Comme avait fait Joas, son p�re?: laissant subsister les hauts-lieux, tout en adorant lui-m�me l��ternel. Voir 2�Rois�12.3.
Verset 4
Les hauts-lieux seuls. Cette restriction seuls porte sur les premiers mots du verset 3.
Verset 6
Il ne fit pas mourir les fils des meurtriers de son p�re, comme c��tait l�usage en Orient, mais il se conforma � la loi Deut�ronome�24.16. � moins qu�on ne fasse de cette citation une glose du r�dacteur ins�r�e post�rieurement dans le r�cit, il faut en conclure qu�� cette �poque le Deut�ronome existait d�j� et �tait regard� comme livre de Mo�se.
Verset 7
Sur les pr�paratifs de cette campagne, comparez 2�Chroniques�25.5 et suivants.
Dans la vall�e du Sel?: qui s��tendait au sud de la mer Morte (2�Samuel�8.13). Les �domites avaient recouvr� leur ind�pendance sous Joram (2�Rois�8.20).
S�la, capitale de l�Idum�e. Sur cette ville voir �sa�e�16.1, note.
Jokth�el?: soumise par Dieu.
Verset 8
C��tait l� un d�fi?; car se voir en face signifie ici?: se rencontrer sur le champ de bataille. Amatsia para�t avoir tir� vanit� de sa victoire sur les �domites. Peut-�tre avait-il contre Joas un sujet de m�contentement, celui qui est indiqu� 2�Chroniques�25.13. Joas repousse avec d�dain cette provocation?; il en fait sentir l�imprudence � Amatsia par un apologue comme les aiment les Orientaux et qui a quelque analogie avec celui de Jotham (Juges�9.7 et suivants)?: un simple buisson d��pines pr�tend traiter d��gal � �gal avec un grand c�dre du Liban?; mais il suffit d�une b�te sauvage qui passe sous le c�dre pour �craser le buisson.
Verset 11
Amatsia d�clare la guerre?; Joas le pr�vient?; il envahit Juda et taille en pi�ces l�arm�e d�Amatsia dans le voisinage de J�rusalem.
Sur Beth-S�m�s, voir Josu�15.10, note. Cette d�faite fut d�apr�s les Chroniques la punition, non seulement de l�orgueil d�Amatsia, mais encore du fait qu�ayant rapport� d��dom les images des divinit�s de ce peuple, il se mit � les adorer.
Verset 13
Joas ne fait pas mourir Amatsia et ne prend pas possession de J�rusalem, nous ignorons par quelle raison?; il tra�ne le roi captif jusque dans sa capitale et, pour �ter � celle-ci toute possibilit� de r�sistance, en abat la muraille l� o� elle �tait le plus n�cessaire, du c�t� du nord.
La porte d��phra�m?: celle que nous appelons aujourd�hui la porte de Damas.
La porte de l�angle?: � l�angle nord-ouest de la ville. Voir J�r�mie�31.38, note.
Verset 15
Cette conclusion du r�gne de Joas avait d�j� �t� donn�e mot pour mot 2�Rois�13.12-13. Elle est r�p�t�e ici, sans doute parce que l�auteur, ainsi que le montre la mani�re diff�rente dont il �crit le nom de Joas, a tir� tout ce passage d�un autre document.
Verset 18
Nous ignorons la raison pour laquelle ce r�sum� est plac� avant la mort d�Amatsia, contre l�usage de l�auteur. Peut-�tre cette forme diff�rente provient-elle de l�emploi d�une autre source.
Verset 19
Il se peut que le commencement du m�contentement date de son idol�trie et qu�aggrav� par la honteuse d�faite du roi par le roi d�Isra�l, ce sentiment longtemps contenu ait �clat� enfin � l�occasion d�une circonstance inconnue.
Lakis?: ville canan�enne qui avait �t� conquise par Josu�, puis incorpor�e � Juda et fortifi�e par Roboam. Amatsia s�y r�fugie avec l�espoir de pouvoir s�enfuir chez les Philistins, s�il est poursuivi.
Verset 20
Des chevaux, litt�ralement?: les chevaux, c�est-�-dire l�attelage m�me avec lequel il �tait arriv� � Lakis.
Verset 21
Tout le peuple. Il est remarquable que les meurtriers ne firent pas roi l�un d�entre eux. On voit combien le peuple de Juda �tait, malgr� tout, attach� � la dynastie de David.
