Bible Commentaries
2 Rois 13

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

versets 1-25

Verset 1

Fin de la dynastie de J�hu, Amatsia et Ozias en Juda (13.1 � 15.12)

Versets 1 � 9 � Joachaz, en Isra�l (856-840)

Dans la vingt-troisi�me ann�e. Au lieu de vingt-troisi�me, le verset 10 prouve qu�il faut lire vingt-deuxi�me ou m�me vingt-et-uni�me ann�e.

Verset 3

Et la col�re de l�Etemel s�enflamma. Nous avons vu 2�Rois�10.32 que l��ternel punit J�hu pour avoir pers�v�r� dans la voie de J�roboam, en mutilant Isra�l par la perte de tout le pays au-del� du Jourdain. Comme Joachaz pers�v�re dans le p�ch� de son p�re, la col�re de Dieu s�enflamme toujours plus et les victoires des Syriens r�duisent sa puissance � peu pr�s � rien (verset 7).

Pendant tout ce temps?: pendant le r�gne de Joachaz en Isra�l, celui d�Haza�l et le commencement de Ben-Hadad en Syrie.

Ben-Hadad?: peut-�tre encore en tant que g�n�ral, sous le r�gne de son p�re (voir versets 24 et 25).

Verset 4

Apaisa, litt�ralement?: apaisa la face (1�Rois�13.6). Cette repentance �tait bien incompl�te et ne fut point partag�e par la majorit� du peuple (verset 6)?; cependant Dieu en tint compte. Isra�l recouvra son ind�pendance et quelque s�curit�. C�e�t �t� le moment de se convertir tout � fait, mais il n�en fut rien, d�apr�s le verset 6.

Verset 5

Et l��ternel donna � Isra�l un lib�rateur?: non pas imm�diatement?; ces mots se rapportent jusqu�� un certain point � Joas, mais surtout � J�roboam II, qui r�tablit compl�tement la puissance du royaume d�Isra�l.

Habit�rent dans leurs tentes. Les Isra�lites qui, pendant l�oppression syrienne, s��taient r�fugi�s dans les villes fortes, purent rentrer dans leurs demeures, et cela, dans tout le pays.

Verset 6

Ce verset est une parenth�se destin�e � faire comprendre que m�me cette esp�ce de restauration n�amena point la conversion et le salut du peuple.

Et m�me l�Astart�. L�existence de cette idole, apr�s l�extermination par J�hu de tout ce qui tenait au culte de Baal, se comprend difficilement?; elle ne s�explique que par un acte de faiblesse ou de laisser-aller de la part du roi et du peuple.

Verset 7

Ce verset se rattache au verset 5. Dieu eut piti� parce que le malheur �tait arriv� � un point tel qu�il semblait que ce d�t �tre la fin. Apr�s ce coup d��il sur l�avenir, le r�cit reprend o� l�avait laiss� le verset 4. Notre verset suppose une bataille o� l�arm�e d�Isra�l avait �t� extermin�e. Peut-�tre Amos�4.10 fait-il allusion � ce fait.

Verset 10

Joas, en Isra�l (840-824) (10-25)

Versets 10 � 13 � Le r�gne de Joas

Si l�on voulait maintenir le chiffre 23 au verset 1, la chronologie forcerait de lire ici 38 ou 39 au lieu de 37. Mais dans ce cas toutes les autres dates devraient �tre aussi corrig�es.

Verset 12

Fut en guerre. Voir 2�Rois�14.8 et suivants.

Verset 14

Visite de Joas � �lis�e mourant (14-21)

Le trait suivant est emprunt� � un autre document dont le sujet �tait plus sp�cialement la vie d��lis�e. Si le r�gne de Joas a �t� racont� d�une mani�re aussi sommaire (versets 10 � 13), c�est que les faits essentiels de ce r�gne �taient renferm�s dans le r�cit suivant, qui nous montre le commencement de l�exaucement de la pri�re de Joachaz, verset 4.

Dont il mourut. La fin d��lis�e n�a pas ressembl� � celle d��lie, mais elle a re�u aussi le sceau de la b�n�diction divine (versets 20 et 21).

Joas descendit?: de son palais � la maison d��lis�e. Joachaz, malgr� sa pri�re, n�avait pas fait aupr�s du proph�te une pareille d�marche.

