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Bible Commentaries
Amos 5

La Bible Annotée de NeuchâtelLa Bible Annotée de Neuchâtel

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versets 1-27

Verset 1

Un pr�ambule, sous forme de complainte, sur la chute imminente et certaine d�Isra�l.

C�est une complainte. Le mot employ� ici est le terme technique pour d�signer les chants de deuil (comparez le titre du livre des Lamentations de J�r�mie et 2�Samuel�1.17). La ruine est si certaine qu�Amos fait entendre d�avance le chant fun�bre.

Verset 2

La vierge d�Isra�l?: la nation personnifi�e sous l�image d�une jeune fille pure. Quel contraste avec cette nation semblable � un �tre couch� dans la boue?!

Elle ne se rel�vera pas. Le proph�te ne veut pas nier l�esp�rance finale d�Isra�l, mais simplement dire que la ruine totale ne peut plus maintenant �tre d�tourn�e?; le temps des ch�timents simplement pr�alables est pass�.

Sur son sol?: sur son propre terrain. C�est une catastrophe qui fondra sur le peuple dans son propre pays. Telle a bien �t� la calamit� finale, la ruine de Samarie.

Personne ne la rel�ve?: aucun alli� humain ne vient � son aide et ne la soutient au moment de sa chute.

Verset 3

Le proph�te revient au moment pr�sent et aux temps qui pr�c�dent la ruine.

Il voit la population du royaume successivement diminu�e par une s�rie de batailles malheureuses?; chaque ville ne peut plus livrer � l�arm�e nationale que la dixi�me partie du contingent qu�elle fournissait autrefois.

Verset 4

Opposition entre le Dieu esprit qui s�est r�v�l� � Isra�l et le Dieu mat�rialis� sous la forme du veau d�or qu�on adore � B�thel.

Verset 5

B�thel, Guilgal?: voir Amos�4.4, note.

B�ers�ba. Ce nom �tonne en cet endroit, car B�ers�ba appartenait au royaume de Juda (Josu�15.28). Elle �tait situ�e � l�extr�mit� m�ridionale de cet �tat, sur les confins du d�sert d�Arabie. Il est probable qu�il y avait l� un sanctuaire pour un culte semi-idol�tre, comme � B�thel et � Guilgal. De m�me que B�thel, B�ers�ba �tait un lieu c�l�bre par les souvenirs de l�histoire patriarcale (Gen�se�21.31?; Gen�se�26.23-24?; Gen�se�46.1-2). Peut-�tre les habitants des dix tribus se rendaient-ils parfois aux f�tes c�l�br�es en ce lieu.

Guilgal sera d�port�?; en h�breu?: galo jigl� ?; assonance.

B�thel� n�ant?: allusion au nom de Beth-Aven (maison de n�ant) que les proph�tes substituent parfois � celui de B�thel (maison de Dieu). Comparez Os�e�4.15?; Os�e�10.5 et particuli�rement Os�e�10.8. B�ers�ba n�est plus mentionn�e ici, parce qu�il s�agit de la menace qui ne concerne que le royaume des dix tribus.

Verset 6

La maison de Joseph?: les deux tribus du royaume d�Isra�l, �phra�m et Manass�, repr�sentant le pays tout entier.

Personne pour �teindre. Aucun sacrificateur de B�thel ne pourra d�tourner la ruine par son intercession.

Verset 7

Qui changez le droit en absinthe. Comme le droit de l�innocent, une fois reconnu, r�jouit son c�ur, ainsi, lorsqu�il est m�connu, il se change pour lui en amertume.

Verset 8

Description de la puissance de Dieu, destin�e � prouver que, le coupable ne lui �chappera point (8-9)

D�abord Dieu, comme cr�ateur du cours ordinaire des choses (comparez Amos�4.13).

Les Pl�iades, litt�ralement?: le monceau. Le groupe d��toiles ainsi nomm� fait partie de la constellation du Taureau et comprend sept astres tr�s rapproch�s les uns des autres.

Orion, litt�ralement?: le fou ou le g�ant, l�une des plus belles constellations de notre h�misph�re c�leste. Elles sont aussi r�unies toutes deux Job�9.9?; Job�38.31.

Apr�s les �toiles, la succession r�guli�re du jour et de la nuit.

Mais Dieu n�est pas seulement le fondateur de l�ordre r�gulier des choses?; lui qui a resserr� les mers dans leurs bassins, il peut les en faire sortir, quand il lui pla�t, pour les r�pandre sur les continents.

Verset 9

Ainsi son bras renverse l�homme qu�il a �lev� et brise les murailles que les hommes se sont b�ties. J�hova est le ma�tre de l�histoire comme de la nature.