Azaria, appel� tant�t de ce nom, tant�t de celui d�Ozias, soit dans les livres des Rois, soit dans les Chroniques. Les proph�tes (�sa�e, Amos, Mich�e, Zacharie) emploient plut�t le second de ces noms. Ils ont � peu pr�s le m�me sens?; Azaria signifie?: Celui dont Dieu est le secours?; Ozias?: Celui dont Dieu est la force.
Verset 22
Il reb�tit Elath. Ozias acheva ce que son p�re avait commenc�. Ce fait est mentionn� comme le plus important de son r�gne plut�t que comme ayant suivi imm�diatement son av�nement?; car il n�avait que seize ans quand il monta sur le tr�ne.
La possession de ce port sur la mer Rouge �tait pour Juda de la plus haute importance.
Verset 23
J�roboam II, en Isra�l (824-783) (23-29)
Verset 25
Cette restauration si prompte et si compl�te de la puissance isra�lite �tonne. L�auteur montre au verset 24 qu�il ne faut point l�attribuer � la pi�t� de J�roboam II, qui continua le p�ch� de ses devanciers?; et au verset 26 que la v�ritable cause en a �t� la compassion de Dieu envers Isra�l sur lequel la sentence de destruction finale n�avait pas encore �t� prononc�e.
De l�entr�e du chemin de Hamath jusqu�� la mer de la Plaine?: les extr�mes limites septentrionale et m�ridionale qu�avait atteintes la puissance isra�lite � son point culminant sous David et Salomon?; comparez 1�Rois�8.65 (Nombres�34.3?; Nombres�34.8).
Hamath?: dans la partie septentrionale de la C�l�syrie (1�Rois�8.65).
Mer de la Plaine?: la mer Morte, limite m�ridionale de la Terre Sainte, en descendant du c�t� oriental du Jourdain jusqu�� l�Arnon.
Jonas. Cette parole ne se trouve pas dans le livre de ce proph�te. On a voulu retrouver cette proph�tie dans les chapitres 15 et 16 d��sa�e?; mais rien n�indique dans ces chapitres que ce soit Isra�l qui ait fait en Moab l�invasion qui y est d�crite. Nous ignorons quelle est la source � laquelle l�auteur a puis� cette proph�tie de Jonas.
Fils d�Amittha�. Voir au livre de Jonas.
Verset 27
N�avait pas parl�, par la bouche d�un proph�te.
J�roboam est ce lib�rateur par lequel Dieu avait promis de relever son peuple (2�Rois�13.5).
Verset 28
Fit revenir � Isra�l Damas et Hamath de Juda. L�expression fit revenir suppose que ces contr�es avaient autrefois appartenu � Juda. On peut dire que cela avait eu lieu momentan�ment sous David et Salomon. Comparez pour Damas 2�Samuel�8.5-6 et pour Hamath 2�Chroniques�8.3-4. S�il n�est pas dit pr�cis�ment dans le premier de ces passages que David conquit Damas, il s�empara au moins d�une partie de son territoire. Dans le second, l�expression relative � Hamath est plus positive.
De Juda?: qui avaient appartenu � Juda. Ce nom est employ� ici pour d�signer le vrai peuple th�ocratique dans son ensemble, qui renfermait autrefois Isra�l et Juda.
Note historique
Le rel�vement si �tonnant du royaume d�Isra�l, qui reconquiert tous ces anciens domaines, depuis la C�l�syrie, � l�extr�mit� nord, jusqu�� la mer Morte, avec tout le pays au-del� du Jourdain, soul�ve une question difficile. Nous avons vu que J�hu avait succomb� devant le roi d�Assyrie, Salmanasar II et �tait devenu son tributaire, ce qu��taient sans doute rest�s Joachaz et Joas d�Isra�l, ses fils et petit-fils. Comment J�roboam II a-t-il pu relever la puissance d�Isra�l d�une mani�re aussi extraordinaire, sans se heurter � l�influence de l�Assyrie?? L�histoire de ce dernier royaume, qu�on peut reconstruire depuis que les d�couvertes r�centes l�ont mise au jour, permet de r�pondre � cette question. Apr�s Salmanasar II, contemporain de J�hu (858-824) et de ses successeurs, commen�a pour l�empire d�Assyrie un temps de d�faillance qui dura jusqu�au r�gne de Tiglath-Pil�ser I, c�est-�-dire une soixantaine d�ann�es?; et ce fut pendant ce temps que les petits �tats occidentaux jouirent d�une s�curit� momentan�e et que J�roboam II put d�ployer son �nergie contre les Syriens et recouvrer les anciennes propri�t�s de son peuple.
Informations bibliographiques bibliography-text="Commentaire sur 2 Kings 14". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/2-kings-14.html.
versets 1-29
Verset 1
Amatsia, en Juda (838-810) (1-22)
Comparez chapitre 25 de 2 Chroniques.
