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Saturday, September 28th, 2024
the Week of Proper 20 / Ordinary 25
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 24". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/2-samuel-24.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Samuel 24". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/
versets 1-25
Plan du commentaire biblique de 2 Samuel 24
Le d�nombrement et l�achat de l�aire d�Arauna
L��v�nement rapport� dans ce chapitre appartient sans doute aux derniers temps de la vie de David, puisque ce sont vraisemblablement les grands succ�s qu�il avait remport�s qui l�enfl�rent d�orgueil, ainsi que son peuple et occasionn�rent le p�ch� du d�nombrement. Mais il est probable aussi que ce morceau a �t� plac� en cet endroit pour pr�parer le r�cit de la construction du temple qui eut lieu d�s les premi�res ann�es du r�gne de Salomon.
Verset 1
De nouveau?: comme lors du p�ch�, commis contre la maison de Sa�l (2�Samuel�21.1).
Contre Isra�l. Ce n��tait pas seulement David, c��tait tout le peuple dont le c�ur s��tait enorgueilli. David voulait prendre les allures des monarques d�alentour et le peuple de son c�t� commen�ait � s�envisager comme une des nations de la terre. C�est la raison pour laquelle la punition frappe le peuple lui-m�me aussi bien que le roi.
Il incita� Les Chroniques attribuent cette incitation � Satan (1�Chroniques�21.1). Il n�y a pas de contradiction. Dieu, voulant humilier le roi et le peuple se servit d�une mauvaise pens�e sugg�r�e au premier par l�esprit malin. On peut comparer � certains �gards la tentation de Job (chapitres 1 et 2), dans laquelle Satan agit sous le bon plaisir de la volont� divine. J�sus, dans l�oraison dominicale, nous ordonne de demander � Dieu de ne pas nous induire en tentation, mais plut�t de nous d�livrer du Malin?; il pense certainement, non � des pi�ges que Dieu nous tendrait, mais � ceux que le diable tend continuellement sous nos pas et dans lesquels nous devons demander � Dieu de ne pas nous faire tomber ensuite de quelque mauvaise disposition de notre c�ur.
Contre eux?: en lui faisant faire une chose qui devait attirer un jugement sur Isra�l.
Verset 2
Joab. Ce que David avait en vue �tait un d�nombrement militaire et non civil?; c�est pourquoi il le confie, non aux sacrificateurs, mais � Joab, le chef de l�arm�e. Il voulait conna�tre les forces sur lesquelles il pouvait compter, ce qui prouve qu�il oubliait en ce moment ce qu�il avait �prouv� si souvent, c�est que sa force �tait en Dieu. On a cru quelquefois que le tort de David avait �t� de ne pas accompagner le d�nombrement de la capitation dont il est parl�, Exode�30.13?; mais d�abord, nous ignorons si cet acte n�a pas eu lieu et dans tous les cas l�opposition de Joab ne peut avoir port� que sur la mesure en elle-m�me.
Verset 3
Pourquoi le roi prend-il plaisir en cela?? Joab p�n�tre le sentiment d�orgueil et de propre confiance qui pousse David � cette mesure et malgr� la violence et la cruaut� de son caract�re, il a la conscience assez d�licate pour comprendre ce qu�il y a de coupable et de contraire au vrai esprit th�ocratique dans le dessein de David. Il est m�me dit dans 1�Chroniques�21.6 qu�il avait horreur de l�ordre du roi.
Verset 4
Sortirent devant le roi?: se mirent en route, sous les yeux du roi, pour aller ex�cuter son ordre.
Verset 5
Ils paraissent avoir choisi dans le territoire de chaque tribu un endroit central o� ils campaient en pleine campagne, o� �taient convoqu�s les hommes en �tat de porter les armes et o� on les inscrivait dans le r�le. Cet endroit est indiqu� pour la tribu de Gad et pour quelques autres districts. Ils se rendirent d�abord � l�est de J�rusalem, de l�autre c�t� du Jourdain.
Aro�r?: non loin de Rabba (Josu�13.25). Ils camp�rent � droite de cette ville dans la vall�e du Jabbok. C��tait la partie sup�rieure du cours de ce fleuve. Sur l�emplacement de Ja�zer, voir Nombres�21.32, note.
Verset 6
Et ils vinrent en Galaad?: ils se dirig�rent au nord et arriv�rent dans la partie septentrionale du pays ainsi nomm�?; voir Deut�ronome�3.10, note.
Chodschi, inconnu. Le texte est probablement corrompu. Quelques-uns traduisent?: dans le pays nouvellement conquis, le pays des nouveaux sujets?; comparez 1�Chroniques�5.10.
Dan-Jaan?: voir Gen�se�14.14, note. Ils arrivent maintenant � l�extr�mit� septentrionale du pays?: Dan, au nord?; Sidon, au nord-ouest. Cette derni�re ville, pas plus que Tyr (verset 7), n�a jamais appartenu au territoire d�Isra�l?; elles en indiquent seulement les limites dans cette direction.
