Bible Commentaries
1 Thessaloniciens 4

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

versets 1-18

Plan du commentaire biblique de 1 Thessaloniciens 4

Vie sainte�; amour fraternel�; ordre et travail

Paul prie ses fr�res, selon les commandements qu�il leur a donn�s et selon la volont� de Dieu, de s�appliquer � la saintet� de la vie et, pour cela, d��viter avant tout les passions impures auxquelles se livrent les pa�ens (1-5).

Que nul ne fasse tort � son fr�re, car Dieu punit l�injustice et il appelle ses enfants � la saintet�; agir autrement, c�est rejeter, non un homme, mais Dieu lui-m�me (6-8).

Quant � l�amour fraternel, vous �tes enseign�s de Dieu lui-m�me, vous le pratiquez�; il ne s�agit que d�y faire des progr�s (9,10).

Il faut encore s�appliquer � une vie paisible, laborieuse, honn�te envers le monde, afin de se suffire � soi-m�me (11, 12).

Verset 1

Vie Sainte?; amour fraternel?; ordre et travail (1-12)

En son nom, dans sa communion et par son Esprit (2�Corinthiens�5.20).

L�ap�tre met une grande solennit� dans son langage, afin de rendre d�autant plus impressives les exhortations suivantes au sujet de la sanctification. Il sait le danger qu�il y a � conna�tre sans pratiquer et l�exp�rience lui a appris que les nouveaux convertis ne tirent pas, d�s l�abord, toutes les cons�quences sanctifiantes de la v�rit� �vang�lique.

Ces mots?: comme aussi vous le faites (grec?: �?comme aussi vous marchez?�) ont �t� omis � tort dans le texte re�u. C�est, de la part de l�ap�tre, une mani�re d�licate d�encourager ses fr�res � pratiquer ses enseignements et � pers�v�rer ou � abonder dans une conduite qui est d�j� la leur.

Verset 2

On voit par ces mots que, d�s son premier s�jour � Thessalonique, l�ap�tre avait joint des pr�ceptes moraux � l�exposition de la doctrine.

Tout pr�dicateur doit � la fois expliquer et appliquer la v�rit�. Mais toujours par le Seigneur J�sus, en son autorit�, selon sa Parole et son Esprit. Hors de lui, m�me un ap�tre n�aurait pas le droit de donner des pr�ceptes et ces pr�ceptes resteraient lettre morte.

Verset 4

Grec?: �?Son propre vase?�, qui renferme l��me, qui est l�organe de l��me, raison de le conserver pur (comparer 2�Corinthiens�4.7). D�autres interpr�tes veulent voir dans ce vase la femme mari�e (1�Pierre�3.7) avec laquelle chaque mari doit vivre dans la saintet� et l�honneur, en ne c�dant pas � �?l�impudicit�?� (verset 3) et � la �?passion de convoitise?� (verset 5).

Ce sens n�est pas impossible, le premier est plus probable. La plupart des commentateurs l�adoptent.

Le verbe employ� par l�ap�tre signifie proprement non pas �?poss�der?�, mais, �?gagner, acqu�rir?� (Luc�21.19, note).

Verset 5

Comparer sur ce premier point des recommandations de l�ap�tre 1�Corinthiens�6.13-20, notes.

Les mots passion de convoitise poursuivent l�impuret� jusqu�� sa racine et la font envisager comme une force agissant dans l�homme naturel et qui doit �tre combattue pour que la convoitise ne devienne pas passion.

D�autres traduisent?: �?maladie de convoitise?�, expression figur�e et d�une grande v�rit�, qui indique tout ce qu�il y a de moralement corrompu, d�insatiable, de capricieux dans les p�ch�s de la chair.

Verset 6

Grec?: �?dans l�affaire?�.

Plusieurs interpr�tes ont cru voir au verset 6 un d�veloppement du verset 5 et entendent ces mots du tort que l�on peut faire � un fr�re par le p�ch� de l�adult�re. Cette explication n�est point fond�e?; les termes renferment �videmment l�id�e d�une injustice faite dans les rapports ordinaires de la vie et en particulier dans les affaires du commerce. Thessalonique, avec son trafic si multipli� et �tendu, pouvait offrir mainte tentation de cette nature. Les chr�tiens devaient donner l�exemple de la plus scrupuleuse honn�tet�.