Verset 3
Comme avait fait Joas, son p�re?: laissant subsister les hauts-lieux, tout en adorant lui-m�me l��ternel. Voir 2�Rois�12.3.
Verset 4
Les hauts-lieux seuls. Cette restriction seuls porte sur les premiers mots du verset 3.
Verset 6
Il ne fit pas mourir les fils des meurtriers de son p�re, comme c��tait l�usage en Orient, mais il se conforma � la loi Deut�ronome�24.16. � moins qu�on ne fasse de cette citation une glose du r�dacteur ins�r�e post�rieurement dans le r�cit, il faut en conclure qu�� cette �poque le Deut�ronome existait d�j� et �tait regard� comme livre de Mo�se.
Verset 7
Sur les pr�paratifs de cette campagne, comparez 2�Chroniques�25.5 et suivants.
Dans la vall�e du Sel?: qui s��tendait au sud de la mer Morte (2�Samuel�8.13). Les �domites avaient recouvr� leur ind�pendance sous Joram (2�Rois�8.20).
S�la, capitale de l�Idum�e. Sur cette ville voir �sa�e�16.1, note.
Jokth�el?: soumise par Dieu.
Verset 8
C��tait l� un d�fi?; car se voir en face signifie ici?: se rencontrer sur le champ de bataille. Amatsia para�t avoir tir� vanit� de sa victoire sur les �domites. Peut-�tre avait-il contre Joas un sujet de m�contentement, celui qui est indiqu� 2�Chroniques�25.13. Joas repousse avec d�dain cette provocation?; il en fait sentir l�imprudence � Amatsia par un apologue comme les aiment les Orientaux et qui a quelque analogie avec celui de Jotham (Juges�9.7 et suivants)?: un simple buisson d��pines pr�tend traiter d��gal � �gal avec un grand c�dre du Liban?; mais il suffit d�une b�te sauvage qui passe sous le c�dre pour �craser le buisson.
Verset 11
Amatsia d�clare la guerre?; Joas le pr�vient?; il envahit Juda et taille en pi�ces l�arm�e d�Amatsia dans le voisinage de J�rusalem.
Sur Beth-S�m�s, voir Josu�15.10, note. Cette d�faite fut d�apr�s les Chroniques la punition, non seulement de l�orgueil d�Amatsia, mais encore du fait qu�ayant rapport� d��dom les images des divinit�s de ce peuple, il se mit � les adorer.
Verset 13
Joas ne fait pas mourir Amatsia et ne prend pas possession de J�rusalem, nous ignorons par quelle raison?; il tra�ne le roi captif jusque dans sa capitale et, pour �ter � celle-ci toute possibilit� de r�sistance, en abat la muraille l� o� elle �tait le plus n�cessaire, du c�t� du nord.
La porte d��phra�m?: celle que nous appelons aujourd�hui la porte de Damas.
La porte de l�angle?: � l�angle nord-ouest de la ville. Voir J�r�mie�31.38, note.
Verset 15
Cette conclusion du r�gne de Joas avait d�j� �t� donn�e mot pour mot 2�Rois�13.12-13. Elle est r�p�t�e ici, sans doute parce que l�auteur, ainsi que le montre la mani�re diff�rente dont il �crit le nom de Joas, a tir� tout ce passage d�un autre document.
Verset 18
Nous ignorons la raison pour laquelle ce r�sum� est plac� avant la mort d�Amatsia, contre l�usage de l�auteur. Peut-�tre cette forme diff�rente provient-elle de l�emploi d�une autre source.
Verset 19
Il se peut que le commencement du m�contentement date de son idol�trie et qu�aggrav� par la honteuse d�faite du roi par le roi d�Isra�l, ce sentiment longtemps contenu ait �clat� enfin � l�occasion d�une circonstance inconnue.
Lakis?: ville canan�enne qui avait �t� conquise par Josu�, puis incorpor�e � Juda et fortifi�e par Roboam. Amatsia s�y r�fugie avec l�espoir de pouvoir s�enfuir chez les Philistins, s�il est poursuivi.
Verset 20
Des chevaux, litt�ralement?: les chevaux, c�est-�-dire l�attelage m�me avec lequel il �tait arriv� � Lakis.
Verset 21
Tout le peuple. Il est remarquable que les meurtriers ne firent pas roi l�un d�entre eux. On voit combien le peuple de Juda �tait, malgr� tout, attach� � la dynastie de David.