Verset 7
Tyr?: voir Josu�19.29.
H�viens� En Nephthali, Zabulon et Issacar, les habitants primitifs n�avaient pas �t� d�truits, mais seulement rendus corv�ables. Sur les H�viens, voir Gen�se�10.17, note.
B�ers�ba. Ils reviennent vers le sud � travers tout le pays d�Isra�l, puis toute la tribu de Juda qu�ils parcourent jusqu�� son extr�mit� m�ridionale.
Verset 8
De l�, ils reviennent � leur point de d�part, J�rusalem. Dans 1�Chroniques�21.6 L�vi et Benjamin seuls ne furent pas d�nombr�s. On le comprend ais�ment pour L�vi, puisque c��tait un d�nombrement militaire. Quant � Benjamin, les Chroniques expliquent cette omission par la r�pugnance qu�inspirait � Joab toute cette mesure qui resta par cette raison incompl�te.
Verset 9
Voici probablement ce qui se passa. Rentr� � J�rusalem avant que le d�nombrement de Benjamin e�t �t� fait, Joab communiqua au roi la somme des hommes en �tat de porter les armes?; elle s��levait, sans Benjamin, � 800 000 pour Isra�l et 500 000 pour Juda (dans 1�Chroniques�21.5?: 1 400 000 et 470 000?; diff�rence qui provient peut-�tre de ce que ces chiffres ne s��taient conserv�s que dans la tradition orale, parce que d�fense avait �t� faite de les inscrire dans les annales de l��tat). Cette somme correspond � une population totale de 6 � 7 millions?; elle n�est pas disproportionn�e avec ce que la Palestine pouvait nourrir d�habitants � ce moment de sa plus haute prosp�rit�. Elle ne d�passe pas ce que Jos�phe nous apprend sur la population de la Galil�e au temps o� il vivait (204 villes et bourgades dont la plus petite avait plus de 45 000 habitants).
Verset 10
� ce moment-l�, est-il dit, le c�ur de David le reprit. � la satisfaction qu�il �prouva en face de ces chiffres �normes, David reconnut avec effroi le principe qui l�avait fait agir?; alors aussi il devint plus accessible au sentiment de Joab qu�il ne l�avait �t� au commencement.
�te l�iniquit�?: Pardonne-moi, ou du moins dis-moi ce que j�ai � faire pour que mon p�ch� puisse �tre pardonn�.
Verset 11
Par l�intervention de Gad, l��ternel r�pond � cette pri�re.
Le voyant de David. D�s longtemps Gad avait �t� aupr�s de lui l�organe de la volont� divine (1�Samuel�22.5).
Verset 12
Ces trois choses ne sont express�ment indiqu�es qu�au verset 13 pour �viter une r�p�tition.
Verset 13
Cette parole terrible du proph�te, o� Dieu se r�v�le comme le libre dispensateur des �v�nements de l�histoire et des fl�aux de la nature, met au jour d�une mani�re �clatante la toute science et la puissance de celui qui charge son envoy� d�un tel message. Elle montre aussi combien r�ellement le minist�re proph�tique se sentait reposer sur une r�v�lation divine.
Sept ans. Les Chroniques disent trois ans, ce qui correspond plus exactement aux trois jours, dans ce qui suit.
Verset 14
Que nous tombions, moi et mon peuple� David semble anticiper ici la parole du grand philosophe qui disait?: Bien nous en prend que Dieu soit plus philanthrope que les hommes?! Sa r�ponse n�exclut proprement que le second des trois ch�timents?; mais la peste vient encore plus directement et imm�diatement de la main de Dieu que la famine.
Verset 15
Jusqu�au temps fix�?: depuis le matin du jour o� Gad �tait venu vers David jusqu�au cours du troisi�me jour. On a entendu aussi?: jusqu�� l�assembl�e du soir, o� l�on offrait l�holocauste� c�est-�-dire jusqu�� trois heures de l�apr�s-midi du premier jour, comme si ce qui suit exigeait ce dernier sens?; mais ce n�est point le cas.
Verset 16
Le fl�au avait commenc� par les extr�mit�s du pays et s��tait rapproch� rapidement de J�rusalem. La sc�ne suivante se passe au moment o� la ville vient d��tre atteinte. Les derniers mots?: Assez?! Retire maintenant ta main?! ne sont pas encore l�ordre de faire cesser le fl�au, mais d�agir de telle sorte que le fl�au puisse prendre fin avant d�avoir ravag� la ville. Les Chroniques disent (1�Chroniques�21.18)?: L��ternel dit � Gad d�aller parler � David�. C�est en ex�cution de cet ordre divin que David monte � l�aire d�Arauna (verset 18).