Comparer verset 2, note.

Verset 7

Paul revient au principe qu�il a pos� (verset 3), au grand motif qui, pour le chr�tien, renferme et sanctionne tous les pr�ceptes de la morale, la volont� de Dieu manifest�e dans la vocation c�leste adress�e � ses enfants.

Ici le mot impuret� est pris dans un sens g�n�ral et signifie les injustices (verset 6) aussi bien que les p�ch�s de la chair.

Verset 8

Grec?: �?Celui qui rejette?�, sans objet de ce verbe. On suppl�e ordinairement?: ceci, ces pr�ceptes?; nous est pr�f�rable, puisque l�ap�tre dit ensuite?: ne rejette pas un homme.

On ne peut exprimer en termes plus clairs l�autorit� de la parole apostolique. Paul �tait fond� par le Seigneur lui-m�me � tenir ce langage (Luc�10.16).

Le texte re�u dit?: �?qui nous a aussi donn� l�Esprit Saint?�. D�apr�s les autorit�s d�cisives, il faut lire vous et ainsi l�ap�tre n�invoque pas seulement le t�moignage du Saint-Esprit en lui et par lui, mais encore ce m�me t�moignage dans le c�ur de ses lecteurs, ce qui est conforme � ce qu�il leur a dit d�j� (1�Thessaloniciens�2.13), que, pour eux, la parole de Paul �tait la Parole de Dieu attest�e comme telle dans leur conscience (comparer aussi verset 9).

Ainsi, de toutes parts, se concentrent les rayons de la v�rit� et de l�autorit� divines pour porter les �mes � l�ob�issance.

Du reste, cette d�claration solennelle s�applique en premier lieu aux pr�ceptes moraux que l�ap�tre vient de rappeler et il montre par l� leur importance pour la vie chr�tienne.

Verset 10

La Parole de l��vangile, vivante et efficace en eux, les a tellement li�s les uns aux autres par l�amour, que des exhortations � cet �gard leur sont devenues inutiles (comparer 1�Jean�2.20?; 1�Jean�2.27).

Magnifique t�moignage?! Toutefois, comme il faut qu�il y ait progr�s en toutes choses, Paul exhorte ses fr�res � abonder de plus en plus en cet amour qui est l��me de la vie chr�tienne.

Le texte re�u porte?: (verset 9) �?Vous n�avez pas besoin qu�on vous en �crive?�. Cette le�on, qui est appuy�e par un grand nombre de manuscrits et admise par Tischendorf, nous para�t renfermer une contradiction dans les termes et �tre une fausse imitation de 1�Thessaloniciens�5.1.

Verset 12

Comparer sur ce point important de la vie chr�tienne, o� il para�t que les disciples de Thessalonique �taient en d�faut, 2�Thessaloniciens�3.6-12, note.

Au lieu de ce dernier mot?: besoin de personne, Calvin, suivi par nos versions ordinaires, traduit?: besoin de rien?; le grec permet les deux traductions. La premi�re s�accorde mieux avec le contexte.

Verset 13

Paul ne veut pas laisser ses fr�res dans l�ignorance sur ce sujet important, afin qu�ils ne s�attristent pas au sujet de leurs morts�; le fondement certain de leur esp�rance, c�est la r�surrection de J�sus-Christ, garant de la leur (13, 14).

� la venue du Seigneur, ceux qui vivront encore n�auront aucun avantage sur les morts�; mais, au signal divin, ceux-ci ressusciteront d�abord, puis les vivants seront r�unis au Seigneur et tous seront avec lui pour toujours?: telle est la grande consolation des chr�tiens (15-18).

La r�surrection des morts, la venue du Seigneur (13-18)

Grec?: �?Que vous ignoriez?�. Il s�agit, non d�une n�gation de la r�surrection des morts, comme Paul la trouvait � Corinthe et qui l�obligeait � prouver cette doctrine (1 Corinthiens 15), mais simplement d�un manque de lumi�res, bien naturel chez des chr�tiens qui n�avaient joui que quelques semaines des instructions apostoliques (Introduction).

