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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 8". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/1-samuel-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Samuel 8". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/
versets 1-22
Plan du commentaire biblique de 1 Samuel 8
Sa�l (chapitres 8 � 31)
Chapitres 8 � 12 � Arriv�e graduelle de Sa�l � la royaut�
Chapitre 8 � Le peuple demande un roi
Nous compl�terons ici, en les pr�cisant, les remarques que nous avons faites, Deut�ronome chapitre 17, sur l�introduction de la royaut� en Isra�l.
Ce fait capital dans l�histoire isra�lite peut �tre envisag� sous deux faces. D�un c�t�, la royaut� devait �tre?; Dieu l�avait annonc�e comme un honneur � la famille d�Abraham (Gen�se�17.16?; Gen�se�35.11?; Gen�se�49.10) et le moment ne pouvait manquer de venir o� il jugerait utile de provoquer l��tablissement de cette repr�sentation visible de sa souverainet� au sein de son peuple. D�autre part, cette institution ne devait pas na�tre comme elle est n�e, ni par cons�quent �tre ce qu�elle fut dans la suite des temps. Elle a �t� en fait le produit de la propre volont� du peuple, qui, agissant avec ingratitude envers Samuel, avec d�fiance envers Dieu lui-m�me la r�clama opini�tr�ment, parce qu�il mettait dans la personne d�un souverain visible une confiance charnelle et superstitieuse, semblable � celle qu�il avait mise pr�c�demment en un objet mat�riel, comme l�arche de l�alliance. La royaut� humaine, au lieu de na�tre comme un don divin, fut dans le sentiment du peuple qui la demanda un suppl�ment � l�insuffisance pr�tendue du gouvernement divin. Ces deux faces, bonne et mauvaise, de la royaut� humaine, apparaissent clairement dans l�histoire des deux premiers rois?; le c�t� obscur, avec quelques points lumineux, dans le r�gne de Sa�l?; le c�t� lumineux, avec beaucoup de taches sombres, dans le r�gne de David. Il n�appartenait qu�� l�Esprit proph�tique d�analyser compl�tement la nature de ce fait nouveau. Quant au cours des circonstances en vertu desquelles a eu lieu l�av�nement de Sa�l, il faut bien remarquer ici une gradation de faits qui se lie en grande partie � ce que ce r�cit est celui, non de l�av�nement d�un roi, mais de l��tablissement de la royaut� elle-m�me. Ce n�est pas un homme qui monte sur un tr�ne d�j� existant?; c�est le tr�ne lui-m�me qui se dresse progressivement. D�abord la demande du peuple � l�occasion de la vieillesse de Samuel, de la mauvaise conduite de ses fils et du danger provenant de la part des Ammonites, qui voulaient profiter de l��tat de faiblesse du peuple pour recouvrer les contr�es jadis conquises sur eux par Isra�l?; puis la r�v�lation � Samuel d�abord et ensuite � Sa�l lui-m�me de l�homme choisi de Dieu?; apr�s cela l��lection de Sa�l par le sort, afin de confirmer aux yeux de l�assembl�e tout enti�re un choix qui autrement e�t paru n��tre que le choix personnel de Samuel (ce qui n�emp�cha pas la partie du peuple amie du d�sordre de se refuser � reconna�tre, Sa�l pour roi)?; enfin la confirmation de fait de la dignit� de Sa�l par la d�livrance de Jab�s, � la suite de laquelle il est reconnu par tout Isra�l et commence en r�alit� son r�gne. Aussi est-ce � ce moment (chapitre 13) qu�est indiqu� (ou devait l��tre voir le texte du verset 1) l��ge de Sa�l au moment de son av�nement et la dur�e de son r�gne, comme cela a lieu dans les livres des Rois, au commencement du r�gne de chaque souverain.
C�est ainsi que se poursuit d�une mani�re parfaitement cons�quente et rationnelle le r�cit de cet av�nement graduel, dans lequel on a trouv� contradictions sur contradictions. Nous examinerons au fur et � mesure les difficult�s plus particuli�res qui se pr�senteront.