L�ange de l��ternel?: une manifestation, visible aux yeux de David (et m�me � ceux d�Arauna et de ses fils, d�apr�s les Chroniques), de la pr�sence de la majest� divine. Les Chroniques d�crivent cette apparition sous une forme populaire?: l�ange se tenait entre le ciel et la terre ayant en main l��p�e nue tourn�e contre J�rusalem (verset 16).
L�aire d�Arauna. Ce lieu �tait situ� au nord de la cit� de David, au sommet du plateau (2�Samuel�5.9). Arauna �tait sans doute un descendant des J�busiens qui avaient occup� autrefois cette colline?; il �tait devenu membre du peuple de Dieu.
Verset 17
De son palais voisin, dans la cit� de David, le roi aper�oit cette manifestation mena�ante. La sinc�rit� de son repentir se montre dans la mani�re dont il prend sur lui et sur les siens toute la responsabilit� du p�ch� qui attire ce ch�timent. D�apr�s 1�Chroniques�21.16, il avait convoqu� les Anciens pour adresser avec eux sa supplication � l��ternel.
Verset 18
En r�ponse � cette pri�re, Gad est alors envoy� � David pour lui indiquer le moyen de salut?: l�holocauste expiatoire � offrir sur un autel dress� expr�s au lieu m�me d�o� l�ange vient de commencer � frapper la ville.
Verset 20
Et Arauna regarda. D�apr�s les Chroniques il foulait du bl� avec ses fils et ce fut au moment o� David approchait avec son cort�ge, qu�il se retourna de son c�t� et vit l�ange.
Sortit?: de l�aire entour�e d�une palissade. On pla�ait les aires au sommet des collines, o� le courant d�air emportait la paille.
Verset 22
Les b�ufs� et les chars, avec lesquels Arauna �tait occup� � fouler le bl�.
Verset 23
Je veux l�acheter. Tout sacrifice de victime n��tant de la part de celui qui l�offre qu�une image de l�offrande qu�il fait de sa propre personne, doit �tre pris sur son avoir.
Cinquante sicles d�argent?: environ 800 grammes. Les Chroniques disent six cents sicles d�or, soit pr�s de 10 kg d�or. On a suppos� que les cinquante sicles ne se rapportaient qu�� l�aire et aux objets n�cessaires pour le sacrifice et que les six cents sicles d�or servirent ensuite � acheter tout l�emplacement. Dans 1�Chroniques�21.25, il est dit en effet?: pour la place.
Verset 25
Sacrifices d�actions de gr�ces. David rend gr�ces imm�diatement?; car le moyen prescrit par Dieu ne pourra qu��tre efficace.
Apais� La maladie cessa non seulement � J�rusalem, mais aussi dans toute la terre d�Isra�l.
Il faut encore remarquer sur ce r�cit deux choses?:
Conclusion
Le premier livre de Samuel pr�sente, dans la personne de Samuel et de David, l�entr�e sur la sc�ne de l�histoire des deux charges th�ocratiques, le proph�tisme et la royaut�, qui devaient collaborer avec celle du sacerdoce. Le second livre est sp�cialement consacr� aux quarante ann�es du r�gne de David.
David est le vrai fondateur de la royaut� isra�lite. Apr�s les �garements de Sa�l, il a ramen� � l��tat normal la souverainet� �tablie au sein du peuple de Dieu. Il a �t�, comme il est dit 1�Samuel�13.14 l�homme selon le c�ur de Dieu, non que ce titre doive servir, aux yeux de l��criture, � att�nuer ou � excuser ses fautes. Elles sont au contraire signal�es, stigmatis�es dans le r�cit biblique avec une franchise et une rigueur qui ne laissent rien � d�sirer. Rien de plus faux que ce que l�on a os� dire d�une sorte de pacte conclu entre l��ternel et David, au moyen duquel le premier passait tout au second, pourvu que celui-ci voul�t bien le reconna�tre et l�adorer. Quand Nathan, apr�s avoir racont� � David un trait odieux, lui dit de la part de Dieu?: Tu es cet homme-l�, quand en vertu de la sentence prononc�e par David lui-m�me il lui d�clare qu�il a m�rit� la mort et que son humiliation seule le pr�serve de ce ch�timent, quand il lui annonce la mort prochaine du fils, enfant de l�adult�re, qu�il lui reproche d�avoir donn� occasion aux ennemis de l��ternel de blasph�mer, n�est-il pas clair que Dieu ne fait pas cause commune avec les p�ch�s de David et que le favoritisme qu�on reproche � Jahv�, n�est qu�une invention fantaisiste?? Certes, la Bible ne couvre point les p�ch�s de David. Mais voici en quoi, malgr� de si grandes fautes, il est pourtant rest� l�homme selon le c�ur de Dieu?: Tout roi qu�il �tait, il a accept� les reproches des messagers divins, Nathan et Gad. Il a donn� gloire � l��ternel par sa repentance et son humiliation profondes, par l�acceptation humble des ch�timents que Dieu lui infligeait, par son recours � la gr�ce et les rel�vements qui l�ont suivi et par la docilit� avec laquelle il a consenti � renoncer � ses pens�es les plus ch�res pour se faire l�instrument de celles de Dieu. Et c�est ainsi que, selon l�expression de saint Paul, il est mort apr�s avoir accompli tout le dessein de l��ternel envers son peuple.