Verset 10

Nouvelle description des p�ch�s par lesquels Isra�l s�attire le ch�timent (10-12)

Ils ha�ssent � la porte� Celui qui se fait l�organe de la v�rit� et censure courageusement les p�ch�s r�gnants, est d�test� de tous. La porte de la ville est le lieu o� le peuple se r�unit et o� se passent toutes les transactions (Ruth�4.1?; Deut�ronome�25.7?; Psaumes�127.5)?; c�est l� qu�on lui fait sentir le m�contentement qu�il excite.

Verset 11

Sur l�oppression du pauvre, voir Amos�2.6-8?; Amos�8.4?; Amos�8.6.

Vous pr�levez un tribut?: ils exigent des paiements injustes (comparez Amos�2.8). Ils seront punis par o� ils ont p�ch�?; ils ont commis ces exactions pour s�enrichir et vivre en sybarites, ils seront priv�s des fruits de leurs injustices.

Verset 12

Qui recevez des pr�sents� de la part des riches pour les favoriser en justice � la porte (au tribunal, voir verset 10).

Verset 13

Conseils aux justes en vue des temps mauvais o� l�on se trouve comparez �ph�siens�5.15-17.

On a vu dans ce verset un trait nouveau de la corruption r�gnante?: Amos se plaindrait du l�che silence des fid�les qui restent en petit nombre, silence avec lequel contrasterait sa propre franchise. Il nous para�t plus simple de voir ici un conseil de la sagesse divine?: il est des temps o� le mal domine tellement que le juste n�est plus �cout� et ne fait, en parlant, qu�exciter la perversit�, tout en s�attirant � lui-m�me des souffrances inutiles. Naturellement, la position d�un proph�te comme Amos, qui a re�u charge de l��ternel pour avertir, est diff�rente?; aussi continue-t-il sa mission dans les paroles suivantes.

Verset 14

Un dernier appel adress� au c�ur du peuple, au nom de son propre int�r�t (14-15)

Comme vous l�avez dit. Allusion aux vanteries fr�quentes des Isra�lites, qui se flattaient d�avoir avec eux et pour eux le Dieu des arm�es?: oui, si seulement ils eussent r�form� leur conduite?!

Verset 15

� la porte?: voir aux versets 10 et 12.

Peut-�tre?: tout espoir n�est pas perdu. Cependant, s�il y a salut, ce ne peut plus �tre que pour un reste?; la masse du peuple est irr�vocablement condamn�e, comme le montre la menace qui suit.

Verset 16

Le proph�te annonce un deuil universel qui aura lieu dans les places et dans les rues des villes, puis dans les campagnes et sp�cialement dans les vignes, qui sont ordinairement le th��tre des rassemblements joyeux.

Ceux qui savent g�mir?: les pleureurs et les pleureuses de profession.

Je passerai?: comme autrefois l�ange exterminateur � travers l��gypte (Exode�11.4?; Exode�12.12). Isra�l est devenu par sa conduite semblable aux ennemis de Dieu?; il sera trait� comme tel.

Cette menace est d�velopp�e dans le tableau suivant, o� le proph�te oppose le ch�timent in�vitable qui s�approche, � la pi�t� apparente avec laquelle le peuple rend � l��ternel l�hommage ext�rieur du culte, versets 18 � 27.

Verset 18

Le jour de l��ternel, que les Isra�lites attendaient, d�apr�s les d�clarations d�Abdias�1.15 et de Jo�l�3.14, comme celui de la destruction de leurs ennemis, les frappera avant tout eux-m�mes d�une ruine compl�te.

H�las?! Ce mot a �t� traduit par Malheur ��?! Mais ce n�est pas une mal�diction?; c�est, comme plus bas (Amos�6.1), la constatation douloureuse d�un mal in�vitable et prochain.

Vous qui souhaitez�?: ils attendaient ce jour comme celui du triomphe, comme celui o� Isra�l arriverait au fa�te de la gloire.

Qu�avez-vous affaire�?? Votre esp�rance n�est qu�illusion.

Verset 19

Les images suivantes sont destin�es � faire sentir l�impossibilit� pour chaque Isra�lite d��chapper � la main de Dieu, quand elle se mettra � ch�tier?: celui qui �chappe au premier danger (le lion), tombe dans le second (l�ours) et s�il a �chapp� au second, voil� qu�au moment o� d�j� il croit s��tre mis en s�ret�, il en rencontre inopin�ment un troisi�me dans sa maison m�me (le serpent), auquel il succombe.

Verset 20

Et non de l��clat, comme vous esp�rez?; voir verset 18.