Azaria, appel� tant�t de ce nom, tant�t de celui d�Ozias, soit dans les livres des Rois, soit dans les Chroniques. Les proph�tes (�sa�e, Amos, Mich�e, Zacharie) emploient plut�t le second de ces noms. Ils ont � peu pr�s le m�me sens?; Azaria signifie?: Celui dont Dieu est le secours?; Ozias?: Celui dont Dieu est la force.
Verset 22
Il reb�tit Elath. Ozias acheva ce que son p�re avait commenc�. Ce fait est mentionn� comme le plus important de son r�gne plut�t que comme ayant suivi imm�diatement son av�nement?; car il n�avait que seize ans quand il monta sur le tr�ne.
La possession de ce port sur la mer Rouge �tait pour Juda de la plus haute importance.
Verset 23
J�roboam II, en Isra�l (824-783) (23-29)
Verset 25
Cette restauration si prompte et si compl�te de la puissance isra�lite �tonne. L�auteur montre au verset 24 qu�il ne faut point l�attribuer � la pi�t� de J�roboam II, qui continua le p�ch� de ses devanciers?; et au verset 26 que la v�ritable cause en a �t� la compassion de Dieu envers Isra�l sur lequel la sentence de destruction finale n�avait pas encore �t� prononc�e.
De l�entr�e du chemin de Hamath jusqu�� la mer de la Plaine?: les extr�mes limites septentrionale et m�ridionale qu�avait atteintes la puissance isra�lite � son point culminant sous David et Salomon?; comparez 1�Rois�8.65 (Nombres�34.3?; Nombres�34.8).
Hamath?: dans la partie septentrionale de la C�l�syrie (1�Rois�8.65).
Mer de la Plaine?: la mer Morte, limite m�ridionale de la Terre Sainte, en descendant du c�t� oriental du Jourdain jusqu�� l�Arnon.
Jonas. Cette parole ne se trouve pas dans le livre de ce proph�te. On a voulu retrouver cette proph�tie dans les chapitres 15 et 16 d��sa�e?; mais rien n�indique dans ces chapitres que ce soit Isra�l qui ait fait en Moab l�invasion qui y est d�crite. Nous ignorons quelle est la source � laquelle l�auteur a puis� cette proph�tie de Jonas.
Fils d�Amittha�. Voir au livre de Jonas.
Verset 27
N�avait pas parl�, par la bouche d�un proph�te.
J�roboam est ce lib�rateur par lequel Dieu avait promis de relever son peuple (2�Rois�13.5).
Verset 28
Fit revenir � Isra�l Damas et Hamath de Juda. L�expression fit revenir suppose que ces contr�es avaient autrefois appartenu � Juda. On peut dire que cela avait eu lieu momentan�ment sous David et Salomon. Comparez pour Damas 2�Samuel�8.5-6 et pour Hamath 2�Chroniques�8.3-4. S�il n�est pas dit pr�cis�ment dans le premier de ces passages que David conquit Damas, il s�empara au moins d�une partie de son territoire. Dans le second, l�expression relative � Hamath est plus positive.
De Juda?: qui avaient appartenu � Juda. Ce nom est employ� ici pour d�signer le vrai peuple th�ocratique dans son ensemble, qui renfermait autrefois Isra�l et Juda.
Note historique
Le rel�vement si �tonnant du royaume d�Isra�l, qui reconquiert tous ces anciens domaines, depuis la C�l�syrie, � l�extr�mit� nord, jusqu�� la mer Morte, avec tout le pays au-del� du Jourdain, soul�ve une question difficile. Nous avons vu que J�hu avait succomb� devant le roi d�Assyrie, Salmanasar II et �tait devenu son tributaire, ce qu��taient sans doute rest�s Joachaz et Joas d�Isra�l, ses fils et petit-fils. Comment J�roboam II a-t-il pu relever la puissance d�Isra�l d�une mani�re aussi extraordinaire, sans se heurter � l�influence de l�Assyrie?? L�histoire de ce dernier royaume, qu�on peut reconstruire depuis que les d�couvertes r�centes l�ont mise au jour, permet de r�pondre � cette question. Apr�s Salmanasar II, contemporain de J�hu (858-824) et de ses successeurs, commen�a pour l�empire d�Assyrie un temps de d�faillance qui dura jusqu�au r�gne de Tiglath-Pil�ser I, c�est-�-dire une soixantaine d�ann�es?; et ce fut pendant ce temps que les petits �tats occidentaux jouirent d�une s�curit� momentan�e et que J�roboam II put d�ployer son �nergie contre les Syriens et recouvrer les anciennes propri�t�s de son peuple.