset 12
Voir 1�Samuel�10.27.
Verset 13
Plus tard Sa�l oublie ce principe (1�Samuel�14.44).
Verset 14
Nous renouvellerons. Ce n�est qu�� partir de ce moment que la royaut� de Sa�l, puissamment confirm�e par cette victoire, fut universellement accept�e et reconnue.
Verset 15
Guilgal. Ce n�est point ici la descente � Guilgal dont Samuel avait parl� � Sa�l (1�Samuel�10.8)?; cette r�union-ci r�sulte uniquement du retour de l�arm�e apr�s la campagne contre les Ammonites, qui �tait inopin�ment intervenue. Les sacrifices offerts sont ceux par lesquels on c�l�bra la victoire et non ceux par lesquels on inaugura une campagne. Ce fut sans doute � ce moment que Sa�l et le peuple s�engag�rent r�ciproquement � observer le droit de la royaut� (renouvellement de la royaut�, verset 14).
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 11". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/1-samuel-11.html.
versets 1-15
Verset 1
D�livrance de Jab�s et reconnaissance de la royaut� de Sa�l
Nahas l�Ammonite. D�j� au temps de Jephth�, nous voyons les Ammonites envahir le pays de Galaad (Juges�11.4) et tenter de reprendre ces contr�es qui leur avaient �t� enlev�es par Mo�se. L��tat de faiblesse auquel Isra�l �tait alors r�duit, engagea sans doute Nahas (serpent) � renouveler cette tentative. Le passage 1�Samuel�12.12 prouve que les incursions des Ammonites avaient commenc� d�j� depuis un certain temps?; et maintenant Nahas avait os� entreprendre le si�ge de Jab�s, la principale ville isra�lite de cette contr�e.
Verset 2
L��il droit. Cette �trange condition est expliqu�e ainsi par Jos�phe?: L��il gauche �tant cach� par le bouclier, la perte de l��il droit rendait incapable de combattre?; mais Nahas pouvait malgr� cela exiger d�eux des offices serviles.
Affront � tout Isra�l?: qui sera d�shonor� en la personne de ses membres.
Verset 3
Nahas accepte cette condition afin d��viter les chances d�un assaut dont le r�sultat est douteux et qui sera sans doute tr�s sanglant. Il compte sur l�absence de tout chef en Isra�l.
Verset 4
Les messagers de Jab�s viennent-ils � Guib�a par suite des relations �tablies entre Jab�s et Benjamin par l��v�nement racont� Juges�21.1-14, ou bien ont-ils d�j� entendu parler de l��lection de Sa�l � la royaut�??
Verset 5
Samuel lui avait enjoint de ne rien faire d�extraordinaire (1�Samuel�10.7) jusqu�� ce que Dieu lui donn�t le signal d�agir en roi et Sa�l avait ob�i. Mais l�arriv�e des messagers met fin � cet �tat d�attente. Il agit avec promptitude et d�cision, sous l�impulsion d�en-haut.
Verset 7
Et Samuel. Sa�l associe le nom de Samuel au sien, car il ne doute pas de son assentiment.
Verset 8
B�zek (comparez Juges�1.4, note)?; bien au nord de Guib�a?; aujourd�hui Ibzik (Harper, Bible and modern discoveries), sur la pente de la montagne de Guilboa vers le Jourdain?; emplacement tr�s propre � rassembler une arm�e, � une journ�e de marche de Jab�s. Une bonne route conduit encore aujourd�hui de l� au gu� du Jourdain.
Trois cent mille� C��tait une lev�e en masse. Juda est d�j� distinct du reste du peuple. Voir la montagne d�Isra�l et la montagne de Juda, Josu�11.21. Cette distinction s�accentue de plus en plus.
Verset 11
Sa�l divisa� Il avait franchi durant la nuit l�intervalle entre B�zek et Jab�s.
Veille du matin?: la troisi�me veille, de 2 � 6 heures du matin (Exode�14.24, note).
Verset 12
Voir 1�Samuel�10.27.
Verset 13
Plus tard Sa�l oublie ce principe (1�Samuel�14.44).
Verset 14
Nous renouvellerons. Ce n�est qu�� partir de ce moment que la royaut� de Sa�l, puissamment confirm�e par cette victoire, fut universellement accept�e et reconnue.
Verset 15
Guilgal. Ce n�est point ici la descente � Guilgal dont Samuel avait parl� � Sa�l (1�Samuel�10.8)?; cette r�union-ci r�sulte uniquement du retour de l�arm�e apr�s la campagne contre les Ammonites, qui �tait inopin�ment intervenue. Les sacrifices offerts sont ceux par lesquels on c�l�bra la victoire et non ceux par lesquels on inaugura une campagne. Ce fut sans doute � ce moment que Sa�l et le peuple s�engag�rent r�ciproquement � observer le droit de la royaut� (renouvellement de la royaut�, verset 14).