Verset 21

Ces versets stigmatisent le formalisme religieux du peuple qui, par les c�r�monies du culte, esp�re d�tourner les ch�timents qu�attire sa vie de p�ch�. Comparez �sa�e�1.12-14, passage qui para�t �tre une imitation de celui-ci.

Verset 24

Le jugement, la justice peuvent, d�signer ce que l��ternel r�clame (�sa�e�1.16-17). Ou bien on peut appliquer aussi les expressions de justice et de jugement, non � la conduite les Isra�lites, mais � celle de Dieu?: le jugement de Dieu qui va s�exercer sur le peuple coupable et la justice qui va le condamner, malgr� ses actes de d�votion. L�expression coule, litt�ralement roule, qui exprime la violence et la relation avec ce qui suit, paraissent parler en faveur du second sens.

Un ruisseau permanent?: coulant toute l�ann�e, ce qui est rare en Orient. Le jugement, cette fois-ci, ne sera pas passager.

Verset 25

Ces versets sont d�entre les plus difficiles de tous les livres proph�tiques. Les uns pensent qu�Amos veut rapprocher la conduite des Isra�lites de son temps de celle de leurs p�res au d�sert?: Ils ont �t� idol�tres?: vous �tes comme eux et voil� ce qui �te toute valeur aux sacrifices et au culte que vous m�offrez?: M�avez-vous r�ellement offert des sacrifices jadis, en la personne de vos p�res?? Non?; tout en me servant en apparence, c��taient vos faux dieux que vous honoriez r�ellement dans votre culte. Mais cette interpr�tation n�est pas conforme au reste du livre d�Amos, dans lequel on ne trouve pas un passage o� le p�ch� de l�idol�trie soit formellement reproch� aux Isra�lites des dix tribus. Ils avaient sans doute le culte du veau d�or?; mais c��tait, cependant l��ternel qu�ils pensaient adorer sous cette image.

D�autres pensent qu�Amos veut opposer la conduite des Isra�lites de son temps � celle des p�res sortis d��gypte. Ceux-ci, dirait-il, n�avaient pas de culte organis�, de sacrifices et d�offrandes, comme les Isra�lites d�aujourd�hui?; mais ils pratiquaient la justice et jugeaient justement, ce qui valait mieux?: c�est pourquoi, tandis qu�eux sont entr�s en Canaan, vous en serez chass�s?: M�offriez-vous des sacrifices et des offrandes pendant les quarante ans au d�sert?? Non?; c�est pourquoi vous emporterez vos idoles en captivit� au-del� de Damas (en traduisant le verbe h�breu par le futur?: vous porterez et non par le pass�?: vous avez port�). Mais ce sens est de toutes mani�res impossible. Jamais les quarante ans du d�sert ne sont pr�sent�s autrement, que comme une �poque de jugement et de mal�diction?; et ils le seraient ici comme un temps de fid�lit� et de b�n�diction, l��ge d�or en quelque sorte de la vie nationale?! Puis l�accusation d�idol�trie �lev�e par Amos contre ses contemporains ne trouve aucun point d�appui dans le reste du livre.

Ou bien l�on admet que la r�ponse � la premi�re question est affirmative?: M�avez-vous offert des sacrifices�?? Oui?; mais en m�me temps, vous vous livriez � l�idol�trie?; c�est pourquoi vos p�res ont p�ri au d�sert et puisque vous faites comme eux, vous irez en exil, malgr� les observances auxquelles vous mettez votre confiance. Rien de plus forc� que la transition ainsi �tablie entre le verset 25 et le verset 26?; et toujours m�me supposition non prouv�e de l�existence de l�idol�trie dans le royaume des dix tribus.

Laissant de c�t� d�autres explications plus forc�es encore, nous arrivons � la seule qui nous paraisse admissible. Amos vient de menacer Isra�l du jugement, malgr� son attachement aux observances du culte. Il lui annonce ici comme ch�timent la fin prochaine de ce culte tout ext�rieur et lui cite comme exemple ce qui est arriv� � leurs p�res au d�sert. Quand Dieu les eut rejet�s apr�s leur r�volte, qu�arriva-t-il?? Ils v�curent en excommuni�s. Nous apprenons par Josu�5.4-9 que la circoncision cessa tout � fait?; le verset 10 montre aussi que les grandes f�tes ne furent plus c�l�br�es. Nombres�15.3?; Nombres�15.19 semble m�me prouver que les sacrifices institu�s par la loi cess�rent, bient�t apr�s le d�part du Sina�. La tradition juive est positive � cet �gard et c�est � ce fait connu de l�interruption du culte, pendant la plus grande partie du p�lerinage du Sina� en Canaan, qu�Amos para�t faire allusion dans la question du verset?: M�avez-vous offert des sacrifices pendant�.?? Les Isra�lites du d�sert se d�dommageaient de cette absence du culte officiel en se livrant � des cultes idol�tres qu�ils pratiquaient plus on moins ostensiblement?: Et vous avez port� Eh bien?! Dit Dieu, verset 27, je vais vous renvoyer, vous aussi comme vos p�res, au d�sert, le d�sert au-del� de Damas, ou vous ne pourrez pas non plus continuer � m�offrir ces sacrifices et ce culte qui me sont devenus odieux. Je vous replacerai sous l�interdit o� j�avais plac� vos p�res apr�s leur r�volte?; et si vous voulez encore c�l�brer un culte, ce ne sera pas m�me celui du veau d�or, mais celui des dieux de ces peuples orientaux au milieu desquels vous serez captifs.