C�est lui qui a proprement constitu� et organis� ce peuple. Comme le dit l�historien Heeren, jusqu�� lui la nation n��tait encore qu�un peuple adonn� � l�agriculture et au soin des troupeaux, sans richesse et sans luxe. Sous David, une r�forme totale se produisit. En effet, non seulement l��tat fut accru par des guerres heureuses, dans lesquelles David se montra personnellement l�un des plus vaillants de l�arm�e?; mais encore un gouvernement r�gulier fut institu�, une arm�e organis�e, sous des chefs qui servaient � tour de r�le, chacun un mois par ann�e, � la t�te d�un corps de troupes de vingt-quatre mille hommes?; outre cela une garde du corps se tenait constamment aux ordres du souverain. Des ministres furent �tablis, charg�s de diriger chaque branche de l�administration, les imp�ts furent r�gularis�s, l�exploitation des domaines royaux remise � des employ�s de confiance, un chef g�n�ral de l�arm�e �tabli et des conseillers priv�s attach�s � la personne du roi.
Mais David r�ussit surtout par son ardente pi�t� � �lever le niveau spirituel de son peuple. Son amour pour l��ternel �clata dans le z�le et dans la pers�v�rance avec lesquels, au travers de tous les troubles ext�rieurs et int�rieurs de son r�gne, il poursuivit le dessein de rassembler tous les mat�riaux destin�s � la construction du temple, et cela, lors m�me qu�il lui avait �t� dit que ce ne serait point lui qui aurait l�honneur d�accomplir cet ouvrage cher � son c�ur. Les sentiments qui remplissaient son �me se montr�rent �galement dans ses psaumes destin�s � �tre chant�s par les L�vites et par le peuple (psaume donn� au ma�tre-chantre) et dans lesquels aujourd�hui encore le fid�le de la nouvelle alliance trouve une expression vivante de l�adoration, de la repentance ou de la confiance qui �meut son c�ur. Nous savons bien que tous les chants du psautier ne sont pas de David et que, m�me parmi ceux que les titres lui attribuent, il en est � l��gard desquels on peut discuter. Mais il en est certainement plusieurs, tels que le Psaume 18 dont l�origine nous est racont�e 2�Samuel�22.1, ou le Psaume 23, fid�le reflet de la vie de berger que David avait men�e autrefois, qui portent en eux-m�mes la signature de leur auteur. Il serait d�ailleurs bien �trange que celui qui �tait appel� le chantre aimable d�Isra�l (2�Samuel�23.3) n�e�t pas chant� du tout.
On a dit de David (M. Coquerel) qu�il est un des hommes qui ont le plus contribu� � pr�parer l��vangile. Sa vie enti�re figure, en effet, comme celle de peu d�autres, les d�tresses et les victoires de l�Homme de douleur, du vrai Roi d�Isra�l. La conqu�te de J�rusalem et son �l�vation au rang de capitale, l�achat de l�emplacement du temple, l�organisation du culte national, la pr�pond�rance d�cid�e acquise � la foi monoth�iste, l�attente du Messie qui devait sortir de sa famille conform�ment � la promesse de Nathan, r�pandue dans le peuple et exprim�e d�une mani�re sublime dans les Psaumes 2 et 110, ont plus contribu� que toutes les victoires et institutions politiques de David et toutes les magnificences de Salomon, � pr�parer le c�ur des croyants isra�lites � reconna�tre et � accueillir le Fils de Dieu.
Cette histoire du r�gne de David est �crite avec une telle finesse psychologique, une connaissance si profonde des caract�res, une telle abondance de renseignements pr�cis, une intelligence si claire de l�encha�nement des causes et des effets, que Renan n�h�site pas � d�clarer que nous poss�dons certainement dans l�histoire de David plus d�une page du temps de David m�me. Sa�l, Jonathan, Abner, Joab sont des figures vivantes, telles que n�en pr�sente aucun roman. David lui-m�me, avec ses chutes, ses larmes et ses rel�vements, est un �tre de chair et d�os et non un h�ros de l�gende. � quelque �poque qu�ait �t� r�dig� le livre que nous venons d��tudier, nous sommes bien assur�s, en nous en s�parant, qu�un fragment important de la grande histoire du r�gne de Dieu vient de passer sous nos yeux.