Mon p�re, mon p�re�?! Il sent qu��lis�e, qui a tant de fois d�livr� Isra�l, est le seul appui qui reste en ce moment au peuple. La crainte de la mort du proph�te rendait cette d�marche plus pressante. Sa parole est la m�me que celle d��lis�e lui-m�me � �lie montant au ciel (2�Rois�2.12). La promesse par laquelle �lis�e r�pond � ce cri du roi, lui est donn�e sous la forme d�un acte symbolique dans lequel le roi doit lui-m�me jouer un r�le actif, afin de lui faire sentir l��nergie et le z�le qu�il devra d�ployer pour que la d�livrance promise se r�alise.

Verset 15

Prends un arc?: Pr�pare-toi � la lutte?!

Verset 16

Posa ses mains sur� Cet acte est le symbole de la communication d�une force divine au roi Joas par l�interm�diaire du serviteur de Dieu. C�est cette force qu�il devra lui-m�me mettre en �uvre.

Verset 17

Du c�t� de l�orient?: vers la partie du domaine isra�lite dont les Syriens s��taient empar�s et d�o� ils faisaient de constantes invasions de l�autre c�t� du Jourdain. Un grand nombre d�exemples, tir�s des �crits des anciens, prouvent que l�acte de jeter une fl�che dans un pays ennemi �quivalait � une d�claration de guerre ou m�me � une prise de possession. Ainsi quand Alexandre-le-Grand fut sur le point d�envahir la Perse, l�historien Justin dit qu�il jeta un javelot sur le territoire ennemi. Virgile fait parler le roi Turnus en ces termes?: Qui marchera le premier avec moi contre l�ennemi?? Et en disant cela, il lan�a un javelot dans les airs, comme un commencement de bataille. Selon les rabbins, pour prendre possession d�un pays conquis, les Canan�ens y jetaient une pique� Nous omettons d�autres exemples. Cette premi�re fl�che lanc�e indiquait donc la reprise des hostilit�s contre la Syrie et en m�me temps le succ�s dont cette guerre serait couronn�e.

Aphek?: peut-�tre la m�me ville que 1�Rois�20.26, o� Achab avait remport� d�j� une grande victoire sur les Syriens. Joas devait abattre l� la puissance de la Syrie.

Verset 18

Prends les fl�ches. Cette premi�re victoire (verset 17) devait �tre suivie de plusieurs autres par lesquelles Isra�l rentrerait dans la pleine possession du pays au-del� du Jourdain?; c�est ce que doit signifier le nouvel acte symbolique qui suit. Il s�agit des fl�ches renferm�es dans le carquois que portait Joas. Il doit les tirer de la fen�tre contre terre, comme pour achever un ennemi abattu.

Trois fois. Il y avait certainement plus de trois fl�ches, en tout cas cinq ou six (verset 19), dans le carquois, et, apr�s ce qui venait de se passer, Joas aurait d�, plein d��lan, le vider tout entier, pour r�pondre � l�invitation d��lis�e qui �tait la promesse d�une s�rie de victoires. Mais il manque d��nergie, de z�le ou de pers�v�rance et, en se bornant � tirer trois fl�ches, il limite lui-m�me le nombre de ses victoires. De l� le m�contentement du proph�te verset 19.

Verset 19

Frapper, � coup de fl�ches.

Jusqu�� en finir?: jusqu�� r�aliser compl�tement la promesse faite apr�s le tir de la premi�re fl�che. �lis�e avait comme donn� au roi carte blanche?; celui-ci n�avait pas su en user, ou du moins en user assez richement. Le concours de la libert� humaine dans l�accomplissement des plans divins ressort clairement de cette histoire.

Verset 20

Ce miracle devait-il �tre envisag� comme une garantie des promesses d��lis�e qui s�accompliraient apr�s sa mort??

Des bandes de Moabites. Ces bandes de pillards arrivaient au commencement de l�ann�e, imm�diatement avant la moisson. Au reste les mots traduits par?: au commencement de l�ann�e, sont tr�s obscurs et ont �t� diversement compris.

Verset 21

Dans le s�pulcre d��lis�e. C��tait sans doute une caverne dans le voisinage de Samarie, ville o� avait �t� la demeure ordinaire du proph�te.

Verset 22

Victoires sur la Syrie (22-25)

Verset 25

Accomplissement de la promesse verset 19.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 13". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/2-kings-13.html.