Leurs vues sur la r�surrection �taient obscures?; leur foi, sur ce point, chancelante?; ils rattachaient toutes leurs esp�rances d�avenir au retour de Christ, au r�tablissement de son r�gne?; mais ils ne savaient pas bien comment y auraient part ceux qu�ils voyaient mourir avant cette grande consommation de toutes choses. De l�, pour eux, une tristesse tr�s naturelle (verset 13), et le but de l�ap�tre, dans l�instruction qui suit, est de leur offrir une vraie consolation (verset 18).

C�est-�-dire les morts. C�est bien � tort que la version d�Ostervald et d�autres ne conservent pas cette douce image. Pour le chr�tien la mort est un sommeil qui sera suivi du r�veil et sera comme un repos apr�s le travail et la fatigue du jour (1�Thessaloniciens�4.15?; Matthieu�9.24?; Jean�11.11?; Actes�7.60?; 1�Corinthiens�15.20).

Point d�esp�rance de la vie �ternelle. Ces autres sont les pa�ens et tous ceux qui sont dans l�ignorance ou le doute au sujet de la r�surrection (verset 18, note).

Verset 14

Quel est le fondement de notre foi en la r�surrection?? Voil� ce que les Thessaloniciens, ce que tous les croyants doivent clairement conna�tre.

Ce fondement, c�est la mort et la r�surrection de J�sus, par lesquelles il a vaincu le p�ch� et la mort (1�Corinthiens�15.3 et suivants). Pour �tre consol�s et pour pouvoir esp�rer au sujet de leurs morts, les Thessaloniciens devaient seulement �tre bien fond�s dans la foi (si nous croyons) en Christ, comme en leur Sauveur et avoir la certitude que, quoi qu�il arriverait, il �tait leur vie.

Ceux qui, par cette foi, sont devenus un avec Christ, Dieu les ram�nera aussi par J�sus avec lui (Romains�8.11), mot qui renferme non seulement la certitude de la r�surrection, mais encore de la r�union �ternelle avec lui et avec tous ses rachet�s.

Quelques interpr�tes ont pr�tendu qu�il fallait traduire?: �?ceux qui sont endormis en J�sus?�, ou par J�sus, pour lui, comme les martyrs, au lieu de rapporter �?par J�sus?� au verbe?: �?ram�nera?�. La phrase grecque ne se pr�te pas � cette construction. Sans doute l�ap�tre ne suppose une r�surrection bienheureuse que pour ceux qui sont morts dans la foi en J�sus (verset 16)?; mais ici, il ne s�occupe que de l�acte tout-puissant de la r�surrection, qu�il attribue, ainsi que le fait toute l��criture, au Fils de Dieu (Jean�5.21-28?; Jean�6.39?; Jean�6.54?; 2�Corinthiens�4.14?; Philippiens�3.21).

Verset 15

Quelle est cette parole du Seigneur, sur laquelle Paul fonde l�instruction qui va suivre?? Est-ce Matthieu�24.31?? Ou une autre parole de J�sus, qui lui �tait parvenue par tradition, comme le pense Calvin (comparez, par exemple, Actes�20.35)?? Ou l�une des r�v�lations que Paul avait re�ues directement du Seigneur (comparez 1�Corinthiens�7.10-12, 1�Corinthiens�7.25?; 1�Corinthiens�11.23?; Galates�1.12)?? ou enfin simplement la Parole du Seigneur que Paul annon�ait en ceci, comme dans tout son enseignement??

Les opinions peuvent varier sur ces suppositions?; mais, au fond, la d�claration de l�ap�tre reste la m�me?: ce qu�il va nous apprendre sur les sc�nes futures du jour de Christ est la Parole du Seigneur.

Nous les vivants qui sommes laiss�s pour la venue du Seigneur,�� prendre ces paroles dans leur sens le plus simple, elles signifient que Paul attendait la venue du Seigneur comme imminente et supposait qu�elle le trouverait encore au nombre des vivants. L��v�nement n�a point confirm� cette pr�vision.

