Bible Commentaries
2 Samuel 3

Mort d�Abner et d�Isboseth, fin de la maison de Sa�l (chapitres 3 et 4)

Notice sur les fils de David qui naquirent (2-5)

� H�bron. David avait amen� avec lui deux femmes � H�bron, Ahinoam et Abiga�l (2�Samuel�2.2). Mais ou bien elles n�avaient pas eu d�enfants, ou bien elles n�avaient eu que des filles.

Guessur?: petit royaume syrien situ� dans la partie septentrionale du territoire de la tribu de Manass�, � l�est du Jourdain et qui avait conserv� son ind�pendance (Josu�13.13?; Deut�ronome�3.14).

Femme de David?: aussi bien que les autres, quoique la derni�re.

Trahison d�Abner (6-21)

La cause de cet �v�nement important (7-11)

On a vu dans l�acte d�Abner une intention politique, comme s�il e�t aspir� � la succession de Sa�l?; comparez 2�Samuel�16.21 et 1�Rois�2.22. Mais le texte n�indique rien de semblable.

Une t�te de chien� La t�te d�un chien appartenant � l�ennemi est ce qu�on peut imaginer de moins digne de m�nagements. On a li� les derniers mots � la phrase suivante dans ce sens?: Suis-je une t�te de chien, moi qui, par rapport � Juda, te rends les plus grands services??

Comme l��ternel le lui a jur�. Tout ce qui s��tait pass� pr�c�demment avait clairement manifest� l�intention de Dieu d��lever David � la place de Sa�l?; et ce qui s��tait fait entre Samuel et David, lors de son onction, avait sans doute �t� connu des fils des proph�tes et, par eux, du peuple.

Il pense que cette menace est l�effet d�un emportement momentan� et ne la prend pas au s�rieux.

La trahison (12-21)

� qui est le pays?? Cette question peut signifier?: La possession en est encore incertaine?; fais alliance avec moi et le pays sera � toi. Ou bien?: Le pays n�est-il pas tien d�apr�s la volont� de Dieu?? Je suis pr�t � t�aider � en prendre possession.

C��tait une honte inflig�e par la maison de Sa�l � David que de voir sa femme donn�e � un autre (1�Samuel�25.44). Mais en m�me temps le retour de Mical devait, dans la pens�e de David, fournir � Abner l�occasion de venir lui-m�me � H�bron en la ramenant et de contracter ainsi alliance avec lui sans �veiller de soup�ons.

Il �tait convenu avec les messagers d�Abner que celui-ci se ferait donner la mission de ramener Mical. Isboseth, craignant de renouveler la guerre, consent � la juste r�clamation de David.

Bahurim?:petite ville de Benjamin, pr�s de la montagne des Oliviers, sur la route qui conduit de J�rusalem au d�sert de J�richo (2�Samuel�16.5).

N�gociations, secr�tes sans doute, avec les Anciens d�Isra�l, d�abord, puis sp�cialement avec Benjamin, qui �tait la tribu la plus difficile � gagner.

Depuis longtemps?: d�s le temps o� David, apr�s sa victoire sur Goliath, avait �t� mis � la t�te des exp�ditions ordonn�es par Sa�l (1�Samuel�18.30).

Mort d�Abner (22-30)

Joab redoutait d�avoir en Abner un puissant rival aupr�s de David.

Sira?: d�apr�s Jos�phe, � moins de quatre kilom�tres au nord d�H�bron.

Dans l�int�rieur de la porte?: voir � 1�Samuel�9.18.

Ensuite?: plus tard seulement?; car il n�avait pas pris part au complot.

Innocent du sang� L�acte de Joab n��tait pas un acte l�gitime de vendetta, m�me au point de vue oriental?; car Abner avait tu� Asa�l pour se d�fendre en plein combat.

Par cette impr�cation David voulait se laver de tout soup�on de participation � l�assassinat d�Abner.

Flux?: L�vitique�15.2.

Cinq malheurs?: impuret�, maladie incurable, infirmit�, assassinat, indigence.

Et Abisa�?: il avait, parait-il, concert� cette vengeance avec son fr�re.

Deuil au sujet d�Abner (31-39)

Toujours m�me intention de David de se mettre � l�abri du soup�on d�avoir lui-m�me provoqu� ce meurtre.

Pour le moment, David ne punit pas Joab autrement que par l�obligation humiliante qu�il lui impose de prendre part au deuil.

Cercueil?: proprement couche, civi�re.

En g�n�ral les rois n�assistaient pas aux fun�railles.

Comme meurt un insens�?: par surprise et non de la mort honorable d�un guerrier sur le champ de bataille. On traduit aussi?: comme meurt un impie, un m�chant.

Tu �tais en �tat de te d�fendre?; tu avais pieds et mains libres?!

Devant les assassins. Que dut �prouver Joab en entendant qualifier ainsi son action devant tout le peuple??

David refuse de prendre part au repas fun�bre.

Tout le peuple?: rassembl� pour la c�r�monie.

Et tout Isra�l?: m�me les tribus �loign�es qui avaient jusqu�alors ob�i � Abner. Ainsi David avait atteint son but?: on voyait qu�il n��tait pour rien dans ce meurtre, bien qu�il e�t eu lieu en quelque sorte sous ses yeux et par les mains d�un de ses parents et qu�il sembl�t � certains �gards conforme � son int�r�t politique.

Cette douleur �tait sinc�re, car cette mort d�Abner, qui venait de se d�clarer pour lui et qui lui ramenait en ce moment m�me les tribus hostiles, pouvait irriter ces m�mes tribus et les �loigner de nouveau de lui.

Encore faible?: son r�gne n��tait point encore affermi en dehors de Juda. On pouvait lui reprocher, s�il �tait vraiment si afflig� de ce meurtre, de ne pas en punir s�v�rement les auteurs. David s�excuse en all�guant que, quoique roi, il n�a pas encore le pouvoir d�agir contre des hommes aussi puissants que les chefs de son arm�e et en remettant � Dieu le soin de les punir quand et comme il le trouvera bon, peut-�tre par lui, David, si jamais il peut ex�cuter cet acte de justice?; comparez 1�Rois�2.5-6.