Bible Commentaries
2 Rois 5

Gu�rison de Naaman

La victoire � la Syrie. Non sur ses ennemis, en g�n�ral, mais sp�cialement sur Isra�l. Cette jeune prisonni�re et les incursions dont parle le verset 2 sont la preuve d�hostilit�s r�centes entre Damas et Samarie.

Le vainqueur doit aller demander la gu�rison aux vaincus.

L�preux?: d�apr�s le verset 11, la maladie ne faisait que commencer.

Cette petite fille dans la terre �trang�re n�oublie pas le proph�te que le roi ignore � sa porte (verset 8).

Qui est � Samarie. Voir verset 9 et 2�Rois�6.32.

Au roi d�Isra�l. Le roi de Syrie juge des proph�tes d�Isra�l d�apr�s ses propres pr�tres qui lui �taient absolument soumis.

Dix talents d�argent?: environ 450 kg d�argent?; voir Exode�38.25-26, note.

Six mille sicles d�or?: environ 100 kg d�or. Voir Gen�se�24.22, note.

Dix habits de f�te?: Gen�se�45.22, note.

Et maintenant� Ce n�est ici que la conclusion de la lettre royale.

Il d�chira ses v�tements. Ce soudain d�couragement de Joram rappelle sa conduite 2�Rois�3.10.

Faire mourir et faire vivre. La l�pre amenait ordinairement la mort.

Qu�il sache?: qu�il apprenne par exp�rience, puisque tu n�as pas su le lui dire toi-m�me.

Tout dans la conduite d��lis�e a pour but d�amener Naaman � la connaissance de Dieu. Il y avait une cure � op�rer chez lui, plus importante que celle qu�il venait chercher. C�est � celle-l� que vise le fid�le serviteur de Dieu?: La premi�re condition pour cela est qu�il s�humilie et reconnaisse la vanit� de toutes ses grandeurs. De l� l�absence de toute forme obs�quieuse de la part du proph�te qui le traite comme le plus pauvre des hommes. De l� aussi le moyen de gu�rison qu�il lui ordonne, un bain tout simple. Mais remarquons les mots dans le Jourdain, le fleuve national qui est pour Isra�l ce que le Nil est pour l��gypte, le fleuve sacr�, repr�sentant de la b�n�diction divine.

Sept fois?: le nombre sacr�?; comparez L�vitique�14.8.

Froiss� lui-m�me dans son orgueil de grand seigneur par le manque d��gards du proph�te, il l�est aussi pour sa patrie qu�il envisage comme outrag�e par cet hommage rendu au fleuve �tranger.

L�Abana?: aujourd�hui le Nahr-Ba-rada (le Fleuve froid) que les Grecs appelaient Chrysorroas ou Fleuve d�or?; c�l�bre pour la puret� de ses eaux. Il sort d�une grotte de l�Antiliban � 25 km de Damas, traverse cette ville divis� en sept bras et va se jeter, 30 km environ plus � l�est, dans le lac le plus septentrional de la Syrie.

Le Parpar est probablement le Nahr-el-Awadj (le Tortueux) qui descend de l�Hermon et se jette dans un lac au sud-est de Damas.

Que toutes les eaux d�Isra�l. Le Jourdain sort limpide du lac de G�n�sareth, mais ne tarde pas � se troubler et prend une couleur brun-sale qui provient de la nature de son lit.

Par la simplicit� de ce moyen, en lui-m�me inefficace, Naaman doit apprendre que la gu�rison proviendra d�une autre cause, sup�rieure � la nature et qui agira en vertu de la parole de l�homme de Dieu.

Par son refus �lis�e veut �viter ce qui pourrait affaiblir dans l�esprit de ce pa�en l�effet moral que doit produire sur lui cette gu�rison. L�acceptation d�une r�compense e�t rabaiss� aux yeux de celui-ci le proph�tisme isra�lite au niveau de la sorcellerie pa�enne. Comparez sur tout ce r�cit Luc�4.27.

Si tu ne veux rien accepter de moi, permets au moins que je te demande quelque chose.

De cette terre. Convaincu que le Dieu d�Isra�l est le Dieu v�ritable, il se repr�sente, � la mani�re pa�enne, que sa terre seule est sainte, et, comme il est d�cid� � ne plus adorer que lui, il ne croit pas pouvoir le faire sur un autre sol que le sien.

Rimmon?: divinit� syrienne (voir le nom Tabrimmon, Rimmon est bon, qui est donn� � un roi de Syrie, 1�Rois�15.18). Les Septante rendent ce nom par Remman, ce qui se rapproche de sa forme assyrienne Ramanu. On pense que la forme h�bra�que provient d�un rapprochement de ce nom avec le mot rimmon, grenadier, l�arbre qui �tait le symbole de la f�condit�. En assyrien Raman signifie �l�vation, majest�, d�o� le Tonnant. Raman serait ainsi, comme le Jupiter des Grecs, le dieu de l�atmosph�re et du tonnerre.

Appuy� sur mon bras. Les rois avaient volontiers un officier sur lequel ils s�appuyaient en marchant (2�Rois�7.2-17).

Naaman n�en est qu�� son premier pas dans la vie nouvelle que lui ouvre a connaissance du vrai Dieu. Il ne se sent pas encore la force de confesser hautement la vanit� de l�idol�trie et de sacrifier sa position en professant sa foi.

Va en paix. �lis�e ne peut pas l�approuver, mais il ne le bl�me pas non plus?; il le remet � la conduite et � l�enseignement de Dieu qui saura l��clairer et le fortifier. Il est des cas d�licats o�, lorsque Dieu a commenc� � agir dans une �me, il faut lui en remettre la conduite, lui seul connaissant la mesure de ce qui peut �tre exig� d�elle. Tout ce r�cit de la demande de Naaman et de la r�ponse d��lis�e, porte, en lui-m�me un sceau frappant de v�rit�.

� une certaine distance?: de mani�re � ne pouvoir �tre vu du proph�te, comme il lui semblait.

Ce Syrien. Les Syriens nous ont fait assez de tort?! Bonne occasion de se r�cup�rer?!

L��ternel est vivant?! Il s�est appropri� le langage de son ma�tre, non son esprit.

Sautant de son char (Gen�se�24.64)?: t�moignage de consid�ration et d�empressement.

Deux talents d�argent?: poids de 84 kilos.

La colline?: qui le s�parait de la ville et au-del� de laquelle il courait le risque d��tre vu.

Est-ce le moment�?? Dans les circonstances graves o� nous nous trouvons par suite de l�infid�lit� de notre peuple, il y a folie et l�g�ret� � ne penser qu�� se procurer une vie confortable.

La l�pre de Naaman� Banni du corps de ce pa�en, le mal va se poser sur toi, qui n�as pas eu autant de crainte de Dieu que lui, en face d�un si grand miracle.