Verset 26

Vous avez port� Siccouth, votre roi. Le mot Siccouth ne se retrouve nulle part ailleurs dans l��criture. On lui a donn� (en le rapprochant d�un mot h�breu voisin) le sens de tente?: la tente, petite liti�re voil�e de votre roi (Moloch ou Milcom, nom qui signifie roi). Mais on a trouv� dans une liste de divinit�s assyriennes en �criture cun�iforme le nom de Sakkut comme un surnom du dieu de la plan�te Saturne Adar, on Adramm�lec (c�est-�-dire Adar le roi). Comparez le nom du dieu babylonien Succoth-Benoth, 2�Rois�17.30.

Le mot Kijoun, en h�breu K�wan, a �t� appliqu� aussi � un ustensile servant au culte d�une idole?: le support ou pi�destal sur lequel on posait l�image. Mais depuis qu�il est prouv� que Siccouth est le nom d�un dieu, le parall�lisme exige que le nom de Kijoun soit aussi envisag� comme tel. Et comme le nom h�breu peut se prononcer aussi Kaiwan et que le mot K�wan est connu comme un surnom assyrien du m�me dieu Saturne, il est �vident que nous devons prendre ici dans ce sens le nom Kijoun. Nous aurions donc deux d�signations diff�rentes du dieu Saturne. Les anciens avaient, diff�rents termes pour d�signer le m�me dieu, selon les situations diverses de l�astre qui portait son nom. On a object� que les Isra�lites sortant d��gypte ne pouvaient avoir emport� que les cultes des divinit�s �gyptiennes, mais non des assyriennes. Mais on a d�couvert dans un hi�roglyphe le nom Repan-Neteru (jeune entre les dieux), donn� � Seb, le Saturne des �gyptiens?; et c�est probablement l� la raison pour laquelle les Septante, qui traduisaient Amos sur le sol �gyptien, ont substitu� � Kaiwan Remphan. Du reste, il ne faut, point oublier que, lorsque les Isra�lites sont sorlis d��gypte, ils venaient de passer dans ce pays des si�cles sous la domination d�un peuple oriental et s�mitique (les rois Pasteurs ou Hyksos) et qu�ils avaient pu contracter avec eux des habitudes d�idol�trie plus conformes aux cultes asiatiques qu�au culte �gyptien. Nous devons donc conclure de ce passage qu�en sortant d��gypte les Isra�lites �taient infect�s d�idol�trie et qu�ils s�y livraient dans le d�sert. C�est ce qu��tienne rappelle en plein sanh�drin, Actes�7.42-43, � leurs descendants, en citant librement les paroles d�Amos dans notre passage, d�apr�s les Septante.

Votre roi?: probablement allusion au nom d�Adramm�lec (Adar?: le roi) donn� � ce dieu.

Vos idoles?: on les portait en secret dans le d�sert � c�t� du tabernacle de l��ternel.

L��toile de votre dieu?: l��toile dont vous vous �tes fait un dieu et par l�image de laquelle vous le repr�sentez.

Verset 27

Par-del� Damas?: au d�sert � l�est de cette ville, comme vos p�res au d�sert � l�orient de l��gypte. C�est la premi�re fois que la contr�e des Assyriens et Babyloniens, est d�sign�e?; elle ne l�est encore qu�en termes vagues.

Le Dieu des arm�es?: celui qui domine sur les arm�es des cieux devant lesquelles on se prosterne. La menace renferm�e dans ce verset, s�est r�alis�e lors de la destruction de Samarie, en 722, environ 80 ans apr�s le moment o� Amos proph�tisait.

Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Amos 5". "La Bible Annot�e de Neuch�tel". https://beta.studylight.org/commentaries/fre/neu/amos-5.html.
 
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