Certains ex�g�tes modernes font grand �tat de l�erreur que l�ap�tre aurait commise en ceci. Pour �luder la difficult� et sauvegarder l�autorit� de la parole apostolique, faut-il admettre avec plusieurs commentateurs que, quand l�ap�tre dit nous, il parle dans un sens communicatif, comme s�il disait?: les hommes, ceux qui vivront?? Non, cela est forc� et l�ex�g�se ne doit jamais recourir � des exp�dients.

Il faut encore moins supposer, avec Calvin, que Paul, tout en sachant par quelque r�v�lation sp�ciale que Christ ne viendrait pas de si t�t, enseignait cependant son retour prochain pour que les fid�les fussent pr�ts � toute heure. Non, il faut simplement tenir compte de l��tat d�esprit des premiers disciples et des conditions dans lesquelles se posait � eux la question du retour de Christ?? Leur Ma�tre avait positivement refus� de r�pondre � leurs demandes sur l��poque de sa venue et avait voulu les laisser dans une compl�te incertitude (Marc�13.32?; Actes�1.7).

Ce n��tait qu�� cette condition que l�esprit d�attente, de vigilance, de pri�re, si n�cessaire � la vie des fid�les ici-bas, pouvait exercer sur eux, d�s l�origine, sa puissante et salutaire influence morale (Luc�12.35-40?; Matthieu�24.42-51?; Matthieu�25.13).

Apr�s ce refus de toute r�v�lation, d�une part et ces solennels avertissements, de l�autre, les disciples devaient, pour ob�ir � J�sus, l�attendre chaque jour et nous le devons comme eux, au lieu d�imiter tant de chr�tiens l�gers qui disent avec le mauvais serviteur?: �?Mon ma�tre tarde � venir?� (Matthieu�24.48), et en prennent occasion d�oublier la vigilance et de n�gliger leur devoir. Aussi, est-ce dans cette disposition d�esprit que nous trouvons tous les serviteurs de Christ (1�Corinthiens�15.51, note?; 1�Pierre�4.7?; 1�Jean�2.18?; Jacques�5.8).

Il faut m�me reconna�tre franchement que toute l��glise primitive attendait le retour imminent du Seigneur, selon ses enseignements?: �?Veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l�heure?�.

Le langage de Paul dans notre passage ne dit pas autre chose. Il n�enseigne pas que lui et ses lecteurs vivront au retour de Christ?; il en suppose la possibilit� et il le devait. Ce qui vient d��tre indiqu� �tait tellement sa pens�e, qu�il prend le plus grand soin, ici m�me (1�Thessaloniciens�5.1 suivants), de proclamer, dans les termes expr�s dont s��tait servi J�sus-Christ, la compl�te incertitude, le redoutable inattendu de l�apparition du Souverain Juge (comparer 2�Thessaloniciens�2.1 suivants).

Au reste, le but de l�ap�tre est de rassurer ses lecteurs au sujet de ceux qui dorment, en leur d�clarant qu�ils n�auront aucun d�savantage relativement aux vivants, puisque, par une glorieuse r�surrection, le Seigneur les ram�nera avec lui et tous ses rachet�s (versets 16 et 17), sans que les uns �?devancent?� les autres.

Verset 16

Ou cri de commandement, image emprunt�e au commandement d�une arm�e, ou au signal donn� � des matelots de lever l�ancre pour la man�uvre. Comme au signal et au commandement d�un g�n�ral toute son arm�e s��branle et ob�it, ainsi l�innombrable arm�e des rachet�s se l�vera � la voix toute-puissante de son Chef (comparer Matthieu�24.30?; Matthieu�24.31).

La voix d�un archange, la trompette de Dieu, d�signent ce que l�ap�tre a appel� le signal du commandement.

L�archange suppose la pr�sence et l�action de l�arm�e c�leste, de ces �?esprits administrateurs?� (H�breux�1.14) qui prennent part � l�accomplissement glorieux du r�gne du Sauveur, comme ils ont pris part � tous les �v�nements importants de sa vie sur la terre (Luc�1.11?; Luc�2.9-15?; Luc�22.43?; Luc�24.4?; Actes�1.10).