Verset 1
Il �tablit ses fils?: non pas pour lui succ�der, mais pour le suppl�er l� o� il ne pouvait pas se rendre lui-m�me. C�est ce que prouvent les mots � B�ers�ba, qui d�signent une localit� tr�s �loign�e du centre, � l�extr�mit� sud de la Terre Sainte. Samuel lui-m�me continuait � fonctionner pour le reste du pays.
Verset 3
Samuel ignorait sans doute cette conduite?; car ces choses se passaient tr�s loin de lui.
Verset 5
Donne-nous un roi. D�s longtemps les Juges n�avaient plus r�pondu aux besoins du peuple. Les exploits de Samson n�avaient rien produit de durable et la faiblesse d��li avait laiss� le pays dans une sorte d�anarchie � laquelle Samuel avait bien rem�di� jusqu�� un certain point?; mais il vieillissait et en le voyant pr�t � dispara�tre, les Anciens sentent le besoin de remplacer cette forme de gouvernement par une institution plus stable. Nous verrons par la parole du peuple 1�Samuel�12.12 qu�� ces motifs tir�s de l��tat int�rieur d�Isra�l s�en joignait un autre, d� � une circonstance ext�rieure?: le danger d�une invasion des Ammonites sous leur roi Nahas.
Pour nous juger. Ce terme embrasse dans leur pens�e l�administration civile et le commandement militaire.
Verset 6
Le chagrin de Samuel se comprend, puisque la demande du peuple provenait de sa propre insuffisance et de l�inconduite de ses fils.
Verset 7
C�est ici une consolation que l��ternel donne � son serviteur. Il lui fait comprendre que c�est moins de sa personne que le peuple veut se d�faire que de la forme de gouvernement qui a exist� jusqu�ici et d�apr�s laquelle Dieu lui-m�me suscitait, � l�heure qui lui plaisait, les lib�rateurs dont son peuple avait besoin. Le peuple est las de se trouver ainsi livr� en quelque sorte au caprice divin?: il pr�tend poss�der un pouvoir permanent et propre � le d�fendre en tout temps. Mais en m�me temps que cette parole �tait une consolation pour Samuel, c��tait une menace pour le peuple. Dieu veut dire?: En r�alit�, c�est � moi que s�adresse cet affront?; ils continuent la conduite qu�ils ont tenue depuis le temps de Mo�se. Ce qu�ils demandent dans un mauvais esprit, leur tournera � mal. Ils veulent un roi comme les nations en ont et ils l�auront tel que les ont celles-ci. C�est en effet des m�urs des souverains du temps qu�est tir�e la description suivante de la conduite despotique des futurs rois d�Isra�l.
Verset 8
Ce n�est pas toi qui es en faute, mais eux seuls.
Verset 11
Sur son chariot?: comme cochers.
Parmi ses cavaliers?: comme ses gardes.
Devant son chariot?: comme coureurs (2�Samuel�15.4). Tout ici suppose la violation expresse de Deut�ronome�17.16, o� se trouvent les premi�res recommandations � l�adresse des rois futurs.
Verset 12
Arm�e permanente.
Verset 13
Parfumeuses?: pour les femmes du harem?; en violation de Deut�ronome�17.17.
Verset 14
Voir L�vitique�25.23, note.
Verset 15
D�me?: imp�ts excessifs et arbitraires, qui p�seront d�autant plus que jusque l� Isra�l n�avait rien connu de semblable.
Verset 16
Vos jeunes gens. Ce terme, plac� entre les servantes et les �nes, est �trange. Un l�ger changement donne le sens, peut-�tre pr�f�rable, de?: vos b�ufs.
Verset 19
Apr�s avoir prouv� aux Anciens que Dieu tenait compte de leur d�sir (versets 9 et 10), Samuel les cong�die, afin d�attendre le moment que Dieu marquera pour convoquer l�assembl�e du peuple entier o� l��lection du roi pourra avoir lieu.