Bible Commentaries
2 Rois 8

La Sunamite recouvre son bien, gr�ce � l�influence d��lis�e (1-6)

On ne comprend pas, au premier coup d��il, que, si ce r�cit est post�rieur au ch�timent de Gu�hazi (2�Rois�5.27), le roi l�ait admis en sa pr�sence. Mais, surtout apr�s la d�livrance de Samarie, le roi pouvait �tre curieux d�entendre le r�cit de quelques-unes des choses extraordinaires accomplies par �lis�e (verset 4) et l�on pouvait au moyen de quelques pr�cautions �viter le danger de contagion. Le Talmud dit que les l�preux pouvaient participer au culte synagogal dans une esp�ce de cellule �tablie pour eux dans la salle des cultes?; ils y entraient les premiers et en sortaient les derniers. Nous avons vu Naaman, tout l�preux qu�il �tait, commander l�arm�e des Syriens.

S�journer � l��tranger. Sa richesse lui permettait de se d�placer ainsi avec sa famille.

La famine. Cette famine n�est pas n�cessairement la m�me que celle de 2�Rois�4.38, dont nous ignorons la dur�e.

Le pays des Philistins?: beaucoup plus fertile que celui des montagnes d�Isra�l.

Son mari, dont il n�est pas parl�, �tait mort sans doute dans l�intervalle?; en l�absence de cette famille, ses biens patrimoniaux avaient �t� saisis, soit au nom du fisc, soit par quelque parent se donnant pour h�ritier.

Av�nement de Haza�l (7-15)

Et �lis�e vint � Damas. Nous ignorons ce qui occasionna ce voyage d��lis�e. Avait-il entendu parler de la maladie de Ben-Hadad et pensait-il que c��tait le moment d�ex�cuter l�ordre que Dieu avait donn� � �lie en Sina� et qui n�avait pas encore re�u son accomplissement (1�Rois�19.15)?? Car d�apr�s ce passage m�me �lis�e devait se consid�rer comme appel� � achever l��uvre de son pr�d�cesseur.

Est venu jusqu�ici. L�arriv�e d��lis�e � Damas avait fait sensation?; le bruit en �tait arriv� jusqu�au palais.

Le roi ne voulait pas seulement conna�tre l�issue de sa maladie?; il esp�rait aussi obtenir sa gu�rison par l�intercession d��lis�e, comme le montre le pr�sent consid�rable dont il accompagne son message.

Alla � sa rencontre?: non comme si �lis�e �tait encore en chemin, mais dans le sens d�aller le trouver avant toute d�marche d��lis�e pour s�approcher du roi.

Une charge de quarante chameaux. Cette royale caravane arrivant devant la maison o� logeait le proph�te, devait flatter son orgueil et le disposer � intervenir aupr�s de son Dieu.

�lis�e lui dit�?: Tu ne vivras certainement pas. Presque tous les traducteurs et commentateurs entendent au contraire?: Tu vivras certainement. On obtient ce sens au moyen d�une le�on qui se trouve en marge des manuscrits et qui, par le changement d�une seule lettre, fait de l�adverbe n�gatif non le pronom personnel lui, ainsi?: Dis-lui?: Tu vivras�, au lieu de?: Dis?: Tu ne vivras pas. Si tel �tait le sens, la pens�e d��lis�e serait?: Tu ne mourras pas (de ta maladie), mais tu n�en mourras pas moins certainement par une autre cause. Ces derniers mots seraient pour Haza�l seul?; c�est ce que montrerait le changement de tu en il. Dans notre sens la r�ponse d��lis�e est simplement n�gative?: Le roi ne se rel�vera pas de sa maladie. Il faut admettre qu�au verset 14, pour donner pleine s�curit� au roi, Haza�l fait dire au proph�te le contraire de ce qu�il a dit.

Isra�l a eu peu d�adversaires aussi redoutables que Haza�l (2�Rois�10.32?; 2�Rois�13.3?; 2�Rois�13.7?; 2�Rois�13.22).

Genre de meurtre qui pouvait le plus ais�ment faire croire � une mort naturelle.

Joram, en Juda (889-884) (16-24)

Comparez 2�Chroniques�21.1-20.

C�est donc encore sous le r�gne de Josaphat que Joram est devenu roi, ce qui prouve le fait de la r�gence de Joram vers la fin de la vie de Josaphat?; voir � 2�Rois�1.17.

Il introduisit en Juda, sous l�influence de sa femme Athalie, fille d�Achab, le culte ph�nicien de Baal, qu�Achab avait introduit en Isra�l, sous l�influence de sa femme J�zabel (2�Rois�11.18).

Cette rupture ouverte de l�alliance aurait m�rit� d�attirer sur la famille de David un jugement de compl�te destruction, qui fut uniquement conjur� par la promesse faite � David (2�Samuel�7.16 et 1�Rois�11.32-39).

Une lampe?: un successeur de sa famille sur son tr�ne?; ce fut ici Joas.

Si Dieu n�a pas d�truit, il a pourtant ch�ti�, en mutilant le royaume.

Tsa�r?: localit� inconnue.

Cette guerre de Joram contre �dom fut motiv�e par la r�volte de ce dernier (2�Chroniques�21.1-8). Joram para�t avoir �t� cern� par les �domites et n�avoir �chapp� qu�en faisant de nuit une trou�e � travers les ennemis. Mais ce ne fut pas une victoire?; il ne r�ussit qu�� ramener son arm�e saine et sauve?; sa tentative de replacer �dom sous son pouvoir �choua.

Jusqu�� ce jour?: jusqu�� la composition de l��crit dans lequel puise l�auteur de notre livre. Cet �crit doit dater d�une �poque tr�s ancienne, puisque d�j� sous Amatsia et Ozias les �domites furent de nouveau assuj�tis � Juda (2�Rois�14.7, 22).

Libna?: ville de Juda sur les confins de la Philistie. Cette d�fection co�ncida probablement avec la grande invasion de Juda par les Philistins et les Arabes (2�Chroniques�21.16-17).

Sur la mort horrible de Joram, comparez 2�Chroniques�21.18-19.

Achazia, en Juda (884-883) (25-29)

Comparez 2�Chroniques�22.1-17.

Achazia est nomm�, 2�Chroniques�21.17, Joachaz?; c�est le m�me nom?: l��ternel soutient, � cette diff�rence pr�s que le nom de l��ternel est ici suffixe et l� pr�fixe.

C��tait le seul des fils de Joram qui n�e�t pas �t� emport� par l�invasion des Philistins et des Arabes. On est �tonn� de retrouver dans ce nom, aussi bien que dans ceux de Joram et de Joas, le nom de J�hova. �tait-ce un effet de l�usage, une concession � la religion ancienne, ou le nom de J�hova d�signait-il parfois la divinit� en g�n�ral??

Athalie, fille d�Omri?: en r�alit� fille d�Achab (verset 18), petite-fille d�Omri. Fille signifie ici descendante. Omri est toujours mentionn� comme le chef et fondateur de la dynastie. C��tait � lui que remontait l�introduction en Isra�l de l�idol�trie sidonienne par le mariage de son fils Achab avec J�zabel.

Comparez 2�Chroniques�22.3, qui montre la funeste influence qu�Athalie exer�a sur son fils.

� Ramoth de Galaad?; pour la d�fendre?; elle devait avoir �t� rendue pr�c�demment � Isra�l.

Jizr�el?; r�sidence royale plus rapproch�e et plus facile � atteindre que Samarie.

�tait malade?: on peut supposer que sa blessure s��tait envenim�e.

Descendit?; de Ramoth, o� il �tait rest� � l�arm�e.