J�sus lui-m�me fait constamment intervenir les anges dans les grandes sc�nes de sa venue (Matthieu�13.39-41?; Matthieu�13.49?; Matthieu�16.27?; Matthieu�25.31?; comparez 2�Thessaloniciens�1.7).

Au-dessus de ce monde visible et de notre humanit� d�chue, la pens�e s�arr�te avec bonheur sur ce royaume de la lumi�re habit� par des esprits purs et bienheureux, qui ne sont point indiff�rents � nos int�r�ts �ternels, mais prennent au contraire une vive part au salut d�un monde p�cheur (Luc�15.10).

Le r�tablissement de l�harmonie et de la saintet� dans notre humanit� sauv�e est pour toute la cr�ation intelligente et dou�e d�amour, comme une f�te par laquelle Dieu est glorifi� � ses yeux (�ph�siens�3.10, note). Aussi, bien que ces descriptions des sc�nes du jour de Christ ne puissent nous en donner qu�une id�e tr�s faible et incompl�te, il faut se garder de n�y voir que des images sans r�alit�.

Voir 1�Corinthiens�15.51-53, note.

Il ne s�agit point ici d�une premi�re r�surrection qui serait suivie d�une seconde?; le contraste �tabli par l�ap�tre n�est pas entre ceux qui sont morts en Christ et les infid�les, mais bien entre ces morts en Christ et ceux qui vivront � sa venue (verset 17). Paul veut dire, pour la consolation de ses lecteurs?: �?nous ne devancerons point ceux qui dorment?� (verset 15), mais avant la r�union de tous pour aller au-devant du Seigneur, Christ aura bris� les liens de la mort pour ses rachet�s qui y �taient retenus.

Verset 17

Cette ascension des rachet�s vivant encore sur la terre au retour du Seigneur, suppose la transmutation de leurs corps, d�j� glorifi�s (1�Corinthiens�15.51?; 1�Corinthiens�15.52), et affranchis par l� m�me des lois physiques de la pesanteur, tel qu��tait le corps de Christ lors de son ascension (comparer Philippiens�3.21).

Cette transformation, par laquelle le corps mortel et corruptible sera rev�tu d�immortalit� et d�incorruptibilit�, sera, pour les vivants, de m�me nature que la r�surrection glorieuse pour les morts en Christ (comparer 2�Corinthiens�5.4).

Quand l�ap�tre dit?: �?au-devant du Seigneur, en l�air?�, il ne veut point dire que l� sera le lieu o� ils resteront avec le Seigneur, mais seulement qu�ils s��l�veront au-devant de lui, s�uniront � lui, d�une mani�re visible, pour se rendre avec lui dans le s�jour de sa gloire (verset 18, note).

Verset 18

Ces paroles, c�est toute l�instruction qui pr�c�de sur notre derni�re fin, mais particuli�rement ces mots?: ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

C�est l�, pour quiconque aime le Seigneur J�sus, la souveraine consolation, l�esp�rance ineffable par laquelle le Sauveur encourageait d�j� ses disciples qu�il laissait attristes de son d�part. Jean�14.3?; Jean�17.24?; comparez 1�Jean�3.2.

Quelles que soient les obscurit�s qui subsistent encore pour nous sur le monde invisible et sur le r�tablissement final du r�gne du Sauveur, ce seul fait, �tre avec le Seigneur, suffit parfaitement � la foi, � l�esp�rance, � la consolation, soit pour nous-m�mes, soit au sujet de ceux qui nous ont devanc�s, nous �tant enlev�s par la mort (verset 13).

En effet, l� o� est le Seigneur, l� il n�y a plus ni p�ch�, ni mort, ni souffrance, mais pl�nitude de la vie, de la paix, de la gloire?; la pr�sence du Sauveur, la communion parfaite avec Dieu, c�est le ciel. Une telle esp�rance d�tache le c�ur de la terre et des choses visibles pour l��lever, avec toute la puissance de ses affections, vers Celui que nous attendons des cieux (Philippiens�3.20?; Philippiens�3.21).

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Thessalonians 4". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/1-thessalonians-4.html.